Je pète une durite, et pour une fois que ca m'arrive, je vais le raconter..
Après m'être réveillé comme d'habitude a 5h00 pour me rendormir une demi heure plus tar, ce qui a
été le pire cauchermare de mon existence a commencé.
Il est 7h37 et le début est déjà flou.
[Rêve on]Je suis chez moi, avec A**, une amie hébérgée ici depuis près de
4 mois. Ma soeur de 15 ans, C****** est présente aussi.
Nous sommes avec A** dans ma chambre à l'étage, et actuellement je n'ai rien à fumer. Comme d'habitude,
nous faisons un calin tout en regardant un film qui nous plaît. Je me souviens alors avoir un pochon de beuh
près du PC. Elle aussi se souvient l'avoir apperçu. Hop, trop bien, je me dirige vers le coin PC dans
le couloir, et découvre non pas un, mais trois pochons. Tout content, je retourne voir A** pour lui payer
un joint, ca fait longtemps la beuh.
Nous entendons soudainement la porte d'entrée s'ouvrir, et ne pas se fermer par la suite. Personne n'est attendu
ni pote, ni mère, ni autre soeur. Un brouhaha emplit peu à peu la maison, des dizaines de paires de chaussures, des
dizaines de rires d'enfants, parmis eux des voix d'adultes. Mais que ce se passe-t-il? Je reste un bon moment dans
la chambre avant de descendre, A** et moi nous regardons de façon interrogatrice. Je décide d'ouvrir la porte.
Mon dieu. Des dizaines et des dizaines d'enfants, impossible de les compter, qui crient, qui sautent, qui courent,
qui rient et rient encore sans s'arrêter. Je dis à A** de m'attendre ici, je vais essayer de comprendre.
J'essaye de parler calmement aux enfants d'abord, j'ai l'impression d'être transparent. Aucune réponse, encore
des rires. Je les vois faire des choses que je ne permets pas, toucher a mon ordinateur, fouiller les placards
jeter le chat en l'air. Je leur dit calmement d'arrêter parmis leur bruit insoutenable, aucune réponse. Je leur crie
dessus, chose inhabituelle pour moi, toujours rien. Je me met à hurler sur certain "MAIS LACHE CE CHAT BORDEL",
TOUCHE PAS A CE PC, TU N ES PAS CHEZ TOI". Rien n'y fait.
Je vais péniblement jusqu'à la chambre de mes soeurs, et y trouve C*****, en train de sauter sur un grand lit deux
places avec d'autres enfants (ils son tous visiblement plus jeune qu'elle). Je lui demande ce qu'il se passe, qui sont
ces gamins, et que je vais devenir violent car il font comme si je n'étais pas là. Elle me regarde, me sourit, et me
répond: "mais ne t'inquiète pas. Tu n'es pas là."
Ho...Je n'essaye pas de parler plus avec elle, je retourne dans la chambre et explique ce qui se passe à A**. Elle me
conseille de les foutre dehors par la force. Je suis d'accord avec elle, et ressort pour me mettre à l'oeuvre.
Stupeurs, les gosses riards et moqueurs d'il y à quelques minutes sont devenu.. Etrange. Ils ont des déformations physiques,
des handicaps physiques visibles (mains amputés, tétraplégie, pas d'oreille, pas d'oeil, des dents trop grandes, 10 doigts pour
certains), et d'autres des handicaps mentaux (je le sais à leur façon de rire, de bouger sur place, de foncer dans les murs en
s'esclaffant). Je suis horrifié, mais me dis alors qu'il y a certainement des adultes responsables les accompagnant, comme
tout groupe de ce genre. C'est alors que je remarque qu'ils s'interessent à la porte de ma chambre. "Vous pouvez investir toute
la maison leur dis-je, mais cette porte restera fermé, c'est ma chambre, et vous n'y rentrerez pas." Cette fois ils m'entendent,
me fixe des yeux (ou des orbites creux), mais ne me répondent pas. Ils s'arrêtent juste de rire.
