Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

Poésie

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Strange
  • Date de début Date de début
PUTAIN D'EDIT DE MES COUILLES !

Je disions donc :

JE ME PERMETS DONC D'IMPOSER MON STYLE, TAVU :

Chants de poètes

5. Le dimanche 22 octobre 2006 à 00:41, par l amour

si l amour serai un pecher je serai prete a purjer en enfert pour l etre aimer !!!!!!!


7. Le lundi 30 octobre 2006 à 12:15, par Emilie

tu es une fontaine de bonheur
qui vient chaque jour
versée de l'amour
dans mon coeur


9. Le lundi 30 octobre 2006 à 21:15, par maité

J'aime tes yeux
Mais je préfère les miens
Car grâce aux miens
Je peux voir les tiens


13. Le mercredi 1 novembre 2006 à 18:07, par amouna

je t aime plus que moi,
je t aime mille fois,
je t aime quand tu pense a moi
je t aime quand tu m oublie parfois
alors dis moi pourquoi
tu m as quitté pour une fois!


15. Le jeudi 2 novembre 2006 à 17:45, par elodie

Plaquer une fille et lui dire de ne pas pleurer c'est comme couper un arbre et lui dire de ne pas tomber


19. Le samedi 4 novembre 2006 à 21:40, par manon

je ne suis pas verlaine pour t'écrire des poèmes
je ne suis pas victor hugo pour te dire des grands mots
mais je reste moi méme pour te dire..je t'aime


23. Le dimanche 5 novembre 2006 à 01:41, par Poète

Très belles poésies Manon,
on voit l'âme d'une poétesse,
n'hésitez pas à mettre d'autres commentaires,
c'est tellement beau de voir l'amour si joli.


24. Le lundi 6 novembre 2006 à 11:43, par madame bovary

l'amour est la meilleur des choses


32. Le vendredi 10 novembre 2006 à 18:26, par phil

Mon coeur
Est la rose
Qui s'ouvre
A la
Fraicheur
DE TON AME


34. Le samedi 11 novembre 2006 à 21:09, par Anne-so

tt vo poèmes son tré bo jvou félicite !!
Dans ma vie il y a deux amours: la rose et toi, la rose c'est pour un jour, toi c'est pour toujours


40. Le lundi 13 novembre 2006 à 07:23, par sandrine

je t'aime


56. Le mardi 21 novembre 2006 à 00:42, par eli santa-cruz

jessica je t'aimais deja avant que lamour exsiste


57. Le mardi 21 novembre 2006 à 13:20, par beuza

je t'aime mon coeur kan tu méme je meurs.


58. Le mardi 21 novembre 2006 à 17:34, par THANATOS

ces comme une vague dans la mere qui, surgiet frape for dans ton coeur,et neoubliraisj`aimais ton visage,


77. Le samedi 25 novembre 2006 à 15:57, par dalila(algerie)

Aimer quelqu'un c'est rien
Etre aimer c'est rien
Mais aimer quelqu'un et l'avoir au retour c'est sa qui conte.


79. Le dimanche 26 novembre 2006 à 11:35, par WANDRILLE

le soleil arete de brillé, les oiseau arete de chanté, la terre arete de tourné mais je ne pe pa arété de t'émé ! wandrille je t'm et jtd


Et bien sûr, des compositions originales qui viennent tout droit de mon petit coeur tout bleu :

Tu te barres
J'm'en fous
De toute façon
T'es qu'une salope

L'amour c'est pour les cons
Faut vraiment être un putain de hippie
Pour aimer ça
Tralalala

...sans oublier l'incontournable :

Va y comment elle m'cherche
La bonne soeur qui fait sa fleur
Mais Tiax il s'bouge le derche
Et fait un poème plein d'coeurs

S'tu crois qu'on est tous bourrins
Que là on sert juste à rien
Ouvre trop tes oreilles mon grand
Ce soir on fait d'la poésie qu'arrache les dents

Là on est lancé style freestyle
Johnny faut te faire à l'idée
Que contre moi qui pète le staïle
Y t'reste que tes yeux pour pleurer

Pis tu savais qu'une hémistiche
Sépare une strophe en deux césures
Moi j'ai pas un cerveau pois-chiche
Mais j'comprends que pour toi c'est dur
 
"Si je mourais là-bas...

