Je pense qu'il y a les deux, ITM et Stonix.
Tu peux t'écrouler en pleurs devant un son sans comprendre pourquoi - personnellement je vois ça comme une "coïncidence de longueur d'onde" : t'étais dans un état d'esprit à ce moment là qui fait que tu t'émerveilles du son, mais cet état d'esprit n'est pas permanent, et il est probable que si tu l'avais écouté dans un autre état d'esprit, tu n'aurais pas eu la même réaction.
Or, en intellectualisant la chose, tu parviens à te brancher sur "la bonne longueur d'onde" et te faire envahir par la musique alors même que tu n'étais pas dans le bon état d'esprit pour t'en émerveiller quelques minutes avant.
C'est une activation consciente.
Sur le chemin de l'accès à l'émerveillement, faut pas se cantonner à une méthode et nier toutes les autres. Il y a plein de façons d'atteindre "le sublime", je partage une méthode particulière avec ITM et d'autres pour me taper des eargasm musicaux, mais tout le monde ne fonctionne pas comme ça et pourtant tout le monde peut se taper des eargasm.
Quand je me tape un "eyegasm" sur une peinture de Dali, c'est pas du tout un procédé conscient, je ne maîtrise pas du tout la chose et le frisson de béatitude qui m'envahit n'est jamais volontaire quand je regarde une peinture. Ce que je veux dire par cet exemple c'est que, contrairement à la musique, je n'y connais que dalle en peinture et je n'intellectualise rien, et pourtant ça m'empêche pas de baver des yeux avec une gueule de mystique extasié - sauf que c'est moins fréquent et c'est pas moi qui décide de cet état. C'est la peinture qui le décide.
La première fois que j'ai vu une Aurore ça m'a rien fait, j'en attendais tellement que j'ai été déçu. La 2ème fois j'me suis effondré en pleurant devant la beauté de ce spectacle, et je sais pas pourquoi. De nombreuses fois plus tard, j'ai encore une fois pleuré d'émerveillement, et c'était volontaire cette fois, je me suis mis dans le bon état d'esprit.