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Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

Votre parcours avec les Prods.

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Miramax
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Claquante t'inquiète y a pas de problème, en fait dans l'idéal t'aurais du lire les règles du forum avant de poster mais tant que tu te présentes tout va bien ;)


Nan ouais j'trouve vraiment ça touchant de voir l'histoire de chacun. J'suppose que j'vais étaler la mienne, tant qu'à faire. Par contre je sais pas faire court, et c'est pas passionnant :mrgreen:

14 ans : Je subis le collège sans rien comprendre à la vie sociale, j'ai du mal à avoir une personnalité alors je me contente de pomper tout ce qui m'entoure pour me forger des semblants de principes. Je suis radicalement anti-tabac, en mode gamin chiant qui pète les couilles. Le shit je sais plus ou moins que c'est de la drogue, mais j'ai vraiment aucune idée des détails, je connais vraiment rien et je me pose pas de questions. En 4ème je réussis à m'intégrer un minimum dans le groupe des gens hypes en commençant le skateboard, du coup quand s'organise une après-midi fumette au skatepark me voilà convié et j'attends ça avec impatience. La drogue c'est toujours mal, mais ça veut pas dire qu'il faut pas que j'essaye une fois, histoire d'avoir fait quelque chose dans ma vie. Alors voilà la trentaine de personnes du collège qui s'est ramenée exprès pour fumer sur les deux pauvres joints fournis par les deux racailles en chef ; j'ai droit à deux lattes, je me sens libre, c'est la fête, putain la vie est belle. J'ai aucun effet psychotrope évidemment puisque je sais pas fumer, j'me suis étouffé en crapotant mais c'est l'aspect psychologique et symbolique qui compte. Suivront quelques spliffs, une fois par mois peut-être mais de manière aléatoire, avec un ami que je me suis fait à l'époque et qui faisait tout pour devenir un gros tox (un shoot de morphine avant les cours à 14 ans, pour faire son malin :+1:). Ce mec m'a initié à tous mes premiers déboires, c'est avec lui que je prends ma première cuite vers la même période, qui me dégoûte de l'alcool pour plusieurs mois (malade pendant deux jours : bienvenue dans le monde de l'alcool, tapette). Aujourd'hui c'est un de mes meilleurs potes, et même en ayant fait notre vie chacun de notre côté on se retrouve avec à peu près la même expérience de la drogue au final, c'est marrant.
À l'époque les joints ça me fait rien. Pour fumer en général on fait le mur la nuit, on va dans les ruines du château au-dessus du village, et on fume du tosma probablement bien dégueulasse, en grelottant de froid jusqu'à en avoir marre et rentrer. Aucun intérêt, je culpabilise à chaque fois que je fume ; je le fais parce que ma vie sociale est trop pauvre pour refuser quoi que ce soit qui me fasse sortir de chez moi. Les expériences en elles-mêmes restent marrantes.

Vers 16 ans je commence à vraiment aimer la beuh ; d'un côté les mecs avec qui je skate commencent à avoir toujours de quoi fumer, de l'autre je commence enfin à faire quelques soirées, avec des gens (dont un pothead qui fera office de fournisseur régulier, je lui achète pas parce que c'est un très mauvais dealer mais il partage allègrement), c'est génial, j'ai une vie sociale.
17 ans c'est l'année où mon adolescence a vraiment eu un sens ; les sessions skate se transforment progressivement en session joint, puis douilles (toujours de la beuh pure), au final on se voit que pour fumer, et la moitié du temps on se fait un peu chier, mais j'aime tellement la fume que ça me convient. Et les potes avec qui je fais des soirées deviennent de vrais amis ; ces soirées se multiplient, je bois et je fume sans modération puisque j'aime vraiment ça (surtout la fume ou le combo ; l'alcool seul c'est marrant mais ça me passionne pas) et que le contexte est parfait, je finis souvent à vomir mais c'est pas grave parce que ça me débarrasse du côté narcotique de la tise, après j'me sens mieux et j'peux recommencer à boire doucement pour finir la soirée.

À cette période, je suis au lycée, ma personnalité s'est construite autour du rock progressif et de divers trucs psychédéliques (le tout en opposition au conformisme mainstream de la société parce que je vaux mieux que tous ces moutons, j'écoute du punk et du metal tu vois :rock:), le LSD me fascine parce que je sais qu'il me donnera un aperçu de quelque chose d'infiniment plus grand que ma vie d'humain toute banale. J'y vois pas un moyen de s'évader ou que sais-je, pour moi prendre de l'acide c'est avoir l'humilité de reconnaître qu'on ne sait rien et qu'on est limité, et accepter de voir ce qu'il y a de l'autre côté du miroir au risque de voir sa vie radicalement bouleversée. L'idée me plaît et j'attends le jour où cette clé croisera mon chemin.
En fait, peut-être que je voulais juste en prendre pour faire mon malin, et que j'extrapole avec ma vision actuelle de la chose. Je me souviens plus. Mais c'est quelque part dans ces eaux-là.
Au printemps de cette année qui a quand même été décisive (les amis, le bac, les premières filles), un pote qui six mois plus tôt n'avait jamais fumé de sa vie, nous annonce qu'il a trouvé des buvards. J'ai jamais su comment, ce mec était très bizarre, il aimait bien faire planer le mystère autour de sa vie. Enfin, je suppose qu'il a demandé à son herboriste de l'époque de faire jouer ses relations.
Alors on se retrouve tous les deux un dimanche matin dans un joli parc, on droppe une moitié chacun, 2h plus tard rien d'autre qu'un léger flottement alors paf trois douilles de weed histoire de. Et là, welcome to Wonderland, je passe l'aprème dans des décors de dessin animé tout simplement magnifiques, je psychote un peu sur la fragilité de nos perceptions et de ma santé mentale, je fais ma descente tranquille dans la voiture de mon père qui me ramène en écoutant les Beatles.
À ce moment-là je peux pas trop parler psychés autour de moi, le reste de la bande de potes est intéressé pour tester aussi mais le mode de discussion me permet pas de partager mon expérience de manière tout-à-fait ouverte et sincère (ils en ont à peu près tous pris aussi à la même période, mais des quarts de buvards qui s'étaient encore plus éventés, donc je sais pas si l'expérience était d'ampleur comparable), je dois prendre du recul dessus quand j'en parle pour pas mettre les gens mal-à-l'aise. Mais je continue ma vie tranquillement, en me sentant spécial d'avoir eu accès à ce monde-là, d'avoir vu quelque chose que le commun des mortels n'avait jamais entrevu. Y avait évidemment beaucoup de fierté stupide là-dedans (j'me sentais cool parce que j'avais pris une des drogues les plus mystifiées, en gros) mais ça a beaucoup joué dans ma construction personnelle, de savoir que j'avais en moi le vécu d'une expérience aussi puissante, alors que depuis mon enfance j'avais toujours été ce pauvre gosse sans ami totalement insignifiant.
Techniquement le trip était pas überouf non plus, le plateau a pas duré plus de deux heures, c'était un demi-buvard un peu éventé et j'en avais conscience. Mais couplé à de la bonne beuh en douille (qui a un potentiel psyché non négligeable) c'était vraiment la claque psychédélique qu'il me fallait pour rentrer dans ce monde.

Je continue à couler des douilles, parfois plusieurs fois par semaine mais jamais de manière régulière, c'est toujours dans un état d'esprit festif. Ma conso de clopes (achetées uniquement pour les joints à la base) augmente de plus en plus, j'en ai plus que pour quelques semaines avant d'être un vrai fumeur. L'été arrive et on va tous à Amsterdam, j'achève de tomber amoureux de la weed et on prend des truffes dans un parc. Un autre mec et moi ne ressentons rien à part une putain d'hilarité absurde, on est frustrés alors on roule pur sur pur. Ma copine fume dessus, normal tout le monde fume, sauf qu'elle elle était déjà trippée comme un cochon. Alors elle tape un bad-parano parce que les OEV trop violents l'empêchent de voir autour d'elle et qu'elle en déduit qu'elle va perdre ses affaires ou se faire écraser par un tramway ; à côté l'ambiance du groupe était vraiment merdique parce qu'on était avec son ex et qu'il s'étaient séparés deux semaines plus tôt, bref grosses tensions (on a arrêté d'être un cercle soudé à ce moment-là d'ailleurs), moi j'essaye de la gérer mais je suis complètement paumé, je trippe pas mais je suis quand même en bad, on rentre à l'hôtel en se perdant des dizaines de fois, et je finis l'aprème roulé en boule dans notre lit à boucler sur le bruit de la rue qui m'oppresse et à taper de la grosse parano. Bref, le touriste français à Amsterdam dans toute sa splendeur 8)
L'expérience est violente mais me traumatise pas plus que ça. Je réessaye la salvia qui m'avait laissé sur une déception quelques mois plus tôt, pour le même résultat, normal on faisait ça à l'arrache, avec un briquet tout pourri. Une fois les vacances finies je fume toujours, mais ça me fait plus rien (la tolérance quoi), puis je finis par me caler sur un rythme de vie de couple, je sors plus énormément, j'ai plus l'occasion de fumer. Je reprends des truffes (dosées gentiment, donc sympa mais pas grandiose), et j'essaye l'ecstasy plusieurs fois (sans aucun succès) au cours de voyages, puis je reprends de l'acide (toujours avec ma copine) en rentrant d'une soirée trance pour Halloween dernier. Je sais que j'aime les psychés, mais j'y consacre pas vraiment de temps, c'est quand ça croise ma route quoi, donc pas souvent.

Jusque là j'm'étais toujours considéré comme épargné par l'addiction ; mon mode de fonctionnement excluait que je me retrouve là-dedans, parce que la drogue avait uniquement une valeur d'exception dans ma vie, même la weed avait jamais été quelque chose de quotidien (sauf exceptions, genre Amsterdam, sur moins d'une semaine), et je ressentais simplement pas l'envie de prendre des trucs, à part pour expérimenter. Jusqu'à récemment, même ma dépendance au tabac ne m'apparaissait pas comme une addiction (je savais que c'en était une bien sûr mais je la ressentais pas comme ça), chaque clope que je fumais était le fruit de mon désir de fumer une clope, ça se faisait très rarement de manière compulsive quoi.
Ah j'aimais bien cette manière de voir les choses.

Puis quand j'ai commencé à vivre seul, y a quelques mois, j'me suis rendu compte qu'avec mon boulot à temps partiel et mon absence d'obligations, j'avais tout le temps que je voulais pour explorer les trucs que j'avais délaissés ces dernières années. Y compris la drogue. Du coup j'me suis inscrit sur ce forum pendant mon premier essai du DXM, ensuite les aléas de la vie ont fait que je me suis mis à fumer quotidiennement, j'ai expérimenté la codéine par curiosité, puis j'ai fait pousser des champis, j'ai eu des expériences plutôt cool avec la MDMA (que je prends quand on m'en propose, donc de temps en temps), j'ai acheté mon premier research chemical au début de l'été avec 1g d'AM que j'ai poncé jusqu'à m'en dégoûter, j'ai repris des champis & de l'acide en festival, j'ai fait la découverte des stimulants avec speed (en nasal c'est le truc le plus douloureux & inutile que j'aie pu taper, mais en para j'ai trouvé ça franchement sympathique, alors que je m'attendais pas à grand chose) et 4-MEC… Et surtout, je suis tombé amoureux de la k (comme tout le monde un jour ou l'autre :mrgreen:).

Au début tout ça, malgré la fréquence croissante de ma conso, restait à titre exceptionnel, y avait aucune habitude derrière ça. En rentrant de festival je me disais "…Ouais, mais c'est un festival, c'est un truc unique, c'est fait pour l'abus, ça fait partie du concept". Puis bon. J'ai bien du constater que mon rapport à l'AM était devenu ridiculement merdique, du genre ça me fait plus rien parce ma tolérance est monstrueuse, j'ai que des effets négatifs si j'augmente les doses, mais c'est pas grave je vais me rouler un spliff pour arrêter de mes poser des questions. Pour au final me retrouver comme un con à chaque fois que j'en fumais parce que les effets étaient merdiques et que ça transformait en grosse loque incapable d'aligner deux pensées.
Et que ce soit par rapport à ce cannabinoïde à la con (je dis ça parce que j'en ai trop bouffé, il reste intéressant objectivement bien sûr si on y va prudemment) ou le reste, j'me suis bien rendu compte que j'avais trouvé le début de la spirale quoi. J'dis pas que j'suis voué à devenir un junkie mais bon, j'ai compris que maintenant il allait falloir réfléchir un minimum à ma conso si j'veux pas me retrouver dans des habitudes malsaines.

Là ça fait quatre jours que j'ai rien fumé (première fois depuis longtemps que je tiens autant de temps sans tabac, d'ailleurs), j'vais laisser les cannabinoïdes synthétiques de côté pour l'instant parce que y en a beaucoup trop dans un pochon pour que ce soit raisonnable, et j'aime bien l'idée de pas fumer de joints tout court pendant un certain temps aussi, histoire que ça reste un plaisir.

J'ai encore des tonnes de découvertes psychotropes à faire, mais j'ai tout mon temps, donc j'vais essayer de le prendre. :nod:
 
Ce qui me plaît là-dedans c'est la progression.Tu vas de "découvrir les psychés me fait me sentir spécial" à "putain faut quand même que je fasse gaffe si je veux pas développer d'habitus vis-à-vis des prods". Depuis un an, je découvre l'approche de prendre des prods en sachant que c'est la porte la plus facile vers l'exploration de la psyché, on donne des sous, on attend le facteur ou la livraison, et hop, on lève l'ancre et on y va. Je ne dis pas que la navigation est facile, au contraire, ça peut être grave la merde une fois toute côte quittée ; mais l'outil d'exploration, lui, est accessible. Du coup c'est difficile pour moi de prendre des prods. C'est un gros fuck en marbre à tout ce que je vis, tout ce que je respecte, à mes buts et à mes idéaux. Mais une fois que tu l'as dans le corps, l'acide... Ha. Dualité. Bref, tu es relativement jeune, mais aussi relativement éclairé et lucide vis-à-vis de ce tes expériences, c'est positif et prometteur.
 
Vers 10-12 ans les premières cuites entre petits cons du village, on se souvient pas et on a mal au crâne, ça sert pas a grand chose en fait.

14 ans, le premier joint et la première -vraie- cuite, ce qui est un peu le déclencheur qui vas entraîner une conso quotidienne qui vas crescendo pour l'instant (même si ça c'est calmé depuis l'arret de la douille).
16 ans, première teuf, premier plomb. L'histoire d'amour avec la drogue commence ici. Dans les trois mois qui ont suivi j'ai plus tester acide, champote, coke, ether, speed, ké ça m'a convaincu mais par manque d'argent je ne consomme pas régulièrement.
18 ans, j'ai fait le tour de tous les produits "standard" de teuf (sauf les plus rares: PCP, DMT, mesca, DOx...) et je rencontre psychonaut, c'est mon deuxième coup de coeur avec le nouveau catalogue des drogues de synthèses, de là commence une conso quasi-quotidienne de tout ce que je peux trouver : 6 apb (qui reste mon favorit entre tous), MXE, 4 HO MET, AMT, 5 Meo mipt, 25C nbome, etizolam, AM 2201/2233, JWH 210, UR 144, 2C-P, MDPV, 3 Meo PCP et c'est déjà pas mal.

Ce qui m'a fait démarrer la drogue ça à toujours été la curiosité, je voulais savoir ce que ça faisait, sans plus. Après j'ai continué a consommer les substances qui me plaisaient, mais c'est devenu de moins en moins bien, de moins en moins "magique", et je me suis rendu compte qu'en fait le meilleur trip, le vrais trip, c'est le premier. La découverte d'une substance est pour moi la partie la plus intéressante après tout c'est un peu un "bond vers l'inconnu", on sais pas ce qui vas se passer, ni comment ça vas se passer, du coup en ce moment je m'essaye aux mélanges de substances connues, dans l'espoir de trouver des combinaisons intéressantes pouvant me propulser vers de nouvelles hauteurs ^^
 
Bon et bien je me permet aussi d'y aller de ma petite tranche de vie, tant qu'à faire.

