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Poésie

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Strange
  • Date de début Date de début
Supervixen a dit:
pseudo, âge, profession, drogue favorite, texte de présentation écrit impérativement sous l'effet d'un psychotrope... hé hé que le plus courageux et/ou défoncé se lance !)
pseudo
alors OOgie /celuici/martinmalin/mydriase/eleusis ... le reste hein
âge:
putain 25piges dans quelque moi ><
texte de presentation sous psychotrope :
Ben purée je croyais etre dispensé apres avoir passé 48h a spamer les forums et MSN de posts des plus serieux aux plus cons ....
pis tfaçon sert a rien de me presenter , ici ya tout le monde qui "triquite" Oogie alors qu'il est gentil .

alors super bonne soeur dis j' ai reussi mon text dis , hein ? dis ? hein ?
:confused:


090621093956463823.jpg


mais j' ai perdu environ 1k234gme depuis que jme suis collé a la meth a la place de la testo , et au canap a la place des barres .. sinon c' est a peu pres ca ... avec evidemet , mon visage resplandissant d' appolon , beauté masculine incarnée (et modestie refoulée)
 
Y aurais un traducteur ?

par ce que la traduction de google c'est ça :

"LOL! Ainsi, ce fil est d'environ chatte après tout, n'est-ce pas?"

et à moins qu'il y est un sens caché, et bien je ne comprend pas ^^
 
nonon en gros

LOL , en fait le sujet de vot' topic c' est la chatte ...

chuis nul en anglais mais quand meme ^^

edit c' est vrai que pour un topic POéSIE , ca part en couille severe.

mais c la faute a soeur vixen elle fait fantasmer :drool:

(faut que jarrete de coller 4 plombs dans laprem , je fantasme meme sur un avatar de bonne soeur omg :confused: )

"Dis moi Oogie, où tu vas chercher toutes ces images ? ^^"
Ben j' aime les plantes et la photo ... donc .. ben je connais les "banques d' images" en tous genres ... ya qu' a piocher "'tochoper" et hop
 
T'as un don pour faire partir en couilles les topic je crois, et moi je suis assez con pour suivre ^^

Faut motiver Vixen pour nous montrer son minois :drool:

T'aurais du préciser pour les tazs, ça t'aurais éviter de passer pour un pervers ^^
 
Hummm, très poétique.
 
Strange a dit:
Voilà, je ne participe pas vraiment au forum malgré que j'adore passer des heures dessus à vous lire :D

J'ai vu que il y avait écrit art dans cette sections donc je ne pense pas mettre trompé d'endroit pour ouvrir ce topic sur la poésie.

Si les gens pouvaient nous montrer un peu ce qu'ils écrivent ça serait bien je pense, encore plus si c'était écris sous hallucinogène.

Un petit poème pour la route, en espérant que ça vous plaira, j'attends de vous lire avec impatience. (je l'ai écrit après avoir pas mal bu et fumé, et en parlant à une très bonne amie, d'ailleurs il lui est adressé)



Je mens, j'ai peur.
La piste que j'ai tracé me guide, la fuite accélère ma course.
Je ne suis rien.
Le bruit cours que les dieux n'ont crée que le chaos.
La destruction seul est créatrice.
L'illusion de la vie n'est qu'un délire onirique.
Le grand serpent se mords la queue, l'infini sacrilège.
Le commencement et la fin.
Juste compte l'instant présent.
Magique espoir de renouveau, une remise en question.
Je ne suis rien.
Peut être qu'il n'y a pas d'intérêt à gagner.
Je t'avais dis de me fuir, de ne pas t'accrocher,
Je n'apporte rien de bon, il n'y a pas de fin heureuse avec moi.
C'est je t'aime que je voulais te dire.
Avons nous encore une âme si on l'a vendu au diable ?
En collant résille, glissant dans la neige d'été.
Si on fuit la vie et la mort, sommes nous un mort vivant ?
Ou juste un fou ?
Angoissé et anxieux. Délirant, divaguant au gré de ces idées.
Seins nues dans l'ascenseur, est ce un bon endroit pour faire l'amour ?
Il n'y a pas de discours possible avec une assemblée de sourds.
Est ce que tu mourrais pour moi ?
Je suis dieu. Philosophe des nuages, je vole le plus haut possible.
La mort, le spectre glaciale, qui nous suit depuis la naissance.
Je vois sa main glacé posé sur ton épaule.
Et si notre ombre était vivante ? Je me sentirais surement moins seul.
Au milieu du zoo épaulés par la cruauté.
Est ce les héros les vrais sauveurs ?
Sauve moi.
L'étrange homme s'arrête, contemple son œuvre.
Que vous faut il de plus pour réagir ?
La beauté spirituelle vous suffit elle ?
Dieu existe, je l'ai baisé hier soir.
Monsieur, je vous arrête pour obscénité, blasphème, et trouble à l'ordre publique.
Autodérision, teintée d'ironie, bourré de cynisme.
Donne moi une bière, que je me rince le gosier.
Je crée le mythe, tue le monstre.
Les invités vont arriver, préparez vous à les accueillir,
Écoutez leurs hypocrisie, leurs faussetés.
Au cœur de la ville vie un sauvage, à moitié nue il chante la poésie.
Et je fais quoi moi ?
Clown de la société, je distrait les pauvres gens accablés de peine.
Aller mon amour, donne moi la mort.
23 ans, est ce un bon âge pour mourir ?

