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votre rapport avec la mort

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion 1943737629E9
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Putain à chaque fois que je vois ce topic ça me rappelle que je vais mourir.

Ouais j'oublie c'est un mécanisme de mon inconscient pour pallier à ma dissonance cognitive et me permettre de survivre encore un peu.
 
J'ai recemment beaucoup réfléchi à cette question, je pense que la mort est présente dans notre vie. Donc Vie et Mort sont liés et présentes de la même façon.
2 mots féminins s'opposant et pourtant tellement proches....
si tu es vie tu n'es pas mort, si tu es mort, tu n'es pas vie.
Et pourtant qui vie, meurt et qui meurt, vie.
Tout le monde devrait accepter la mort car l'on est ignorant de son arrivée, de notre heure, et c'est en vivant qu'on meurt, si vous vous pensez mort, vous allez renaitre, mais vous mourez et vivez de la même intensité tous les jours. C'est lié.

Quel meilleur moyen de se suicider que de Vivre ?(à fond...)
Quel meilleur moyen pour vivre, que de se préparer à Mourir ?
 
chatcheper a dit:
Sinon précision qui passe, faudrait savoir, si pour certains la mort est la fin de la conscience, dans quoi se loge la conscience,
parce que chacun de nos atomes nous survivra c'est certains
Bah chacun de nos atomes nous ont également précédés. Je vois pas où est le problème.

Pour moi la conscience, comme tout le reste, vient de la manière dont s'agence les atomes. Entre la seconde où on est vivant et la seconde où on est mort, l'agencement de certains atomes de notre corps a changé. Cet agencement est modelé en permance de toute façon.

Sinon pour ma part j'imagine "après la mort" exactement comme avant la naissance.
 
Personnellement je vois la mort comme le point final de l'existence d'un homme, un cycle de la vie banal, rien de mystique ou de spirituel, un repos éternel en somme. Comme pas mal de personnes la mort en soi ne me fais pas peur et ne me fascine pas spécialement non plus, la seule crainte que cela m'évoque c'est la peine qu'elle fera endurer à ma famille ! Autrement à l'échelle terrestre la mort d'un individu est tellement banal et insignifiante ..
 
Accepter de mourir, c'est accepter de vivre.

Je rejoins Pins.
 
Je sais plus ce que j'ai posté avant sur ce post, mais la question de la mort reviens de plus en plus dans mon esprit. C'est un putain de leitmotiv', je veux comprendre, je sais qu'il n'y a rien à comprendre et rien a chercher, tout est déjà là qu'ils disent, je l'ai lu, mais entre l'application et la pratique il y a un monde. C'est ce monde que j'essaye de franchir....
 
La même mec.

Si il y a un truc dont je suis sûr, c'est que putain c'est dur de mourir, dur et essentiel. L'accepter maintenant nous coûte de nombreux efforts et renonciations, mais le jeu en vaut la chandelle.

Pour le moment, c'est flou, c'est de la théorie, mais à un moment donné on s'y retrouve, en plein dedans, et on ne fait plus le malin du tout.

Donc, bien le préparer, ne pas lésiner sur le travail personnel à faire auparavant. Se parler, se remettre en question, etc.

Je sais pas si je suis clair.... :/
 
Pour moi ça l'est en tout cas! Apprendre le lâcher prise total en fait c'est pas un des buts principaux de tous psychonaut? Merci pour tes interventions encore une fois héhé, la branlette spirituelle commence, sortez tous vos bites on arrive :D (je tourne en dérision mais je suis sérieux comme ... la mort)

Je sais pas j'ail l'impression que les autres personnes de mon entourage ne réalisent pas trop l'ampleur de ce qui les atendent. Pour moi s'abîmer dans les occupations du quotidien pour ne pas y penser est une erreur tactique qui va coûter cher. En attendant je suis là a me poser toutes ces questions comme des milliers d'homme se sont posés ou se poseront, je me sens très très dérisoire, futile^^
 
Bijord a dit:
Je sais pas j'ail l'impression que les autres personnes de mon entourage ne réalisent pas trop l'ampleur de ce qui les atendent. Pour moi s'abîmer dans les occupations du quotidien pour ne pas y penser est une erreur tactique qui va coûter cher.

