Hello Adre,
Tout d'abord je tiens à dire que je comprends à 200% ce que tu ressens, ton état d'esprit, tes emmerdes physiques/psychologiques, la douleur, l'ennui, toussa car j'ai vécu tout ça et je le vis encore souvent.
Deuxièmement je te soutiens à fond aussi dans ton désir d'arrêter les prods.
Mais, ayant vécu les addictions dans l'ordre : aux benzos, à la codéine, à la méthadone puis enfin à l'héroïne pour repasser à "juste" la méthadone et les benzos puis à plus rien de méchant (sauf le café et la nicotine :roll: ) je peux peut être me permettre un conseil.
En fait mon parcourt est assez chaotique, j'ai commencé par toutes les drogues légales dont la liste est trop longue pour être exposée ici (mais il y avait en particulier l'éther et l'alcool comme trucs vraiment dangereux) en fait c'était surtout des RC's et des legal highs genre Kratom, Salvia, Champis ainsi que tous les médocs sans ordonnance du déliriogène au DXM, tout ça sur une période assez longue, puis j'ai arrêté l'éther et très fort diminué l'alcool quand j'ai trouvé l'Amour avec mon ex.
Elle fumait des joints donc là j'ai commencé le cannabis avec elle et ça m'a beaucoup aidé (ça + l'Amour) à ne plus prendre de saloperies légales genre éther, alcool, benzos prescrites, méthylone (==> le débat légal = "Bien" Vs illégal = "Mal" est vite réglé dans mon cas et à l'époque).
Et puis, après 6 ans de vie commune on a commencé à s'emmerder, surtout moi vu que je faisais pas grand chose et qu'elle a trouvé un job après avoir fini ses études donc, pour tromper l'ennui j'ai recommencé les conneries légales (genre champis avec super mauvais Set&Setting ou méthylone avec re-drop excessif entre-autre) et même des trucs illégaux mais craignos genre coke... Là ça passait encore même si elle avait une sainte (saine) aversion pour ce genre de trucs.
Là où ça a vraiment foiré c'est quand j'ai commencé la codéine, mon comportement a fort changé, j'en prenais tellement qu'après notre rupture due à cette merde un psychiatre m'a mis sous méthadone (oui pour la codéine (!), c'était ça, le subutex ou la codéine sous délivrance contrôlée mais le doc a choisi la métha car la codé c'est neurotoxique et que le subutex ça donne pas les effets que je recherchais dixit Dr Spécialiste des addictions sus-cité).
Donc me voilà sous métha, antidépresseurs, neuroleptiques, sans copine (qui voulait même plus me parler pendant 6 mois car j'étais sous métha et que son ex se la shootait => trop mauvais souvenirs pour elle), allant d'HP en HP et fumant mes spliffs en cachette à l'hosto.
Puis un jour je commence l'héroïne (que j'avais jamais tâtée) avec un mec en centre de jour pour toxicomanes (!).
Je passe les années de galères et j'en arrive enfin à la solution que j'ai trouvé (purée, faut en lire de ma life (dont osef je sais) pour en arriver au point intéressant) :
Sevrage de 60mg à 0mg de méthadone dans un HP spécialisé dans la toxicomanie ici à Bruxelles et ceci en 3 semaines avec max benzos (clonazépam pour l'anxiété, myolastan pour les douleurs musculaires), buscopan pour les crampes au bide, catapressan : on ne sait pas vraiment pourquoi d'un point de vue pharmacologique mais ça aide vachement pour les symptômes de sevrage, tu pries juste d'avoir 10 de tension pour qu'ils t'en donnent (because antihypertenseur central) et de la venlafaxine (antidépresseur) que je prenais depuis longtemps.
Bien sûr tu reçois tout ça mais t'es encadré, on était 7 dans l'unité de soin, facile à surveiller.