Dans mon enfance, j'ai pu constater les abus en tout genre (mon cher papa a été alcoolique pendant presque 20 ans, mon oncle était accro à la rabla et autres prods refilés en HP - décédé depuis-), donc jusqu'à mes 13 ans, je n'ai touché à rien, refusant tout en bloc.

Vers la moitié de mon cursus au collège, je découvre le cannabis -premier gros trip donc- et même si j'ai eu une belle gerbe juste après, j'ai bien apprécié l'effet.

Je n'y retoucherai qu'occasionellement jusqu'à mon entrée au lycée, ou là, c'est devenu le début du n'importe quoi.

Je fais la connaissance de Supervixen en 1ère, on délire beaucoup ensemble et on partage cette même fascination pour la drug culture, les bouquins un peu déviants...etc...

Dans ma dernière année au lycée, une autre de mes meilleures potes est à donf sur le speed/xtc...et vu l'état dans lequel elle arrive parfois en cours, ça me refroidit gentimment.

Juste à la fin du BAC, je fais la connaissance de celui qui sera ma première grande histoire d'amour (j'ai 18 ans à cette époque, lui en a 28).

Manque de bol, c'est un gros fêtard qui tourne très souvent à un joli mélange coke/taz.

Et évidemment, je fonce droit dedans, moi qui avait toujours voulu tester et voir tout ça de plus près.

On restera 2 ans ensemble, dansune relation construite autour de la teuf et des clubs.

J'en sortirai en 2006 avec le moral ravagé et une addiction à tout les stimulants à disposition. Je décide donc de me barrer chez mon père, à Mayotte (Au Nord de Madagascar) pour me mettre au vert.

Ca fonctionnera plutôt bien, j'y reste finalement 6 mois.

Je ne touche plus à grand chose pendant 3 ans (ou alors 1 fois l'an à peine)

2009: découverte des RCs. Vous imaginez bien que se faire livrer de la came à domicile à un prix défiant n'importe quelle street-drug, c'est du pain béni pour un type qui n'a pas vraiment confiance en lui, qui adore s'évader...bref...

Depuis, j'ai consommé des quantités pas possible avec des "pauses" qui sont toujours difficiles à gérer.

On y croit!
 
Calmes sur les prod... t'est jeune pour tout ça. T'as toute la vie devant toi donc profite et expérimente mais raisonnablement. Fais la teuf mais avec "modération", très bonne idée le sport et si tu fais de la déco pour un son c'est bien que t'essaie de créer et de développer ta sensibilité artistique donc continue.
T'as l'air blazé et ça fait toujours bizarre de voir ça écrit par quelqu'un de 18 balais, calme le jeu pour repartir du bon pied et ne pas te faire bouffer par les prods et tout les à-cotés ;)
 
//ACIDIFIED// a dit:
J'ai actuellement de la ké dans ma chambre, et c'est plus fort que moi je n’arrête pas d'y penser, j'ai trop envie de me faire une trace, mais non il faut que je résiste, bordel. Comment ne plus y penser ? Je ne veux pas la jeter car cela coute cher, et tant qu'elle sera là j'y penserais. C'est dur. Mais je tiens le coup, essaye de m'occuper l'esprit: je fais un peu de sport, construit des décos pour la prochaine teuf (je fais plus ou moins partie d'un sound system, enfin j'aide quoi) et je cherche du taf. Si quelqu'un en est au même stade que moi please talk to me, un peu d'aide ne serait pas de refus.


Welcome to the K-world comme dirait l'autre.
Bon déjà quand j'ai lu ton parcours je doit avouer que je me suis pas mal reconnu ^^ (si tu remontes un peu sur la page tu vas capter les ressemblances), mais ce dernier paragraphe résume juste mon été ^^, et la j'ai qu'une chose a te dire: bouge ! Change d'endroit ! Vas voir ailleurs ! En gros éloigne toi de ton dealos (et de tes collègues poney aussi). :mrgreen:

J'ai passé mon été avec mon soundsystem et plus particulièrement avec mes deux meilleurs potes. Et avec la rentrée des RC dans nos vies depuis un petit bout de temps on se rendait déjà compte que nos corps et nos esprits étaient en train de prendre cher, et qu'il fallait diminuer, voir se calmer complètement (chose qu'on avait pas intégré avec les street drugs). Malheureusement, avec tout le choix qu'on avait en drogue de synthèses ça a été dur de revenir au catalogue standard, du coup on est tous revenu a la ké, et vu le comportement qu'on avait avec les RC, l'addiction a la ké je la voyais venir grosse comme une maison.
Je suis parti, j'ai déménagé 4h de route de chez moi, bien sur j'ai pas dit adieu a mes potes pour autant (ça reste mes meilleurs potes et rien n'a changé entre nous), mais quand t'es dans un endroit inconnu, tu te fais un nouveau cercle d'ami, les soirées changent de style, t'as plus de plan ké régulier a coté de chez toi (bon après ça dépend ou tu vas, perso j'en ai retrouvé un trèès rapidement), en gros fais de nouvelles choses avec de nouvelles personnes, et plutôt que faire tes soirées comme tu avais l'habitude, essaye plus de t'adapter a tes nouveaux collègues. (je suis passé d'un environnement de kétausores a une bande de potes qui traine en free depuis bien moins longtemps, au départ ça te fais bizarre parce que t'es plus shepper H24 mais mon cerveau et mon porte monnaie me disent merci)

J'ai pas pour autant arrété la kéta, mais quand je rentre chez moi et que je vois mes collègues qui font péter un 15g en dix jours et qui te payent des diagonales de boitier DvD quand tu leur demande "une ptite trace normal quoi", je me dit que j'ai quand même un peu avancé.
 
