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votre rapport avec la mort

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Oui je comprends cet avis et je le partage parfois. Et parfois, si on enlève créateur et création, ce qui est tout à fait possible, la dissociation chimique, l'effacement du soi, est juste un effacement, comme la mort.

Alors c'est chouette d'avoir conscience d'exister, d'avoir conscience de l'univers et de la réalité (que j'espère heureusement très relative); mais c'est beaucoup moins chouette d'avoir conscience d'un futur et inéluctable éffacement. Ce qui, si on relativise l'éternité de l'éffacement avec le côté éphémère de la conscience, réduit la vie à une agonie. Une injustice.

(Ça peut même être effrayant si on rajoute là dedans la conscience des animaux; un chien, un reptile, un poisson ou la fameuse fourmi ont ils plus ou moins le droit que nous d'avoir conscience d'exister, et d'exister. Ça rassure si il y a un créateur, on lui ressemble un poil plus qu'une truite, ça laisse une sortie de secours. Ou pas, si il ne voit pas trop de différence entre nous et une truite).

D'autant plus si on pense, comme moi, qu'il y a beaucoup beaucoup plus, sur terre, de souffrance, d'injustice, de vice et tout un tas de trucs dégueulasses que de contemplation extatique.

Mais heureusement des fois je repense comme ta citation.
 
J'ai le sentiment que pour vivre heureux il faut transcender la peur de la mort. Si tu ne la regarde pas en face, c'est se voiler la face justement, tu remet a plus tard, tu profite de l'instant présent en sachant que tu va douiller après. C'est comme le mec accroc a l’héroïne qui tremble avant de se faire son fix tout en sachant pertinemment que dans 6heures il va revivre le manque. Profiter de sa famille, de ses amis sans jamais vouloir réfléchir sur la mort, je trouve ça "relativement" équivalent au final à faire l'autruche avec un produit euphorisant en attendant que la fin arrive. Après j'ai peur de la mort et je ne sais vraiment pas comment transcender cette peur. J'aimerai bien vivre une NDE, mais manque de bol, j'en ai peur aussi :rolleyes: Par exemple se faire violer ses repères spatiotemporels sous salvia, je trouve ça déjà assez flippant, c'est un peu comme une petite mort (dans l'idée que je m'en fais bien sur).

Quelques uns d'entre vous ont lu le "livre tibétain de la vie et de la mort"? Ya des trucs qui me parlent dans ce livre, mais j'ai eut une culture vraiment athée et scientifique, difficile d'être vraiment touché. L'éveil et tout le tralala, ça paraît vraiment lointain pour un occidental de mon genre. Enfin le bouddhisme me parle déjà plus que les rituels pratiqués par les catholiques (aller à la messe) ou la religion est cantonnée et cloisonnée a une ou deux heures a se faire chier sur un banc par semaine, sans aucune pratique à coté de ça. Ya des fois ou je me dis que j'aimerai bien avoir une fois aveugle en quelque chose, ce serai tellement plus simple et moins angoissant.
 
J'ai le sentiment que pour vivre heureux il faut transcender la peur de la mort

Go lettre à Ménécée d'Epicure.

Un très beau texte qui peut s'actualiser assez facilement. Bien que son argumentaire puisse paraître simpliste pour certain, je vous l'accorde ^-^
 
Tant qu'on est dans les lettres, en voilà une classique qui parle de quête spirituelle, de réalité :

Lettre d'un fou : http://www.psychanalyse.lu/articles/Mau ... Lettre.htm

Il doit être doué épicure forcément, mais pour moi cette phrase ne veut rien dire :

Epicure a dit:
Familiarise-toi avec l’idée que la mort n’est rien pour nous, puisque tout bien et tout mal résident dans la sensation, et que la mort est l’éradication de nos sensations. Dès lors, la juste prise de conscience que la mort ne nous est rien autorise à jouir du caractère mortel de la vie : non pas en lui conférant une durée infinie, mais en l’amputant du désir d’immortalité.