Ensuite 3 semaines de plus pour arrêter les médocs sus-cités sauf l'antidépresseur car seul médicament toléré dans le centre de Post-cure où je me rendis par la suite.
Et c'est là que je veux en venir, t'ayant beaucoup lu, Adré, je pense que c'est ce que tu as besoin si je puis me permettre car, sans aucun "produit" (tu arrêtes tout avant), tu apprends à changer les comportements/situations/fréquentations/... qui te poussent à "consommer", style l'ennui, le désœuvrement, la timidité ou quoi que ce soit qu'on appelle dans ce genre de centres "les fonctions du produit".
Donc t'apprends à gérer tes comportements "à risque" et à faire clean ce que tu savais pas faire sans came/alcool/médoc...
Et si t'es cash avec eux et que tu rechutes en sortie ou en week-end extérieur (seul donc) ils en font pas un fromage, juste pas de produit/violence/incitation à la conso dans la maison. Par contre si tu mens à propos de conso ou qu'il y a violence (ou même menace) t'es dehors, bah ouais l'environnement doit être safe, c'est déjà assez dur comme ça...
Très gros résumé, hein, et c'est parfois un peu style l'armée ce genre de centre (lever tôt, tâches chiantes, groupes de paroles, remises en question parfois hard, peu de liberté pendant un temps,...) mais moi ça m'a permis de tout arrêter pendant 6 mois, j'ai juste foiré après 4 mois 1/2 je suis parti de moi même (marre de la discipline, peur d'aborder certains thèmes trop difficiles pour moi, je sais pas très bien en fait c'est encore frais) mais j'ai plus retouché à la came, à la coke, je bois parfois un peu mais je suis pas alcoolique et je re-fume juste parfois un tarpé voire je prends un clonazepam quand ça va vraiment pas... Sinon RAS. Et je pense que j'aurais même pas besoin de ça si j'étais allé au bout de ma cure...
Putain c'est un roman ce texte, je sais, mais j'espère que ça t'aidera ou quelqu'un d'autre dans ta/nos situation(s).
Après ça marche peut être pas pour tout le monde et je sais pas si ça existe en France mais sûrement et attention je parle pas de style Narconon ou le Patriarche mais un truc sérieux, pas une putain de scam.
Si ça te parle comme méthode prends des renseignements ou MP moi si tu veux.
Courage quoi que tu choisisse comme solution, c'est juste une idée.
Dis toi juste que, comme toi je cherchais toujours un prod ou l'autre pour m'en sortir tout seul ou en "centre de jour" (moi j'appelle ça "centre de shoot encadré hypocrite" mais bon) et à chaque fois c'était pire, j'en suis arrivé à me shooter la came et la coke, à la baser, à habiter avec des dealeurs, à passer mes journées à chercher le prod, enfin comme tous les usagers de drogues dures à fond dedans quoi alors qu'au début je sniffais mon héro/ma coke (déjà pas cool) et je vendais pas encore mon stuff pour acheter ma carla... Tout ça car je faisais des sevrages sans suivi et sans traiter le fond du problème et que je rechutais chaque fois plus profond en rencontrant des mauvaises personnes/en ne voulant/sachant pas VRAIMENT comment m'en sortir.
Il fallût que je touche le fond pour avoir ce putain de déclic.
No morale, je suis pas un exemple et si ça se trouve dans 1 mois je suis à la rue et je pipe de la crystal meth, je shoot du krokodil mais j'espère et ne pense pas...
Peace Man,
Si j'étais croyant je t'allumerais un cierge (nan je déconne pour alléger un peu le discours... ) mais en tout cas je pense à toi même si on se connaît pas et courage mec, juste courage, y'a des issues même si la mienne vaut ce qu'elle vaut et qu'aucune solution n'est universelle tant que la vie réserve de bonnes/mauvaises surprises, que des fois on sait juste pas se contrôler mais bon voilà quoi... Autant mettre toutes les chances de son côté, hein :?:
Third_Eye with :heart:
Tout d'abord je tiens à dire que je comprends à 200% ce que tu ressens, ton état d'esprit, tes emmerdes physiques/psychologiques, la douleur, l'ennui, toussa car j'ai vécu tout ça et je le vis encore souvent.
