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Votre parcours avec les Prods.

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Miramax
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Mon histoire n'est pas très commune, en effet les choses ce sont passées assez rapidement :rolleyes: Je ne sais pas du tout comment je suis arrivé à prendre des drogues psychédéliques étant donné que je suis un peu le stéréotype du geek pas très sociable. J'étais contre le tabac et les drogues en général.

17 ans: Je bois un peu en soirée, je me prends pas de grosses cuites mais c'est nouveau pour moi, ma consommation est très irrégulière.

18 ans: On est en Octobre 2012, je sais pas pourquoi mais je décide de commencer à fumer de temps en temps des clopes. C'est de la merde, j'arrête au bout d'une semaine. Un pote pour le nouvel an me dis qu'il aimerait bien fêter le nouvel an avec un peu de beuh, j'lui explique que j'ai aucun contacts.

*AMEN IL Y A L'INTERNET*
Je découvre un peu par hasard qu'il est très facile de se procurer de la drogue sur internet, ah le bitcoin, mais je connais ça! J'en avais miné avec mon pc pour me faire de l'argent! Bon bah mon pote voulait de la beuh pour le nouvel an, j'en achète et on se fumera quelques joints pendant la soirée (sacrée soirée d'ailleurs ahah). Je suis parti à l'exploration de la route de la soie! Pfiouuuu y'en a des trucs! Assez rapidement je regarde qu'on peut se procurer du lsd/champignons. L'idée m'effleure mais je reviens vite à la raison, la drogue c'est mal patati patata! Mais en me perdant sur internet je tombe sur psychonaut, je lis pleins de trips report, moi qui cherchait quelque chose de nouveau, l'expérience me tente. J'apprends la notion de set&setting, les dosages etc etc… Paf, Mars 2013, une soirée avec des potes, moi et un pote on prend 150 ug d'acide et on trip, je kiffe ça, j'me suis marré toute la soirée, on a passé un très bon moment. J'me souviens mis d'avoir mis plus d'une heure à rouler un joint :weed:. Je découvre ensuite la kétamine et les Rcs, j'ai que des bonnes expériences, je fais attention à ce que je fais, tout se passe bien. Et le 21 aout 2013 gros bad trip sous acide, j'me retrouve aux urgences sans savoir ce qu'il s'est passé, je me réveille et j'me rend compte de la merde que j'ai faite… Depuis cette période là l'idée de proder n'est plus là, je suis devenu à mon insu consommateur très/trop régulier de cannabis.
 
He ben, y'a de sacrés parcours ici ^^
J'y vais de mon petit parcours aussi du coup, vous donnez envie de partager :)

Mes premieres clopes vers 14 ans, ça me tourne un peu la tête, j'arréterai 3 ans plus tard.
A 15/16 ans Je découvre marie Jeanne, prend ma premiére cuite et mes premiers champi en un été.
OUaou, la beuh ça déchire, les champottes ça fait tripper mec !!
je deviens gros consomateur de weed.
A 18/19 ans, premiers festival, premiers LSD, de la bombe :), aussi à cette époque apparait une espéce d'intolérence à l"alcool, chaque cuite prise me provoque une gastrite le lendemain ('imobilisant pendant 1 semaine mini), j'arrête l'alcool.
21/23 ans, toujours gros consomteur de weed, je découvre la MD je sur kiff cette pill's, je me renseigne dessus apprend les dosages et le principe de la serotonine. je respecterais toujours les 4/6 semaines entre 2 prises et n'aurait jamais de soucis.
23/26 ans, toujours grosse conso de weed, la MD ce fait rare et les psylos reviennent hanter mes pensées. J'ai commander des truffes que j'attend en ce moment même =).

J'ai jamais tester la Kétamine (j'en ai administrer à mon cheval pour une annesthésie, ça m'a un peu dissuader d'en prendre lol) ou autre synthétiques à part la MD et le LSD.
Je souhaite tout de même repartir sur des psyché, qui sont pour moi les meilleurs expériences en matiére de drogues.

Au final je suis gros consomateur de weed, j'arrive pas à réduire mais je fume que ça, pas de cigarettes. J'suis un curieux des psyché naturels, peureux des synthétiques.
Me reste à tester : cactus/DMT pour ceux qui me font trés envie.
 