Je voudrais réagir vite fait : récemment en cours, on parlait de syndromes post-traumatiques, et la prof nous expliquait que la raison de ce "choc" était que dans la vie en règle générale, on sait ce qu'est la mort, on y pense, mais on nie la proximité de la mort. Parce qu'en soi, on vit, on vit, on vit - la mort n'existe pas réellement - et on meurt. Lorsqu'on assiste à un accident/une mort/whatsoever, bref, que ça se rappelle de manière violente à nous, tout d'un coup, ce qui était un concept théorique sujet à branlette intellectuelle ( ;) ) devient tangible et réel, palpable.
(euh après je sais pas si tu t'intéresses un peu à la psycho ou quoi, mais je sais que Styloplume oui donc voilà.)
Et donc, tout ça pour dire que j'imagine que les raisons pour lesquelles on revient secoué d'un trip où on a frôlé (voire dépassé pour certains) la mort, c'est ce mécanisme. On peut plus dénier le fait que la mort EST, je veux dire, EXISTE. (en dehors des considérations psychonautiques/spirituelles, mvoyez ? C'est-à-dire lorsque tu te prends ta mort dans la gueule, après 27 buvards, alors que t'avais rien demandé - OUI je grossis le trait, rho, ça va.)

Bon je suis déjà en retard donc je m'étendrai pas sur le sujet maintenant, mais j'repasserai, vous m'intéressez.
 
Epanche toi épanche toi ya pas de soucis! Je n'ai presque aucune notion de psychologie, mais tu peut y aller je ferai les recherches anexes si je comprend pas des trucs ou si j'ai pas les références! Pour moi la mort revenais souvent dans mes pensées, mais encore plus depuis que je suis allé à l'hopital sous 2C-D (et surtout avec IMAOB). Je ne crois pas que j'étais en réel danger de mort, et ils sont servis à rien labas car je m'étais administré du GBL pour le bad, j'étais serein au niveau psychologique en y allant mais mon corps n'as pas doutout dutout apprécié (hypertension). Je les ai appelé quand je sentais que je perdais connaissance car j'étais tout seul dans mon apart (avant j'étais au musé haha). Bref ça a encore plus boulversé mes petits questionnements^^ Bon faut que je parte en tout cas merci de ton intervention (je dois parêtre concon je remercie tout le monde tout le temps, donc un merci aux psychos en général et hop :D )
 
Tu avais pris quelle dose par curiosité ?
 
Je ne crois pas encore avoir répondu à ce topic... Je serai brève, parce que c'est pas un sujet sur lequel j'aime m'épancher longuement : je préfère parler de la vie, et pour tout dire, je "maîtrise" mieux le sujet. Bien que la mort m'intrigue, je ne peux pas dire que j'aie réellement peur de mourir. Je sais que ça arrivera un jour ou l'autre, et que statistiquement j'ai des chances que ça n'arrive pas dans l'immédiat, tout comme il existe une certaine probabilité que si. Je ne suis pas sûre de savoir de quoi il retourne après, mais j'ai tendance à penser qu'il ne se passe rien, on cesse d'exister en tant que personne, on devient du compost, c'est tout. Même si je me trompe, il sera bien temps de le découvrir quand ça arrivera, on ne peut pas dire que ça m'obsède en attendant. Bref. Ce qui m'effraye, ce n'est pas ma mort à moi, c'est celle de mes proches. Savoir qu'à tout instant, les gens que j'aime peuvent disparaître, comme ça, irrémédiablement. Ça, ça me fout une frousse bleue.
 
Sludge a dit:
Tu avais pris quelle dose par curiosité ?

C'est là que le bas blesse, j'ai cru être hyper safe dans mon raisonnement. J'ai déjà essayé avec 10mg, j'ai attendu une heure et n'ai pas eut d'effet. Juste avant d'entrer au musée j'ai alors gobé 25mg (même le total des deux est une dose PLUTÔT faible :?: :!: :?: ). Au bout d'une seconde heure de montée progressive, crise d'angoisse avec phase spaciotemporelle pas sympathique, je fais des exercices de relaxation/respiration, vois que ça change keudal, et que les vagues deviennent plus fortes, prend une dose de GBL. J'ai senti monté le GBL qui m'as calmé l'angoisse mais les effets physiques étaient toujours inchangés, impossible de me lever, très courbaturé et je sentais que je perdais connaissance donc appelé le samu et un pot pour qu'il vienne veiller sur moi en attendant qu'[voie de gandalf dans la Moria dans le tombeau avant l'attaque]ils arrivent.
 
Et après coup tu penses que tu étais vraiment en danger ou est-ce que c'était "juste" que tu refusais le trip et que du coup tu étais complètement écrasé par le psyché ?
 
Sludge a dit:
Et après coup tu penses que tu étais vraiment en danger ou est-ce que c'était "juste" que tu refusais le trip et que du coup tu étais complètement écrasé par le psyché ?

