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Votre parcours avec les Prods.

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Miramax
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Commence a ressembler a un parcours du combattant.
 
[video=youtube;u5Ho1trvlro]
 
L'idée c'était surtout de montrer comment on passe d'une curiosité assez saine aux psychédéliques à une consommation inutile mais néanmoins néfaste de stimulants. Mieux vaut respecter ses gardes-fous. A une époque je ne voulais pas tester les stims dopaminergiques. Je vais me tenir loin des opi (sauf une petite boulette d'opium un jour ou l'autre hein >_<).
 
Ahah ouai tu te mets bien ça va ! moi j'essaye de ne plus proder tous les week end mais j'y arrive pas trop, genre un seul week end de pause une fois tous les 2 ou 3 mois dernièrement...par contre alcool et weed c'est tous les week end, mais là aussi je vais calmer le jeu j'en ai marre des week end gueule de bois...le truc cool c'est que j'arrive à passer des semaines sobres, je fume juste un joint avant d'aller à la piscine en fin de semaine, je pourrais m'en passer mais sans le joint j'ai pas la motive d'aller à la pistoche..
 
Première cuite à 13 ans, suivie d'une conso que je qualifierais de "lycéenne" : une biture de temps en temps, en soirée ou bien le vendredi aprèm en séchant les cours.

Premier joint à 14 ans : au début, j'aime pas trop, puis à force de faire comme les autres, je finis par apprécier. Pour autant, ma conso reste très légère jusqu'à mes 18 ans, où je me mets à fumer quotidiennement.

À 18 ans toujours, premières expériences au LSD, toujours dans une atmosphère posée et en comité restreint. J'en garde d'excellents souvenirs : des visus de fou, des heures à rire pour un rien, un état d'introspection tel que mon esprit n'arrivait plus à saisir la notion de langage et fonctionnait seulement par associations d'images...

S'ensuit une période assez creuse niveau consommation : le cannabis quotidien, remplacé par l'alcool - quotidien lui aussi - lors de quelques mois passés à l'étranger, quelques prises de champis non concluantes et un ou deux buvards de LSD.

Puis vient l'été 2014, avec une prise de champignons qui me laisse entrevoir tout le potentiel de la chose, suivie d'une soirée mémorable accompagnée de md qui me fait découvrir les empathos. Là, un monde s'ouvre à moi et je commence à me renseigner sur les drogues de manière générale, en même temps que je commande ma première growbox. Fin août, je teste mon premier flush avec des amis : ma plus grosse perche à ce jour, bodyhigh juste exquis, des hallucinations à foison, la pagaille dans mon esprit...

Puis vient septembre, où je prends de la md avec ma chère et tendre lors d'un concert. Là, ça part en sucette : la redescente est vraiment très rude pour elle, expérience de déréalisation bien traumatisante, multiples crises d'angoisse... Depuis, elle a cessé toute conso et ne supporte plus d'être dans un état autre que normal.

Et c'est là que je pars en couille, privé de celle qui m'accompagnait dans mes trips et étant un sujet sensible aux addictions. En septembre/octobre, toujours émerveillé par ma dernière prise de champis, je commence à en consommer seul lors de mes jours de congés, jusqu'à deux fois par semaine. Mais rien à faire, impossible de retrouver ce high épique.

C'est alors que je commence à entendre parler de RC, et décide de tester les noïds, attiré par un high cannabique pas cher. Mauvaise idée, je fais ça comme un cochon et finis par me taper le pire bad à ce jour, avec évanouissement, expérience dissociative assez extrême qui explose l'égo en milliards de paillettes et un palpitant qui manque lâcher.

N'ayant pas compris la leçon, je me tourne vers des produits qui imiteraient l'effet de la md. Rencontre avec la 3mmc en novembre : j'aime. J'aime trop en fait ; rapidement je me mets à consommer régulièrement, d'abord uniquement le week-end, puis en semaine (avec des benzos pour pouvoir dormir et aller bosser le lendemain). En décembre, je me mets à tester un peu tout et n'importe quoi : éthylphénidate, MXP, MXM... à la fois pour tester, et pour alterner avec la mmc.