Si je mourais là-bas sur le front de l'armée
Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée
Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt
Un obus éclatant sur le front de l'armée
Un bel obus semblable aux mimosas en fleur

Et puis ce souvenir éclaté dans l'espace
Couvrirait de mon sang le monde tout entier
La mer les monts les vals et l'étoile qui passe
Les soleils merveilleux mûrissant dans l'espace
Comme font les fruits d'or autour de Baratier

Souvenir oublié vivant dans toutes choses
Je rougirais le bout de tes jolis seins roses
Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants
Tu ne vieillirais point toutes ces belles choses
Rajeuniraient toujours pour leurs destins galants

Le fatal giclement de mon sang sur le monde
Donnerait au soleil plus de vive clarté
Aux fleurs plus de couleur plus de vitesse à l'onde
Un amour inouï descendrait sur le monde
L'amant serait plus fort dans ton corps écarté

Lou si je meurs là-bas souvenir qu'on oublie
- Souviens-t'en quelquefois aux instants de folie
De jeunesse et d'amour et d'éclatante ardeur -
Mon sang c'est la fontaine ardente du bonheur
Et sois la plus heureuse étant la plus jolie

Ô mon unique amour et ma grande folie"

Guillaume Apollinaire, tapis dans sa tranchée, 1915.


Et si vous préférez les images, vous apprécierez surement les dessins de Otto, lui aussi il était tapis dans sa tranchée, mais il préférait gribouiller:
DixO1.jpg


Otto-Dix_3.jpg


Otto-Dix-assault.jpg


Par contre, ils etaient pas dans le même camps ;)
 
Notre prof nous avais foutus la 2ème comme couverture du polycop' d'histoire de la WWI quand j'avais genre 12 ans, c'était quand même bien rude, surtout avec le cours consacré aux gueules cassées.
 
Tiax a dit:
Buh, faut que je retrouve ceux qu'on avait posté avec Vixen sur le topic des Lumières.

Idem eleusis en a posté des très sombres bariolés de giclées rouges sang ....
Go faire de l' archéologie...
 
Ca c'est fait

??????? a dit:
Mon regard cherche son repaire.Un panorama, certes banal m'attire.
Avec symetrie trop regulière
Des vitrages, transparents mais opaques, s'étirent.
claustrophobie, angoisses, peur.
Sous les pluies dansantes, d'involontaires évadés se devoilent avec rancoeur,
Se ploient et souffrent, et leur légères soucoupes voltigeantes,
Comme tourbillon sur la terre s' abattent.
Ces evadés pleurent leur demeure avec douceur,
La foret sans coeur , avec ses mystères nous parait morbide, et des lutins est vide .



La feuille est blanche, il faudrait donc y écrire. Que le sang du poète autrui fasse rire.
Ce clown met les mots en mascarade et chacun devient l'inconnu camarade.
La feuille est blanche , que voulez-vous qu'il écrive ?
les pleurs et les cris de ce monde a la dérive?
Famine , Misère , Tortures : il s' Insurge
Il est clown , pas dramaturge
La feuille est blanche et les oiseaux noirs,ivres de joie renoncent au purgatoire.
L'enfant se prélasse dans ce conte .
Ces choses là se vivent et point ne se racontent.
La feuille est blanche,Langoureuse et immortelle,
telle cette femme pulpeuse et mortelle,immaculé par le feu qu' elle lance,
le poète s' éteind sur les mots du silence


??????? a dit:
l'oeil du blanc sur le noir dans la puanteur du soir,
Ou les ar-en-ciels de chair sont refletés sous un réverbère.
Reflets séculaires , des insultes pour les incultes, Aryens et Vauriens en tumulte,
oeil , Féroce transmit en héritage , par un Eros perfide et sans age.
Foetus consummant le le soufre , enfants ignorants la multitude qui souffre,
adulte qui se deguisant en polpot hitler ou Mussolini , n'est plus que vieillard enlevant enfin son masque de despote.
Mais il est tard , leur qui fut monochrome ,n'en eut que pour un seul tome .
noir, rouges ,jaune blanc ,colorimétrie étrange, l'aquarelle d'un ange ?
??????? a dit:
La fureur est passive comme la flamme que contient la cendre.
Cette cendre moribonde et fragile, a germé dans son ventre,
Pour faire fi de l'incandescence et feu de l'humaine transcendance.
Une flamme, une gerbe, une goutte et fin de la descendance



Peau de chagrin, peau de douceur,
Possession cutanée, Satan de coeur.
Greffes, tatouages masques ; balivernes.
Nul artifice ne peut le rendre terne, l'attraction est puissance et souffrance,
tel est ton éclat.
Je t'ai en moi, et v'la.
L'histoire ne connaîtra que vie tant de toi j'ai envie.
Je t'ai dans ma peau, sans relâche sans repos,
tu es marâtre, femme et maîtresse; que ton sein console ma tristesse,
que mon élan de ton ventre vienne, qu'à jamais tu m'appartiennes.