Il dit qu'il n'y a plus rien après la mort donc on en a rien à foutre mais pour moi c'est le contraire, si il n'y a plus rien après la mort. La non existence ne me laisse pas indifférent.
Il dit qu'il n'y a plus ni bien ni mal après la mort, donc il faut profiter de la vie mais pour moi c'est le contraire, ça rend la vie illusoire. Jsuis pas pote avec épicure.
(Mais bon jcomprends ce qu'il dit, jsuis pas obtus mais il est trop extrémiste pour moi)
 
Oui c'est sur que son point de vue tire vers un extrême d'acceptation. Après je ne partage pas forcément non plus, mais il reste une référence et illustre très bien certains propos ^-^

Merci pour la lettre Quant, un classique toujours agréable à lire :)
 
Au point de vue de mon expérience je dirais que quand je me rends compte que je suis mort, je réalise que c'est ce qui me permet d'être en vie.
Tiré par les cheveux ?
Petite démo perso :
Si je fige un moment dans ma vie (je l'ai fait plusieurs fois) en me disant, c'est çà la vie : ici, maintenant, comme ça (je prends acte de ce que je ressens).
Ensuite plus tard je me rappelle de ce moment que j'ai "photographié" et je me rend compte que cette vie en particulier est finie.
Donc je suis mort.
Si la vie au moment de cette prise de conscience était la même que celle de la photo, elle ne pourrait être ce qu'elle est maintenant.
Donc au niveau de l'expérience la mort est intimement liée à la vie pour moi.

Bien sûr c'est la mort "qui se vit dans mon expérience", je ne peux pas vivre, expérimenter la mort d'une autre façon.
Je rejoins Epicure car si la mort est l'absence de quoi que ce soit, ce n'est pas une expérience et donc il n'y a rien à dire là dessus.
Ce qui ronge c'est la peur de perdre ce qu'on croit posséder.
C'est sûr ces expériences de peur, de perte, de possession (bien vivantes elles) qu'on peut travailler (dont on peut se libérer ?).

Avant j'étais un athée et j'avais très peur de la mort.
J'imaginais ça comme "ne plus penser" (drôle de paradoxe).
Quelque chose de figé dans "rien", un truc du style, froid, glacial, immobile.
Hors la mort est justement une des marques du changement, du mouvement, de la création.
Maintenant ma voie est celle du Bouddha mais je ne dirais pas que je "crois" en la renaissance.
Ça me paraît plus plausible qu'une naissance aléatoire et qu'une fin soudaine mais bon, on verra bien !

En tous cas je n'ai pas peur de mourir : soit il n'y a rien et donc rien à craindre, soit il y a quelque chose et donc c'est la vie qui continue !
 
Saankan a dit:
La mort, qu'est-ce que je peux n'en avoir rien à branler...

Déjà, avant, j'essaye d'vivre.


Et puis ensuite, on avisera.

Hum,c'est bon ça.
 
Quand j'était gamin et que je réfléchissait à la mort avec mon petit cerveau, je me disait: la mort de mon cerveau c'est terrible, c'est la fin de ma conscience. Comme dit Epicure, plus de Moi pour expérimenter, la fin de tout donc.

Ca me foutait les boules et me plongeait dans des abîmes de perplexité.
Et puis j'ai arrêté d'y penser pour un bon moment (à ma propre mort).

Beaucoup plus tard, devenu croyant et ainsi de suite entre-temps, je lit le bouquin écrit par Patrice van Eersel, La Source Noire. Depuis, mes quelques convictions spirituelles glanées à gauche et à droite font place à une certitude parfaite: la mort ça va être génial! (le bouquin fait un exposé de la rédécouverte des NDEs au vingtième siècle, et cause de Grof, Monroe, Kübler-Ross)

'vous rendez compte, non seulement je vais me retrouver dans le tunnel pour avancer vers la lumière, mais en plus je vais rentrer dedans! C'est quand même gigantesque.