Florian

C'est toi Jim ? :roll:
 
nan pas celuila :) , je poste mes poemes sur lucid parfois (martinmalin) ou en freestyle dans les topics ..
mais la non pas moi;)
bientot ok ... cete aprem ^^
 
Jeune__Peyotl a dit:
C'est toi Jim ? :roll:

Ah non, je ne suis pas Jim Morrison, désolé de vous décevoir ^^

Si un jour j'arrive à avoir ne serait ce qu'un quart de son talent je serais heureux :)

Aller hop, je vous fait cadeau d'un autre poème par ce que je vous aime bien :D

Arche

Sombre nuit sans nuage, les étoiles brillent
Par leurs absences. Sans lumière est le soir
Les fantômes du passé sont tristes. Loin est la ville.
L’eau coule sous les ponts, l’oiseau chante dans le noir.
La terre s’est arrêtée, le temps est écoulé
Tous les jours ont vu de nouveaux venus.
Crier muets car l’instant est arrivé
L’univers finit, revient à celui qui fut,
Qui sera et qui est : le grand vide blanc.
Sifflote grièvement l’air d’un jour,
Passe ton chemin, ici c’est l’Antan
Pousse, pousse la pierre, tu vois, c’est lourd.
Toi qui ris de toi, souffle, souffle la brise
Des combats. Regarde n’ai aucune peur
Seulement les dieux ivres qui misent
Une, le bonheur, deux le malheur.
Si tu as perdue la vertu et l’amour, écoute la comptine
Ainsi tu perdras ton cœur, plus de sentiments
Ô comme tes mains sont jolies, comme tu as les mains fines
L’aurore se lève mais sans le vent
Lisons le journal, page une, la date
Saviez-vous que le monde n’est rien ?
Il coule, en fait, le long de l’Euphrate
Ah ! Ah ! Aujourd’hui, c’est la faim.
Pourquoi, pourquoi les papillons ont-ils des ailes ?
Pour pouvoir mieux voler mon enfant
Repend toi au mieux de répandre ton fiel
Laine, longue, grande, lent
Lance un caillou, regarde, il rebondit
Le corbeau croasse tel le crapaud, les étoiles avaler
Lance la balle, rattrape là, sourit.
Visage pleurant, qu’y a t il petite fée ?
Les étoiles rebrillent, le monde remarche
Le jour se lève et le soleil passe sous l’arche.

Florian 
 
C'est beau...
 
alors super bonne soeur dis j' ai reussi mon text dis , hein ? dis ? hein ?

très geek. La photo est abominable !!!! beuark !
 
Supervixen a dit:
alors super bonne soeur dis j' ai reussi mon text dis , hein ? dis ? hein ?

très geek. La photo est abominable !!!! beuark !

meuhhh la vrai est dans le topic approprié .. et ouis chuis un geek a tel point que j' ai decouvert les utorrent ya un moi et les PC ya 2 ans ... cay pour dire ..

mais ok jlaisse ma place a senoz ...

bon , la super bonne soeur c raté , cherche infirmiere , policiere , et secretaire cochone ...

