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Guest
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Oui je comprends cet avis et je le partage parfois. Et parfois, si on enlève créateur et création, ce qui est tout à fait possible, la dissociation chimique, l'effacement du soi, est juste un effacement, comme la mort.
Alors c'est chouette d'avoir conscience d'exister, d'avoir conscience de l'univers et de la réalité (que j'espère heureusement très relative); mais c'est beaucoup moins chouette d'avoir conscience d'un futur et inéluctable éffacement. Ce qui, si on relativise l'éternité de l'éffacement avec le côté éphémère de la conscience, réduit la vie à une agonie. Une injustice.
(Ça peut même être effrayant si on rajoute là dedans la conscience des animaux; un chien, un reptile, un poisson ou la fameuse fourmi ont ils plus ou moins le droit que nous d'avoir conscience d'exister, et d'exister. Ça rassure si il y a un créateur, on lui ressemble un poil plus qu'une truite, ça laisse une sortie de secours. Ou pas, si il ne voit pas trop de différence entre nous et une truite).
D'autant plus si on pense, comme moi, qu'il y a beaucoup beaucoup plus, sur terre, de souffrance, d'injustice, de vice et tout un tas de trucs dégueulasses que de contemplation extatique.
Mais heureusement des fois je repense comme ta citation.
Alors c'est chouette d'avoir conscience d'exister, d'avoir conscience de l'univers et de la réalité (que j'espère heureusement très relative); mais c'est beaucoup moins chouette d'avoir conscience d'un futur et inéluctable éffacement. Ce qui, si on relativise l'éternité de l'éffacement avec le côté éphémère de la conscience, réduit la vie à une agonie. Une injustice.
(Ça peut même être effrayant si on rajoute là dedans la conscience des animaux; un chien, un reptile, un poisson ou la fameuse fourmi ont ils plus ou moins le droit que nous d'avoir conscience d'exister, et d'exister. Ça rassure si il y a un créateur, on lui ressemble un poil plus qu'une truite, ça laisse une sortie de secours. Ou pas, si il ne voit pas trop de différence entre nous et une truite).
D'autant plus si on pense, comme moi, qu'il y a beaucoup beaucoup plus, sur terre, de souffrance, d'injustice, de vice et tout un tas de trucs dégueulasses que de contemplation extatique.
Mais heureusement des fois je repense comme ta citation.