Deuxièmement je te soutiens à fond aussi dans ton désir d'arrêter les prods.
Mais, ayant vécu les addictions dans l'ordre : aux benzos, à la codéine, à la méthadone puis enfin à l'héroïne pour repasser à "juste" la méthadone et les benzos puis à plus rien de méchant (sauf le café et la nicotine :roll: ) je peux peut être me permettre un conseil.
En fait mon parcourt est assez chaotique, j'ai commencé par toutes les drogues légales dont la liste est trop longue pour être exposée ici (mais il y avait en particulier l'éther et l'alcool comme trucs vraiment dangereux) en fait c'était surtout des RC's et des legal highs genre Kratom, Salvia, Champis ainsi que tous les médocs sans ordonnance du déliriogène au DXM, tout ça sur une période assez longue, puis j'ai arrêté l'éther et très fort diminué l'alcool quand j'ai trouvé l'Amour avec mon ex.
Elle fumait des joints donc là j'ai commencé le cannabis avec elle et ça m'a beaucoup aidé (ça + l'Amour) à ne plus prendre de saloperies légales genre éther, alcool, benzos prescrites, méthylone (==> le débat légal = "Bien" Vs illégal = "Mal" est vite réglé dans mon cas et à l'époque).
Et puis, après 6 ans de vie commune on a commencé à s'emmerder, surtout moi vu que je faisais pas grand chose et qu'elle a trouvé un job après avoir fini ses études donc, pour tromper l'ennui j'ai recommencé les conneries légales (genre champis avec super mauvais Set&Setting ou méthylone avec re-drop excessif entre-autre) et même des trucs illégaux mais craignos genre coke... Là ça passait encore même si elle avait une sainte (saine) aversion pour ce genre de trucs.
Là où ça a vraiment foiré c'est quand j'ai commencé la codéine, mon comportement a fort changé, j'en prenais tellement qu'après notre rupture due à cette merde un psychiatre m'a mis sous méthadone (oui pour la codéine (!), c'était ça, le subutex ou la codéine sous délivrance contrôlée mais le doc a choisi la métha car la codé c'est neurotoxique et que le subutex ça donne pas les effets que je recherchais dixit Dr Spécialiste des addictions sus-cité).
Donc me voilà sous métha, antidépresseurs, neuroleptiques, sans copine (qui voulait même plus me parler pendant 6 mois car j'étais sous métha et que son ex se la shootait => trop mauvais souvenirs pour elle), allant d'HP en HP et fumant mes spliffs en cachette à l'hosto.
Puis un jour je commence l'héroïne (que j'avais jamais tâtée) avec un mec en centre de jour pour toxicomanes (!).
Je passe les années de galères et j'en arrive enfin à la solution que j'ai trouvé (purée, faut en lire de ma life (dont osef je sais) pour en arriver au point intéressant) :
Sevrage de 60mg à 0mg de méthadone dans un HP spécialisé dans la toxicomanie ici à Bruxelles et ceci en 3 semaines avec max benzos (clonazépam pour l'anxiété, myolastan pour les douleurs musculaires), buscopan pour les crampes au bide, catapressan : on ne sait pas vraiment pourquoi d'un point de vue pharmacologique mais ça aide vachement pour les symptômes de sevrage, tu pries juste d'avoir 10 de tension pour qu'ils t'en donnent (because antihypertenseur central) et de la venlafaxine (antidépresseur) que je prenais depuis longtemps.
Bien sûr tu reçois tout ça mais t'es encadré, on était 7 dans l'unité de soin, facile à surveiller.
