Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

Poésie

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Strange
  • Date de début Date de début
ambulance a dit:
Merci de ta contribution ambulance. Concrètement, tu pourrais développer ta pensée?
 
ambulance a dit:
Voila le type de textes que je gratte en ce moment :

On vit ensemble mais pas toujours
Elle sent Guerlain et puis le fard
On s'effleure parfois au détour
D'un regard

Elle rêve de gouffres salés
Et perd de vue la grande Pendule
Laissant sur les chauds sables bronzés
Les marins et boscos incrédules

Elle vient souvent frapper à ma porte
Elle fume mes cigarettes et
Quand vient le noir que la nuit apporte
Sans un bruit je l'entends murmurer.

La première strophe est parfaite, et les trois premiers vers de la deuxième, pour les autres tu pourras rebosser, enfin, pas mon goût, quoi. Mais t'as mes encouragement, mec! Pour une fois j'ai été surpris.
 
Merci styloplume pour ton avis :)

Strato: :finga: est ma reaction au texte de Chap'. Developper serait assez fastidieux.
 
J'ai vu qu'il y avait de la poésie ici, je vous en poste une petite de ma plume.

Le temps

Le temps passe comme un train,
De quai en quai il fait chemin,
Pas de répit pour les retardataires,
Car le temps passe pourquoi le taire?

Qu'à la seconde vous le chantiez,
Le temps perdu s'en est allé,
Ou qu'à demain vous ne pensiez,
Le temps saura bien arriver.

Et de fil en aiguille il se démène,
Puisque pour ce même rien ne traîne,
Il est faiseur de lendemains,
C'est lui qu'on appelle destin.

Le temps est maître,
Le temps est traître,
Quand dans nos têtes il surgit,
On se rend compte comme il fuit.

Au creux des rides de l'humain,
Le temps prend place avec dédain,
Au corps dévêtu des morts,
Le temps s'acharne sans remords.

Il est poussière et il est vie,
Il est amer et il sourit,
Le temps d'un amour vécu,
Le temps d'une vie perdue.

Le t'en fais pas,
Le temps rira,
Le temps fait trop,
Car dès demain, il fera beau.
 
Que sapiens se taise

Que les montagnes s'élèvent,
Qu'elles fassent taire l'inconscience,
Que leur sursaut mette une trêve,
A l'homme ignare et à sa science.

Que les mers sans fin se déchainent,
Qu'elles lui infligent impunément sa peine,
Et ses genoux d'argile scellés à terre,
Qu'il implore sa digne mère.

Que les airs de leurs bras l'emportent,
De leur souffle puissant qu'ils l'exhortent,
A renoncer à son sol, son seul,
L'âme de sa gloire en son linceul.

Que la terre s'ouvre et l'engloutisse,
Le couvre des pires immondices,
Qu'elle le brûle en ses entrailles,
Rongeant sans rupture son poitrail.

Erigé en génie, en maître,
Par cet orgueil qui le fait naître,
L'homme est un traitre, un imposteur,
L'homme de quête et son ardeur.

Que sans pudeur sapiens se livre,
A ses passions, à ses dérives,
Peignant de ses mains de charbon,
La toile vierge de ses horizons.

Que sans scandale il sacrifie,
La seule étoile dont il vit,
Puisqu'il ne pense qu'à son nombril,
Ce petit être bien trop vil.

Déraciné, l'immoral de son piédestal,
Abandonné de ses insolentes sandales,
Nul pour lui n'y pourra rien changer,
Car nul qui fuit, de ses tourments n'est délivré.
 
L'absinthe coule dans mes veines,
Une pointe metallique épaissit mon sang.

C'est l'histoire d'un mec qui se réveille avec une copine,
morte dans la baignoire,
Après une longue et longue encore nuit d'hiver,

Il l'a maudit d'être morte,
sans prévenir,
sans "oh hé, je me meurs"
qui auraient pu me sauver.

L'absinthe coule dans mes veines,
L'heroïne grossit le garrot serrés sur mon bras.
Le doux poison cruel se répand dans mon bras et je pleurs,
Il y a de l'orage et MTV à la télé.


Souffre et souffre encore,
que de tes larmes jaillisse du sang,
que tes seins pleurent ta bile,
que ton plexus chouine du lait maternel,
Maternel qui ne t'arrivera jamais, jamais, jamais oh grand jamais ...
plus.

