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Sortir du capitalisme : "Ceci n'est pas une utopie"

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Quetzal
  • Date de début Date de début
Je vois que les principes de la physique ne sont pas assimilés par tous.
 
En gros Amicale, c'est bidon et impossible ce principe d'énergie libre. La plupart des sites qui en parlent vendent des plans que personne n'a réussi à suivre.
 
suffira d'essayer
si ça fonctionne il s'agit d'une révolution et ce n'est pas des revendicateurs comme ces honorables gentlemen du forum qui auront froid aux yeux pour en faire un argument de lutte.
si ça ne fonctionne pas alors on le saura et on pourra le dénoncer
je rassemble les éléments de l'expérience.
 
si ça fonctionne il s'agit d'une révolution et ce n'est pas des revendicateurs comme ces honorables gentlemen du forum qui auront froid aux yeux pour en faire un argument de lutte.
si ça ne fonctionne pas alors on le saura et on pourra le dénoncer
Comme d'habitude, il y a toujours une nouvelle énergie découverte et pourtant on continu à garder les mêmes, et une transition en mirage.
 
N’oublie pas que la position des aimants est super importante. Au millimètre !
 
ouaih mais enfin le mec de la vidéo il ment ou il ment pas... j'ai été acheter les petites rondelles métalliques et demain je les colle...
Je parlais du réacteur énergie libre. La vidéo j'ai pas regardé je t'avoue, plus tard peut-être.
 
C'est bon je viens de la voir, du lourd merci ! Calme ^^
 
Sortir du capitalisme impliquerai d'en interdire la pratique, déjà cela me semble irréalisable concrètement en plus de déboucher sur l'établissement d'un système liberticide.

...
 
Si chacun y mettait du sien pour avoir une consommation responsable, ça porterais déjà un coup dur aux industrie premières, qui adapteraient comme toujours la consommation aux nouveaux styles de vie des gens et la machinerie continuerait à tourner mais de façon moins nocive.
Edit : Bon du coup c'est un peu HS, l'idée ça serait plus un capitalisme responsable que d'en sortir vraiment.
 
MydriHaze a dit:
Si chacun y mettait du sien pour avoir une consommation responsable, ça porterais déjà un coup dur aux industrie premières, qui adapteraient comme toujours la consommation aux nouveaux styles de vie des gens et la machinerie continuerait à tourner mais de façon moins nocive.

J'ai lu un jour une étude scientifique très sérieuse a ce propos qui arrivait a cette conclusion : même si tout le monde adoptait comme tu dis, une consommation responsable cela aurait très peu d'impact sur le fonctionnement des industries, parce que les industries, bahhh... c'est nocif.

Donc en gros ce qu'il faudrait faire reduire fortement notre impact environnemental c'est :

-Imposer aux industries des règles bien plus strictes pour qu'elle polluent moins
-Favoriser le progrès scientifique qui leur permettrait de mieux s'adapter cet impératif

Et que dans tout ça, "adopter une consommation responsable" c'est une action qui n'a que pour seule utilité que celle de se donner bonne conscience.
 
Aid3nPearce a dit:
Sortir du capitalisme impliquerai d'en interdire la pratique, déjà cela me semble irréalisable concrètement en plus de déboucher sur l'établissement d'un système liberticide.

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Abolir le capitalisme n'est pas plus liberticide que l'imposer en vérité. C'est le discours classique de la "liberté" d'entreprendre qui est un vieux masque pour légitimer les rapports de domination et d'exploitation institutionnalisés.
 
Sludge a dit:
Abolir le capitalisme n'est pas plus liberticide que l'imposer en vérité. C'est le discours classique de la "liberté" d'entreprendre qui est un vieux masque pour légitimer les rapports de domination et d'exploitation institutionnalisés.

Ma vision est peu être un peu simpliste mais imaginons que hop je débarque dans un monde tout neuf ou robert mon voisin se décide a amasser du capital et faire du profit pour le plaisir, bah je peux pas aller contre sa volonté. Donc en disant ça je trouve que tu me prêtes des intentions que j'ai pas, c'est beaucoup plus basique.
 
Si il produit de la valeur par sa force de travail seule, il peut la garder, c'est évident
C'est l'exploitation de la force de travail des autres qui est à sortir des rapports hiérarchiques car ceux-ci mèneront toujours à une exploitation inégale
 
Et que dans tout ça, "adopter une consommation responsable" c'est une action qui n'a que pour seule utilité que celle de se donner bonne conscience.
Oui et non, disons qu'on a un impact environnemental réel. La bonne conscience elle vient pas sans un bien fait réel.
 