Ensuite 3 semaines de plus pour arrêter les médocs sus-cités sauf l'antidépresseur car seul médicament toléré dans le centre de Post-cure où je me rendis par la suite.
Et c'est là que je veux en venir, t'ayant beaucoup lu, Adré, je pense que c'est ce que tu as besoin si je puis me permettre car, sans aucun "produit" (tu arrêtes tout avant), tu apprends à changer les comportements/situations/fréquentations/... qui te poussent à "consommer", style l'ennui, le désœuvrement, la timidité ou quoi que ce soit qu'on appelle dans ce genre de centres "les fonctions du produit".
Donc t'apprends à gérer tes comportements "à risque" et à faire clean ce que tu savais pas faire sans came/alcool/médoc...
Et si t'es cash avec eux et que tu rechutes en sortie ou en week-end extérieur (seul donc) ils en font pas un fromage, juste pas de produit/violence/incitation à la conso dans la maison. Par contre si tu mens à propos de conso ou qu'il y a violence (ou même menace) t'es dehors, bah ouais l'environnement doit être safe, c'est déjà assez dur comme ça...
Très gros résumé, hein, et c'est parfois un peu style l'armée ce genre de centre (lever tôt, tâches chiantes, groupes de paroles, remises en question parfois hard, peu de liberté pendant un temps,...) mais moi ça m'a permis de tout arrêter pendant 6 mois, j'ai juste foiré après 4 mois 1/2 je suis parti de moi même (marre de la discipline, peur d'aborder certains thèmes trop difficiles pour moi, je sais pas très bien en fait c'est encore frais) mais j'ai plus retouché à la came, à la coke, je bois parfois un peu mais je suis pas alcoolique et je re-fume juste parfois un tarpé voire je prends un clonazepam quand ça va vraiment pas... Sinon RAS. Et je pense que j'aurais même pas besoin de ça si j'étais allé au bout de ma cure...
Putain c'est un roman ce texte, je sais, mais j'espère que ça t'aidera ou quelqu'un d'autre dans ta/nos situation(s).
Après ça marche peut être pas pour tout le monde et je sais pas si ça existe en France mais sûrement et attention je parle pas de style Narconon ou le Patriarche mais un truc sérieux, pas une putain de scam.
Si ça te parle comme méthode prends des renseignements ou MP moi si tu veux.
Courage quoi que tu choisisse comme solution, c'est juste une idée.
Dis toi juste que, comme toi je cherchais toujours un prod ou l'autre pour m'en sortir tout seul ou en "centre de jour" (moi j'appelle ça "centre de shoot encadré hypocrite" mais bon) et à chaque fois c'était pire, j'en suis arrivé à me shooter la came et la coke, à la baser, à habiter avec des dealeurs, à passer mes journées à chercher le prod, enfin comme tous les usagers de drogues dures à fond dedans quoi alors qu'au début je sniffais mon héro/ma coke (déjà pas cool) et je vendais pas encore mon stuff pour acheter ma carla... Tout ça car je faisais des sevrages sans suivi et sans traiter le fond du problème et que je rechutais chaque fois plus profond en rencontrant des mauvaises personnes/en ne voulant/sachant pas VRAIMENT comment m'en sortir.
Il fallût que je touche le fond pour avoir ce putain de déclic.
No morale, je suis pas un exemple et si ça se trouve dans 1 mois je suis à la rue et je pipe de la crystal meth, je shoot du krokodil mais j'espère et ne pense pas...
Peace Man,
Si j'étais croyant je t'allumerais un cierge (nan je déconne pour alléger un peu le discours... ) mais en tout cas je pense à toi même si on se connaît pas et courage mec, juste courage, y'a des issues même si la mienne vaut ce qu'elle vaut et qu'aucune solution n'est universelle tant que la vie réserve de bonnes/mauvaises surprises, que des fois on sait juste pas se contrôler mais bon voilà quoi... Autant mettre toutes les chances de son côté, hein :?:
Third_Eye with :heart: