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Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

Votre parcours avec les Prods.

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Miramax
  • Date de début Date de début
M.Orange a dit:
En l'absence de Bournoucle et sa clique de trolls, faut bien faire quelques efforts car:

"Psychonaut ne peut pas acceuillir tous les floodeurs d'internet mais se doit d'en prendre sa part"
[video=youtube;jxcUCVhFb4w]
 
Interessant ce topic !


Pour ma part, j'ai commencé comme un bon nombre je pense, par le cannabis:weed:, à l'age de 16 ans. Les sorties se multipliants, ma conso est très vite passé d'occasionelle à quotidienne. J'ai en suite eu 10 mois d'experimentation DXM mais j'ai finalement arreté car je perdais peu à peu la magie du DXM.

C'est lors de mes 19 ans que j'ai testé les champignons magiques (sous forme de truffes) pour la premiere fois et ce fut une des plus belles expériences de ma vie. S'en suis d'autres trips aux mush tous bien distinct les uns des autres (c'est aussi ce coté là des mush qui me plait, la diversité des trips).

Pour l'instant, je dit bien ''pour l'instant'', je ne compte pas essayer d'autres psychotropes et préfère continuer à explorer les mush qui ont, pour moi, encore beaucoup de potentiel :yawinkle: !
 
Yeah! Beuh + champis = win :weed:
 
Bonjour, bonsoir chers psychows! Je refais surface brièvement ici, et ce topic me parait le + approprié pour expliquer mon long silence.

Alors j'ai commencé à prendre du recul avec le forum vers 2013, pour plusieurs raisons; d'abord je commençais à virer un peu parano, limite à penser que je pouvais avoir des problèmes d'ordre juridique via le forum, puis j'avais besoin de continuer à me persuader que je "gérais", que je contrôlais ma conso.

A cette époque c'est ce que je pensais, mais je viens humblement reconnaitre que non je n'ai rien géré, rien contrôlé. En aucun cas je ne viens faire la morale, juste apporter un témoignage de plus, parler de mon vécu, en espérant dissuader certains de faire comme moi.

2012.. Je me relis et je me trouve limite niais, ou alors un peu aveugle déjà. Toujours est-il qu'à cette époque effectivement je consommais occasionnellement. Puis vint mon séjour à Barcelone si mouvementé, et une idée s'est glissée subtilement dans mon inconscient, à la "Inception", l'idée que c'était possible d'être défoncé tous les jours de la semaine à différents trucs, l'idée que moi je m'en sortirai mieux que tout le monde. À cela s'est ajouté la découverte des psychés, et un "fantasme" toujours pas réalisé, me faire un vrai trip au LSD, et pas juste 1/4 de carton. Mon entourage n'est pas dans les psychés, et je n'avais pas une grande envie de me lancer dans une teuf juste pour en trouver, car à la base ce n'est pas mon univers. Je parle de ça parce que je pense que ce "fantasme" a dérivé chez moi sur un transfert (j'explique ça bientôt).

Puis je me suis fait opéré du genou début 2013, et j'ai fais connaissance pendant ma convalescence avec la Codéine.

Enfin pour couronner le tout, j'ai eu la "bonne idée" de me mettre aux somnifères (S.....x), d'abord pour trouver enfin le sommeil après des soirées C, puis c'est devenu "récréatif".

Donc si on fait le bilan, en 3 ans ou presque je ne me suis quasiment jamais endormi dans mon état normal, soit défoncé à la Weed (pour faire une sorte de "trip par défaut", faute d'avoir du LSD), soit à la Codéine, soit aux somnifères, soit bourré, soit à 9h du mat après une soirée C bien arrosée, et bien-sûr rarement un seul de ces trucs uniquement.. Et puis de la Md et du Dxm un peu plus rarement.
Bref je fais aucune apologie, bien au contraire, ce qui devait arriver est forcément arrivé. Ce qui me rassurait, à ce moment c'était de pas être accroc à un seul truc, et puis c'était que le soir, la journée j'étais 100% clean. Donc extérieurement ça ne se voyait pas (je donnais le change comme on dit), mais à l'intérieur j'étais conscient de foncer dans un mur, je voyais que j'étais de + en + épuisé physiquement et nerveusement, et surtout sans possibilité d'arrêter tout ça. De plus, j'ai réussi tant bien que mal malgré ce mode de vie assez décousu à ne perdre ni mon taf (et même évoluer) ni mes amis proches à qui je mentais (ils n'auraient pas compris), et avec mon boulot je pouvais assurer financièrement ma conso sans trop de problèmes.