Ah, si la thanatologie ça vous branche, y'a le bouquin de Michael Newton, Un autre corps pour mon âme. Il raconte ce qu'il se passe entres les vies passées sur terre. Pas d'enfer, les gars, z'inquiétez pas.


Bon, tout ça c'est bien beau, je vais mourir, impeccable, la lumière, Dieu, toussa. Bon, pourquoi je me tire pas une balle tout de suite alors?
Ben si je me tire une balle je vais me retrouver de l'autre côté et je vais me faire engueuler, parceque j'aurai gâché mon temps sur terre. C'est à ça que ça sert de vivre sur cette planète où on a faim, soif, envie de baiser et peur des autres, encore et encore. C'est pour ça qu'on nous a envoyé ici, pour qu'on apprenne à surmonter toutes ces difficultés pour trouver la sagesse (la sagesse c'est: Ne pas faire aux autres ce qu'on ne veux pas qu'ils nous fassent).
Alors si je crève maintenant parceque c'est mon destin, bon tant mieux, je vais pas me plaindre. Reste que mon destin c'est de vivre (aujourd'hui du moins), et c'est ça le plus dur dans toute ma vie: vivre aujourd'hui. Tous les jours il faut que je vive, je sais pas si vous vous rendez compte, c'est dur quoi!
Alors j'ai eu cette voix dans ma tête quand j'était sous 760 mg de DXM, et qui m'a dit: LA JOIE DE VIVRE AU QUOTIDIEN.

Parceque la joie de mourir, facile quoi, hein, le tunnel la lumière, Dieu, facile quoi. La joie de vivre c'est beaucoup plus dur, alors au boulot les mecs!
 
"Etre entièrement vivant, entièrement humain et complétement éveillé, c'est être continuellement jeté hors du nid. Vivre complètement c'est être sans cesse dans le no man's land, c'est faire l'expèrience de chaque instant comme complètement neuf et frais. Vivre c'est être disposé à mourir encore et toujours." - Pema Chödrön
Cette citation "m'est tombée" dessus sur facebook, ça me paraît sympa de la partager ici :D
 
Quant a dit:
Tant qu'on est dans les lettres, en voilà une classique qui parle de quête spirituelle, de réalité :

Lettre d'un fou : http://www.psychanalyse.lu/articles/Mau ... Lettre.htm

Il doit être doué épicure forcément, mais pour moi cette phrase ne veut rien dire :

Epicure a dit:
Familiarise-toi avec l’idée que la mort n’est rien pour nous, puisque tout bien et tout mal résident dans la sensation, et que la mort est l’éradication de nos sensations. Dès lors, la juste prise de conscience que la mort ne nous est rien autorise à jouir du caractère mortel de la vie : non pas en lui conférant une durée infinie, mais en l’amputant du désir d’immortalité.

Il dit qu'il n'y a plus rien après la mort donc on en a rien à foutre mais pour moi c'est le contraire, si il n'y a plus rien après la mort. La non existence ne me laisse pas indifférent.
Il dit qu'il n'y a plus ni bien ni mal après la mort, donc il faut profiter de la vie mais pour moi c'est le contraire, ça rend la vie illusoire. Jsuis pas pote avec épicure.
(Mais bon jcomprends ce qu'il dit, jsuis pas obtus mais il est trop extrémiste pour moi)

C'est justement ça.

Je trouve que cet extrait résume bien mieux la pensée d'épicure :

Médite donc tous ces enseignements et tous ceux qui s'y rattachent, médite-les jour et nuit, à part toi et aussi en commun avec ton semblable. Si tu le fais, jamais tu n'éprouveras le moindre trouble en songe ou éveillé, et tu vivras comme un dieu parmi les hommes. Car un homme qui vit au milieu de biens impérissables ne ressemble en rien à un être mortel.
 
