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Poésie

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Strange
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Un être ne peut il pas être autre qu'il n'est.
Ride The Snake ~To The Lake ~ The Ancient Lake
 
Veilleur a dit:
...merveilles...poésie...rimes...élévation spirituelle... etc etc etc

Aussi je vais me torcher jusqu'à n'y plus voir,
Et me branler largement à votre santé
En espérant que mon bon sperme du terroir
Arrose un jour d'autres palais moins dégoûtés.

Patron hips une autre, et glou et glou, SANT2 §
Seul ton sang pourrait calmer ma soif, KÖNNASSE
TA PUTAIN DE HIPS GUEULE? JE VAIS LA CREUVER
SSALOPERIE DE HIPS DE GROSSE P2TASSE §§

J'ai le droit de l'apprendre par coeur et de le ressortir en soirée ? <3
 
Avec plaisir, mais ça marche moins bien si c'est une femme qui déclame, forcément.
 
Un des derniers, ecrit a paques :

L'ame intoxiquée je repasse
Dans les sentiers battus de jadis,
Par des clairieres de sassafras
Et des ornieres de faux-delices

Passant au dela des barrages
Retrouvant les paysages d'antan
Comme un rodeur enragé dans l'orage
Hurlant les ravages du temps

Je retrouve les sensations
Qui guidaient mes pages, naguere
— Comme d'hmudies postillons
Inondant mon visage clair

Progressant sur la route battue
De mes ardeurs passées
Je bondis, abasourdi abattu
Comme un lapin egaré

Bientot j'arrive à mon (exquis) cadavre
Confondu à la terre depuis longtemps
Lui était fou. Seul dans ce havre
Empoisonné, sous ce ciel si navrant,

— Je l'etends enco réciter
De vieux poëmes medivaux
Que plus personne ne connait
Mis à part Rimbaud

Me saisissant des armes et du flambeau
Qui ne rouillent jamais
J'avance dans ce huit-clos
Tel le voyant illuminé

Claudiquant, je fais des détours
Me sentant parfois bien, et souvent mal à l'aise
J'ai desormais passé le point de non retour
Que constituait cette falaise...

Voyageur esseulé, j'avance
Toujours plus loin — plus pres !
Vers des spectacles immenses
Des chimeres delavées

Courbé devant un choix ultime :
S'elever dans les nues
Ou planger dans l'abime ?
Voila le dilemne ! Qui l'eut cru ?

La folie penetre mes sens
Et infeste mes pores
Moi meme je m'encense
Et ma raison s'evapore

Enfin c'est fini, terminé
Saigné de visions
Je m'ecroule, périmé
Sur le sol en fusion

Qui sera le prochain sur la route ?
Qui passera, en souffrance ?
Qui prendra la torche de la deroute
Et vivra à outrance ?

Qui fera rimer triomphe ?
 
Ce n'est pas de la poésie, mais un texte que j'ai écris en imaginant un futur voyage sous l'effet de la liane d'argent. En relisant, je me dis que j'étais vraiment bien défoncé en écrivant ça :lol: Et surtout que ça se rapproche de ce que j'ai ressenti avec mon premier trip.

Voyage futur?
"Je nous imagine dans un pré d'herbes hautes, éclairés par les étoiles, refroidis par une brise légère et agréable. Et nous sommes là, "ivres d'émotions", nos corps infectés par diverses substances psychoatives alors que nous effleurons la clairvoyance...
Les lois qui régissent notre monde ont disparu au profit d'une simplicité si jouissive qu'une caresse de la nature en devient orgasmique. Nous sommes les cobayes de notre shamanisme moderne. Et nous sautons d'une falaise métaphorique pour nous envoler ensemble, mais avec une perception individuelle du moment vécu.
Le cerveau humain est quelque chose de très étrange, sa réaction nous le prouve encore. Nos sens sont au paroxysme de leur sensibilité, le temps nous échappe et se noie dans la déraison. Les étoiles virevoltent, les constellations sont mouvantes...
Nous souhaitons que demain n'arrive jamais et que cette paix qui règne en nous soit permanente. Nous sommes devenus des habitants du ciel qui volent à l'unisson pour un voyage ô combien féérique et révélateur de ce qui se cache aux tréfonds de nos âmes si complexes.
La montée s'est terminée depuis longtemps et sans nous en rendre compte nous planons et redescendons vers la réalité. Nous sommes dans l'entre-deux mondes, et nous admirons notre environnement dans toute sa fragilité qui nous émeut. Alors que l'artificiel a quitté nos esprits, la beauté devient divinité. Nous vivons des gestes anodins comme des moments d'une rareté extrême. Tout nous échappe alors et le bonheur prend place.
Les anges deviennent des humains dénués de toute perversité, des êtres vivant sous l'Etat de nature. Nous profitons alors d'une oisiveté que nous envions aujourd'hui aux philosophes grecques. Nous ne cherchons plus à contrôler le monde, mais à le comprendre et à nous adapter à ses lois.
Si Dieu a créé l'Homme, il n'aurait dû conserver que cette part infime de nous qui constitue ce que nous pouvons appeler "humanité".
La descente est douce mais le réveil est paradoxal. Nous n'avons vécu qu'une illusion mais nous ne pouvons nier la grandeur de ce qu'elle nous a fait ressentir. Et c'est le retour à la vie réelle et à toutes les futilités qui l'accompagnent.
Tout redevient pour le mieux dans le meilleur des mondes..."


