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votre rapport avec la mort

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion 1943737629E9
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Le fait qu'une individualité (avec tout ce qu'elle comporte de complexité, d'expériences, de "je", de trüks-à-l'intérieur), qu'une conscience disparaisse *pour le restant des temps* me laisse coite. Je ne comprends pas. Que quelqu'un se transforme en steak avarié me laisse perplexe et dubitative, et fait naître un grand point d'interrogation dans mon cervelet.

En ce qui concerne ma propre mise sous blister dans le rayon charcuterie, ça me terrifie.
Ce n'est pas tant le comment mourir qui me fait frissonner ; ma façon de mourir m'importe peu au final, puisque ça ne dure pas très longtemps (quoique je préfèrerais bien sûr, par mesure de confort et pour plus de convivialité, une mort rapide et la moins douloureuse possible).
C'est l'après mourir qui provoque invariablement crises d'angoisses et pleurs abondants dès que je le conçois et que j'essaye de m'en imprégner plus de 10 secondes. Ca me prend au ventre, cette connerie. Le fait de ne plus exister, de ne plus avoir conscience POUR L'ÉTERNITÉ DE TOUJOURS DE JUSQU'À JAMAIS, le rien, le vide, le néant, l'absence de "je", l'absence de tout, me donne envie d'attrapper un paquet de pépitos choco-sablés, et d'y ajouter quelques grains de *sels*.
Le fait de savoir que je n'y échapperai pas, que ce n'est pas une lointaine éventualité éthérée, que ça m'arrivera tôt ou tard, que c'est là, presque palpable, me panique franchement.
Paradoxalement, ça ne m'empêche pas d'avoir des conduites à risques et/ou auto-destructrices et/ou inconscientes, quand la marée l'exige et que les temps sont propices.

Quant à une façon de mourir..
Je me dis que je mourrais avant l'âge d'un truc ridicule, comme d'un écrasement par benne à ordure verte fluo ou par étouffement avec une pistache. Ou d'un cancer du colon foudroyant.
Lorsque j'étais petite, je voulais mourir à 40/50 ans d'une overdose. Je me disais que, puisque la drogue ça te tue mais que c'était surement très très bon, c'était une bonne manière de clore le châpitre. Je pensais à l'héroïne bien entendu, mais j'avais 12 ans alors j'ai des circonstances atténuantes, permettez.
Maintenant... hum. Je crois que je dirais pareil, en fait. L'héroïne étant sujet à débat, ou pas, à chercher, ou pas.

EDIT :
Accessoirement, je fantasme pas mal, depuis une récente prise de produits moralement répréhensibles, sur le passage de la conscience vers l'absence de conscience. Je n'ai pas envie de me le figurer comme un simple endormissement, j'ai envie d'y voir une attraction vers le vide, comme cette chose qui te susurre "saute" lorsque tu es au bord d'un gouffre.
Il ne s'agit bien sûr que de rêveries. Je me doute bien que c'est bien moins glamour lorsque ça t'arrive.
Mais quand même... est-ce que tu t'en rends compte ? Est-ce que tu ressens quelque chose de particulier ? Humm.
 
C'est un topic de rapport a la mort ou un brain storming des meilleurs méthodes pour mourir?
 
bah le titre est large aussi , le teme est vaste ...

juste pour rajouter :
je n' ai pas peur de la mort . du tout .
j' ai peur de souffrir avant (d'ou mon "joker")
j' ai peur de mourrir seul (egoiste je sais)
 
comme je ne sait plus qui plus haut la mort en elle meme ne m effraie "pas" (enfin pas plus que la normale e ne suis pas suicidaire et je n ai pas envie de mourrir la vie es deja si courte.
Ce qui m effraie vraiment c la mort des autres surtout celes de mes parents j ai 23ans et e ne vie plus chez eux mais c est toujours le cas.
Je n accepte pas la mort des personnes proches.par exemple mon grand pere qui etai important pour moi es mort il y a quelques annees et depuis je n ai quasi jamais voir jamais parlé de lui et j evite les conersation ou change de sujet quand ca arrive dessus.Le truc compliqué dans la vie pour moi c es d accepter la mort(enfin quand je reflechie dessus un samedi matin au reveil apres ce n es pas quelque chose qui me pose un probleme au quotidien )
 