J'imagine qu'à la mort de tout être vivant, la lueur de conscience individuelle de cet être rejoint la conscience universelle qui constitue l'énergie de l'univers. On peut avoir une idée de ces univers // avec les psychés.
J'aime croire à l'idée que la vie n'a pas de début ni de fin. De fait, notre âme est immortelle.
La question primordiale à mon sens est celle de la définition des mots : la VIE, la CONSCIENCE, l'ÂME, l'ESPRIT, la NATURE...
En caricaturant (un peu), j'attend de la vie qu'elle ne cesse jamais. Et la Nature le fait très bien sans moi. Même sûrement mieux.
Je suis heureux d'être, et d'avoir une conscience à moi. Enfin, une... c'est vite dit. Si on n'avait qu'une seule voix dans sa tête, il serait difficile de se poser des questions, se remettre en question, se dire NON, et avancer.
Je flippe à l'idée que des gens voudront me maintenir en vie en pensant bien faire. Aucune envie d'être "accompagné" pour mourir dans notre société actuelle ! Je préfère prendre des drogues bien vivant que de les subir à demi conscient ou trois quarts mort...
J'aimerai être rassuré quant à l'avenir de l'humanité avant de mourrir. Même si elle n'a finalement aucun sens, la folie humaine a du bon !
Aussi, je désespère de savoir que des gens seront tristes quand je mourrai. Pourvu qu'ils ne le sachent pas, ou bien après, et qu'ils n'en souffrent pas.

[réflexion du zinc] : je crois que j'ai pas plus de mal avec la mort d'un galinacée qu'avec la mort d'un flic.

PS: Merci Quant
Maufrigneuse a dit:
Donc, si nous avions quelques organes de moins, nous ignorerions d'admirables et singulières choses, mais si nous avions quelques organes de plus, nous découvririons autour de nous une infinité d'autres choses que nous ne soupçonnerons jamais faute de moyen de les constater.
 
Alors je vois que les psychonaut ont bien changé de rapport à la mort entre 2009 et 2011!

Pour ma part j'ai toujours été fataliste à la Schopenhauer. On revient à ce qu'on était avant notre naissance. Ce n'était pas horrible, il ne faut pas en avoir peur. Il faut envisager la mort comme le fait que nous aurions pu ne jamais être. Voila ce qu'à été mon crédo, qui me faisait pas trop plaisir mais qui me rassurait.

Maintenant j'hésite. Surement à cause des psyche... mais je reste freinée par un constant rationalisme qui est là depuis toujours surement à cause de mon éducation 100% AT

Des fois je me dis qu'il n'y a que moi qui existe, que les autres sont des créations de mon esprit. J'essaye de me dire qu'ils sont comme moi que chacun d'eux est un autre moi mais j'ai toujours ce sentiment que je créé le tout.

Comme sous mon trip salvia triangulaire, des fois je me laisse aller à imaginer que quand je vais mourir je vais me réveiller de la vie. Je vais retourner à ce monde absurde et informe composé de matière triangulaire bidimentionelle, ce qui expliquerait l'omnipresence des fractales. Je ne serais qu'un marionnettiste omniscient et peut être que je repartirais dans un autre rêve comme celui de ma vie actuelle, comme un acteur fait un nouveau spectacle de théatre. Et que grâce à la salvia je pourrais interrompre à nouveau ce rêve pour me rappeller de la vraie réalité. C'est quand même ouf que la nature ait cree une plante qui nous donne de tels sentiments....

Bien sur tout cela n'est pas du tout rationnel. Ce n'est qu'affabulation et bien entendu c'est ce que j'ai dit en premier qui me domine. Je redoute tout le même ce moment ou mon esprit va s'eteindre.
 
