Neuronal a dit:
Non mais le truc c'est que ton explication paraît paradoxale car, si j'ai bien compris, tu expliques que pour pouvoir s'émerveiller et capter les choses simples aujourd'hui, il faut "conceptualiser" etc. genre entrer dans un délire complexe.
Alors qu'il faut justement arrêter de penser, de trouver des explications: juste observer, et ressentir.
Et tu globalises un peu en disant "on" pour tous les humains, alors que certains ont une sensibilité artistique et une capacité d'émerveillement plus ou moins forte.
Oui, l'émerveillement est une émotion.
Un fait psychique... neurologique, chimique, animal.
Pas paradoxal. C'est une synergie, c'est-à-dire que son mode d'action n'est pas perceptible de manière totalement clair.
En revanche, ce qui est certain c'est qu'il existe une synergie.
La synergie fonctionne sur une base de transcendance. L'émerveillement dépasse, il est ce qu'on n'avait pas pris le temps d'observer. C'est vous tous, ici, dans un premier temps, qui vous êtes permis de vous demander : "pourquoi on ne prend pas le temps d'observer le monde qui nous entoure et nous rendre compte de la plus simple de ses beautés ?"
Eh bien prendre le temps est quelque chose qui nécessite d'activer son esprit. Car oui, activer son esprit revient à activer ses sens davantage.
Second exemple : la catégorie des musiques dites "brain", c'est-à-dire la techno, l'IDM, etc. Ici dans ce cas très spécifique, comprendre ces sonorités revient à les intellectualiser.
Je fais la même chose sur beaucoup de genres musicaux, et c'est ce qui me permet, à moi et à d'autres (notamment Couac), de vivre des "eargasm".
Donc la plupart de vos posts sont dans l'erreur, et reflètent un manque total de recul. Mais bon, ok.
Voir la pièce jointe 12180
OUAW C TRO BO OLOL.
EDIT : J'ajoute que la simplicité dans bien des choses qui évoquent le sublime, et qui ont donc une part artistique, sont des semblants de simplicité. C'est-à-dire que l'on pense qu'elles sont simples, alors que leur beauté repose sur bien plus que ça. Le talent de la nature est de faire croire à "une finalité sans fin" (Kant), qui évoque la simplicité, sans pourtant l'être réellement.