Une mère morte.
Dans ma baignoire. Encore une fois.
C'est putain de pas banal.Pas normal.
Même ambulance n'en a pas de comme celle-là.
 
Sonnet

Dévorante lumière, soleil, métamorphose
Plongez-vous dans mon rêv, contemplez la folie.
Nous sommes dans une chambr, tout est mort ou rien n'ose
S'animer s'enivrer et sombrer dans l'oubli.

Tout à coup un portail ou un gouffre infini
Transcende l'obscurité où règnent les morts
Et m'entraine à l'intérieur du gouffre aboli
Mon tombeau est scellé, n'ayez pas de remords

Après ma catabas la lumière me revient
Mais l'ombre alors jalous m'entoure et me retient
-"Viens avec nous, mortel, toi qui connais l'ennui

Oubli cette lumière où tu connais toutes choses
Et plonge avec nous dans l'immensité des nuits."
Dévorante lumière, soleil, métamorphose.




Dites-moi ce que vous en pensez.
 
C'est jouli. (ouais j'suis hyper constructif en poésie)

Sinon la forme, sonnet alexandrin, t'as du bien te faire chier. Ca m'fait plaisir d'en revoir un, ca datait du bac littéraire














Ah et je ne serais pas moi si je ne te faisais pas remarquer que... Ton dernier vers comporte 13 syllabes ^-^

(Enfin je crois?)
 
C'est bourré de fautes.
 
Monsieur Méchant a dit:
C'est bourré de fautes.
Jean De La Phontène a dit:

Sonnet


Dévorante lumière, soleil, métamorphose
Plongez-vous dans mon rêvE, contemplez la folie.
Nous sommes dans une chambrE, tout est mort ou rien n'ose
S'animer s'enivrer et sombrer dans l'oubli.

Tout à coup un portail ou un gouffre infini
Transcende l'obscurité où règnent les morts
Et m'entraine à l'intérieur du gouffre aboli
Mon tombeau est scellé, n'ayez pas de remords

Après ma catabasE la lumière me revient
Mais l'ombre alors jalou s E m'entoure et me retient
-"Viens avec nous, mortel, toi qui connais l'ennui

OubliE cette lumière où tu connais toutes choses
Et plonge avec nous dans l'immensité des nuits."
Dévorante lumière, soleil, métamorphose.
 
J'avais même pas capté.

Ils sont ou les E?

Tu triches pour alexandriniser tes pouèmes? ^-^
 
Fanfare candeur,
terreur acide de l'infini.
Les hommes sourires, rigole en coin,
je marche sur la route de l'absurde,
décalé dans les gestes et dans la parole,
j'essaie d'rester discret,
d'effacer les traçes de mon passage.
j'essuie le sang qui coule, j'panse les blessures du ch'min.
Combien d'temps faut marcher au juste.
J'arrive pas jusqu'a toi, mon idéal,
Si un jour tu m'vois,
Je t'offrirai un bouquet, de roses en métal.
 
Les "e" sont volontairement enlevé pour ne pas casser le rythme de l'alexandrin, il faut alors respecter la diction classique soit diérèses et les divers problèmes de "E".
 
Pas compris. N'empêche que ce sont des fautes.

Mouhahaha.
 
Brassens aussi faisait des fautes dans ses chansons, qui étaient faites exprès. Et lui on le faisait pas chier :roll:
Remarque, ce serait un peu tard maintenant...
 
Bawai j'étais pas là.

Sinon j'laurais rasé pendant son sommeil tu crois quoi.
 
Moi je l'aurai teint en roux, rien'à'foutre, j'fais que c'que j'veux.
 
Ma bite est dure comme le bois

Ca me met tellement en joie

Quand tu m'touches la teub

quand tu m'touches la teub


-----


Arrête l'alcool

Pourquoi tu me violes ?

Ne me frappe pas si fort

Oui fais un effort


------


Je suis accro au chocolat noir

J'en mange du matin au soir

Et pour avoir assez d'argent

Je vends de l'héroïne à des enfants


-----


Je me bats contre la pauvreté

Chaque seconde de chaque journée

Mais quoique je fasse je n'oublie pas

Que mon caca pue le sida

(Crimes contre la poésie en vers libres et rebelles)
 
Retour
Haut