(Oogie arrete les plombs et va dormir)
 
Jeune__Peyotl a dit:
C'est beau...

merci :D

comme t'es tout gentil et que j'adore les compliments, je vais même t'en remettre un autre :

Étoiles doré

Bacchanale stupéfiante, cédant à la folie, que d'immoralité dans l'air ambiant
Les enfants dansent nue dans la rue, un semblant d'éden, pue la copulation
Le sexe torride imaginatif et dégradé, un feu dévoré, magique, de l'art, grand
Divinement accordé à cette époque tendre où le monde touche le fond
Ouvre grand les yeux, respire cette vie offerte, que le sage s'éveille en toi
Le poète, ni homme ni dieu, guide prophétique à l'aura de lumière
Suivez le, Il souffre pour vous, Il aime pour vous en lui ayez la foi
Lui qui lis l'avenir dans les lignes de la main, à grand renfort d'éther
Le psychédélisme dépassé, la philosophie de trottoir submerge les rues
En collant noir la lune danse dans le ciel, le soleil lui fait la cour
Divagation d'un clochard en rut, les sombres nuages passent, il plu
Fuyard dans la nuit infini, assoiffé balafré, zigzaguant et titubant
Alcoolisé, il chante la vie, évacue élégamment la vinasse
Chemise sale, décoiffé les dents jaunes, mal rasé, taché de blanc
Il sent l'amour à plein nez, malgré tout ses affres, toutes cette crasse
Visuellement pathétique le cierge droit et brûlant, étoiles doré.

Florian

En fait j'ai envie d'en mettre un autre :

Le temps d'un film

Rien n'a changé, tout est pareil, je cours à ma perte et rien ne m'arrête
La situation empire, le sang coule sur la ligne, rien, le calme, on attend
Si l'ange glorieux pouvait étendre ses ailes, gagner en sensibilité, écrire cette lettre
Les larmes de joie coule le long de la bière, le temps d'un film, tout est si lent
L'aube clair et glacé se reflète dans tes yeux pâles emplies de tristesse
La main sur la bouteille, cigarette à l'oreille, bois pour notre messe
Sommes nous adultes ? Ou n'est ce qu'une infâme mascarade que tout ça ?
La déchéance grossière, implacable, n'a de fin que dans la tombe, là.
Longue attente obscurcit de rancœur, signification caché de l'être
L'élogieux vide, emplie de cette stupide décadence permanente
La femme seule, brisée, nouée, pleurant sur son fils qu'elle enfante
Aimé, aimante, se déshabille, joue, crie et fini par le mettre
Ce collier de perle opaque accroché au cou, guide impromptu
La mort n'est pas seulement un reflet que l'on croit avoir dans les yeux
Elle est là, partout, immense, infinie, tel dieu qui nous contemple.

Florian
 
??????? a dit:
Supervixen a dit:
alors super bonne soeur dis j' ai reussi mon text dis , hein ? dis ? hein ?

très geek. La photo est abominable !!!! beuark !

meuhhh la vrai est dans le topic approprié .. et ouis chuis un geek a tel point que j' ai decouvert les utorrent ya un moi et les PC ya 2 ans ... cay pour dire ..

En deux ans seulement t'a réussi à te taper une addiction à WoW??? Chauuuud!!! T'étais même pas associal avant?
 
MaladeMental a dit:
??????? a dit:
Supervixen a dit:
alors super bonne soeur dis j' ai reussi mon text dis , hein ? dis ? hein ?

très geek. La photo est abominable !!!! beuark !

meuhhh la vrai est dans le topic approprié .. et ouis chuis un geek a tel point que j' ai decouvert les utorrent ya un moi et les PC ya 2 ans ... cay pour dire ..

En deux ans seulement t'a réussi à te taper une addiction à WoW??? Chauuuud!!! T'étais même pas associal avant?

avant j' etais en inde ..
et ouais wow .. scotché 1 an et demi dessus le temps de te lasser ....
au bout de 2 ans au meme endroit skon s' emmerde ... tfacon le 8 au vietnam .... et apres , jsais pas quand je reverrais un ordi , et pôur etre franc jmen tappe euuu
et si j' ai toujours eté associal ^^
 
Très belle plume, M'sieur.