Sludge a dit:
LSD-40 ? Il me semble que les effets sont exactement les même, non ?

Ah peut-être. Erreur de ma part, autant pour moi :) Mais ça s'essaye aussi.
 
woaw intéressant, y a des parcours bien différents ...

bah moi tout s'est passé grâce à des rencontres, des relations, même si j'ai toujours été hyper curieux vis à vis de la drogue, j'ai jamais vraiment cherché à consommer tel ou tel truc, disons que quand j'en avais la possibilité je choisissais.

16 ans ==> 1ère clope qui va me rendre dépendant jusqu'à aujourd'hui encore, 1er joint avec une copine que j'ai rencontré dans mon école, elle me propose également plus tard 1 trait de C (à l'école !! qu'est-ce qu'on est con à cet âge-là), on parle beaucoup de drogues, elle en consomme régulièrement, plutôt tournée psychés. Mais ça s'arrête là, je ne vais pas plus loin et d'ailleurs je trouve ses potes de défonce trop chelou haha

18 ans ==> j'ai régulièrement fumé des joints depuis le 1er, j'y prends goût mais de manière peu fréquente
1er ecsta avec une copine, en boîte, j'étais tellement angoissé à l'idée de partir en couille que je l'ai pas pris, et j'ai vu ma pote partir dans une sale montée xD
à cette époque j'étais sous AD - anxiolytiques, j'adorais consommer de l'alcool car ça potentialisait son effet sous traitement. Je mélangeais régulièrement benzo et alcool, sans abuser, j'avais l'impression d'être sur un nuage, de voler, ça permettait de fuir les soucis.

19 ans ==> prise de DXM, j'ai détesté l'expérience, plus jamais repris.

21 ans ==> rencontre d'une fille qui fume des joints à longueur de journée mais qui est très bien insérée dans la société (travail, amis proches, blabla). Je commence à augmenter ma consommation de weed.

22 ans ==> joints, joints, joints. J'ai déménagé depuis 1 an dans une grande ville, je fais des rencontres, dont mon meilleur pote actuel. Gros consommateur de meth, crack et joints, pas le junkie de quartier pourri qui vous demande 2.- pour un ticket de bus, nan, le gars super touchant, intéressant. Dès qu'on s'est rencontré j'savais que ça allait pas être furtif, qu'on allait se revoir régulièrement. Celle que j'ai rencontré à 21 ans qui fume que des joints me dit de ne plus le voir, c'est pas bien pour moi, blabla, mais je l'écoute pas et gros clash, cette fille adepte des joints à longueur de temps je ne la reverrai plus jamais lol
Je garde une consommation assez haute de joints, avec cet ami, mais jamais autre chose. Il me l'interdit.
Je rencontre quelques mois plus tard mon copain actuel, qui vit dans un univers de clubbing, rythmé par les platines des DJ, les after à pas d'heure et les traits de coke à répétition (il est DJ). Je rentre dans cet univers sans pour autant consommer, j'ai jamais voulu reprendre de coke depuis la 1ère fois (pas trop d'effet, très cher). Il me propose un ectsa, j'hésite, finalement j'accepte, et hop j'suis parti dans le monde merveilleux de de la tech-house sous md!

Quelques mois plus tard ==> Mon meilleur pote a tout arrêté sauf les joints, il me présente son dealer, arf. Je vais chez lui de temps en temps pour de la md.
Rencontre d'un gars, colocataire de mon copain, qui me propose un trait de C en soirée. Arf, cette fois je dis oui alors que je m'étais promis ne jamais consommer cette connerie. J'adore, monstre euphorie, tchatche, ego boosté. J'en reprendrai régulièrement les mois suivants sans pour autant être dépendant. Durant ce laps ce temps, il me propose de la kéta, mmh j'adore. Mon copain me fait tester du speed, du G.
J'achète une fois 0.5mg de C à mon vendeur, ce fût la dernière fois et je me suis juré ne plus jamais mettre de thune dans cette merde. Trop cher, effets trop variables, inintéressant.