??????? a dit:
Ombre terne d'une existence sans lendemain,
instant tu me fuis , souvenir tu persistes,
Dans l' effroyable inconscient tu t' maintiens,comme traître cupide insistes.
De Zéro à l'infini, vie tu te traînes dans les excréments d'un monde sauvage.
Pleur tu es rire , rire tu es haine ! Terrible visage que celui meurtri par l'âge.
Terre éclatée aux membres disséqués,
tes peuples se disputent la rareté mortelle
Mer déchaînée d'vengeance et d' impureté, fasse que la mort soit immortelle.
090925080736675628.jpg
 
Oogie j'aime bien, j'trouve un peu trop "sauvage", mais bon dans le style plutot brut.
 
Je t'aime est
Un mensonge
Une tromperie
Et comme tous
Les mensonges
Tout le monde
Le dis.

Ca j'adore. Ca sonne et ça rebondit comme il faut.

Bon, allez, je viens de découvrir le topic, il faut absolument que je mette quelque chose pour assouvir mon besoin primitif en attention.
Alors, on se met du BBB (balkan beat box) dans le crâne et on ferme les yeux:

Paris

Des cheveux plein les yeux,
Des odeurs, des tapis, des envieux,
C'est parti, c'est fini,
Recommence et s'enfuit dans la nuit.

Marche et vois,
Marche et vois devant toi,
C'est la danse attentive
De tous les esprits,
C'est le son c'est l'esquive,
C'est le secret du bruit.

Des cheveux dans mes yeux,
Un délice une ivresse,
Le contact avec Dieu,
Sans aller à la messe.

Marche et marche en silence,
C'est le bruit dans ta tête,
Cours et cours et t'élance,
C'est la paix pour ta bête.
 
Alors la j'aime bien les deux premiers couplets, mais apres ... tu parles de Dieu ... Ca m'donne de l'urticaire, comme disent les autres ^^
 
Ah j'en était sûr que ça allait pas te plaire ambulance! :lol:
Là j'ai pas pu me retenir, c'est vrai.
 
Comme dit dans ma présentation, j'aime beaucoup la poésie, principalement des surréalistes. J'ai plein de poème en stock, mais je vais pas tout mettre. En voilà un pour le moment.


Ma présence n'est pas ici
Je suis habillé de moi-même
Il n'y a pas de planète qui tienne
La clarté existe sans moi

Née de ma main sur mes yeux
Et me détournant de ma voie
L'ombre m'empêche de marcher
Sur ma couronne d'univers
Dans le grand miroir habitable
Miroir brisé mouvant inverse
Où l'habitude et la surprise
Créent l'ennui à tour de rôle


Paul Eluard


Et un de moi pour une fille après l'avoir vus pleurer de désespoir, qui l'apprécie.


Ton esprit s’arrête.
Ta vie s’enfuit.
Tes larmes coulent.
Ton corps en tremble encore.

Le miroir de la nuit
Reflète ton regard mort
Accompagnant tes tristesse douloureuses
Qui tremblent encore dans ton corps.

Rattrape-la pour vivre.
Car tu ne fait que survivre.
Ton esprit doit lui reprendre la main
Afin de continuer le chemin.
 
Crazy_French a dit:
Ton esprit s’arrête.
Ta vie s’enfuit.
Tes larmes coulent.
Ton corps en tremble encore.

Le miroir de la nuit
Reflète ton regard mort
Accompagnant tes tristesse douloureuses
Qui tremblent encore dans ton corps.

Rattrape-la pour vivre.
Car tu ne fait que survivre.
Ton esprit doit lui reprendre la main
Afin de continuer le chemin.
J'aime pas trop Eluard.

Si c'est pas indiscret, t'as quel age ?
 
Secret défense.

Celui là je l'avait fait juste en 10 min, il est pas d'Eluard comme le premier. J'admet que c'est loin d'être extraordinaire mais j'écris pour mon plaisir pour l'instant, et pour mettre des mots sur mes sentiments, sans faire de recherches approfondis sur la formulation.
 
