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La Lyre Souterraine du Post-Situationnisme Existentialiste

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Canin
  • Date de début Date de début
LA Fin FIN FIn de toute chose. Ou plutôt de toute chose humainement forgée. Les constructions humaines resteront un certain temps. Ce n'est pas celà, c'est la fin de ce que nous faisons actuellement.

La fin de notre organisation politique, peut-être social, la fin n'est pas à craindre, elle est certaine. L'organisation de notre monde se fracture, on va le vivre, au moins le début. Il faut profiter, on est au summum de notre monde techno-capitaliste. Soignez-vous, prenez ce que vous pouvez de ce monde, soyez ensembles et solidaires. Soyez autonomes, soyez indépedants et libre. Le changement arrive ; les environnements vont changer. Les limites sont atteintes depuiiiiiiiiis????????/¦ë╠═♥ Les systèmes vont subir des dynamiques nouvelles, inéluctables.

Les humains vont vivre avec celà. Peu importe où, ils devront vivre comme celà. Dans le celà, il y a l'idée d'être là.

Je suis las d'être là, je ne veux pas être là, je ne peux pas être là. Je suis là. Les humains changeront leurs pratiques, ils souffriront, certains seront affamés, d'autres assoiffés et d'autres brûlés.

Ça demande aujourd'hui et là, une nouvelle organisation. Elle n'aura pas lieu. Peut-être une ancienne va revenir pour nous écraser d'autant plus, et surtout les autres avant tout. Aucun endroit n'est à l’abri. Là, tout change. làlàlà Là, finalement, la fin de notre société, la fin de notre civilisation.

Le plus triste n'est pas la fin, au contraire, ce monde mérite de crever. C'est que le nouveau ne s'invente pas actuellement. Nous n'y arrivons pas. Le nouveau va se faire percuter par l'ancien.
 
Reject modernity - reject tradition - embrace a secret third thing.jpg
 
Cette Lyre doit être musicale, en plus d'être existentialiste (et post situationniste).

La musique, comme tous les arts, permet de répondre aux questions de l'existence.
Elle permet de remplir à la fois l'espace et le temps d'une résonnance particulière, dépendant du choix du morceau, des instruments, de la rythmique, du bpm... On peut trouver des adéquations, des paires ou des trinités particulièrement frappantes.

Mais ce dont je voulais parler, c'est vraiment la réponse à l'existentialisme par l'art.


Donc, pour commencer :


ou ça


Tous ces artistes viennent du même endroit, et ils arrivent à combiner la joie et la tristesse de l'existence dans un morceau. La beauté et la douleur de la vie. Dans un autre registre, je pense que Red Armor de Niki Istrefi met le doigt sur des sentiments proches de l'indicible. Une espèce de vague nostalgie de l'insouciance, tout en sachant que non, c'est bien dans ce qu'on entend là qu'on peut se retrouver. Que cette basse qui tient tout et qui cogne n'est rien d'autre que ce dont on ne peut pas se défaire, c'est comme le monde qui nous entoure, et on y trouve de la beauté aussi. On l'écoute encore plus quand la mélodie ne se termine pas, elle nous laisse attendre attendre attendre et ce qu'on retrouve à la fin..................................
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Un peu de la même manière :


où je trouve vraiment le lien entre la techno qui se danse dans un hangar et une approche beaucoup plus fine de la mélodie. Sur ce dernier en particulier je trouve du plaisir à écouter chaque son, chaque note, son imbrication avec tous les autres éléments.

Si je dois trouver un point commun à tous ces sons, c'est sûrement qu'ils me donnent la sensation d'exister quand je les entends.
Je trouve ça juste magnifique, que quelqu'un puisse nous donner comme ça ce sentiment incroyable que les raisons de l'existence ne comptent pas. Que la seule chose importante c'est ce qu'on fait, ce qu'on sent, ce qu'on pense. Que ressentir est déjà suffisant.


En cas de rupture des liens, voici la track list :

Wood Organization - DRWAL (tiré de l'album Drimpro)
SVIN - From Within (tiré de l'album Introducing SVIN)
Niki Istrefi - Red Armor (tiré de l'album Euromantic001)
Sugar - i worry (tiré de l'album I worry)
 
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