Robert déjà tu lui met un gros coup de boule.

Sinon concrètement c'est quoi la troisième voie (quatrième?).
J'ai suivi un cursus universitaire en sciences éco, avant même la fin du premier semestre tu sens l'arnaque. Les "sciences économiques" sont un pur produit du capitalisme, servant d'outils de crédibilisation et de propagande de ce modèle.
Un pote qui faisait droit/sciences po définissait mon cursus comme l'école de la propagande et de la grande encyclopédie capitaliste.

N'ayant pas de modèle à proposer je suis à cet instant, partisan de l'interventionnisme économique fort (donc capitaliste). Ne laissez aucun domaines "sensibles" aux entreprises privées (santé, eau, électricité, filière alimentaire, petro-chimique etc...).
Vous me ferez surement remarquer que selon les libéraux ce modèle a échoué par le passé. C'est en partie vrai, pour pleins de raisons dont les organigrammes obsolètes, les lourdeurs administratives, les gestions catastrophiques, etc...
Cela les arrangent bien, on privatisent à tous va, de grosses holdings (cartel?) gèrent tous les besoins primaires du peuple et plus encore.

Pour le reste, donc tout ce qui ne touche pas aux besoins primaires, la décentralisation, avec des pôles économiques de faible ampleur, régionaux, non interconnecté (edit: ou peu), avec tout ce que cela implique, monnaies locales (maintiens d'une monnaie commune bien sûr), consommation locavore, plus de pouvoirs aux régions (modèle fédéral), agricultures locales non intensives tendant vers l'autonomie alimentaire par régions, etc...
Toutes ces mesures (et plein d'autres, comme la pénalisation du lobbying, etc.... mais je ne suis pas chaud pour un pavé de 1000 mots là) bride le capitalisme, en limitant le pouvoir des conglomérats aux M&M et aux produits superflus.
L'autonomie étendu des régions permets de moduler le cadre législatif en fonction des atouts/spécificités locales. Ajoutant de surcroit une protection contre les fluctuations des marchés.
La décentralisation protège le pays en agissant comme un fusible, vulgairement c'est l'histoire de ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier.

Le capitalisme, muselé par un état fort et de profondes modifications des comportements citoyens, est une solution viable. En tous les cas pas la pire des doctrines sous ces conditions.

Je pourrais développer si besoins, car là j'ai jeté un pavé vite fait, mais il fallait que je réagisses aux envies de "sortir du capitalisme". Qui selon moi est utopique, surement inducteur d'un effondrement de la civilisation (l’Ère) en cours. Est ce un mal, je ne sais pas, c'est un autre débat. De toutes manières continuer sur cette voie causera notre perte alors pourquoi pas tenter autre chose. Mais quoi?

:prayer:
 
Astwogate a dit:
Si il produit de la valeur par sa force de travail seule, il peut la garder, c'est évident
C'est l'exploitation de la force de travail des autres qui est à sortir des rapports hiérarchiques car ceux-ci mèneront toujours à une exploitation inégale

Voilà, la situation que décrit Aid3 n'est pas du capitalisme.
 
Quelque soit la doctrine, il me semble qu'il est impossible de rien produire, si Robert fabrique des vaginettes en peau de buffle, avec 45h de travail par pièces et qu'il le troc contre disons 10 poulets, ou une veste en laine de mouton, il y aura toujours moyen pour les intervenants de spéculer sur la vaginette ou sur les poulets. Avec 5 poulets Robert s'adjoint les services de Jean-Eud qui réduit le temps de travail par pièces à 30 heures. On recrée un système hiérarchique par la même occasion.
Il est très difficile d'établir une valeur de troc, la spéculation sera toujours de mise, les rapports hiérarchiques aussi.

Je pense que la sociologie joue un rôle important dans ce débat. Je ne reconnais pas les théories essentialistes, malgré tout on retrouvera toujours une frange de personne qui ne participeront pas à un système, même si on leurs prouvent qu'il est meilleur.

Tu peux établir toutes sortes de lignes politiques, morales, de doctrine pour remplacer le capitalisme, au final c'est l'implication du peuple qui définira leurs succès ou leurs échecs.
 
Le problème est de se cantonner à la théorisation, quand la réalité politique c'est plutôt le rapport de force.
 
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