Epsil a dit:
C'est l'après mourir qui provoque invariablement crises d'angoisses et pleurs abondants dès que je le conçois et que j'essaye de m'en imprégner plus de 10 secondes. Ca me prend au ventre, cette connerie. Le fait de ne plus exister, de ne plus avoir conscience POUR L'ÉTERNITÉ DE TOUJOURS DE JUSQU'À JAMAIS, le rien, le vide, le néant, l'absence de "je", l'absence de tout, me donne envie d'attrapper un paquet de pépitos choco-sablés, et d'y ajouter quelques grains de *sels*.
Moi je me suis mis à croire en la réincarnation, ça m'évite d'avoir cette angoisse :lol:
 
Personnellement, je pense que la mort fais partie du lot, comme tu la dit elle est inéluctable, donc il serait stupide et vain de chercher a repousser encore et toujours l'échéance.
Trop de gens ont si peur de mourir, qu'ils se bloquent sur leur peur et en oublie de vivre...
Tout le monde connait le fameux "Carpe Diem", même si je suis le premier a penser que vivre sa vie à fond constamment est justement invivable, mais avant de s'inquiéter à propos de la mort, il je pense qu'il serait plus logique de déjà regarde en face sa vie et agir en conséquence.

Je n'ai pas "peur" de la mort, dans le sens ou je l'accepte, que ce soit demain ou dans 20 ans, elle viendra. Je pourrais regretter de mourir demain ,si par chance ou par malheur je savais quand j'allais trépassé, pour tout ce "temps" qu'il me "restait" mais ainsi vont les choses.

Quoi qu'il arrive le résultat aurait été le même,je n'ai franchement pas l'ambition, l'idée, d'avoir un impact même mineur sur ce monde, donc je préfère vivre la vie comme un cadeau, qui peut aussi bien être très doux et magnifique,où bien ténébreux et blessant mais un cadeau quand même.
 
Dr_Oogie a dit:
j' ai peur de mourrir seul (egoiste je sais)

putain ça c'est le pire, de loin le plus badant pour moi. Crever, ok, j'ai vu, même pas vraiment peur en fait. Souffrir, bon.
Mais putain, pourrir dans ta solitude à te demander ce que t'a foutu de ta vie et pourquoi personne est là à te donner la main pendant que tu pars. ça putain de merde, ce serait au dessus de mes forces. Super égoiste finalement c'est vrai.

Putain désolé d'être aussi morbide (et vulgaire, :wink:) j'suis salement tartiné comme dirait l'autre.

J'suis pourtant loin d'être seul, famille adorable, potes excellents, copine merveilleuse, mais ouai putain l'idée de crever seul, ça ça me fait me chier dessus. grave.

Edit: Aussi minable que ça puisse paraitre, je me demande si c'est pas ça qui m'a finalement poussé à accepter l'idée d'un jour, fonder une famille et tout le bordel. Tout ça pour pas crever seul, minable, c'est le mot. C'est bon, j'vais étaler ma morbidité ailleurs, promis. Bah nan en fait, c'est le topic sur la mort donc j'ai le droit.

Edit 2: J'avais fait une 'tite faute de frappe, je considère le fait de crever seul comme "badant", et non pas comme "bandant", ça va de soit.
 
Soma a dit:
Dr_Oogie a dit:
j' ai peur de mourrir seul (egoiste je sais)

putain ça c'est le pire, de loin de plus bandant pour moi. Crever, ok, j'ai vu, même pas vraiment peur en fait. Souffrir, bon.
Mais putain, pourrir dans ta solitude à te demander ce que t'a foutu de ta vie et pourquoi personne est là à te donner la main pendant que tu pars. ça putain de merde, ce serait au dessus de mes forces. Super égoiste finalement c'est vrai.

Putain désolé d'être aussi morbide (et vulgaire, :wink:) j'suis salement tartiné comme dirait l'autre.

J'suis pourtant loin d'être seul, famille adorable, potes excellents, copine merveilleuse, mais ouai putain l'idée de crever seul, ça ça me fait me chier dessus. grave.

Edit: Aussi minable que ça puisse paraitre, je me demande si c'est pas ça qui m'a finalement poussé à accepter l'idée d'un jour, fonder une famille et tout le bordel. Tout ça pour pas crever seul, minable, c'est le mot. C'est bon, j'vais étaler ma morbidité ailleurs, promis. Bah nan en fait, c'est le topic sur la mort donc j'ai le droit.

si jsuis là maintenant , c' est justement que ... c'etait insuportable de savoir , crever seul , pas dire aurevoir , pas de dernier souvenir a echanger, pas de revelation a faire , personne pour "pleurer" ta disparition ..
du coup , ben ..jsuis la .