Un pote me file du 2cb. Jamais touché aux psychés... et là... la suite sera pour le futur pcq j'y ai pas encore touché. ^^
 
FolkP a dit:
J'achète une fois 0.5mg de C à mon vendeur, ce fût la dernière fois et je me suis juré ne plus jamais mettre de thune dans cette merde. Trop cher, effets trop variables, inintéressant.

Tellement d'accord avec toi ^^! La semaine dernière des amis à moi on pris 1g de soit disant basé a 0.85. Moi j'ai rien toucher, mais je les ais observer, et perso avoir mis 90 balles la dedans pour ca ? alors qu'avec 4-5 café ta la même x) !
 
FolkP a dit:
Un pote me file du 2cb. Jamais touché aux psychés... et là... la suite sera pour le futur pcq j'y ai pas encore touché. ^^

Mmmmmmmmh le 2cb xD
 
Intéressant tout ça, j'aime la diversité de vos parcours :D

Pour ma part, et suite à de nombreux conflits avec mes parents (et oui déjà, et ça n'a pas beaucoup évolué depuis), je pars entamer ma 4ème en internat à l'âge de 13 ans. C'est un collège très bien réputé, très catholique, les élèves sont pour la plupart des fils à papa modèles. Là bas j'y rencontre Chloé, une petite fée blonde avec des atébas dans les cheveux, qui jongle et joue de la gratte dans les couloirs. Sa différence m'intrigue, elle sort du lot. Sortant du petit cocon qu'était mon enfance, je découvre alors peu à peu son monde. On sympathise rapidement, elle me raconte ses histoires de cul, ses soirées.. Je la regarde fumer ses joints pendant la récré, c'est la seule personne avec qui je m'entends et ensemble, on fait les 400 coups. Le soir on se rejoins dans sa chambre, pour sniffer du poppers et du déo.. ça nous fait rire. Elle me fait rencontrer Eliot, son copain à l'époque. Lui aussi fume des joints, porte des sarouels, bref le couple de baba-cools par exellence. Après l'étude du soir, on se pose dans l'un dans grands espaces verts du collège, Eliot sort sa gratte et une horde d'élèves s'attroupe autour de nous pour chanter du Tryo. Je suis fière d'eux, je me sens bien. Pour moi qui ai vécu jusqu'à ce moment comme une petite fille modèle, première de classe.. c'était tout nouveau pour moi. C'est à ce moment que j'ai eu la révélation : je suis une artiste, je fais partie de ce monde. Je n'en avais pas conscience, mais avec du recul, je réalise combien c'était magique. Ralala, nostalgie quand tu nous tiens.. Bref!

Je fume ma première clope à 14 ans, piquée à ma mère pendant la nuit. Je me rappelle à quel point j'avais peur. Je me sentais à la fois honteuse et inexorablement attirée par l'interdit. J'aspire ma première taffe, je tousse, je crapote évidemment. Je trouve que ça à un gout atroce, mais bon peu importe. Je commence à fumer régulièrement, je n'ai jamais lâché depuis. Je passe également mes samedis au skatepark, à inhaler de l'eau écarlate et fumer des cigarettes à la vanille.

L'été de mes 15 ans, je suis invitée à une soirée, qui sans que je le sache, aller s'avérer être la soirée des premières fois. Mon premier petit ami me fait tirer une latte sur mon premier joint. S'en est suivi un premier baiser, puis une première trace de speed (qui ne m'a d'ailleurs fait aucun effet), ainsi ma "première fois". Avec du recul, je pense pouvoir affirmer que la seule chose que j'ai senti cette nuit là, c'était l'alcool.

De mes 15 à mes 19 ans, je fume sur quelques joints en soirée, à la sortie du lycée, quand des potes ont.. Bref, rien de bien fou. Je n'achète jamais de beuh pour ma conso personnelle, si ce n'est rarement. Une barrette de shit par là, fumée secrètement dans ma chambre quand les parents dorment, un 20 de weed par ci. Mais toujours rien de régulier.