Mais cette année j'ai fais la sortie de route, le burn-out, celui qui te fait perdre toute notion de qui tu es, avec des phases de dépersonnalisation. J'ai vraiment eu très peur pour moi, je me suis vu dans une impasse totale. C'était en Avril dernier, et avec du recul il fallait que je passe par là, que je tape dans mes limites comme dit plus haut (par Stylo je crois). Tout d'un coup, tout s'est écroulé, les prods me mettaient mal, la weed me faisait bader, la redescente de la C était ingérable, et la Codéine (la C aussi) me donnaient archi mal au ventre (surtout la préparation dans l'eau pour extraire le paracétamol, beurk!!). Toute sensation (ou presque) de "plaisir" était partie, il n'y avait que les côtés désagréables. Et en parallèle j'ai foiré mon couple totalement, de nouveau je me suis fait opéré du genou, et il s'en est fallu de peu pour que je disjoncte totalement au taf, la nouvelle période de convalescence après mon opération m'a fait le + grand bien, j'ai pu faire le point au calme sur tout ça.

Pendant cette période j'ai énormément lu, fais beaucoup de balades seul en fôret, je me suis mis à la méditation, et j'ai viré définitivement des gens "toxiques" de ma vie (mon père et mon ex). Je n'ai pas arrêté tout de suite à me défoncer pourtant, mais j'ai compris beaucoup de choses sur moi, sur ce qui me poussait à consommer comme ça. J'ai compris que j'avais un paquet de trucs enfouis en moi, des trucs de l'enfance (un père pervers narcissique notamment), et aussi que je voulais de la "spiritualité" dans ma vie, que je pensais trouver avec la drogue. Et dernier truc: l'ennui. Je crois que c'est le pire des trucs, ça me permettait de me convaincre que la seule façon de m'amuser ou de m'occuper le soir c'était de me défoncer.

J'ai aussi compris que j'avais jusque là mis beaucoup de filtres entre moi et ce que j’appelle le "réel" (chacun sa vision du truc, je ne juge personne): la religion, une certaine vision de la politique, et donc la drogue. J'ai enlevé les 2 premiers filtres, éjecté les gens qui me tiraient vers le bas et privilégié les gens positifs autour de moi. Pour le dernier point, je n'en suis qu'au tout début et je me sens encore très fragile vis à vis de ça. Déjà j'ai pris conscience que la Weed et la C en particulier ne me réussissaient pas, surtout je ne peux gérer une conso "raisonnable". Aussi j'ai arrêté les somnifères, à part très ponctuellement (une fois tous les 2 mois) quand je dois me lever très tôt pour le boulot, en tout cas plus en récréatif. J'ai jeté le "miroir à C", les filtres à café pour préparer la Codeine, les feuilles à rouler et dans mon frigo il n'y a plus d'alcool du tout, parce que je me connais: "s'il y en a, j'en prend".. Le seul truc que je m'autorise c'est la MD de temps en temps (une fois tous les 3 mois), et l'alcool un peu aussi, car ça ne déphase pas autant que le reste (même si ça reste un sale truc on est d'accord, et à terme je veux aussi baisser très sérieusement).

Encore une fois je ne fais pas le moralisateur, je parle juste de mon cas, de ma sortie de route, de ma propre faille. J'ai aussi prévu quelques séances psy, pour finir de démeler tout ça, même si je pense y voir plus clair déjà.

Je ne juge personne encore une fois, les vérités et les réponses que j'ai trouvées me sont propres, chacun son vécu et ses expériences; et au moins tout ça m'a appris à être plus humble, face à la vie en général je dirais.

Voilà.. Prenez soin de vous les Psychows, Peace


Edit: triste edit en l'occurence, je survole le forum depuis quelques jours, et je réalise que certains ont vécu de vrais drames personnels, bien pires que ce que j'ai traversé.. Mes condoléances les + sincères aux proches de ceux à qui il est arrivé malheur, et desolé d'avoir fait tout un cirque de mes problèmes, tout cela n'est rien à côté de ce qu'ils doivent vivre au quotidien.
 
Pour le plaisir :

"[...]Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
Dans la ménagerie infâme de nos vices,


II en est un plus laid, plus méchant, plus immonde!
Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde ;


C'est l'Ennui ! [...]"
 
bedo tout les jours à partir de 15/16 piges ( et alcool défois régulièrement, défois qu'une fois par semaine, ça à pas changer)
douille à la place des bedo à 17
Cs (quotidiennement au début ) + test speed, md, champot, lsd, lsa, ke, dxm, mesca, salvia, autre medocs : d'abord en teuf, puis de plus en plus souvent
 
J'avais envie de raconter un peu mon parcours, j'aime bien faire des rétrospectives :)

J'ai conscience d'avoir un parcours beaucoup plus gentil que beaucoup de membres ici, alors j'espère ne pas donner l'impression d'avoir une fierté par rapport à ça, l'intention n'est pas du tout de comparer.

1- Les prémices (2008 – 2010) :

Ce n’est pas vraiment une période de « prods » à proprement parler, puisque j’ai surtout consommé de l’alcool… et pas plus d’une dizaine de fois.
Mais il me semble important de parler des origines.
En gros, la période s’étend entre la découverte de mon premier psychotrope (l’alcool) à ma première prise de champis.
Mes prises d’alcool furent peu nombreuses mais excessives, souvent des cuites (ne sachant pas à l’époque apprécier autrement), et j’ai fini par bannir cette substance à cause des effets négatifs (avant de la réapprécier avec parcimonie bien plus tard).
J’ai découvert très brièvement le cannabis (quelques mois, le temps de côtoyer un fumeur régulier au lycée jusqu’à son départ) dans une ambiance un peu hippie (vue du film « Le Péril Jeune » etc.), et à partir de ce moment j’ai perdu mon point de vue conformiste face aux drogues et me suis senti plus curieux du « monde caché » des drogues illégales, tout en repoussant l’alcool comme un symbole du conformisme (raisonnement de fin d’adolescence).
Bien qu’à part les psychédéliques je n’étais intéressé par aucune drogue en particulier.

Parallèlement, diverses découvertes d’informations sur Internet m’ont, petit à petit, fait m’intéresser aux psychédéliques.
La toute première information à m’avoir interpellé (2007 ou 2008 ) est la liste des effets des champis, et plus exactement le potentiel d’introspection et la possibilité (je cite) de remémoration de souvenirs enfouis.
Or, j’étais justement dans une période de remise en question sur l’idée d’un traumatisme refoulé.
Au-delà de l’introspection, c’est progressivement l’ensemble des effets et du contexte autour des psychédéliques (mystique, artistique notamment) qui m’ont (extrêmement) attiré tels que je le voyais sur Internet (avant de connaître le forum) et à travers certains films qui m’ont influencé… jusqu’à avoir une envie folle de tester les champis et le LSD.
J’étais bloqué pendant quelques années sur le comment m’en procurer.
Jusque fin 2010 où j’ai découvert un smartshop proposant une vente directe de champis…

2- Le plongeon (première partie) (2011) :

Tout se bouleversa avec mon premier trip, relaté dans le TR Sacred Trip.
Une expérience transcendante aux champis, qui m’a définitivement fait adorer les psychédéliques, et fait traverser la barrière de l’appréhension.
J’étais dès lors encore plus enthousiaste et pressé d’avoir de nouvelles expériences.
Après un échec anecdotique au DXM dont j’avais lu l’existence sur Internet (hors forum) sans connaître les subtilités des dissos,
je pu partager un autre trip aux champis avec Cléminou et une autre personne. Ce trip bien plus faible fut le dernier aux champis de l’année avant que la douane m’empêche d’en acheter encore (et je n’étais pas motivé à cultiver).
Cléminou m’avait alors rejoint dans cette quête psychonautique.
Mais j’étais encore bloqué sur les moyens de me procurer du LSD, etc.

L’été, en bons débutants un ami et moi tentions des cactus à mescaline et de l’ayahuasca en kit achetés sur un smartshop, deux échecs (sans doute heureusement pour l’ayahuasca, dont je n’avais pas idée de la puissance avant d’en apprendre sur le forum).
Juste après, je m’inscris sur le forum Psychonaut.

Rapidement je fais la rencontre d’un autre membre proche de chez moi, qui me fera découvrir la MDMA en rave. Une drogue qui ne m’intéressait pas spécialement à la base (non psychonautique pour moi), mais je suis facilement rentré dans une lune de miel.
Ce fut aussi la découverte des raves en ville et le moyen de se procurer des street drugs, ce qui me permit un jour par chance de trouver du LSD.
Le graal à cette époque.
A part le test anecdotique de la cocaïne par pure curiosité dans une soirée (unique fois),
j’ai donc eu ma première expérience au LSD relatée dans le TR LSD 1[SUP]ère[/SUP] fois.
Un autre TR parle d’un micro-voyage à l’acide avec de la MDMA, avec le recul trop petite expérience pour mériter un TR.
L’année se termine avec deux prises de MDMA légèrement trop rapprochées, en pleine lune de miel, accompagné de Cléminou.