*cherche femme / enfants / clio blanche / labrador /abonnement canal sat*
 
Ca va, tu, enfin, on est jeune, on a toute la vie devant nous, donc en gardant les priorité en tête ça devrait être gérable. D'ailleurs c'est fou ce que les coups de butoirs de la vie peuvent être utile pour faire le ménage parfois... Dans les priorité comme dans les fréquentations d'ailleurs.

Mais c'est vraiment ma frousse ultime et quand je vois des collègues de 60 piges seules, sans famille sans personne pour les accompagner j'usqu'au bout du chemin, putain ça me fout un des ces bourdon, même si je les connais à peine.
Tu m'diras, une famille ça suffit pas, sur la tonne de gens qui crevent à petit feux dans les mouroirs, à pardon, les "hospices", ils ont pour la plupart une descendance, qui vient les voir une fois par mois pour se donner bonne conscience.

Je crois que notre société à gros, gros problème avec la mort et les mourrants, et le DEVOIR qu'on a de les accompagner.

Mais ouai je souhaite à tout le monde d'avoir une mort un peu comme dans les invasion barbares, entouré d'amis, de famille (et de downers), mais c'est un truc qui se construit sur toute une vie justement.

Soit dit en passant y'aura un jour ou je devrais prendre mes parents en charge pendant leurs dernières années, j'me vois pas les laisser à l'hospice. vraiment pas, question de dignité.

La solitude c'est le mal des société modernes parait-il. Ptetre que l'model de la famille au sens large avec 3/4 générations qui vivent sous le même toit, comme au moyen age avait du bon en fait. J'en sais rien j'avoue, pis j'suis défoncé alors ça décrédibilise un peu.

Edit: et pour le "en tant que psychonaut vous en pensez quoi", bah tu m'expliquera quelle putain de différence ça fait. A part accélérer le processus qui t'emmène à la tombe, c'est pas les prods, quelqu'il soient, qui vont t'apporter un plus dans ton rapport à la mort. Y a que l'vécu et rien d'autre. Désolé, j veux pas paraitre agressif, du tout, mais j'suis d'humeur morose c'taprem. Et arrivé dans les moments décisifs j'ai toujours été surpris à quel points les gens sont cons et lâches, Même si certains m'ont épatés. (Putain mais paye ton aprem explosé au 2C-E à réfléchir sur le thème de la mort........ vivement qu'ma gonzesse rentre et qu'on sorte tiens)
 
La mort je trouve ça fait partie de la vie, il n'y a pas de vie sans mort. Si on pense que l'âme survit après la mort, alors ce n'est que la mort corporelle et il n'y a rien à craindre, ce n'est qu'une de nombreuses étapes que notre âme doit passer sur son chemin (c'est aussi ce en quoi je crois d'ailleurs, tout en acceptant l'autre possibilité, qu'il n'y ait rien après ou d'autres solutions intermédiaires). J'apprécie enormément ce point de vue sur la mort et même si ce n'est pas le cas je trouve que ça sert à rien d'avoir peur de la mort. La peur de la mort ne fait que nous empêcher de vivre la vie pleinement dans le moment présent. Après ce n'est qu'en étant confronté à la mort (soit dans un accident, soit vraiment en fin de vie, soit dans des expériences de mort imminente ou ça peut même être dans un rêve, mais je sais pas si la réaction serait la même) que l'on pourra vraiment découvrir plus profondément ce que c'est et il se peut qu'on ne puisse pas contrôler notre peur alors qu'on a toujours su que celle-ci est irrationnelle ou au contraire, on arrivera à se laisser aller. Je pense que la peur de la mort est profondément ancrée en nous, dans la société occidentale, alors que si on était bouddhiste, p.ex., la question ne se poserait même pas, on verrait ça juste comme un passage naturel et on pourrait beaucoup plus aisément l'accépter et l'affronter. C'est simplement une question de perception, encore une fois. Ce dont on a peur dans la mort c'est aussi ce dont on a peur dans la vie finalement.

Après c'est clair j'ai aussi plus de peine à dépasser la peur de la mort de qqn qui m'est proche que la mienne, mais c'est de nouveau que de l'attachement et c'est assez egoïste comme principe. En sachant que quoi qu'il en soit, la personne soit ne sentira plus rien soit son âme passera à une autre existence, il n'y a que laisser aller qui est la bonne solution...en souffrir n'apporte rien ni à nous-mêmes ni à la personne morte. Mais je sais c'est facile à dire, mais pas aussi facile à faire, évidemment. En tout cas, il faut tendre vers son idéal pour se donner la possibilité de le réaliser.

