Voilà mes p'tits conseils rdr, parce que les trip ou les grosses cuites sont souvent des courses de fond, il s'agit donc de s'économiser afin de ne pas gaspiller ses forces dans la première ligne droite si on ne veux pas franchir la ligne d'arrivée sur les rotules (voire d'abandonner la course...).
Toujours bien me renseigner sur le prod (dans la mesure du possible)... Ecouter mon corps et mon esprit avant la prise afin de sentir si je suis en confiance, en harmonie avec ce qui va arriver, histoire de me mettre dans les meilleures dispositions pour affronter la déferlante chimique qui s'abattra bientôt dans mes synapses (un peu comme un sportif qui se concentre avant une compet'
).
Avoir du temps (pendant et après) et aucune contrainte le lendemain fait parti de la base de la rdr. Il s'agit de ne pas se retrouver en pleine montée en se disant "à merde en fait c'est pas du tout le moment et c'est parti pour 10h!". Eviter les expériences trop "cosmique" en grand comité mais privilégier plutôt les aprem ensoleillé où les soirées étoilées dans des petits coins tranquilles (dehors comme dedans), seul ou accompagné de personne qu'on aime...
Fractionner la prise en plusieurs micro prise étalée dans le temps afin d'éviter les montées trop brusque trop souvent à l'origine d'un mal être (serrage de dents intense, rythme cardiaque qui s'emballe, sudation excessive et autres désagréments). Penser à me moucher et m'humidifier les narines pour les sniffs, privilégier les micro pointe réparties équitablement entre chaque narine plutôt que les poteau dans une seule (sans parler du roul'tapaille qui s'impose)... Eviter de mélanger la md dans mon verre mais préférer les petits para à gober (pour préserver les dents au max et répartir harmonieusement la montée). Préparer mes para à l'avance et/ou pré-rouler mes joints peut également s'avérer malin surtout si c'est la nuit, qu'on est dans la rue ou je ne sais quelles autres situations.
Prévoir des bouchons (et penser à les mettre hein sinon ça sert à rien...) si on est en concert ou en teuf. D'une ça protège les écoutilles (qui sont un miracle de fragilité), de deux on entend tellement mieux les nuances de la musique (le son de manière général est toujours beaucoup trop fort, ceux qui pense le contraire sont déjà sourd
) et de trois on entend beaucoup mieux les paroles des personnes qui nous entoure ( je ne sais pas par quel procédé mais je l'ai vérifié maintes fois) sans avoir besoin de s'égosiller en retour et donc de préserver sa voix...
Avoir au moins un petit caillou dans la poche, un dans le genre qui me rassure quand je le manipule, doux et coloré, il représente un refuge pour mon esprit si la tempête devient trop forte. Egalement prévoir un carnet, un stylo, une guimbarde ou n'importe quel autre accessoire que j'affectionne au cas ou (même si bien souvent je ne les utilise pas). En effet, griffonner quelques mots, quelques dessins en amorce de Bad a participé plus d'une fois à faire descendre l'angoisse qui grondait en sourdine.
Penser à faire le plein de vitamines et être reposer avant le trip afin de potentialiser les effets.
Ne pas faire de mélange dans la mesure du possible afin de profiter aux maximum des effets de la molécules en question sans être plongé dans un brouillard chimique qui pollue (à mon sens) les bénéfices que procurent l'expérience. C'est à dire que si c'est une soirée alcoolisée, je peux m'octroyer un pét' mais ça va freiner la conso d'alcool. Sous psyche ou sous prod, je m'octroie le bénéfice du cannabis aux moments opportuns (souvent pour faire perdurer les effets en descente), rarement d'alcool où en quantité extrêmement modérée (des fois en descente une petite montée d'alcool est un vrai plaisir).
Penser à m'hydrater par petite quantité répétée tout au long de la soirée, pour évacuer les toxines aux plus vites et m'éviter les gueules de bois trop sévères et autres têtes dans le cul... Boire un pisse mémé avant d'aller se coucher voire prévoir quelques fruits ou un casse dalle...
Espacer mes prises de psychédéliques d'au moins une semaine, déjà car ça marche mieux et aussi parce que je suis convaincu que les retombées d'un bon trip se goûte de manière subtile mais non moins profonde dans les heures, les jours, les semaines (voire les mois et les années héhé) qui suivent la prise... De plus que les abus peuvent conduire à un arrêt de la conso pour "raison de santé mentale et/ou physique" ce que je ne souhaite définitivement pas. J'espère bien pouvoir goûter tous ces merveilleux moments qui donnent du relief à mon existence pendant longtemps encore et cela jusqu'à l'aube de ma mort. Il convient donc de proscrire les abus (c'est à dire, ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre...).
J'en oublie surement mais à mesure que je poursuis mes voyages, je suis de plus en plus attentif à ce genre de détails...
Portez vous bien, chacune et chacun...