Puis à 19 ans, ma vie prend un tournant inattendu : en décembre, je discute régulièrement avec un type de Bruxelles sur internet : Léo (un pervers narcissique parano et manipulateur, malheureusement). Je ne le connais pas énormément, mais sortant d'une rupture douloureuse, il apaise mes maux. On se parle une heure, puis deux, puis trois.. puis des nuits et des journées entières. Sur un coup de tête, je le rejoins en Belgique. On fume énormément, on passe une bonne soirée, et puis naturellement, ce qui devait arriver arriva : nous nous mettons en couple. Au fur et à mesure de notre relation, je me calque à son rythme de fumette. Je passe mon temps en Belgique à ses côtés, en négligeant mes cours et commence à fumer régulièrement. Cette atmosphère me plait, le monde de la drogue m'attire. Il m'emmène dans une soirée où je rencontre ses potes : Théo, Lucas, Henri, Rémi et Paul (dont les prénoms ont été modifiés). Notre première soirée se fait chez Théo et Henri où l'ambiance est propice à la défonce. Je me retrouve dans un grand appartement offrant une vue panoramique sur Bruxelles. Les murs sont couverts de tentures psychédéliques, des dessins de champignons et de feuilles de cannabis sont dessinées au posca sur la table. Je trouve cela beau, attrayant. D'autres personnes nous rejoignent et nous voilà plongé dans un aqua psychédélique. Je ne compte pas les soirées que l'on passe là-bas, on rit, on parle, je me sens amoureuse et les portes d'un tout nouveau monde s'ouvrent à moi. Les psylos et les joints tournent, Henri me supplie d'en prendre.. Mais ne le sentant pas, je préfére m'abstenir. Deux mois plus tard, j'apprends qu'Henri a pété les plombs.. Il a poursuivi et menacé sa copine dans tout l'appartement avec un couteau. Les flics sont venus le chercher, il part en hôpital psychiatrique.

En mars, Léo et moi avons rompus, je continue d'aller le voir en Belgique. Il ne veut que du sexe, je fais semblant d'accepter mais je suis aveuglée par mes sentiments. Nous continuons nos soirées : joints, douilles, alcool, jeux de cartes, Jah no Partial quand Lucas se lève et nous propose un plan ecsta. J'en ai jamais pris, mais je suis bourrée et je veux tester : mauvaise idée. Affalée sur le canapé, je prends ma tête entre mes mains et SUBIS clairement ma perche. Au bout d'une heure je déclare forfait et pars me coucher dans la chambre de Léo, qui s'empresse de me rejoindre. L'ecsta fait son effet aphrodisique et pour la dernière fois, nous couchons ensemble. Je ne l'ai plus jamais revu depuis.

Aout 2013, je n'ai pas revu Léo mais les liens que j'ai tissé avec ses potes (Théo, Lucas, Rémi et Paul) restent bien présents. Ils m'apprécient tous, et c'est réciproque. Nous continuons nos soirées sur Bruxelles, sans lui (petite jouissance et revanche personnelle, HAHA!). Au cours d'une soirée comme les autres (en outre : à base d'alcool, de jeux de cartes et d'herbe) Lucas se lève et déclare solennellement : "Bon les gaaaaars, demain on va à Dam!". Je n'y suis jamais allée, j'ai pas de thunes, je dois rentrer en France le lendemain et concrètement.. non, je suis vraiment pas chaude. Mais ils parviennent à me convaincre en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. C'est comme ça que le lendemain, je me retrouve en voiture avec mes 4 gars sûrs. Dans la caisse, l'ambiance est bonne, la musique et la beuh font leur effet (pas très RDR tout ça), bref j'ai hâte de voir Dam.. on est comme des oufs! Au bout de 3h de trajet, nous y voilà enfin. C'était donc ça.. Amsterdam. Nous partons explorer la ville en pleine nuit. Nous allons de Quartier Rouge en coffee-shop, et de coffee-shop en ruelles sombres et étroites. Les couleurs, les lumières, l'architecture de la ville.. Tout me saute aux yeux et m'émerveille. Vers minuit, nous rejoignons notre hôtel. Un magnifique hôtel 4 étoiles, dans un building qui surplombe la ville. La beuh locale nous a déjà bien attaqué les neurones, mais Lucas sort de sa poche un gros meuj de coke. L'occasion est bien trop belle.. je tape, je kiffe.