Pour moi on vit jusqu'a un certain temps et après on créve. Après je sais pas du tout ce qu'il peut y avoir derrière, je pense qu'il n'y a rien du tout mais bon j'en sais vraiment rien j'y suis jamais allé. Je suis assez flippé de la mort, au sens ou j'ai vraiment l'impression qu'on a qu'une vie et qu'il faut trouver quelque chose a en faire avant qu'elle ne nous glisse entre les doigts. Le fait d'être mort ne me fait pas peur parceque je me pose pas la question de l'enfer, du paradis etc... A partir du moment ou on est mort, s'il ny a plus rien il ne peut y avoir ni souffrance ni peine, ni joie... juste plus rien. Ca doit être reposant. Ma vraie angoisse elle repose sur le fait de partir avec des regrets. Genre si demain je me mange une bagnole je serais torturé par l'idée de tout les trucs je raterai, tout les trucs que j'aurais pas le temps de voir ni faire et tout les gens que je ne rencontrerais pas, tout ceux avec qui j'aurait eu encore plein de choses a vivre... jusqu'a ce que je sombre définitivement.
Dans beaucoup de films/bouquins etc... on voit des mecs raconter comment pour eux 50 ans c'était super vieux, qu'ils se sentaient immortels etc... moi pas du tout la vie me parait terriblement courte :(. J'ai deja presque 20 ans, je vivrai encore le double minimum si rien de grave ne m'arrive, peut etre le triple, sans doute pas le quadruple, et ça me parait salement cours.
 
Les 5 dernières années que tu viens de passer te sembleront, en terme de durée, comme les 10 prochaines. Ça passe de plus en plus vite, encore une injustice.
 
Fait chier. Heureusement que j'ai deja bien commencé à remplir ma vie.
 
Quant a dit:
Les 5 dernières années que tu viens de passer te sembleront, en terme de durée, comme les 10 prochaines. Ça passe de plus en plus vite, encore une injustice.

dur... mais pourquoi cette impression?
 
Une théorie que j'ai lu sur un sujet ici (mais moi jvais mal l'expliquer) : le fait de vivre plus de minutes/heures, fait que ta notion de la minute/heure, devient plus relative et donc te parait plus courte, parce connu par ton expérience. Si jme souviens bien. Jtrouve ça super intéressant, parce que finalement, c'est pareil pour tout.
Sinon la mort.. ça viendra. En attendant de voir, je profite. Et voila. Ca a été dur d'en arriver jusqu'ici mais maintenant c'est bon.
 
A 10 ans, un an représente un dixième de la vie.
A 50 ans, ça devient un cinquantième.

L'importance relative du temps relativement à la vie passée est une courbe de forme f(x)=1/x (avec x pour l'âge), et cette courbe tend vers zéro à l'infini... ce qui veut dire, que plus vous vieillissez, plus le temps semble passer vite.

Rien qu'entre 10 et 20 ans, le temps semble s'être raccourci de moitié!

Plus l'effect psychologique du recul: à 20 ans on peut espérer vivre encore deux fois toute l'étendue de sa vie. A 40 ans on ne peux plus qu'espérer en passer encore la moitié en vie.

Ceci dit, dans une maison bouddhiste, j'ai eu l'occasion de parler (bon, au téléphone...) avec un maître spirituel de 104 ans pour qui le temps n'avait plus vraiment d'importance, il avait atteint l'éveil bouddhique (d'après son élève) et parlait avec une joie impressionnante et une clarté d'esprit qui rend les profs de fac vaseux. Alors, si je peux vieillir pour devenir la moitié de ce qu'il est devenu, je pense que je me soucirai moins de mon âge, du temps, et de la mort.
 
Pour repondre a la question qui a été posé (a l'origine) je dirais que ma perception personelle de la mort a beaucoup evolué dans le sens ou avant je n'y pensait pas du tout alors que maintenant je pretend m'etre accomodé a l'idée.
Par ailleurs la mort personelle releve dans ma philosophie de quelque chose de quasi inexistant, la mort est une, et c'est la fin de la conscience, si la conscience est encore,"je" suis encore malgres ma mort physique
 
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