Hydge a dit:
Sache que je ne cherche pas rentrer en conflit, mais 3 minutes de télévision te prouvera le contraire
La gauche, et surtout la gauche française est une pépite que l'on glorifie en mémoire du passé. Et c'est ce qui fait sa force. Malheureusement pour elle, les mauvais choix ont été au rendez vous sur ces 100 dernières années.
Ce qui fait que les fameux intellectuels se tournent progressivement vers la droite qui quand à elle devient moins conservatrice voir réac', exception faite bien entendu !
Je pense que le principal soucis de la gauche est flagrant dans la constatation que c'est
HAS BEEN !
Un combat qui fut beau mais plus d'actualité...
Et je parle même pas du communisme, pauvres esprits cryogénisés...
J'approuve l'idée qu'en règle générale dans la société il y a un phénomène de droitisation des esprits, qui est à l’œuvre en réalité depuis l'accession au pouvoir de Sarkozy et son venin. Ce phénomène en revanche touche également la droite, difficile de trouver un Chirac ou un Giscard D’Estaing dans la droite d'aujourd'hui (on les retrouve plus au centre).
Cependant, si tu penses vraiment que la gauche a fait des mauvais choix ces 100 dernières années en France c'est que tu ne connais rien de la situation intellectuelle de la gauche au XXème siècle. André Gide, Gilles Deleuze, Bourdieu, Sartre, Valéry, Yourcenar, Duras, Badiou, Morin, Giraud mais aussi Aragon, Eluard, Breton. Je ne connais pas un mouvement intellectuel aussi abondant.
Alors certes, beaucoup se sont fait charmer par les révolutions socialistes, beaucoup sont tomber dans la propagande et ont manquer de critique face aux aspects cachés de l'URSS et la RPC. Mais il ne faut pas y voir là un mauvais choix, certes il y a eu une guerre économique et militaire entre deux modèles, certes c'est celui du capital-libéralisme qui a vaincu, mais les aspirations et les progrès ont été certains dans la constellation marxiste-léniniste.
Concrètement pour nous tous cela à conduit à des progrès social majeur, de la sécurité sociale avec toutes ses ramifications jusqu'aux 35 heures en passant par le , l'abolition de la peine de mort et la CMU.
Bref, certes les médias nous renvoient une image pauvre des intellectuels de gauche, mais il ne faut pas s'y tromper, certains avaient fait un méa-culpa lorsque ce sujet avait fait les gros titres:
https://www.lemonde.fr/idees/articl...des-intellectuels-de-gauche_4790349_3232.html
Sludge a dit:
Wouah vous écrivez de ouf. J'ai rien lu à part deux trois posts en page 4.
Tu ne parles pas du communisme, tu parles du totalitarisme qui n'est pas une application du communisme mais un phénomène contre-révolutionnaire. Degré zéro de culture politique là.
J'ai facepalm en lisant l'argument que la militarisation ça créait des emplois. Ah oui et les prisons aussi... Nan mais sérieux on s'en branle de créer des emplois si c'est pour des choses aussi vicieuses. La finalité de la vie c'est pas l'emploi. L'emploi ça ne sens que dans l'organisation sociale actuelle... Et l'emploi est mort. L'emploi c'est ce qui fait que des tas d'activités ne se développent pas alors qu'elles devraient l'être et il sert de caution à des millions d'activités parfaitement inutile. Si vous voyez pas le problème là-dedans...
J'ai pas lu pour les prisons mais pour la militarisation c'est clair, comme les conquêtes du nouveau monde il y a 5 siècles, la militarisation trouve son pain dans la spoliation.
Maintenant sur le communisme, je te rejoins parfaitement, d'ailleurs dans tout les états dits satellitaires, beaucoup n'ont pas été autant totalitaire que la RPC et l'URSS. C'est toujours assez compliqué de faire une révolution parce qu'à partir du moment où l'on a recours à la force, il y a forcément une forme de hiérarchie et de centralisation qui s'opère. Ça a été le cas pour la France lorsqu'elle a abolit la monarchie absolue, puis constitutionnelle et qu'elle a du entrer en guerre contre toute l'Europe monarchiste. Mais ça a été également le cas avec l'URSS, qui après les premières internationales et l'accession de gens loin d'être des bisournous politique. Lénine a d'abord du faire face aux ennemis de l'intérieur puis Staline à ceux de l'extérieur. C'est triste en effet, mais ils ont tout deux trouvés là une légitimité à leur répression.
Après le parti unique et le capitalisme d'état peuvent également faire débat. Donc dans le fond je suis assez d'accord avec toi, même s'il faut reconnaitre bon nombre d'échec. M'enfin c'est pas moi qui vit dans une ville communiste, dans un département communiste, qui va jeter opprobre sur un mouvement si riche et divers.