Novembre 2013, j'ai 20 ans. Je me suis dangereusement rapproché de ma meilleure amie, Marie. Elle vit à Paris, et je passe la voir dès que je le peux. Un dimanche, nous allons à la Concrete (un after sur une péniche, pour ceux qui ne connaissent pas). Première prise de MDMA pour moi, je réalise de nombreuses choses : premièrement mon attirance pour elle, deuxièmement il y a un aspect "sauvage" de ma personnalité que j'ai toujours gardé bien enfoui, et qui aujourd'hui, ne demande qu'à être extériorisé. Deux semaines plus tard, nous retournons à la Concrete.. Mais rien que toutes les deux cette fois. Deuxième prise de MDMA, nous rentrons à l'hôtel vers 2h du matin, et le reste de la nuit nous appartient..

Enfin voilà, aujourd'hui j'ai 20 ans.. Et je remarque en réecrivant mon parcours à quel point j'ai toujours eu en moi ce petit côté "artiste perchée" (même à l'école primaire.. quand j'y pense). J'ai donc eu l'occasion de tester : le déo, le poppers, l'eau écarlate, la weed, le speed, l'ecstasy, la coke et la MDMA. Et pour la suite je pense que je serais bien tentée par la kétamine, la salvia, le LSD, les champignons hallucinogènes, la mescaline, le DMT et le DXM.

Pfiou, voilà j'ai enfin terminé mon pavé.
Désolée si c'est pas évident à comprendre, je reconnais m'être un peu égarée dans mes souvenirs et dans mes mots.
Et merci à tous ceux qui auront pris la peine de me lire jusqu'au bout!
 
Très romanesque comme adolescence. Cool ! :)
 
Ahaha, romanesque ? C'est à dire ?
C'est peut-être aussi la façon dont je raconte ça :lol:
 
Bien écrit en tous cas,j'ai tout lu et j'étais décu que ca se finisse si vite...
T'as une plume intéressante(j'aimerai que tout les mec qui nous pondent des TR nous fassent des trucs aussi agréables a lire)
 
Fauve a dit:
Ahaha, romanesque ? C'est à dire ?
C'est peut-être aussi la façon dont je raconte ça :lol:
Dans le sens où j'ai l'impression de suivre une adolescence vécue de façon très intense et que je me sens très investi de l'histoire, c'est bien écrit en effet.
 
Et beh.. me voilà toute rouge! :oops:
On ne pouvait pas me faire de plus beau compliment, je m'y attendais pas du tout.
Merci à vous en tout cas.
 
Fauve a dit:
L'été de mes 15 ans, je suis invitée à une soirée, qui sans que je le sache, aller s'avérer être la soirée des premières fois. Mon premier petit ami me fait tirer une latte sur mon premier joint. S'en est suivi un premier baiser, puis une première trace de speed (qui ne m'a d'ailleurs fait aucun effet), ainsi ma "première fois". Avec du recul, je pense pouvoir affirmer que la seule chose que j'ai senti cette nuit là, c'était l'alcool.

Desole, c'est niais, mais ca m'a fait rire, pauvre gars, ou plutot, pauvre toi.

C'est ecris d'une facon tres douce, reflechis, et harmonieuse, merci !
 
Ah bien joué Ornicar, t'as saisi toute la subtilité et tout le cynisme de ma dernière phrase : "la seule chose j'ai senti cette nuit là, c'était l'alcool"
Je pensais que personne le remarquerait. Merci à toi :D
 
Fauve a dit:
Ah bien joué Ornicar, t'as saisi toute la subtilité et tout le cynisme de ma dernière phrase : "la seule chose j'ai senti cette nuit là, c'était l'alcool"
Je pensais que personne le remarquerait. Merci à toi :D

Ahahah ba moi justement je m'attendais à autre chose à la fin ça aurait été aussi drôle ! ahah
 
Moi j'ai commencé à l'hero, j'ai fini au crack, je suis passé par le fentanyl et la meth et aujourd'hui je fume que des clopinettes.
Je crois que j'ai failli mourir avec chacun d'entre eux.
 
Yes chapelier fou ! Un "ancien" du fofo :)

Bon retour parmi nous !
 
Ca va être rapide pour moi.