J'ai pas refusé le trip, la crise d'angoisse ou même la crise de panique c'est le jeu je suis au courant, si j'avais pas lu que des gens étaient mort avec ce combo (avec des doses fortes) et que la durée pouvait être multipliée par 2 (et à ce moment là j'étais pas encore au pic total de la montée) j'aurai peut être pas appelé les secours mais dans ce moment là j'ai pensé SURETÉ! D'ailleurs la plupart des 2C-X ont un bodyload potentiellement écrasant, si je m'étais tapé les mêmes effets sans les IMAO j'aurai été beaucoup moins paniqué, mais trop de variables incertaines et réaction disproportionnées pour la dose, j'ai pas cherché plus loin, j'ai appelé (ma connerie est indéfendable car vous allez me dire, trop de variables incertaines alors t'aurai pas du prendre...). Quand ils sont arrivés je leur ai dit que je me sentais déjà mieux, mais ils ont quand même insisté pour que j'aille me faire tchéquer totalement, ce que j'ai fait. Après je me sent encore grave honteux comme je l'ai dit, quand je suis allé labas et que j'ai arrèté d'être totalement confus, j'ai voulu me casser après 2 heures environ et une infirmière m'as sorti un "Alors ça appelle la cavalerie et après ça veux s'en aller".

Donc pour 35mg en tout (et encore pris en 1h d'intervalle), j'ai jamais eut d'effets physiques aussi impressionnants (même en mélangeant AMT, Méthylone et 2C-D). Donc je répond ta question intiale, comme je n'ai pas eut d'autres soins que le GBL que j'ai gobbé, non je n'était pas vraiment en danger mais je pense qu'une dose légèrement supérieure m'aurai fait tomber dans les pommes, et plus si afinité).
 
La Mortest un sujet que je trouve à la fois flippant et croustillant mais c'est tabou chez moi.
J'ai perdu mon frère étant jeune et j'ai vu ce que cela a engendré. D'une manière personnelle, j'en ai vraiment pris conscience lors de ma première prise de mush en mode fête, ce fut un désastre et je croyais que j'allais resté de l'autre côté (je pensais que j'étais dans le monde des morts XD).

Aujourd'hui, elle m'effraie surtout par rapport à mon entourage comme certains l'ont dit précédemment mais si je n'avais plus de Famille ou proches en Vie, je pense que cette peur s'envolerait. Ce n'est pas tant la Mort en soit qui me fait flipper mais la tristesse qu'elle apporte.
Et parfois, j'aime à me dire que la Mort n'existe pas vraiment ; le corps meurt mais on continue à vivre en temps que conscience comme sous champignons sauf que là, des Êtres viendraient à notre rencontre. Bref, une sorte de trip fois mille, un truc dont on ne peut plus s'éveiller parce que le corps est dead et/ou que le "trip" est cette fois réalisé selon l'ordre des choses et non par des "drogues".
 
Y du bon et du mauvais je trouve,
le positif c'est que ça donne un sens à la vie (si on était immortels on se ferait chier) mais ce qui me fait peur c'est de pas l'accepter le moment venu (genre" je peux pas partir maintenant encore trop de truc à faire"). Par contre je trouve que ça reste un concept iréel, qu'on arrive pas à cerner (les psychanalyste disais que le système psychique est incapable d'envisager sa fin) sauf moment psychédélique (genre sous ké) ou parfois j'ai l'impression de complétement comprendre ce que tu peux ressentir quand tu sais (et accepte) que c'est ton heure.
Est-ce une fin, un passage, un début, aucune idée mais je crois pas à la persistence d'une conscience individuelle. Par contre une conscience totale, fondue dans le grand tout pourquoi pas. Tu es nul part et partout à la fois.
Et si je devais choisir de mettre fin à ma vie (maladie, agonie) c'est tout vu, 1 ou 2 gramme de ké en intra et on en parle plus!
 
Avant j'étais plutot du genre je crame la vie par les deux bouts et je meurs jeune mais depuis que je suis papa, ma vision sur la mort à completement changé. Même si j'ai l'intuition que je ne ferai pas de vieux os, j'me dis que le plus tard sera le mieux pour que mes enfants puissent quand même profiter de leur pere le plus longtemps possible. Sinon beh comme Schtroumpfette ce qui me fait le plus flipper c'est la mort des autres ou les consequences de ma propre mort sur mes proches (tristesse tout ça). Sinon pour revenir sur les prod, je garde en tête ces moments où j'ai eu l'impression d'être vraiment sur le fil avec la rabla (en surdose, respiration et battement cardique au minimum) et où j'ai volontairement choisi de "rester" en me "forçant" à respirer et à retrouver un semblant de conscience malgré ces états de bien être absolus. J'me suis toujours demandé si j'aurais effectivement pu mourrir lorsque je ressentais ça où si c'était de l'ordre du ressenti qui n'aurais jamais abouti à l'arret cardique. Bref, aujourd'hui tout ça est loin derrière anyway.
 
Oui je veux bien croire que le fait d'avoir des enfants modifie radicalement ton rapport à la mort (et à la vie)
 
Personnellement je suis sous médicament pour éviter de me suicider. 6 tentatives qui se sont toutes terminées à l'hôpital.

Donc non la mort ne me fais absolument pas peur.
 
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