Hier après-midi j'ai vu ma psychologue 1H !
Je lui ai parlé du fameux largactil, cette daube d'antipsychotique neuroleptique qui m'assomme !
J'avais pris mes 5 gouttes du matin et elle a remarquée que j'avais l'air pas en forme (avec cette merde j'ai envie de rien, ça assomme, et comme avec tous les neuroleptiques je sens une neutralité des sentiments, je me sens ni mal, ni bien, je suis en mode c"amisole chimique robot").
Je suis sortit content de la séance, déjà parce qu'on a beaucoup parlé, mais surtout parce qu'elle m'a vivement conseillée de l'appeler pour lui dire que le traitement ne m'allait pas du tout, plutôt que d'attendre la semaine prochaine avant de le revoir! Et THE BEST, j'ai demandé à ma psy si je pouvais lui citer des noms de molécules anxiolytiques (ou la marque des médocs) qui me convenaient bien, puisque je lui ai raconté ma life, que j'avais déjà été sous benzodiazépines après une rupture avec une meuf, que j'avais été quand même 9 mois sous cet anxio mais que j'ai réussit à l'arrêter en diminuant progressivement les doses et que tout s'est bien passé ! J'ai dit à la psychologue que j'aurais peur de dire au psychiatre au téléphone "Par exemple le diazepam 10mg fait des miracles sur moi, il me motive...bla bla, vu qu'il est spécialsé dans les addictions il a dû en voir, il va se dire "J'le vois venir celui là, il veut des benzos pour se défoncer la tête..."
Mais non, la psy m'a soutenue que pour les débuts de la thérapie j'ai besoin d'un traitement confortable, qui me fasse du bien, donc que j'hésite pas à dire au psychiatre que je préfère les benzodiazépines!
Vous en pensez quoi??
Je sais plus qui sur le forum, je crois que c'est Vixen, qui m'avait mis en garde, que la première fois ils essayent toujours de donner un neuroleptique ou un antipsychotique, ou les 2, et que c'est en revoyant le psychiatre qu'on se metrra doucement à changer de traitement !
J'ai vraiment plus envie de me défoncer avec le diazépam, d'ailleurs l'autre soir j'ai voulu prendre 60mg avec des bières, résultat j'étais juste supra-relaxé au niveau des muscles, mes muscles avaient laissés leur place à du coton tiède et léger, donc ça c'était agréable, mais pas d'euphorie du tout, juste un sentiment de relaxation et de bien-être, comme quand on est bien et pas angoissé ! puis de bières en bières ça m'a endormit !
Tout ça pour dire que le diazepam 10mg + le seroplex serait parfait pour les premiers mois ! Ce qui m'enchanterait, mais là je suis dans un rêve :
-c'est que le psy me prescrive une boite de diazépam 5mg pour en prendre 1 en journée, et 2 boites 10mg qui me serviraient au cas où j'ai une grosse envie de défonce qui me travaille la tête et qui me stress, comme ça hop là, 20mg de diazépam le soir avec 1 whisky, ce serait le bonheur !
Donc 1 de 5mg en journée pour rester serein, et entre 10 et 20mg le soir (si et seulement si je ressens le besoin d'en prendre).
Quand j'vois un pote qui a 3 boites de diazepam roche 10mg tous les mois + 1 boite de mépronizine (qui va être retiré du marché puisqu'il y a du meprobamate et acéprométazine), bon il faut savoir que c'est un alcoolique grave de chez grave, c'est de l'alcoolisme morbide. Il a fait 3 cures qui ont échouées donc son médecin lui donne du valium 10mg :" Monsieur vous en prendrez 1 comprimé le matin, 1 cpr le midi, et 1cpr le soir, et si vous n'arrivez pas à dormir prenez donc 1 cpr de mépronizine !!"
Le mec devient une épave, 3 ans qu'il tape ses 30mg de diazepam par jour, du dépamide (correcteur d'humeur/comportement) et des somnifères le soir, ce serait bien il était sobre mais il continue à picoler autant qu'avant, il se tape une bouteille de Pontarlier anis à 45° (c'est le ricard ou pastis de chez nous, à bas de plantes d'absinthes) + plein de bières !
Je sais même pas à quoi lui sert le diazepam, à part le rendre inintéressant dans ses conversations d'alcolo blindé sous valium, c'est une épave !
Moi je veux pas de ça, l'idéal ce serait 2 boites de 10mg par mois, à prendre uniquement en cas de montée d'angoisse, avec le seroplex je suis sûr que ça m'irait très bien pour débuter cette thérapie comportementale sur mes addictions aux drogues, et sur mon passé (il faut se sentir bien pour pouvoir tout lâcher à son psy)