Bijord a dit:
Je sais pas j'ail l'impression que les autres personnes de mon entourage ne réalisent pas trop l'ampleur de ce qui les atendent. Pour moi s'abîmer dans les occupations du quotidien pour ne pas y penser est une erreur tactique qui va coûter cher.
Je voudrais réagir vite fait : récemment en cours, on parlait de syndromes post-traumatiques, et la prof nous expliquait que la raison de ce "choc" était que dans la vie en règle générale, on sait ce qu'est la mort, on y pense, mais on nie la proximité de la mort. Parce qu'en soi, on vit, on vit, on vit - la mort n'existe pas réellement - et on meurt. Lorsqu'on assiste à un accident/une mort/whatsoever, bref, que ça se rappelle de manière violente à nous, tout d'un coup, ce qui était un concept théorique sujet à branlette intellectuelle (
) devient tangible et réel, palpable.
(euh après je sais pas si tu t'intéresses un peu à la psycho ou quoi, mais je sais que Styloplume oui donc voilà.)
Et donc, tout ça pour dire que j'imagine que les raisons pour lesquelles on revient secoué d'un trip où on a frôlé (voire dépassé pour certains) la mort, c'est ce mécanisme. On peut plus dénier le fait que la mort EST, je veux dire, EXISTE. (en dehors des considérations psychonautiques/spirituelles, mvoyez ? C'est-à-dire lorsque tu te prends ta mort dans la gueule, après 27 buvards, alors que t'avais rien demandé - OUI je grossis le trait, rho, ça va.)
Bon je suis déjà en retard donc je m'étendrai pas sur le sujet maintenant, mais j'repasserai, vous m'intéressez.