Un peu de prose (pas de moi hein) bien mystique et shamanique.
Y'a la version musicale si ca interresse quelqu'un, vu que c'est tiré d'une chanson de "hip hop"


Le Fils Du Soldat Inconnu

Comme convenu Le Fils Du Soldat Inconnu m’a rejoint à la sortie de la ville.
Il a enfin accepté de m’accompagner chez ceux que l’on ne nomme pas.
Il ne veut pas que je le filme.
Il a longuement parlé à ma vieille voiture en lui disant que nous allions faire un long voyage mais qu‘elle n’irait pas jusqu’au bout avec nous et qu’il fallait qu’elle nous pardonne.
Voilà 2 jours que nous sommes partis, Le Fils Du Soldat Inconnu a accepté la caméra depuis que je lui ai assuré que ce film ne sera vu qu’une fois que l’un de nous deux sera mort.
Il me dit qu’il ne sera jamais tout à fait mort.
Puis il me dit que son père vivait au bord de l’autre monde.
Il n’a pas voulu m’en dire plus.
Il me raconte aussi que là où habite son père il y’avait un village et puis il y’a eu la grande guerre, elle a effacé les routes, les hommes se sont perdus et le désert a avalé les maisons vides.
Le désert est toujours le plus fort.
Il répète le désert est toujours le plus fort.
Nous arrivons chez son père.
Il m’explique que son père est né un peu après le début du monde et qu’il est fatigué.
Il me dit aussi qu’il n’est jamais surpris par ses visites car il les rêve toujours 3 ou 4 jours à l’avance.
Le Fils Du Soldat Inconnu me demande de l’attendre devant la cabane.
Je l’attend dans ma voiture.
Je fixe la porte de la baraque, les heures défilent et je m’endors.
Là je fais un drôle de rêve…
Dans un coin de la maison, Le Fils Du Soldat Inconnu semble traduire sa colère en lançant des couteaux vers un vieux chien qui pourrait bien être son pauvre père.
A l’intérieur de la volière ses oiseaux son devenus des souris .
Paniqué, je ressors de la maison et vois le village tel qu’il devait être dans le passé.
A tous les coins de rue le même mime me fait des signes.
A ses côtés une statue est ligotée pendant qu’un pendu part se désaltérer.
La soif me réveille. Ma gourde est vide. Je décide alors de rentrer dans la cabane pour demander de l’eau.
Le Fils Du Soldat Inconnu ouvre la porte et me présente aussitôt à son père qui me dit que je suis trop fragile pour les esprits du désert.
Puis il m’explique que si le 2ème jour on croise un chien qui sur le chemin va de la gauche vers la droite il nous faudra suivre sa direction.
Si le 3ème jour un arc en ciel rouge sang apparaît au dessus de nos têtes il nous faudra aussitôt s’asseoir et se recroqueviller jusqu’à ce qu’il disparaisse.
Si la 4ème nuit un vent glacial nous réveille c’est qu’ils voudront nous éprouver et qu’ils ont demandé à la mort de nous éventer avec son voile.
Le 5ème jour ils nous montreront peut-être quelque chose peut-être rien du tout, ils ont une grande puissance mais ce qu’ils font n’est plus de notre monde.
Il sourit, pose sa main sur mon épaule et puis s’en va.
Le lendemain nous entrons dans le pays où il pleut de pierres, il ne faudra pas parler de toute la journée en effet parce qu’aucune parole n’est juste, ils capturent les paroles pour les enfoncer dans la terre.
Une fois la terre blessée par les paroles qui portent la folie, elle se venge des hommes la nuit et les effraye en parlant toute seule.
Il n’a pas voulu m’en dire plus.
2ème jour du voyage nous venons de croiser un chien, il nous faudra suivre sa direction.
J’ai du mal à croire qu’il faille suivre un chien.
Le Fils Du Soldat Inconnu me dit que ce n’était pas qu’un chien.
Le 3ème jour l’arc en ciel se dessine au dessus de nous.
Nous restons dans la pose que nous avait montré le père pendant plus de 3 heures.
De l’autre côté commence le pays de ceux que l’on ne nomme pas.
Soudain je me rends compte que tout s’était passé comme son père nous l’avait dit.
Je suis plus impressionné que je ne le laisse paraître.
Il me dit qu’ils peuvent se déplacer très vite car parfois ils sont vraiment là, d’autres fois ce ne sont que des rêves.
Il ne veut pas m’en dire plus. Il pense que nous n’aurons plus longtemps à attendre.
Tôt ce matin une silhouette qui ressemblait au mime de mon rêve est apparue sur le rocher.
Devant moi elle a foncé vers la paroi pour réapparaître au même instant 500 mètres plus loin.
Le Fils Du Soldat Inconnu m’a murmuré qu ‘elle se déplaçait avec le rêve.
Je ne croyais pas ce que je filmais.
Ce soir mon ami m’a demandé d’apparaître avec lui sur le film.
J’ai un pressentiment mais je refuse de l’admettre.
Le lendemain matin, le 5ème jour, 2 silhouettes sont apparues au moment même où j’ai vu Le Fils Du Soldat Inconnu sur le rocher, il m’a murmuré que le temps n’était qu’un illusion.
Au même instant, je l’ai retrouvé son oreille sur mon cœur, il me dit que bien qu’ayant la réputation d’être vivant j’étais déjà mort.
J’ai rouvert les yeux mais il n’était plus là.
J’ai filmé par réflexe…
Quand je suis revenu sur le rocher il était déjà vide.
Je les ai alors cherché là où la veille j’avais vu la silhouette du mime et je les ai tous retrouvé.
Il y’avait le mime, le pendu, la statue et Le Fils Du Soldat Inconnu.
Ils m’ont donné l’impression de disparaître dans la pierre
Et puis je les ai revu à environ 5 km de moi, au bord du précipice ils regardaient leur future destination.
J’ai cru un moment qu’ils allaient me faire un signe mais ils ont de nouveau disparu.
J’ai alors su que je ne les reverrai plus jamais.
Il n’y avait plus que mon film…
J’ai alors décidé de me rendre chez le vieil homme.
Il n’était plus là et le désert reprenait la cabane.
Bien entendu j’ai fait celui qui n’était pas surpris alors je me suis filmé en train de nettoyer la voiture et puis j’ai eu envie de me filmer jusqu’à la dernière image pour me rassurer.
Le soleil se couche, je suis trop fatigué pour rejoindre la ville.
Je vais passer la nuit dans la cabane du vieil homme.
Je ne trouve pas le sommeil. Je décide alors d’accrocher le drap sur un mur et de projeter mon film.
Je revois la sortie de la ville, je souris quand Le Fils Du Soldat Inconnu parle à ma voiture, il y’a le vieil homme, le chien, l’arc en ciel rouge, les silhouettes à peine visibles jusqu’au dernier plan où je lave ma voiture.
Et alors que j’allais éteindre ma caméra, je me vois sur le drap en train de mimer le pendu, la corde ne tient pas et en tombant sur le parquet mon corps se brise comme une statue.
 