(Merde je sais pas ce que j'ai branlé mais j'ai effacé mon post, la flemme de tout retaper)
Du coup Kleens ouais c'est clair qu'on a un parcours assez similaire. Tu me conseilles de bouger, ok, c'est aussi ce que j'ai envie, le problème c'est que j'ai nul part où aller, j'ai pas un ronds car je ne trouve pas de taf (je n'ai aucun diplôme, j'ai arrêté le lycée l'année dernière, mes parents ne me donnes plus de sous, enfin bref,) impossible de bouger.
J'ai passé la ké à mes potes, j'ai pris une trace dessus, ce qui contrairement à ce que je pensais ne m'a pas m'a pas été si salvateur que ça. J'ai réussi à ne pas aller en teuf malgré l'envie de grosse basses dans ma gueule, je savais que si j'y allais je retaperais. Malgré ça je suis pas sorti du sable ^^. Ce qui me fais peur c'est que j'aime le son , j'aime les prods, et pour moi ces deux éléments vont de paire. Je crois que pour le moment je vais me concentrer sur la teuf qu'on doit poser (23 mars, dpt 44 si y'en à que ça intéresse demandez moi, les genres c'est acidcore, progressive, darkspy, minimal, tribecore en gros)) et n'aller qu'au teufs où je suis sur que le son me plait vraiment, une par mois en gros ce serait bien, comparé à tous les week end. Je tiens au jus dans les quelques mois, sinon c'est que je serais mort ^^.

Et Pums, c'est bien beau ce que tu me dis mais calmer les prods j'essaye depuis quasi un ans, et au lieu de ça j'en prends juste de plus en plus.
 
Si tu te sens obligé de taper des prods en teuf, fais un pari. J'ai un pote qui a fait ça avec son frère, cet été il tapait de la md en teuf tous les week ends, il nous dit aujourd'hui que c'était constamment le brouillard dans sa tête, qu'il était incapable de réfléchir etc. Il a parié 50e avec son frère qu'il prendrait pas de produits pendant 6 mois, et ça marche impec dans un peu plus d'un mois il aura rempli son pari avec juste une petite exception d'un poteau de c pour l'anniv d'un pote, avec l'accord de son frère. L'appat du gain peut être bien plus fort que celui de la drogue, surtout quand t'as pas de thunes. Et en plus de perdre tes 50 boules si tu consommes, t'as la pression par les autres parce que t'as pas réussi à tenir etc etc.
 
Lol du coup c'est soit t'es en chien, soit t'es def mais mal à l'aise et pauvre...

Nan j'plaisante l'idée n'est pas si mal.
 
Putain, perso je trouve que c'est vraiment pas con comme idée o.o

Je la garde sous le coude, ça pourrait m’être utile un de ces jours vu comment je m'acharne à relever tous les "défis" que je / qu'on me lance :D
 
Je trouve vraiment vos parcours incroyables ! Surtout que vous commencez très jeunes :retard:

Je me reconnais dans pas mal de trucs, bien que j'ai eu quelques années de retard.

Pour moi l'alcool ça a commencé à 6 ans... Mais ça ne compte pas trop, c'était une erreur de verre (avec ma mère "c'est normal que ça a un goût bizarre, c'est du coca light !").

Bref, j'ai pas mal été en dehors du système, si jpeux dire ça comme ça. J'ai déjà une maladie de naissance qui fait que je dois prendre des médocs tous les jours, et j'ai eu aussi d'autres problèmes de santé par la suite.

Je commence à lire et écrire assez jeune, vers 6-7 ans. Un ou deux ans après, il se passe beaucoup de trucs : j'ai une ostéochondrite (jsuis pas sur de l'orthographe) à la hanche qui fait que pendant 3 ans je ne dois pas poser le pied gauche par terre. J'ai tout un bordel, une attelle avec semelles orthopédiques, une traction la nuit pour garder la jambe en l'air, des béquilles... ce genre de trucs quoi, que je garderais jusqu'en fin de sixième (jusqu'à 10 ans je crois, jsuis né en fin d'année). Dans toute cette période bordélique, le meilleur ami de mes parents meurs d'un cancer à cause de la clope, mon grand-père est brûlé assez gravement. Il mourra à l’hôpital 6 mois plus tard.

Au collège, je suis en mode sans ami jusqu'en quatrième. Je passe toutes les récrés debout contre un poteau à observer. Bref en quatrième je commence à avoir de bons amis, que je perds en allant au lycée. Je me refait quelques potes à cette époque-là grâce au théâtre, on forme une sorte de bande. Ce sont aujourd'hui mes meilleurs amis, bien que la plupart aient quelques années de moins que moi.

Je foire ma seconde et pars en bep secrétariat de façon un peu forcée (par mes parents et le lycée). Mes parents me pousseront d'ailleurs à aller jusqu'au Bac pro... En Bep je me fait quelques amis avec qui je picole un peu de façon très occasionnelle.

Je pars ensuite en bac pro dans un autre lycée à une trentaines de kilomètres plus loin. Là-bas j'ai pas vraiment d'amis, mais à cette époque-là j'obtiens le permis. Y'a eu une période assez confuse, ou on sortais souvent en boite. Je finissais quelquefois en mode carpette, et j'étais un peu celui qui aidait les autres quand ils partaient en couille.

Pendant cette période tumultueuse je découvre la clope et je me met à fumer plus ou moins régulièrement. Oui oui, a 21 ans :lol:

Par la suite j'entends un peu parler des champis, et ça m'intéresse. Par contre impossible de m'en procurer à ce moment-là, vu que je ne connaissait personne pour ça.