Fin décembre/début janvier, on y est : je me prode chaque jour, il m'arrive d'aller au boulot sous EPH, je révise sous prod, je vais en partiel sous prod... Ma compagne n'est pas au courant, mes potes me font remarquer que j'ai maigri, je finis par être assez irritable, je laisse tomber les sorties pour pouvoir rentrer chez moi sniffer, je finis par stresser dès que j'ai le moindre truc à faire, je mixe les prods de manière absolument pas rdr (un soir : alcool + champis + 3MMC + MXM + benzos...), je me mets en maladie parce que j'ai pas géré le craving et que ça fait deux jours que je dors pas... Bref, la déchéance pointe son nez et je sens que ma conso peut devenir dangereuse pour moi, mon couple et ma vie professionnelle.

Alors un soir de fin janvier, je m'autorise une dernière perche avant de jeter tous mes pochons aux chiottes. Terminés les RC.
Dans le même temps, ma conso de cannabis me préoccupe : ça fait plusieurs années que je fume quotidiennement, je suis moins vif, tousse beaucoup et ai un sommeil de merde, avec parfois des réminiscences de mon bad au noïd, et là-dessus je me fais gauler par les flics...

Bref, j'ai l'impression d'avoir traversé une période assez particulière de ma vie (heureusement assez courte), composée d'abus, d'abus et encore d'abus. J'ai bien déconné, heureusement sans conséquences à long terme et il est maintenant temps de se calmer. J'ai du coup décidé de bannir tous les RC, de consommer des street drugs uniquement lors d&#8217;événements bien particuliers, et de me tourner vers des produits naturels avec une démarche empirique et peut-être plus spirituelle...

Et avis aux petits curieux : si vous sentez que vous êtes sensibles aux addictions, tenez vous à tout prix éloignés des stims ! Je plussoie entièrement les propos de Sludge : on passe très facilement de l'envie de tester, d'une forme de curiosité à une envie d'y revenir sans arrêt défiant toutes les lois de la logique...
 
Ca a l'air d'être tellement libérateur de tout expliquer.
Tellement salvateur de mettre des mots sur un parcours qu'on hésite encore à regarder.
Tellement soulageant d'accepter son passé, de s'accepter enfin.
Souvent, vous faites surement comme moi, on reste évasif "c'est une longue et ennuyeuse histoire, ça t’intéresse pas vraiment" face aux questions trop personnelles.

Mais là ça y est, décidée, je vais me remémorer, assumer, dévoiler.

Ca a l'air de vous avoir aider avec le recul

Espérons

J'ai toujours fumé de façon passive avec une mère qui ignorait et (ignore toujours tjrs malgré ses problèmes de santé) les méfaits de la cigarette.
C'est donc tout naturellement à 12 ans, qu'après mon premier joint (pure de beuh nat poussé en exté, vivre dans un département d'outre mer c'est magnifique), que j'ai allumé délibérément ma première cigarette pour qu'elle m'apaise la gorge.
Naturellement s'en suivait l'alcool, à outrance, le Rhum Charrette à quelques euros le litre coulait lors de nos soirées sur les plages de l'ouest et du sud.

A quinze ans, bien réduite par ces habitudes, ma jeune personne fut embarquée dans un avion en direction de la capitale.
C'est dans cet avion que j'ai désaoulé. Définitivement.
Je ne sais pas comment j'ai pu passer ces années pourtant si prometteuse, à boire et fumer. Je trainais avec de mauvaises personnes, de jeunes adultes un peu pomés pour qui c'était une habitude. Mais à 13ans, on se demande pas si c'est bon pour soit ou non, on fuit les questions. Maintenant ce sont les souvenirs qui me fuient.
J'ai perdu mes images, mes idées, c'est un trou dans ma cervelle. De mes 12 à 15 ans, je ne me souviens plus de grand chose. Les visages, les habitudes, les noms, les lieux, tout se mélangent, est ce un rêve, un souvenir déformé?