12 ans: 1ère clope, et crapotage pendant 6 mois. C'est bien de fumer comme les grands...
Dans la même année (en 6ème), j'apprends à fumer "correctement" et fume mes premiers bédos en groupe.
Quelques semaines plus tard, 1er bédo pers' = gros bad. "J'touche plus à cette merde!!!" (et effectivement, je n'y ai pas retouché pendant quelques années).

14 ans: Cuite au Martini + Super Bock, au Portugal. "J'touche plus à cette merde!!!". Enfin, jusqu'à la semaine suivante...
Entre temps, quelques cuites.

16 ans: J'entre en formation d'apprentissage. Mes nouveaux potes ont l'habitude de fumer quelques joints dans le train. L'odeur commence vraiment à taper dans le nez. "Tu fais tirer vite fait?".
Vite fait... le THC vient d'entrer pour de bon dans ma vie.

27 ans: premières truffes, premiers champotes.
28 ans: LSD, LSA et 25i Nbome. (pas dans l'ordre mais bon).

Aujourd'hui je sais que le THC m'accompagnera encore longtemps.
Quant aux psychés, j'en suis à une moyenne d'un trip tous les 2 mois. Et ils vont sûrement, eux aussi m'accompagner un moment.
 
Salut ! Je viens de m'inscrire sur ce site et dans un soucis purement pragmatique je vais donc écrire mon premier post sur ce thread !
Je ne sais pas quel sens l'auteur de ce topic a voulu donner au mot "prod" qui est quand même bien vague !
Après avoir lu pas mal de réponses, je pense qu'il est question de "drogue" au sens large du terme !
Je suppose tout à fait qu'un fond de verre de champagne le soir du mariage de tonton Dédé ne puisse pas forcément constituer l'élément perturbateur d'une histoire pas si dramatique ! (pour l'instant :grin: )

-Avec un de mes potes de l'école vers 8 ans, première cigarette.
Des vogues. On tapait dans le paquet de sa mère et on allait les fumer sur des toits. On s'y était habitués durant cette semaine !
C'était marrant, elle le savait et elle envoyait son mari en caisse qui faisait le tour du village pour nous prendre sur le fait.Ils avaient tous deux déployés une énergie incroyable pour nous empêcher de commettre l'infamie !
A chaque retour de nos escapades, on avait droit à l'inspection en règles : haleine, odeur des mains.
Je me souviens même qu'un jour, nous avions eu l'idée de fumer à l'aide de branches en forme de Y pour y poser l'instrument de la discorde afin que nos doigts ne sentent pas. Le chewing-gum fut le X de cette équation mais je me suis arrêté.
-Ma première cuite, je l'ai vraiment prise avec ma première copine à 14 ans. Dévergondée, torturée et aussi fort précoce, elle vint chez moi et ramenait une après midi un mélange de whisky-coca ! Maline la guêpe !
J'ai évidemment persévéré dans cet éthylisme vers la 4 ème en étant saoul sans jamais me mettre dans le rouge, jusqu'en 3 ème où je me mettais mal simplement en week-end. ( je pratique le vtt de manière intensive de mes 13 ans jusqu'à 16 ans )
Jusqu'à mes 16 ans, je ne fume pas de cigarettes, ni de joints, seulement de l'alcool et de manière occasionnelle.
-16 ans... Le lycée.La Première, et le premier joint. Rien que d'y penser, je me sens envahi par les douces volutes d'herbe, enveloppé par les rires cristallins de deux filles qui furent autrefois meilleures copines. En parlant d'enveloppe, celle que j'avais eu pour un premier coup d'essai était bien garnie. Une douce sativa qui nous mettait des bonnes bouffées euphoriques dans le museau.
J'entame mes études, tout en continuant de fumer, et bien sûr en augmentant les doses.
-18 ans, mon couple d'autrefois ne tient pas la route avec la distance, séparation. Je commence à fumer de manière quotidienne et permanente pour fuir la réalité, et un peu le futur aussi.
La Marie-Jeanne que j'avais aimé auparavant n'était plus le plaisir si consensuel que je m'imaginais. Mes études sont à l'arrêt complet, et je fume comme jamais. Durant deux semaines, je reviens dans ma ville d'origine, lieu d'un passé révolu. Je fais une sorte de crise de schizophrénie ( bien que je ne sois pas expert en psychiatrie). Ma mère, mes amis s'inquiètent et s'interrogent. Cet événement conditionne réellement ma vision et mon approche des drogues qui ont été avortées ou mal exécutés, voire même les deux.
J'insiste bien sur la période cannabis pour deux choses : la première est qu'elle constitue ma consommation de drogues (au sens large du terme) dans sa quasi-globalité, et la seconde est tout simplement que je réalise que je suis fragile au niveau cérébral.
-19 ans, je suis dans une résidence étudiante. Je teste la kétamine en étant saoul et euphorique. Vraiment pas sympa ! Je refais la vaisselle de l'appart de mon pote et la mienne et pars direct me pieuter. J'ai pas vraiment eu de gain en horsepower pour le coup, ni même de coton sous les pieds.
Mon meilleur pote se ramène avec une bouteille de sirop pour la toux dont je tairai le nom (plusieurs en fait) -> DXM
On a bu cet affreux liquide et puis on s'est plutôt marrés jusqu'à la fameuse sensation d'hyperthermie... (que j'aurais pu éviter en me documentant +) Je crois que c'est le plus gros "trip" de ma vie pour l'instant.
Je reprends la fumette ce soir là !
-20 ans, à part fumer et boire je n'ai rien fait de l'année de particulièrement notable puisque rien de marquant, si ce n'est un soir.
Je pars pour la première fois de ma vie en "free party" en ayant la ferme intention de prendre de la MD.
C'est un monde qui m'a jamais attiré, bien que j'eus fait l'effort de me renseigner sur ses codes. Je n'aime pas tout ce qui cogne trop, de manière trop frénétique, tribale et aliénante.
Nous formons un groupe de 6 personnes qui se connaissent toutes depuis le collège. Nous prenons 0.2 g en para. Une heure et demie plus tard, je commence à être "friendly". Une heure et demie de plus s'écoulent. Mes potes, adeptes des amphets et autres psychédéliques en teuf n'ont pas cessé de répéter que le matos n'est pas bon. Qu'importe me voilà devant ces fameux caissons. Certains s'y tiennent, le visage déformé par le plaisir procuré par cette association de musique et de défonce. Je vois un ami que je connaissais depuis la seconde, cramponné aux infrabasses. Son image se projette en moi, et je me projette en lui. J'ai à peine le temps de me dire "merde" que je ressens en moi comme un torrent de chaleur qui remonte jusque dans mes tempes, mes joues, ma tête... Comme si toute la chaleur de la Terre avait fait éruption dans mon crâne. Je chancelle, trébuche, mais reste sur mes appuis.
Je tente de me laisser partir, en vain : la partie haute de mon corps s'est simplement désolidarisée de mes jambes, et je me suis plié comme un portefeuille et me suis ratrappé avec les deux mains au sol. Jamais je n'avais soupçonné en moi une telle souplesse, à l'accoutumée rigide comme un bout de bois.
A ce moment là, je n'avais envie que d'une seule chose : fuir cette musique. Direct le parking.
Pour beaucoup, ceci aurait marqué la fin de la soirée, mais elle n'en fut que le début. Je réglais les ondes sur jazz radio et m'extasiais littéralement sur tout ce qui me traversait au niveau spirituel et sonore !
L'opium aussi, mais mal.. Effrité comme du shit dans un joint avec du tabac à rouler.. Pas au bangladesh sur une paillasse d'un bar à opium, au bout d'une pipe fine et longue, bien garnie.
-21 ans, je fume toujours des joints. Je ne suis pas retourné me bercer près du caisson. En revanche je me suis bien plu à distiller la codéine des cachets. J'ai pris des bromazépam, zolpidem, atarax souvent accompagnés de whisky. Cette année, j'ai le désir d'essayer quelque chose de nouveau, du style introspectif.
Seulement, ma grand-mère est décédée prématurément à cause de la maladie d'alzheimer. J'ai vu la chose empirer de jour en jour, assisté à une totale déshumanisation... Et puis qui sait, ai-je peut-être développé un terrain propice à ça ? Ou bien encore serait-ce une question d'hérédité ?
Certains pourraient m'avancer que je suis victime d'une double ironie : avoir peur de développer une pathologie elle-même prise en charge par des médicaments proches de ceux cités plus haut, mais aussi de ne pas avoir vraiment vu l'"Autre côté", de ne jamais avoir eu le sentiment d'être passé derrière une forme de barrière métaphysique dont seuls les initiés puissent faire le témoignage...

Wait & see !
 
Les grandes lignes...daté au pifomètre, comme un peu tout au niveau périodes/durées...

Un groupe de personnes plus vieilles que moi allaient déjà en fêtes depuis quelques années, les Free n'étaient pas encore là, ou très marginales.
D'ailleurs, mes premières Free, le public était tellement marginal, que une fois on s'est marré en constatant qu'on était les seuls en Jeans de toute la teuf !
Bref, merde, je diverge...Sans vouloir dire de grossièretés ni faire de jeux de mots.

14Ans : Shit, beu, alcool.
16 ans : Première teuf, première prise d'acide. Un ½ Panoramix 200.
Soirée avec Lisa'n'Eliaz, j'écoutais du hard rock, metal moi...
Décalage totale, c'était la période fisckopft, bloodyfist, etc...J'avais jamais vu autant de percés rasés tatoués de ma vie ! Choc.
Là, j'ai un beau Tr à faire... 65% Good trip, puis une bonne période assez bad...

18ans : Vacances dans le nord de l'Espagne, la seule fois ou je suis allé en véritable boite de nuit de ma vie (en France je n'ai fait que des clubs, des trucs, des machins...mais je ne suis jamais allé en boite de ma vie, allergique au son passé commercial, à l'ambiance en général...).
Mais là, c'était différent : Boite Techno...
1er Tazz donc, un Dragon rouge ou vert , je sais plus, je gars m'a dit :

Je reviens de Belgique, tu va pas être déçu : En effet...
Je m'étais mis en tête de tester, d'ailleurs j'avais rien prévu, c'est le dealer qui a accosté mon pote sur la parking, et mon pote s'est retourné vers moi...
Deux jours plus tard je regobais, puis j'ai fait ça tous les deux jours pendant 15jours.

19Ans : Retour en France, début Free party tous les week-end, minimum.
1O bonnes années dans le circuit à me promener en France, Espagne, Italie, Angleterre, Espagne...
J'aurai testé : Amphé, Méta-Amphé, Tazz, Lsd, Coke (de la bonne...), Coke basé, 2cb en Angleterre plusieurs fois fourni par un gars très sérieux , Opium d'Espagne faite maison et Rachacha,
Keta, champis, Rivuelto en Italie (truc chimique de cracker de rue, mix chimique entre héro et Coke, on est à fond, ça se fume, on se sent net de net alors qu'on est à fond...Jamais vu ça ailleurs.On est ni up ni down, calme...Sur l'instant...), 3 fois de la Thaï, quelques fois du Brown.

De 25 à 32 : Arrêt de tout, sauf le cannabis de temps à autre.

Entre 32 et 35, j'ai retouché à un peu tout...

35ans : Salvia 1 fois (Tr à refaire, impossible de retrouver la source :/ Chier)

J'ai refusé une seule fois un produit dans ma vie : La Datura.
Je connaissais pas, du tout, je l'ai pas senti, surtout de part la fine équipe présente pour l'expérience...
Ces potes en ont chopper je ne sais comment...
Leur délire à duré 3 jours, une catastrophe pour tous...
Heureux de ce choix.

Dans tout ça, j'ai frisé des états limite OD plusieurs fois : A la Kéta 2 belles fois (en combo avec d'autres trucs, fatigue, sous alimentation, etc...), et au 2cb (un redrop de trop qui m'a foutu par terre à encaisser des G pendant un bon moment).

Aujourd'hui, bientôt 37ans, la dernière fois que j'ai pris un truc, c'était du Speed et de la C il y a un plus d'un an sans me mettre de race, juste de quoi rester éveillé.
Depuis mes 25 ans, mes conso sont hyper occasionnelles, voir rares.
Je préfère les disso maintenant, dans le futur, me refaire un bon vieux trip sous lsd dans un bon contexte reste une envie présente.

Puis bon, je passe sous silence tous les produits légaux avec lesquels j'ai fait de bonnes conneries...
 
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