J'aimerais mourir plutôt de manière naturelle, j'ai aussi pensé que j'aimerais être mangée par un animal pour rendre au moins qqch aux animaux de ce que les hommes leur ont fait (mais c'est assez extreme comme mort et ce que je leur rendrais n'est que symbolique, alors je n'en suis pas si sûre).
 
je pense qu'on se met à avoir peur de la mort à partir du moment ou l'on est attaché, enchainé à notre incarnation. Si notre incarnation est tout ce l'on a .... comme dit l'adage : si je suis ce que j'ai et que ce que j'ai je le perd, alors qui suis-je ? C'est la peur de disparaitre qui angoisse souvent les gens en fait.

Alors on se débat dans notre existence ephémere, pour laisser une trace, pour satisfaire notre ego en quête permanente de reconnaissance, pour ainsi accéder a une certaine immortalité à travers notre passage sur terre que ce soit par nos actions, ou notre descendance ...

Mais lorsqu'on laisse l'ego se dissoudre, lorsqu'on n'est plus enchainé a soi-meme , lorsqu'on cesse cette quete illusoire de permanence .... finalement la peur de la mort se dissipe. Car seul ce qui a commencé peut finir.

ça c'etait pour la théorie boudhistico-philosophico-mystique XD

En pratique, à partir du moment ou l'on prend conscience que l'on ne peut pas agir sur la mort ... dans le sens ou meme si on l'on veux tres fort le contraire .... bah ya rien a faire on va tous mourir, et nos proches aussi ... c'est le jeu qui veut ça XD

Dés lors on peut alors s'interroger sur quoi faire du temps qui nous est impartis dans cette existence
et à partir du moment ou lon vit en accord avec soi meme, qu'on agit au mieux pour soi et pour les autres, qu'on donne tout ce qu'on a donner, et qu'on acceuille tout ce qu'on a à recevoir ... qu'importe de mourir demain ou dans 50 ans .
 
tea_time a dit:
je pense qu'on se met à avoir peur de la mort à partir du moment ou l'on est attaché, enchainé à notre incarnation. Si notre incarnation est tout ce l'on a .... comme dit l'adage : si je suis ce que j'ai et que ce que j'ai je le perd, alors qui suis-je ? C'est la peur de disparaitre qui angoisse souvent les gens en fait.

Alors on se débat dans notre existence ephémere, pour laisser une trace, pour satisfaire notre ego en quête permanente de reconnaissance, pour ainsi accéder a une certaine immortalité à travers notre passage sur terre que ce soit par nos actions, ou notre descendance ...

Mais lorsqu'on laisse l'ego se dissoudre, lorsqu'on n'est plus enchainé a soi-meme , lorsqu'on cesse cette quete illusoire de permanence .... finalement la peur de la mort se dissipe. Car seul ce qui a commencé peut finir.

ça c'etait pour la théorie boudhistico-philosophico-mystique XD

En pratique, à partir du moment ou l'on prend conscience que l'on ne peut pas agir sur la mort ... dans le sens ou meme si on l'on veux tres fort le contraire .... bah ya rien a faire on va tous mourir, et nos proches aussi ... c'est le jeu qui veut ça XD

Dés lors on peut alors s'interroger sur quoi faire du temps qui nous est impartis dans cette existence
et à partir du moment ou lon vit en accord avec soi meme, qu'on agit au mieux pour soi et pour les autres, qu'on donne tout ce qu'on a donner, et qu'on acceuille tout ce qu'on a à recevoir ... qu'importe de mourir demain ou dans 50 ans .

j'tai capté oui toi 8)

tiens epsil , là tas quelqun qui comprend la parrabollique, qui fait mal à la tête , et de pragmatique ...
bref tu peux débattre je pense.^^ enjoy

j' aime bien comment tu parles ,
tout en n'y connaissant rien,
ou n'ayant jamais pratiqué en ..."psychés, hallu , experiences NDE" (tu as trouvé le mot que je trouve pas ?)

c'est agréablement surprenant.

muxu
 
En survolant d'un oeil les réponses, notamment celle ci-dessus, me vient subitement une idée : et si en fait, notre peur de la mort, c'était juste culturel ? On est éduqués à en avoir peur. C'est ancré, dans tout.

Sinon ce que j'aime pas dans la mort (surtout celle des autres, donc), c'est que c'est irréversible. C'est l'idée que si quelqu'un que j'aime meurt, je le/la verrai plus JAMAIS et que je pourrai RIEN y faire. C'est un sentiment d'impuissance intolérable, en fait.
M'bref.
 