S'en suit une période de convalescence dirons nous, pendant 1 ans. Nouvelle ville, nouvelles rencontres, des gens de mon âge, donc à 16ans, ils commencaient tous à découvrir tout ça, et moi je disais juste "non".
J'étais la plus saine de la bande, et trainer avec eux lors de leur cuite me faisait du bien, je me défoncais peut être par procuration en les poussant à toujours en prendre plus, boire plus vite, fumer plus gros, et vivre leur bad comme un ange gardien qui les protège, ange gardien que je n'avais jamais eu.

Retour en outre mer

A 17 ans, rencontre avec une espèce de Gourou de spiritualité, il me fait suçoté mon premier carton de LSD.
Des événements hasardeux se suivants, il se passe 6 mois pendant lesquels nous usons et abusons des psychotropes.
La Techno et la Trance se dévoilent comme des musiques exploratrices, je voyage intérieurement, je vais toujours plus loin dans la connaissance de moi même, du monde, de l'univers, de ce que vous appelez "l’irréel".
On goûte vaguement aux RC type MDAI mais rien d'intéressant.

Retour sur le continent.

Les free partys en idf aidant, je découvre très vite la md, puis choisis d'en faire un métier, en use, en abuse, j'ai arrêter le jour où même bouffer deux grammes ne servaient plus à rien si ce n'est me pourrir l'estomac.

A mes 18ans, l'Amour est entré dans ma vie, j'en avais fini avec les addictions(sauf la cigarette, mais c'est la mifa!).

Ca fait bientôt trois ans qu'on use de toutes les drogues disponibles, mais n'abusons plus de rien. Nous sommes des exemples de conduite responsable.
Je suis curieuse et méfiante à la fois à chaque nouveau produit.

C'était mon parcours, je l'assume ça y est. Je suis fière de moi maintenant.
 
Si ma mémoire me fait pas faut bon, ça devrait être faisable bien qu'y est rien de folichon là dedans .

10/11 ans --> solvant et poppers .
13 ans --> weed et alcool .
14 --> un petit lexomyl avec l'alcool (je compte pas le départ de ma consommation de benzo car ça s&#8217;arrêtait vraiment au lexo qu'on piqué à la mère d'un pote.)
15 --> XTC, speed et cocaïne
16 --> [majorité Hollandaise !] champignons, mescaline, LSA et tout ce qu'on peut trouvé dans les smartshops de l'époque .
18 --> LSD & datura
21 --> RC en tout genres (encore aujourd'hui mais beaucoup plus raisonnable )
23 --> benzo à gogo (toujours malheureusement mais par "besoin" dirons nous) , codéine & tramadol.
24 --> oxycodone
25 --> Méthamphétamine,DMT, 5-MeO-DMT,Changa,fentanyl, héroïne, opium , subutex, méthadone.
27 --> morphine & ketamine
29 --> hydrocodone .

J'en oublie certainement mais l'essentiel est là .
.......

LES ERREURS : l'abus de mdma et JHW-018 sans compter les opiacés et ses sevrages.
 
La rétrospective :

Premiers joints à peu près en même temps que les premières cuites vers 14/15 ans sur la dernière année de collège.

Au lycée, ça continue, mais durant environ 1 ans et demi j'arrête de boire à part un verre de temps en temps. Puis je découvre que la bière ça peut être sacrément bon...
En seconde (15 ou 16 ans), je teste la MDMA. Je n'y retournerai plus jamais. J'aime pas être amoureux des gens, pas comme ça en tout cas. Le poppers à peu près au même âge, pas retesté par la suite.

Juste après le BAC (18 ans) : le LSD. Peu d'effets visuels, mais une rencontre collective avec une forme d'énergie lumineuse en pleine forêt.

19 ans : les champignons. Quelques tentatives réparties sur une ou deux années. Un potentiel intéressant mais un état physique trop confus.

21 ans : La découverte des 2C-X.

24 ans : Environ 5 ou 6g plus tard, je décide de redonner une chance aux tryptamines et commande du 4-ho-mipt que je n'ai pas encore eu l'occasion de vraiment tester pour le moment.

Edit du 19/06/15 :

24 ans toujours : Après 2 ou 3 mois de tests du 4-ho-mipt, c'est la la réconciliation avec les tryptamines :) et j'envisage de passer quelques commandes d'autres tryptas substituées en 4ème position. J'envisage aussi d'arrêter de fumer.

Edit du 31/10/15 :

24 ans encore : première trace de coke et dépucelage de narine. Ok, je comprends pourquoi certains claquent autant de fric là dedans. A choisir je préfère quand même les psychés. Là tout de suite, ma narine gauche est toute anesthésiée, c'est pas ultra agréable, et le goût du produit est juste infect (ça me rappelle le Derinox).
 
Bon pour moi, je résume vite fais:

15 ans : 1ere cuite à la bière et au Smirnoff, oui pas rigoler! Première fois que je suis défoncé de ma vie et bien sûr avec la quiche qui s'en suit :toimonster:

16 ans: Etant de nature timide je me suis laissé influencer par une fille de ma classe ce jour là ou je fumais ma première cigarette, qui m'a semblée ultra dégeulasse et où j'ai eu le tournis à en être pas bien. A ce jour 7 ans après cette journée, je me retrouve toujours à fumer... Vous avez compris la suite :\


17 ans : Premiers joint et surtout mon tout premier trip au LSD, un buvard Shiva dosé assez fort, pris "à l'arrache" chez mon cousin vers 11 heures du matin (m'ayant renseigné un peu a l'avance car c'était quelque chose qui m'intéressait depuis un petit temps, je me demandais toujours à quoi ressemblaient des hallucinations et j'étais fasciné par tout ce qui était irréaliste). A ce jour, il reste mon meilleur trip que j'ai jamais eu de ma vie. J'en ai repris ensuite plusieurs fois par semaine a n'importe quel heures, mais les effets devenaient de moins en moins perceptibles à cause de la tolérance, c'est aussi la période ou j'ai pris le plus d'acide et dépenser une grande partie de mon argent... Cet également l'année de mon overdose au BromoDragonFLY et c'est à partir de cette overdose que je vais m'intéresser aux Research Chemicals. C'est aussi l'année de ma première teuf "HardCore".

18 ans: Consommation excessive d'alcool, de benzodiazepines type Lysanxia et Xanax. Premier achat de RC qui était le 4-HO-MET en 2010. Excellent trips mais aussi des bads trips à foison à cause de la marque laissé par l'overdose (toujours affecté par l'anxiété malheureusement).

19 ans: Année ou je me suis intéressé le plus aux psychédéliques de la famille des phénéthylamines. J'ai gouté cette année là au 2C-C, 2C-D, 2C-E, 2C-P et le DOI avec une personne qui était sur psychonaut. Excellente année où j'ai eu les meilleurs trips de ma vie (cette personne est malheureusement en psychiatrie a cause d'une dose massive de DOI - plus de 30mg pour l'anecdote) pour ceux qui se souviennent il s'agissait de YourOwnWorld sur le forum).

20 ans: Sorties à gogo et festival, je consommais toujours des psychédéliques de synthèse mais uniquement aux occasions cette fois. C'est aussi là que je m'intéresse beaucoup aux champignons hallucinogènes et je fais donc mes trips avec des champignons pour la plupart du temps. Je prenais toujours des RCs type Tryptamines et phénéthylamines mais uniquement en soirée entres amis. L'alcool était aussi beaucoup présent en soirée plus festives.

21 ans : La moins bonne année, caractérisée par des évenèments pas très glop glop et la plus déprimante. Consommation excessive de benzodiazépines a plus de 4 - 5 fois par semaines pendant plus de 7 mois. Je consommais de temps en temps des psychédéliques comme le 4-ACO-DMT, 4-HO-MET mais aussi celle du 25C-NBOMe que j'appréciais.

22 ans : L'année ou je m'intéresse aux stimulants fonctionnels purs comme la Méthiopropamine, l'Ethylphenidate, 2-FMA, Modafinil. Je consomme beaucoup de RC venant de UK, cela me change des traditionnels trips aux Trypta et Phenethylamines. C'est l'année où j'ai quasiment fait que trippé au 5-MeO-DALT et AMT.

23 ans : Toujours l'année en cours... Consommation d'un peu de tout mais avec des doses beaucoup moins haute qu'avant surtout lié à mes crises d'angoisses toujours présentes. Je dirais que pour l'instant je commence à tester les différents benzo "UK" et les stimulants empathogènes comme le 5-MAPB que je surkiffe et toujours de temps en temps (1 - 2 fois toutes les 2 semaines) les stimulants fonctionnelles ou je prends principalement de la Methiopropamine, de la Synthacaine et récemment du 3-Fluorophenmetrazine ou aussi de la Phenzacaine (mélange 3-FMP et 2-AI), c'est les stimulants qui reviennent le plus et que je tolère le mieux. Je ne prends plus non plus de l'Ethylphenidate qui est une vrai merde, mais je compte tester l'Isopropylphenidate.

Pour finir c'est également l'année ou j'ai eu un bad trip à l'AL-LAD avec 75µg. Niveau psychédélique, je me consacre aux champignons toujours et aux lysergamides comme l'AL-LAD et le 1P-LSD.

Voilou
 
J'ai d'abord commencer par boire un peu, quelques cuites par ci par là quand j'étais en 6ème ou 5ème.

En 4ème je me suis casser la gueule violent (toujours handicapé par cette chute) et j'ai découvert la morphine.

J'ai continuer tout doucement vers le pétard alors que j'avais 15-16 ans mais je ne vois de la beuh pour la première fois qu'à mes 18ans au pays bas.

20ans j'commence a gober quelques truffes par ci par là.

21ans jusque maintenant : Tout est passé par mon nez et par mon estomac mais je me suis toujours refusé au plug (les injections c'est pas pour moi ou a part seulement à l'hôpital)


Là je réduit pas mal car la drogue franchement ça sert à rien d'en abusé et d'en prendre trop souvent.
 
(cette personne est malheureusement en psychiatrie a cause d'une dose massive de DOI - plus de 30mg pour l'anecdote) pour ceux qui se souviennent il s'agissait de YourOwnWorld sur le forum).
Wahou... Pour une fois qu'on a un témoignage de première main de personne "restée perchée, tu pourrais nous dire depuis combien de temps il est là-bas, si tu as des nouvelles de lui et quel trouble lui a été diagnostiqué ?
 
Oui, pauvre Olive .... " une pensée pour toi mec " .
 
Oui, pauvre Olive .... " une pensée pour toi mec " .

Tu peux pas nous en dire un peux plus ? Il y a peut-être quelque chose qui puisse être fait pour ton pote, la psychiatrie française c'est de la merde à chier il s'en sortira pas avec eux.
 
Sludge a dit:
Wahou... Pour une fois qu'on a un témoignage de première main de personne "restée perchée, tu pourrais nous dire depuis combien de temps il est là-bas, si tu as des nouvelles de lui et quel trouble lui a été diagnostiqué ?

Avec tout le respect que j'ai pour lui, il est diagnostiqué comme étant schizophrène dysthymique. C'était un de mes meilleurs ami et pour moi il est toujours mon meilleur ami en qui je peux avoir confiance et la première personne que j'ai rencontrée sur psychonaut / lucid-state en Mai 2010.

Malheureusement un jour ou il déprimait, il a pris 30mg de DOI, sa maman avec qui je prends des nouvelles régulièrement m'a expliqué qu'elle la retrouvé nu dans la rue, il grimpait sur des voitures et prêchait qu'il était Jesus et qu'il devait rétablir le bonheur sur terre. Cela va bientôt faire 3 ans qu'il est en psychiatrie.

Je lui parle encore par téléphone, il va déjà mieux et il ne peut sortir que quelques jours par semaines. Normalement je devrais le voir la semaine prochaine, je vais rester de Vendredi à Dimanche prochain chez lui, au domicile de sa maman (une maman extrêmement gentille a qui on en a fait voir.... Je me rappelle qu'on prenais des trips de LSD et de 4-HO-MET en plein devant elle, avec le temps je m'en veux un peu, heureusement que sa maman était très ouverte d'esprit !). J'ai hâte de le revoir la semaine prochaine, cela fait très très longtemps que je ne l'ai plus vu en vrai ! Je lui dois tout à mon cher Oli.

Aufaite Wiliamsii t'es pas cool, tu m'a supprimé de Face De Bouk après autant d'années :(
 
Première cigarette à 11 ans.

Fils de fils de viticulteur, j'ai eu accès à l'alcool très vite, donc première murge à 12 ans (vomir et tout)...

Abus total d'alcool de mes 14 à mes 16 ans.

Découverte du cannabis à 15 ans, addiction forte et simultanée alcool et bedo jusque mes 17 ans.

A mes 17 ans découverte des boîtes techno et des taz, abus de mdma jusque mes 24 années à prendre tout les week-ends des dizaines d'extasys.

Découverte de l'héroïne vers mes 19 ans, 6 années d'héroïnomanie, puis découverte du subutex.

LSD, champignons, coke vers les 20 ans de +

Rc il y a 4 ans, abus total cationes, et co.

Ketamine découverte à 17 ans, abus aussi.


Putain j'ai enchaîné moi !

Vu que j'ai 35 ans bientôt !!!
 
Plante Verte a dit:
Tu peux pas nous en dire un peux plus ? Il y a peut-être quelque chose qui puisse être fait pour ton pote, la psychiatrie française c'est de la merde à chier il s'en sortira pas avec eux.

Je ne veux pas lancer un débat mais, la psychiatrie (HP, médoc et tout le toutim) à déjà sauvé un (voir 2) de mes potes de la schizophrénie donc j'ai envie de la défendre un peu. Bien sur, elle est loin d'être toute rose mais gérer des pathologies hyper lourde c'est loin, très loin, d'être une partie de plaisir.
Voila, c&#8217;était juste pour contre balancer un affirmation un peut trop définitive à mon goût.


Et bon courage à ton pote, Alpha. Il y a un espoir de s'en sortir (je ne connais pas son cas mais j&#8217;espère pour lui et ses proches) comme le mien de pote qui maintenant a femme et enfants et est devenu infirmier^^
 
15 ans : premier test de l'alcool (une gorgée par repas de famille) avec un merveilleux vin de la cave paternelle ou du cidre artisanal. Encadré et presque ritualisé, dirais-je. Première "vraie soirée" entre potes de lycée, je goûte une bière dégueulasse genre Kro qui me fait croire que je n'aime pas ça.

16 ans : découverte de la vraie bière avec mon frère, premières soirées où je me mets à boire réellement mais sans jamais arriver à la limite de la gerbe et pas plus d'une fois par mois. Je commence à méditer. C'est cette année-là que je décide que je veux faire des neurosciences après mon bac, parce que c'est un des rares domaines à toucher à la fois au scientifique, à l'artistique et au spirituel.

17 ans : je bois mon demi-verre de vin par repas du dimanche. Premier joint (où je crapaute sans m'en rendre compte et en conclus que ça fait pas grand-chose). Puis premier vrai joint, j'apprécie le high, mais je fais une grosse pause avec le bac puis l'été qui m'entraîne loin de mes potes fumeurs. Je fume une ou deux clopes pour patienter entre les joints.

18 ans : à la rentrée en fac de biologie où je m'emmerde un peu, je commence à sortir en soirées psytrance/hardtek je teste la MD, à laquelle j'entrevois un certain intérêt. C'est le véritable moyen de fusionner les trois grands axes de ma vie : scientifique, artistique et spirituel. Un pote me dit que ce genre de délires un peu mystico-machin ne tiendra pas un instant sous DXM. Un peu piqué au vif, je décide de me lancer sérieusement dans le psychonautisme, en commençant par le DXM. Pour chaque trip, j'ai une optique spirituelle définie au préalable (quitte à en changer une fois dans le trip), je rédige un trip report, écris un poème, parfois compose une mélodie ou dessine. Y passeront à une moyenne de trois trips par mois la salvia, le LSA, le 5-Meo-DMT, la MXE, le 2C-P, l'AM-2201, le 2C-C, le 2C-B (qui me vaudra un sacré bad), le 4-AcO-DMT, le 5-Meo-MiPT, le 2C-E (qui m'en vaudra partiellement un deuxième, plus léger). Je fume environ 6 fois par mois, jamais seul. Je me prends malencontreusement cette année-là ma première vraie cuite, pas de beaucoup au-delà de la ligne de vomi mais assez pour me marquer par la légère gueule de bois et m'empêcher de recommencer. Globalement je reste à une moyenne de deux verres par semaine.

19 ans : à peine mes bougies soufflées, départ pour mon premier Hadra et mon premier LSD, qui me secoue pas mal. Concrètement, cette phase d'exploration me fait découvrir des trucs qui me plaisent pas toujours beaucoup, et je me rends compte que je ne fais pas ce que j'ai envie de faire de ma vie. C'est là-dessus que j'oriente pas mal la suite de mes recherches, ainsi que sur les combos disso/psychés (3-MeO-PCP ou MXE en combos avec de l'escaline, du 2C-B-NBOMe ou du 2C-C-NBOMe). La moyenne tourne plutôt à deux trips par mois. Je me mets à fumer en solo sur plusieurs périodes, et m'aperçois que j'ai parfois du mal à bien gérer ma conso.

20 ans : après de nouveaux petits déboires sur l'interaction entre les cours et le THC, j'arrête le THC. Je fume la pipe deux fois par mois. Je fais en moyenne un trip aux champis/LSA/salvia tous les deux-trois mois, uniquement dans la nature et dans le cadre de pratiques chamaniques (je commence parallèlement à accompagner occasionnellement deux personnes, dans un but thérapeutique). Je bois (en gardant une bonne marge sous le seuil de vomi) une fois par mois, en plus du verre de vin hebdomadaire, avec mes frères et soeurs de clan lors des banquets rituels. Un petit verre de vieux cognac/whisky/calvados dans le salon pour célébrer chaque semestre validé en allumant une bougie devant les photos de mes ancêtres.

21 ans : en gros, cf. année précédente, je pense que ça va rester aux environs de ce rythme de croisière.
 
J'ai 15 ans.

Ma mere est interimère , elle a toujours voulu le meilleur pour moi , mon pere travaille , c'est un
mec normal , très ranger. Y'a deux ans j'ai comencer a fumer , une fois , deux fois , trois fois pr semaine
et maintenant je fume des disaines de joins par jour je suis en decrochage scolaire et falilial complet .

La weed est la seule chose qui m'aide a suporter la société.

Voila et je suis tanté d'essayer le LSD
 
Oula ! Tu es honnête, c'est bien, mais là tu viens d&#8217;écrire un bêtise qui va sans doute te couter un ban...

Faut lire les règles du fofo

si tu est rapide, tu peux encore éditer ton post ;-)
 
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