Sludge
Holofractale de l'hypervérité
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Hum j'ai peut-être dit une grosse bêtise. Je me rappelais clairement ça d'une lecture étant enfant, mais je ne retrouve pas ça du tout :
Peut-on vivre sans rêver ? Diverses expériences de privation de sommeil ont été réalisées. Elles aboutissent au bout d'un certain temps à des troubles divers, troubles de la perception et apparition d'idées délirantes pouvant conduire à une véritable psychose de privation.
Si on supprime les rêves (à l'aide de certains médicaments), on observe certains troubles de la personnalité, mais pas de troubles majeurs. (Cette "technique" a malheureusement été employée dans certains goulags, car la personnalité devient ainsi plus "malléable"). Durant la phase de récupération, le cerveau fait du "rattrapage" (phénomène de rebond). Les premiers temps, on rêve beaucoup plus (250 minutes par nuit au lieu de 100 normalement). La régulation semble faite par certaines molécules exerçant la fonction de neuro-transmetteurs, mais on ne peut pas parler de la molécule du rêve, étant donné la complexité des mécanismes neurobiologiques.
L'activité cérébrale, pensée ou rêve, consomme de l'énergie. Les neuro-transmetteurs puisent dans nos réserves de glycogène afin de faire face à ce besoin d'énergie. Le sommeil permet de reconstituer les stocks d'énergie ; ce rôle énergétique du sommeil est une des grandes révélations de ces dernières années.
http://www.na-strasbourg.fr/oinaf/artic ... fique.htmlLe rêve chez le chat a été étudié en particulier par le Professeur Jouvet qui écrit : "Si l'on supprime la paralysie musculaire d'un chat en phase de sommeil paradoxal, il se lève et se met en chasse à la recherche d'une proie imaginaire. L'animal vit son rêve tout en étant parfaitement endormi. Il présente donc tous les signes "classiques" du sommeil paradoxal..."