Peut-être qu'un jour, j'en posterai des miens.
 
je suis en panne d'inspiration depuis le début de l'année

voici les écrits de 2008 :

1.
Chapeau dix-six & crapaud d'assassin
Chateau six-huit & cranes de malins
roses blanches & peinture rouge
prose d'ange en ceinture courbée
serrure de robe & hanches d'or
dorrure, sorbet & chardons
Masse crisse & crasse plisse
Messe basse & crise de plume
Morrue a cerise & carpette poissarde
Meringue a seringues & petards penard
Langue déroulée & filets de prêche fruitée
Loge déglinguée & foret de truffes perchées

2.
chaleur tournante et pâleur soulante
crapaud tourmenté et candeur planante

sermon ce sarcasme s'armant carcasse monstre
éloge du déluge aux loges désolées

une larme du marin mordu qui rame au rimes mortes armé de malheur
navigue dans le vague drame à l'intrigue divaguante
une ligue de radin délègue digues et draps à ériger figues et mandarins

3. Peau lisse & Mise en cage
Le clavier s'égoute
la semance littéraire se repend
les pixels deviennent des cellules
où des moines dispersent leurs couleurs elphiques

les lettres ruissellent
et prennent les doigts d'assaut
l'alphabet se teint au gré de l'humeur
les phrases affichent leur lit
et les accents se ruent vers la rive
la langue rouille, se replie, s'aligne
les mains envôutées parcourent les cases

de l'écran nait un trou noir
abîmant âmes et espoirs
il digère toute volonté

les fênetres tissent leurs toiles
collantes et aux allures organisées

les voyelles séduisent les consonnes
la ponctuation éclate les rires
le syndicat des points reclame salaire

le traité du droit des mots
exige le respect de l'histoire

le clavier laisse s'échaper les fourmis
dans les bras
l'écran se laisse ronger par des yeux stériles
les flammes stéréo sont chaleureuses
la sueur plonge l'organe lettré dans la chaprente des pensées
la vapeur des mots acides filtre le soleil

l'esclave pie les notes
résonne faux et joue ses vieux ridaux déridés
son extravagance fuit dans les reflets des mots-gratte-ciel
il saute de fenetre en fenêtre et lance son harpon lettré
il peche a la ligne et attrape un filet d'expressions

une cascade d'esprits dans la collection de l'explorateur
aux enfants numérotés et prénommés
pavant l'écran et chantant fort

le pointeur effervescent pereturbe la toile
où s'enlisent les levres
d'un ciel où constellent les ancêtres
pages en jachère et image aux enchères
ville de belliqueux citoyens du futur

4.idée fumeuse, fumée hideuse
il y a une vie honteuse dans ce foyer de toiles
cafards tapotant et blues dissonant,
ont élu domicile au creux d'un foisonnant recueil
de canettes et de mégots désarmés.
vestiges de quelques joies fanées
poussière de travaux déménagés

Il y a le trou noir des capotes
Des larves sirotant la pénombre
la nausée devant des gobelets.

une célébrité qui sursaute,
le raisonnement de ma toux.
il y a ces mouvements sans vie
qui esquissent des yeux mordants.

et derrière mon épaule,
surement des ronces meurtrières.
De hâtives paroles rapaces.
mon crâne me protège de ces histoires.

Il y a le soleil qui déchire les pupilles
de cette si belle nuit.
Et les chants qui encrassent les envolées
de la symphonie fluviale.

Il y a cette impression
qu'un miracle entre deux notes reste un souvenir.
que les pensée dansent et meurent
et que les collections sont faites de papillons morts.

cette comédie enfouie dans les amplitudes
entre siècles poussiéreux et vues froides,
entre érotisme sensuel barbare et jeunes filles indécentes.
le miroir entre eux et nous

Le temps mielleux, les journaux pervers
qui nous font couler dans une vie boueuse.
rêves de pureté

5.Cher gratteur,
gratteur, courtise !
gratte gratte la quintessence
dévêt la demoiselle, poursuit ses cheveux
fait parler tes cordes
fait résonner tes pensée en cage
agrippe toi et danse
gratteur, courtise !
dialogue avec la prose du silence
caresse la demoiselle, recueil ses mouvements
fait crier tes cordes
fait bruler les sons
agrippe toi et danse
gratteur, tousse,
encrasse la portée, trace les courbes émiettée
gratteur, courtise !
cours sur la lignée
reprend et étire,
essouffle la demoiselle, fait scintiller ses yeux