Je prend la décision de descendre l'escalier, mais avant d'entamer la première marche, je vois des adultes (pas sur du nombre, au moins un noir, un vieux, un prêtre, et une femme. Très bien, je vais alors leur parler: Ils sont pires que les enfants. Il me regardent en se marrant, me mettent des tappent dans l'épaule. Je réplique avec des coups, je passe a travers eux. Le vieux (fou)me fait compendre que je ne peux rien faire. Le téléphone bien sur: je sors mon portable, et m'appercoit qu'il est bloqué sur une image porno, une femme rechant un homme tenant une banane dans sa main, signé "le vieux". Non, je ne peux décidemment rien faire.
Le vieux fou devient une spirale, et disaparait dans un rire hystérique, sous les applaudissement de tout le monde. Je panique, et retourne dans ma chambre chercher A**. La porte est défoncé, serrure cassée. Mon lit est retourné, mes étagères au sols, mes cendriers renversés mes pochons vide, les ampoules en morceux, un marteau trône au milieu de la télé. Et A** n'est plus là...
Je ressors en courant, sous les applaudissement continu du noir (il a des dreads cette fois, un chapeau rouge et une robe rouge et noire) J'appercois A**, assise sur la cage du cochon d'inde à côté de la "femme", qui lui parle. Je remarque que A** pleure à chaude larme, mais pas de la situation. C'est ce que lui raconte cette femme qui la fait pleurer. Je vais vers elle, les enfants me suivent cette fois, toujours dans la même atmosphère bruyante, c'est a en devenir fou. "Hé A**, ca va? Lachez la vous" Aucune des deux ne me répond, elles continuent simplement de discuter. Je reçois alors un texto: "Ah c'est plutôt lol hein?" signé Le vieux. Oh putain, il est dehors, c'est obligé. Je descend les escaliers quatre à quatre, et sors de la maison...
Suprise. Ma maison donne sur l'intérieur de l'hopital de ma ville, et plus précisement l'hopital psychiatrique. La porte disparait derrière moi, la panique est à son paroxysme. Je trace, je vois le vieux au loin, je cours et cours encore dans les grands couloirs blancs. Je croise une infirmière. Je lui demande quelque chose (je ne sais plus quoi), elle m'indique une direction. Je continue ma course, et finit par arriver sur une sorte de terrasse.
Je vois alors une cathédrale, énorme, juste devant moi (ressemblance flagrante avec notre dame), un coucher de soleil orangé en fond. Je me retourne, la terrasse est close, c'est un espace blanc. J'ai tout perdu, ma famille, ma maison, A**, ma vie, la raison, ils ont eu raison de mon cerveau, que je pensais l'un des mieux blindé en raison de ma conso de psyché. Je m'effondre, la tête me serre, ca tape aussi, la fin est physique, trop douloureuse..
Minute.. émergence ... Je rêve. Ouvre les yeux...
Je ne réalise pas tout de suite. Je me lève, titube, enfile péniblement un futal et sors. Il est 7h19. J'entend la voix de ma mère endormie "hm tu es trop bruyant"
Je m'excuse, lui dis que j'ai fait un cauchemare et que ca va pas trop. Elle me répond que c'est parce que je suis malade (sorte de rinopharingite suraigue). Moui
Je descend le fameux escaliers, m'assoit dans le canapé... Et Eclate en sanglots, qui dureront près de 15 minutes. C'est la première fois que je ressens un tel soulagement, une telle frayeur aussi.. Et je me la suis imposée à moi même.
NB:
*Je n'ai pas fumé depuis 72 heures, et ca fais un nombre incalculable de mois que j'avais pas passer plus de 24 heures sans fumer
*Je n'ai pas pu une goute d'alcool depuis 48 heures, pareil que pour les oinj, ca fait 5 mois que c'est pas arrivé.
*A** habite chez moi depuis 4 mois (j'avoue avoir certains sentiments), et c'est la première nuit que je passe sans elle depuis ce temps. Elle est à l'étranger pour le week end, famille.