Supervixen a dit:
En survolant d'un oeil les réponses, notamment celle ci-dessus, me vient subitement une idée : et si en fait, notre peur de la mort, c'était juste culturel ? On est éduqués à en avoir peur. C'est ancré, dans tout.

Sinon ce que j'aime pas dans la mort (surtout celle des autres, donc), c'est que c'est irréversible. C'est l'idée que si quelqu'un que j'aime meurt, je le/la verrai plus JAMAIS et que je pourrai RIEN y faire. C'est un sentiment d'impuissance intolérable, en fait.
M'bref.

attention les infirmiers vont m'embarquer :

si , moi j' ai vu des gens que je connaissais , morts .
une fois ça a eté magique , meme tactile , et brillant , chaud .

3 fois dont 1 ca a eté tres violent froid bleu foncé , des eclairs, avec des morceaux qui sautaient . traumatisant

mais tant quils sont dans ta tête , tu peux les voir, ça je le sais .
ma source ? c' est moi ><
 
ça ne m'est jamais arrivé. Et j'ai pas la moindre idée de comment je m'en sortirais, psychologiquement. Mais alors, vraiment pas.
 
Supervixen a dit:
ça ne m'est jamais arrivé. Et j'ai pas la moindre idée de comment je m'en sortirais, psychologiquement. Mais alors, vraiment pas.
c'est Dame qui gère.Toi t'as "signé" pour subir l'enseignement
 
??????? a dit:
Toi t'as "signé" pour subir l'enseignement

Ben non, justement, et c'est bien ça le problème. C'est tout sauf un choix.
Oui, tu "subis". Justement. Et tout le monde n'a pas la capacité mentale/psychologique/émotionnelle/intellectuelle d'en tirer un enseignement. Loin de là, même, je pense.
 
Supervixen a dit:
En survolant d'un oeil les réponses, notamment celle ci-dessus, me vient subitement une idée : et si en fait, notre peur de la mort, c'était juste culturel ? On est éduqués à en avoir peur. C'est ancré, dans tout.

Sinon ce que j'aime pas dans la mort (surtout celle des autres, donc), c'est que c'est irréversible. C'est l'idée que si quelqu'un que j'aime meurt, je le/la verrai plus JAMAIS et que je pourrai RIEN y faire. C'est un sentiment d'impuissance intolérable, en fait.
M'bref.
Je ne sais pas si on peut parler seulement de culture. Il y a quand même quelque chose qui surgit du tréfond de ton popotin, lorsque tu es face au vide. Autre chose que ton éducation et ta morale ("Le suicide c'est mal. La mort c'est vilain et ça fait bobo. Papa et maman vont être colère contre moi. J'ai pas fini mon tricot. J'ai rdv demain avec mon psy j'ai pas annulé. Gnäh-gnä."), il y a quand même quelque chose d'instinctif qui prend le relai et chatouille tes tripes, une pulsion de conservation.
Même chose lorsque tu es face à une situation où ton cerveau te signale cordialement que tu pourrais éventuellement y laisser ton popotin inerte, un mode automatique. Que ce soit une paralysie (qui peut éventuellement te sauver les miches) ou un berzerk-mode-sang-sang-sang, ou tout autre mode qui sied à ton imaginaire facétieux, c'est du registre pulsionnel, pas culturel.

Après, par dessus tout ça, on peut se dire qu'au quotidien, on nous aide pas énormément à appréhender la mort comme quelque chose de naturel, de sain, de "neutre". Et ça, oui, ça peut être culturel je te l'accorde. Accessoirement, avec un abandon progressif (ici en occident) des choses spirituelles ou religieuses, on a plus rien pour nous rassurer, pour nous dire qu'on mourra pas vraiment, ou qu'il se passera des trüks-de-ouf après avec des nains-obèses-qui-volent et des trompettes à chevaux et des vierges hourries aux moeurs très favorables à ton popotin qui n'attendent que toi. Il reste les faits : un corps qui pourrit. Et des obsèques à payer.

Mais restons positifs, je suis en train de déguster des tranches de viandes de grisons tout à fait délectables, le tout arrosé de cocalight savoureux et riche en aspartam, je suis heureuse mes frères CAR EN VERITE JE VOUS LE DIS SEULS LES PLAISIRS DE LA CHAIR ET DU COCALIGHT ET DE TON CERVELET L'INTREPIDE VAINCRONT LES TROMPETTES DE LA MORT ET BABYLONE LA PÜT' ELLE TRIPOTE DES POULPES EN ENFER.

EDIT. Ouais je la case celle là quand même.
 
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