Acrobate, courtise !
gratte de tes cinq sens
dévêt toi, pleure ton âme
laisse parler tes doigts
laisse vibrer ton arme
lâche toi et danse
acrobate, acquiesce
pose tes monologues
sent la gratte répondre
laisse s'étouffer les cris
laisse s'évaporer les peurs
acrobate, gratte !
danse emmêlé,
dans tes cordes
respire et retend
fait hurler le vent

6.ballade en foret impressionniste
arbre nocturne violet vivant
dorures et silence vert
oiseau menacent
trêve tisse cauchemars serrures
inaccessible issue
panneau effrayant
ciel noir sol bleu
créature bondissant immobiles
vie morte parchemin
angoisse aveuglante
tronc respirant fort

teinte violette
branches cornues
pinceaux dangereux
sévisses cachée cranelûre
cannibale feuillure
miel noir visqueux
mobile psychopathe sondant
prières digérées siegant
sang gisant de la gueule de la nuit
rires sournois

chemins effacés
mémoire déchiquetée
mains grises
grimaces défrichée
couleurs vivantes
violet tournoyant
chants pervers
eau miroitant les morts
clignement vertigineux
tête virevoltant

maison vague rêve
raison dissolue
vue étrangère

yeux aux ornières sable mouvants
chants collants résonants, échos métalliques stridents
coins de coton , flous appuis
grésillements, cris mous d'enfants

sortie oubliée
soi défiguré par les cris coupants
solitude normale
noyade accommodante
paralysie réconfortante
endormissement lent

serpent a sonnette
vélo sifflant tapissant
violettes rainures
craquelures radioactives
ciel évasif
moustiques venimeux bruyants
pensées parasites
violette nature
bois en rut
animaux au regard trou noir
bute en soie

entrée oubliée
mémoire vidangée
vie stroboscopique
couleurs dévorantes
idées atrophiées, ridées, apostrophées
cheveux enlaçant la nuque et serrant,
étranglant.

peau sèche évaporée
regard corrosif
marche machinale

foret impressionniste
violet exacerbé
goute d'encre emprisonante
prison délibérée
âme crispée, drapée pliée
reproches acides inaudible

7.Silence
Silence , mon ami, sénile démence s'élance, hurlante.
Je discernais la main d'Ôm, saisie d'encre, elle me plu ,me contraints.
Peau d'homme à fleurs.
les yeux scellés, je les essuyais.
Le silence m'attend, palais ouvert, langue tendue.
tapis gastrique aux mots odorants;
Silence, il me prend sur le bout de la langue les poèmes nauséeux.
;défilé crasseux des maux dormants.
Bouquet écœurant, il me prend par le nez les feuilles asexuées,
entonnera mélopée, résonnante, fusillée.
Silence, beuglant, bougeant, englobât mon haleine fertile
Versification flétrie, Ivrognerie
or vierge, vieil or.
Orties du désert résident ourdies.
Le silence me pique et n'équipe,
le siècle des phrases qu'au fil du temps ciselé.
Le silence, des amplitudes suréquipas mon âme.
Dernières flâneries houleuses, soûlées au touché
Coulées, mon ancre enfilera ces nécromants.
Scènes de romans ces veines malsaines
ensaisinées de pieds nous dépliâmes
Le vers solitaire qui isolerait tes verres

8.
Recels de masses sacrées
caressant, dressant
ces lettres tendres
qui s'étendent,s'alignent,
signalent la tendresse.
les mortels érudits
sélectèrent les mots a domestiquer
ils reposaient les tiens en prose
sous tes regards écrasants,
égards troussés aéraient
les codes cosmiques.
sémantiques décloses,
Sésame décrassé
Âmes que vous acérâtes,
codes d'états suaves,
trance mystique
créant l'ivresse céleste.
lyrismes qu'esquive la plume,
dévirginas une feuille
dépollua la rivière de sang.
eau de soie,
Omer buvant du Rhye,
les âmes égalées.
rosée d'encre vieil or.
écailles dorées