Alternant le bleu et le blanc.
Sans oublier le temps,
Passant,m'évitant souvent.
Démonte et attend,
Le dément latent.

Alternant le blanc et le bleu.
Approcher la main du feu,
M'oublier si je le veut
Vider les lieux?
Le dément le peut.
 
Ô ma muse, ainsi vous m’abandonnâtes,
Ainsi vous fuîtes, me laissant diminué,
Pleurant sur une photo de votre chatte,
Un grand froid fut soufflé sur mon esprit givré.

Et me voici une nouvelle fois bien seul
Tel une âme en peine, errant dans les limbes
Et larmoyant amèrement dans son linceul,
Affligée par la détresse qui la nimbe.

D'une si belle relation j'attendais tant,
Et tout d'abord qu'elle dure pour l'éternité.
Mais, cruelle, vous en décidâtes autrement,
Et même pas j'ai réussi à vous niquer.

Je ne souffrirais point que vous considériez
Comme une manifestation de mon aigreur
La franchise qui me pousse à vous l'avouer :
Vous n'êtes bien qu'une grosse pute sans cœur,

Une pauvre fille de petite vertu
Qui suce un gland comme un canard putride
Et qui remue son gros fion comme une torture
J'en fus, croyez-le bien, le témoin livide.

Vous ne méritez sans doute point ma haine
Ni que je me mette pour vous la tête en vrac,
Mais lisez l'aveu de ma faiblesse humaine :
Je ne puis résister à l'appel du cognac.

Ras le cul des connes en panne de libido.
Oh, ma main droite vaut bien dix de vos consoeurs.
Celle qui me trahit à chaque nouveau mot
Saura mieux que vous satisfaire mes ardeurs.

Aussi je vais me torcher jusqu'à n'y plus voir,
Et me branler largement à votre santé
En espérant que mon bon sperme du terroir
Arrose un jour d'autres palais moins dégoûtés.

Patron hips une autre, et glou et glou, SANT2 §
Seul ton sang pourrait calmer ma soif, KÖNNASSE
TA PUTAIN DE HIPS GUEULE? JE VAIS LA CREUVER
SSALOPERIE DE HIPS DE GROSSE P2TASSE §§
 
Et rien que des rimes riches et des alexandrins, faut rester sérieux avec la poésie.
 
Retour
Haut