A 23 ans (je suis un tardif quand même), je fume une ou deux fois sur des joints, sans sentir le moindre effet. Ca sera un ami du théâtre qui justement me montreras le chemin, lors d'une magnifique soirée. Je m'en rappellerais toujours je pense... il arrive dans ma voiture avec un joint et me demande si je veux fumer. Perso je dis bwof, ça me fait rien. Il m'explique comment fumer, je tire des indiennes de malade. Quelques secondes plus tard, je me sens m'enfoncer dans mon siège comme si j'étais sur un nuage... magique.

Par la suite je me met à fumer, quelquefois régulièrement. Mais il arrive toujours une période ou je n'ai plus de contact ou plus de frics pour me calmer, et maintenant j'arrive à peu près à gérer je pense.

Mon premier contact avec les ptits champix, c'était début 2012 (à 24 ans donc). Un ami me propose un thé spécial, et je pète un plomb de surprise et de bonheur en voyant les petits psylos. Première soirée sous champis d'ailleurs très douce, et bien trippante (je voyais les murs respirer, je croyais qu'une plante me parlait, je n'arrivais plus à savoir à quoi je ressemblait, je me voyais comme le stéréotype du junkie aux yeux explosés avec un joint dans la main).

Par la suite, j'ai commandé deux fois des prods sur internet. J'ai testé la salvia (avec beaucoup d'essais avant d'arriver à sentir le moindre truc), les truffes, le LSA, l'Ayahuasca, la mescaline avec un san pedro, etc...

Aujourd'hui, j'ai encore peu d'expérience avec les champis... J'en ai pris cinq fois dont deux fois sans résultat probant (je ne savais pas qu'il fallait attendre au moins une semaine avant d'en reprendre).

Au final j'ai à mon compte trois voyages sous champis (dont un combo avec LSA), aucun sous salvia, très peu d'effets avec un san pedro (en même temps j'en ai pas pris beaucoup), un voyage magnifique sous Ayahuasca... Deux tests avec l'amanite sans résultat (et au final tant mieux je pense).

Je compte refaire une commande de champignons sous peu, avec un growkit de mexicains et des truffes. J'ai envie d'explorer le monde des champignons avant d'aller plus loin.

Voilà mon parcours, en résumé...

Actuellement je fume environ 4-5 roulées par jour, et j'ai à peu près deux-trois soirées par semaine ou je fume des joints avec des potes.
 
Alors, Purée cosmique, j'ai déjà essayé ce genre de paris plusieurs fois, mais sur moi ça ne marche pas.. Chaque fois j'esquive le truc... En ce moment j'ai deux potes qui en font un, l'un ne doit killer qu'une seule douille par jour (au lieu de, euh, beaucoup de douilles) et l'autre ne dois taper de la ké qu'une seule soirée par mois. Si l'un deux craque, il devra se teindre en roux les cheveux, les sourcils, et la barbe ^^ ! Je verrais bien comment ça va se passer, mais vu l'énormité de la sanction je pense qu'ils esquiveront... Perso j'ai fais le pari avec un pote que si je retapâis de la ké je me prenais tout simplement une grosse baffe dans la gueule. Plus radical. Sauf que depuis j'ai pris une trace en "négociant" en me trouvant des fausses bonnes excuses, et c'est passé...
Non au final je préfère le système de récompense, qui marche avec toutes les drogues, genre le matin je ne fume ma première clope qu'après avoir fais un peu de sport ou après avoir rangé un coin de la baraque (dans une colloc y'a toujours un truc à cleaner), et je fume mon premier spliff après avoir fait tout ce que j'étais censé faire dans la journée (boites d'interim, code de la route, préparation de la prochaine teuf,...) et enfin pour la ké et les psychés j'essaye de ne rien prendre jusqu'au 23 mars (date de la teuf) histoire de pouvoir me la coller en "toute légitimité" envers moi-même ^^ Pour l'instant ça fonctionne en tout cas.
 
Kyran, je trouve que par rapport à d'autres, ton parcours est plutôt "bon", dans le sens où tu à commencé tard, ce qui est un point plus que positif, crois moi.
En plus tu as commencé par des champotes, psyché naturels, et tu à continué dans cette voie sans faire "l'erreur" de tester tout ce qui est md, coke, speed,etc... Et ça c'est cool ! Keep on tripping this way !
 
//ACIDIFIED// a dit:
Alors, Purée cosmique, j'ai déjà essayé ce genre de paris plusieurs fois, mais sur moi ça ne marche pas.. Chaque fois j'esquive le truc... En ce moment j'ai deux potes qui en font un, l'un ne doit killer qu'une seule douille par jour (au lieu de, euh, beaucoup de douilles) et l'autre ne dois taper de la ké qu'une seule soirée par mois. Si l'un deux craque, il devra se teindre en roux les cheveux, les sourcils, et la barbe ^^ ! Je verrais bien comment ça va se passer, mais vu l'énormité de la sanction je pense qu'ils esquiveront... Perso j'ai fais le pari avec un pote que si je retapâis de la ké je me prenais tout simplement une grosse baffe dans la gueule. Plus radical. Sauf que depuis j'ai pris une trace en "négociant" en me trouvant des fausses bonnes excuses, et c'est passé...

Dans ce cas là c'est que toi et tes potes vous manquez de volonté. Excuse moi si j'te vexe mais si ils cèdent aussi facilement lorsque tu perds ton pari c'est qu'ils manquent aussi de volonté à t'aider à réduire/arrêter. Aussi une simple baffe dans la gueule c'est pas extrêmement dissuasif (je sais que moi si j'avais un pari comme ça je finirais par taper de la ké au risque de prendre ma baffe.)

Ca a marché pour mon pote car son frère avait vraiment envie de l'aider, de le voir arrêter au moins pendant un temps, et parce que l'enjeu était différent (entre 50e et une simple tarte dans la gueule y a un fossé.)
 
Purée Cosmique a dit:
Dans ce cas là c'est que toi et tes potes vous manquez de volonté. Excuse moi si j'te vexe mais si ils cèdent aussi facilement lorsque tu perds ton pari c'est qu'ils manquent aussi de volonté à t'aider à réduire/arrêter. Aussi une simple baffe dans la gueule c'est pas extrêmement dissuasif (je sais que moi si j'avais un pari comme ça je finirais par taper de la ké au risque de prendre ma baffe.)

Ca a marché pour mon pote car son frère avait vraiment envie de l'aider, de le voir arrêter au moins pendant un temps, et parce que l'enjeu était différent (entre 50e et une simple tarte dans la gueule y a un fossé.)

Nan t'inquiètes tu me vexes pas, tu as plutôt raison.
Mais je n'accorde pas beaucoup d'importance à l'argent, malgré que je sois très pauvre. Enfin pour 50 balles en tout cas. Peut-être qu'avec 200 balles ça marcherait.
 
Pour ce qui est de mon parcour.. très jeune attirée par les substances en tout genre

J'ai du "voler" mes premières cigarettes à ma mère dans les alentours de 10 ans.. (mais c'était une fois)

vers 12 ans j'ai acheté mon premier paquet de clope (bonjour, c'est pour l'annif d'un grand frère on peut acheter des cigarettes svp.. oui a l'époque y'avais pas de limite pour en acheter^^)

Première cuite a l'alcool vers 13 ans... on m'a même vider mon dernier verre par terre et je me suis prise une baffe :(

déjà les prémices de ma polytoxicomie commence: j'ai tenter de fumer un peu près tout ce que je trouvais avec n'importe quoi... dafalgan (je sais plus le nom fr, paracetamol ) de la pelouse.. etc ... n'importe quoi

Premier pétard à l'aube de mes 14 ans... j'arrêtais pas de vomir et bader physiquement les premières fois (mais je sais pas pourquoi j'ai continuer.. j'aimais bien me faire du mal huhu)

Ensuite jusque mes 17 ans mélange de petard et alcool... a 17 ans je buvais une bouteille de vin a deux sans ressentir les effets de l'alcool... je fume beaucoup mais moins que dans la vingtaine..

A cet époque là, mes professeurs s'inquiétaient de mon "alcoolisme"... mais ils se doutaient pas que c'était qu'un début..

Je cherchais absolument a connaitre les autres substances...

J'en ai parler autour de moi, mes potes, et une personne m'a dis "bah justement je sais avoir de la coke" et moi "ah ui bah j'en veux aussi..." première expérience... sympatique, sans abus..

2004 1ere sortie en soirée techno pas de prise.. 2e idem... 3e je me suis débrouillée pour acheté un exta par l’intermédiaire d'une copine présente ce soir là (oui comme je ne connaissais pas, pas osé d'acheter a n'importe qui) c'était une révélation

Ensuite un enchaînement... on goûte tout ou presque...et dans l'abus.. ou presque .. prendre des 10 exta par soirée, avec du S et parfois quelque rail de c.. des w-e entier a ne pas dormir.. prendre du s pour aller a l'ecole ou le stage... etc mais là j'arrête l'alcool..

puis vers 20/21 ans diminution, j'avais fait le tour de ces drogues, j'en avais marre, donc jme suis tournée vers les medoc en tout genre oxycodone une fois.. antipsychotique, codéine, anxiolitique, myorelaxant.. mais je continuais a prendre "de temps en temps" de très petite quantité de c et de md.. tout en continuant abusivement la beu

24 à 26 ans ... quasiment clean.. même la beu j'avais "arrêter" ne refusant pas un joint qui tourne mais n'achète pas ou rarement genre 2x 20eur et deux prises de MD (mais de temps en temps de la codeine^^)

Fin 25 ans reprise de la beu en conso tout les jours.. reprise des prods et découverte des psyché...

Dans tout ça j'ai toujours refuser catégoriquement l'hero (trop facile, j'ai trop tendance a dvpé des adictions) et les psyché jusqu'a ce que je me sente prête je n'osais pas de peur de découvrir des choses que je ne voulais pas découvrir a l'époque.. j'ai eu raison de mes choix comme quoi je me connais un peu...

J'ai eu des problèmes avec l'alcool plus jeune.. sans allé a l'alcoolo mais j'avais une grosse résistance.. heureusement depuis elle a disparue (3 verres je suis soul mtn) et je n'aime plus l'alcool... juste une fois de temps en temps.. un verre sans forcément être ravagée...

Problème avec les médocs.. j'ai du me sevrer progressivement... après deux trois semaines de conso quotidienne..premier signe de manque.. j'ai arrêter avant de ne plus avoir accès aux médocs..et me retrouver avec un sale manque a gerer..

La beu.. malgré tout ce qu'on dis.. j'ai eu du mal a géré le fait de pas avoir de beu... mon état normal était en mode j'ai fumer... et quand je fumais pas, je me sentait pas moi, comme si j’étais pas dans mon état normal.. tout était chamboulé jusqu’à ne pas pouvoir manger si je n'avais pas fumer...

La c.. toujours su m'éloigné a temps.. dès que je sentais que j'y pensais un peu trop..stop pendant de longue semaine voir mois...

le s .. ma fait pété les plombs j'en garde un mauvais souvenir.. j'en ai consommé très peu en 6 ans

mdma mon amour... curieusement c'est celle qui m'a laisser le + tranquil niveau avoir envie de reprendre... jamais du élaboré des stratagèmes pour m'en éloigner ..

Pas assez de recul par rapport au lsd..mais mentalement j'y pense beaucoup... peut être du au fait que c'est nouveau..on verra ...
 
Je crois que je suis actuellement dans le même cas que toi à l'époque concernant l'alcool, je suis pas alcoolique mais j'ai une grosse tendance à boire souvent et en grosses quantités (2L de bière forte plus quelques autres consos sur la soirée, ou 2 bouteilles de vin plus quelques autres consos etc.) et à encaisser de plus en plus (en plus de ça j'arrive très bien à dissimuler mon état et à paraître sobre que ce soit avec l'alcool ou les produits, j'ai veilleurs de soirées on créé une catégorie dans leurs rapports "en état d'ébriété avancée mais non manifeste" pour moi hahaha.) Ce qui m'inquiète aussi c'est le rythme des soirées, étant à la fac on fait au minimum trois soirées par semaines, et elles se finissent entre 5 et 8h du matin à chaque fois, parfois aussi on prend l'apéro l'aprem quand il fait beau.
Bref, ça me fait un peu flipper, j'veux pas tomber dans l'addiction j'aimerais bien m'en détacher un peu (je fais souvent des soirées à l'ice tea pour réguler un peu, même si ça joue pas des masses) surtout que je suis quand même jeune (bientôt 19 ans.) Le truc c'est que je veux pas avoir à passer par une période de bédave intensive, ou d'abus de prods ou même de médocs. Et j'aimerais bien quand même pouvoir garder le goût de l'alcool.

Enfin voila, tout ça pour dire, c'est tes excès parallèles qui t'ont permis de te détacher de l'alcool ou bien juste un travail que t'as fait sur ta vie quand t'as vu que ça déconnait un peu ?
 
En gros, au debut je melangeais alcool et exta.. J'ai taper des sales etats... Des trous noirs.. Et jme suis rendue compte que je m amusais mieux avc les prod que l'alcool alors jme suis mise a l'eau/coca et j'ai arreter de melanger .. Après j'y suis pas retournee car je prefere un petard / clean qu'etre soul .. Mais il m arrive de boire encore a l'occaz un verre pour "socialiser" mais ca s'arrete la ..

Puis entre nous la bierre/alcool ca fait grossir !! ;) et pisser ttes les 5 minutes !
 
14 ans : Premier vrais spliff , je fume que de temps en temps en week end et je fume pas la clope.

15 ans : Je fume la clope et ma consommation de cannabis commence a augmenté petit a petit , je commence a apprécier.
Premier contact avec ce que j'appelle "la prod légal" c'est a dire : Tianeptine , Escitalopram , Quétiapine , alprazolam ,
prazepam , zolpidem , et j'en passe , que mon psy me prescrit a tour de bras. Très vite je ne respecte pas les doses et l'addiction s'installe.

16/17 ans : Première fois que je vais en free party ou je prend pour la première fois de la MDMA (environ 0.4 en para) et de la CC (une trace).
Premier contact avec la "vrais" prod et le monde de la free party. Un nouvelle univers certes étrange et un peu glauque mais fun s'ouvre a mois.
Ma consommation de cannabis explose je suis en pleine période de fumette et de découverte.

17 ans : Je commence a aller régulièrement en free et a aimer la culture qui va avec. J'ai pour habitude de prendre de la MD dans mes sorties mais je commence a
m'interessé a d'autre prod.
J'ai reussi a vaincre mon addiction au antidépresseur mais j'ai du mal a stoppé les benzo.
Ma consomation de MDMA augmente et devient un peut préoccupante.

18 ans : Je suis très souvent en free ou en soirée avec les potes. J'ai fait mon temps avec la MD et j'en prend plus du tout.
Je commence a prendre pas mal de speed.
Premier petit contact avec les opiacé. Un type me fait gouté de l'opium dans son camtar. Je trouve ca plutôt agréable mais sans plus.
Plus tard je découvre le tramadol et m'enfonce dans un grosse consommation pendant 3 a 4 mois. S'en suit une sevrage assez difficile ....
Premier gros festival et première fois avec le LSD : On arrive au festival , je suis avec un pote qui a déjà pris quelque fois des carton , j'ai fait une nuit blanche
, on prend 2 carton a un ancien dans son camtar , il nous dit très clairement "je les aient dosé a l'ancienne". Résultat une des plus grosse défonce de ma vie.
Première goutte de LSD.

19 ans : L'age que j'ai en ce moment. J'ai a peut prêt testé tout ce qu'on peut trouvé en france niveau prod legal et illégal.
Je fume du cannabis tout les jours.
Je suis toujours accroc au benzo mais j'ai réduit la consomation.
J'ai compris que le speed c'était de la merde mais je continue d'en prendre de temps en temps mais vraiment a petit dose.
Je consome de l'opium de temps en temps pour le plaisir mais je fait attention a ma consomation.
Je continue d'aller en free et en festival pour l'instant je prend mon pied et j’adore ca.
Je ne prend presque plus rien d'autre que du LSD et des champote dans mes sortie.
 
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