9.
chandelle, soie, tapis arabiques
ruissellement des larmes du silence
joie solitaires & parchemins illisibles
cyber-technologie
scarabées électroniques & bruits cosmique

flamme dansante, encens,
sanglots mitraillant un globe
orbites, chaines de chair & visage d'acier

rides, stries et cosmétiques
forêt chaude et humide
noix de coco et feuilles entrelacées
chewing-gum et pomme d'or

pierre tombale, pierre précieuse.
eau sèche et joies douloureuses.
elle regarde à travers la lune,
les fantômes qui vont aux urnes.

gravures & enluminures,
bondissent du miroir
"-je suis de l'autre côté ?
-je suis de l'autre côté !
-ce n'est pas moi"

le sang mange son âme,
digère sa peau et diffuse ses blâmes
je ne peux plus sentir ta main

10.
coca cola, marlboro, banane.
les rues sont des labyrinthes
aux murs de métal
illuminés par les voitures des âmes perdues.
agitation, illusions.

shopping, couteau de cuisine,
glaive et cérémonie guerrière.
rideaux oubliés, figés dans les ornières
des paupières

11.Résidence des fantômes
La pluie tambourine l'humeur du temple,
les pleurs dessinent leur mélodie,
les chats prennent leur douche.
arrêtes, je sais que quelqu'un te regarde !

pourquoi hier c'est si loin ?
oiseaux, lézards, adolescents domestiqués

économie pâte à modeler
tu sais qui j'aime
tu veux savoir comment ?

déesse, draperies de marque,
parfumée Chamelle

Ici nous sommes si seuls,
moi je veux juste une main,
un soupir et des bougie.

12.
Cathédrales humides & prostituées
grattées par la fumée
de caviar électronique

somnambule dans un hôpital,
pendant qu'un aliéné dessine sur les murs.

cheminée de marbre, statuette d'or
les démons préparent le repas.
-coup de feu retenti-
les démons se déshabillent.
craquelures dorées dans la peau du lion-dieu

station de train, flûte enchantée
rose rouge, bonbons piquants
écervelés dans leur cabine

mélodie silencieuse
d'une fillette assassinée .
on admire les flammes
du corps calciné.

silence bruyant & menacent
de la foule hystérique.

un homme s'allume une cigarette sous la pluie,
la télévision matraque l'ombre de la ruelle.

enterrement, crème à la glace & euphorie.
ornements funèbres, deux morts pour un cercueil.
le curé entame un jeu de guitare,
les arbres dansent sur les gens.

13.Acid Blues Ballad
Tam-tam pieds nus
Nous voulons être beau
yé yé doucement
Tam-tam tu foule le sable fin
Regarde autour de toi
yé yé doucement

Tam-tam tamisant
La danse des ombres chinoises
yé yé étrange
Tam-tam tambourinant
Rêvons notre mort
yé yé doucement
Tam-tam tamanoir
yé yé bizare
On envoie des invitation aux larves
yé yé doucement

Il marche, il danse
chez toi yé yé
Il tam tam pieds nus sa guitare
comme toi yé yé
Il fustige les larves de couleurs
pour moi yé yé
Il crache en trance
sur toi yé yé
des vers de soie
autour de toi yé yé
Son épitaphe dira "bienvenue chez toi"

Au chène déchainé enclin d'oeil
Laisse la chenille faire son deuil

Viens t'assoir, fille du fauteuil
Tu sais que tu t'assieds dans ma toile
Tiens le trottoir, vrille sur le seuil
Tu sais que l'acier réfléchit les étoiles

Vaine coulée d'encre bleue
En théorie c'est dans tes cordes
Vas-y gratte je t'accorde !
La seconde en un sens
Au sol s'imisse le silence
Avec sa horde de mille-pattes
humant le parfum sauvage de ton esprit dénudé
devant des mots épatés prêts a bondir
dans les plis de tes drâperies
glisse et gratte la rampe serpentine arpentée de soupirs

J'ai le vers solidaire
de mes amis larvaires.
J'ai le revers libértaire.
dans le littéraire je réhitère
un vers en vain pour baudelaire

Ciel quel artifice !
J'apprécie le vice.
Esclave pour dette,
J'ai commis la faute grecque
Et j'aime être nu
Encore un vers qui se tortille de tout ses sens
Il ne te le diras pas mais c'est toi qu'il lui faut.

Yé yé je vai te faire sortir de là
hé hé j'ai une main sur le voile de ton âme
Je vai t'apprendre crisper ton esprit
Les vers de naguère laissent place aux lignes
Je vai t'apprendre a les distordre
Elle me nargue, si tu veux je l'aligne
Je sai la tendre, et dans l'ordre
Elle sent le cadavre decrepit
Elle est maligne

hé hé elle revient, elle est infâme
yé yé elle oscille la flamme
dé dé la rosée d'encre
c'est la danse du papillon
il est déja mort, en plein essor
Oh j'ai la peau saisie de poésie
transpirée de mots tranchants

Repliée sur toi, maintenant tu t'éclate
Trainée d'ancres écarlates
avec de vagues idées qu'on va jetter par dessus bord

Yé yé dans le bateau des imbéciles
si je te jette aux abîmes
tu reviendra sublîme
On est chez toi yé yé
Battons des cils hé hé
Soyons dociles yé yé
t'en perdra tes rimes
ce n'est pas un crime d'être sur la cîme
de ton âme yé yé
C'est la danse du papillon
pour tes beaux yeux merci yé yé

Elle m'a dit "C'est la philosophie de la flute"
Alors comme toi j'ai rien dit, j'ai joué
Joue avec moi nana nana
Elle m'a dit "T'inquiete pas demain nous regarde avec envie"
Alors comme ça je joue avec toi
mana yé yé na na man a yé
Elle m'a dit "C'est comme ca qu'on guide les lions et qu'on charme les serpents"
Alors avec toi je joue na na
amana yé na na manana
Elle m'a dit "Tu les compteras sur le bout des doigts"
J'ai explosé de rire yé yé yé
Dur dur le délire
mais qu'est-ce que ça veut dire ?
Murmurs graffitis
mais c'est toi que j'admire !

mana yé yé na na man a yé
Elle m'a dit "J'ai rien a dire"
mana yé yé na na man a yé
On a joué de la flute sous les étoiles
Elle était embarassée je l'ai embrassée
J'ai dit "Ma lanterne est plus noble qu'une étoile"
mana yé yé na na man a yé
Elle a dit "Choisis cinq lettres c'est le mantra de la flutte qui chante"
Jai joué

aé yana aé aé nana ééa
yéa yaé ana mané yéa
ayé mn'é aé ya na yé
mana yé yé na na man a yé
ayé mn'é aé ya na yé
yéa yaé ana mané yéa
aé yana aé aé nana ééa

Elle a dit "Tu vois c'est pas plus compliquer"
Et je pense que toi aussi tu devrais recontrer la flûtiste
Elle a dit "Dis-toi que t'a eu assez"
Comme d'habitude j'en ai fait ma nérvrose
Elle a dit "Joue moi un aurevoir"
J'ai joué

aé aé mné mné mné ana éa éa
éa éa ana mné mné aé aé
aé aé mné mné mné ana éa éa
éa éa ana mné mné aé aé

Elle ne m'a plus jamais parler
Mais je savourais ses regards langoureux
mana yé yé na na man a yé

T'es toujours chez toi yé yé
Tam-tam doucement yé yé
Le papillon est mort mais tu sais pourquoi hé hé
Il hantera désormais ton foyer
Comme l'alcool a bousillé son foie yé yé
Aussi facilement que l'air s'enflame
Tu inventera ton feu hé hé
Tam-tam doucement
A coût de luttes édentées
Tu apprendra a gouter la vie
T'es encore chez toi
Tam-tam doucement yé yé
La flûtiste ne joue plus mais elle t'a appris
Tam-tam mana yé yé
T'es toujours chez toi yé yé
mais les tam-tam vont cesser oh oh
On a été beau oh
doucement yé yé

14.Meurtre joyeux
Si un jour je met un beau costume noir,
si je souris un peu trop fort
et si mozart accompagne mes pas
alors méfie toi
j'ai envie de t'e poignarder sans crier,
sans m'énerver.
j'ai envie de faire des grands gestes élégants...
j'aime le blanc tacheté de rouge
 
Bon bhen pour coller au sujet :



J'ai pas compris ? Jvais mfaire engueuler ?
 
tu pourrais te raser sous les bras :lol:
 
Excellent tous ça yourOwnwOrld.
 
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