Voilà :) Pour le reste il y a mon blog qui explore beaucoup moins l'univers des psychonautes : http://think-n-live.blogspot.com/
 
La plupart des poèmes de Morrison sont intraduisible , car il joue avec la grammaire anglaise , le découpage des phrases et les sens multiples ... donc on peut avoir un traduction approximative mais on perd beaucoup de ce que jim y a mi

mais merci pour le lien, j'ai le livre "écrits" avec tous les textes de morrison (VO a gauche, traduction a droite) , et c'est pratique pour connaitre les mots, mais cela sert uniquement d'outil pour le lire en anglais.

"toute traduction est une trahison" , surtout ici ^^

ce que je cherche c'est une étude de ses écrits, sinon je devrai le faire moi même mais il va me falloir un temps dingue et je n'ai pas une culture assez large pour vraiment aller a fond dedans
 
C'est totalement vrai, mais ça te donne une idée de l'esprit. Mais c'est aussi pourquoi j'ai mit ce lien puisque y'a la VO et la VF, même si ça aurait mérité d'être plus pratique.
 
On remonte le topic avec quelqu'un qui a beaucoup fait pour la poésie :


[youtube]pgrD7E_0-g0[/youtube]

Tony, garagiste & poète
 
La follie



On me dresse dans des salles
Dans lequelles je m'installe
Pour intérioriser le fait
Que nous sommes toutes des prostitués
Et c'est pourquoi en grandissant
J'offre mes services contre de l'argent.
Soumi de tout ordre établit
Je ne discute pas, j'obéis
Croyant en cet être bienveillant
Aussi sûrement qu'aveuglément
Trois fois par jours je prie le ciel
On me le dit: c'est essentiel

Considérant comme but final
De ma triste vie banale
L'accumulation de richesses
D'épreuves et de paresses
J'admet peut être m'être trompé
Sur le fond de ma pensée.
Mais désormais il est trop tard
J'ai un pas dans le corbillard

Ô éther suprême je t'invoque
Par delà mes sens et mon époque
Éveille en moi cette foi raisonnée
Qui fera de moi un aliéné

La folie n'existe pas
Pas plus que vous ni moi





je suis amateur oui :roll:
 
"escenciel" c'est voulu, où ?
Sinon ta pute est bien une femme ?
Alors elle s'est trompéE ! Et unE aliénée !
Je ne sais pas ce qu'est la réson, mais la raison je connais.
Et puis l'éveil, c'est le nom commun, le verbe c'est: éveiLLer ;)

Un dernière pour la route, "Ohh" c'est de la surprise, de l'exclamation ? Parce que lorsque l'on s'adresse à un objet, une notion, ou tout autre émotion ou bien encore sentiment, on le/la personnifie et dans ce cas on écrit "Ô" comme dans "Ô toi césar, souverain des souverains, puisses-tu calmer la fureur de ces égyptiens effrontés", par exemple.

Je ne critique pas je constate ! (Sans méchanceté et avec respect)
Bel essai toutefois.
 
Moi j'aime bien, je trouve juste que le fond est un peu trop mis en valeur par rapport a la forme.

Je re-re-.... posterais a l'occasion.
 
Voila le type de textes que je gratte en ce moment :

On vit ensemble mais pas toujours
Elle sent Guerlain et puis le fard
On s'effleure parfois au détour
D'un regard

Elle rêve de gouffres salés
Et perd de vue la grande Pendule
Laissant sur les chauds sables bronzés
Les marins et boscos incrédules

Elle vient souvent frapper à ma porte
Elle fume mes cigarettes et
Quand vient le noir que la nuit apporte
Sans un bruit je l'entends murmurer.
 
Petite fleur saugrenue
M’extirpant de ma torpeur
Fief de mes nouveaux désirs
L’amour est pour moi une blonde inconnue
Tout comme toi fleur impromptue
Tes germes sont en moi
Ils poussent et grandissent en émois
Ils occupent depuis quelque temps
Mon esprit inconscient.

Réussiront-ils à éclore sous ton regard ?
 
Geranium et cocaïne.

Et les cornes de l'enfer rugissent lorsque je retire l'aiguillon.
Pam, Pam
Et les anges, dans les airs, s'accroupissent, montrent leur fions.
Pam, pam
De la coke, des putes et du romarin,
de la Ké, de la soupe et du shampoing.

Mon coeur, tu vas bien ?
- Oui, mais on devrait penser à installer des tringles à rideaux plus souvent, c'est chouette comme activité.
 
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