3- Le plongeon – deuxième partie (2012 janvier à août)

2012 commença avec 2 trips puissants au LSD (janvier et mars) relatés dans les TR Réseau inter-perchés et Miss ticket hop ! Tiques.
Ce second marqua le premier trip avec Guidob.
Jusqu’en juin, plusieurs prises de MDMA également et quelques journées de consommation massive de gaz hilarant.
Lune de miel MDMA passée, nous désirions nous concentrer sur les trips psychédéliques en setting hors teuf, mais après un trip assez sympa en avril, nous n’avions plus de plan facile d’accès au LSD.
Nous testions le LSA et vite fait la salvia, mais nous nous sommes surtout intéressés aux RC qui s’apparentaient à de bonnes alternatives face au problème d’accès aux street drugs.

Premier RC : trip au 2C-E en juin, relaté dans le TR Forêt électronique, qui confirma cette impression de rentabilité.
Côté personnel, les trips de LSD de début d’année ont induits jusqu’en juin pas mal de remises en questions, qui m’ont données envie de faire un gros trip introspectif « réponses » au 2C-E, grossière erreur, un bon gros bad.
Ensuite, une semaine d’été fut assez chargée : champis, 2C-D, DXM, 2C-E, et vite fait (pas trop d’effet) LSA et salvia.
Cette expérience au DXM fut ma découverte des dissociatifs, que j’ai de suite beaucoup moins apprécié que les psychés, mais néanmoins trouvé ça intéressant.
J’enchaîne avec, le même mois, 5-Meo-DMT (2 essais), 4-Aco-DMT (2 essais), 2C-E, 5-Meo-DIPT, aMT, et au Hadra : 2C-B et LSD.

4- La routine (2012 septembre à 2013 juillet)

Avec un appart, nous avions maintenant un setting pratique pour tester toutes sortes de produits.
Une régularité s’imposa et nous testions (jusqu’en décembre) 2C-P, 4-Ho-MET (2 fois), 2C-C pour les psychés, et nouvelles prises de 5-Meo-DMT, 2C-D et 2C-E.
Parallèlement, j’ai été 4 fois en teuf, où j’ai pris 2 fois de la MDMA et 2 fois du LSD, et récupéré des cartons pour tripper en appart : pour un trip supplémentaire.
Les 2 trips en teuf sont relatés dans le TR Ascii dent’œuf.

Côté dissos, un test anecdotique de kétamine (pas vraiment d’effet), 3 prises de MXE et un essai du 3-Meo-PCP.
La seconde fois à la MXE fut un M-hole assez angoissant, relaté dans le TR La gomme suprême.
Au départ peu intéressé par les cannabinoïdes synthétiques, je cède cependant à la curiosité face à l’UR-144 dont on me faisait l’éloge.
Ma première expérience à ce produit fut un vrai trip psychédélique transcendant, malgré le danger toxique.
Le 31 décembre j’écris un TR récapitulatif de mes essais de RC (sauf l’UR) à ce stade et quelques autres substances : Multi-théière.

L’année 2013 commence dès le premier jour avec du 4-Aco-DMT puis 2 jours plus tard du LSD.
Nous enchaînons jusqu’en mai dans le même élan avec 2C-C, 2C-D, 4-Aco-DMT, 2 prises de 25C-NBome, 3 autres prises de MXE, 2 trips aux champis et 1 autre au LSD, plus 2 prises de méthylone en teuf, le tout agrémenté de cannabinoïdes synthétiques (UR-144, AM/MAM-2201, AKB48 ).
En apprenant le danger de l’UR en lisant le forum, nous décidions d’arrêter ce RC en mars. J’écris un TR récapitulatif de mes trips : TR-144.

Progressivement pendant cette période, je me suis éloigné de ma quête psychonautique, en ayant des trips de moins en moins intéressants (sauf quelques exceptions) dans une démarche routinière à la fois lassante et non RDR.
C’était également malsain à d’autres niveaux, par exemple en ne communiquant quasiment pas en dehors des trips, je restais attaché longtemps à des idées irrationnelles sur les autres, sans recul sans dialogue.
Parallèlement, l’un d’entre nous baddait de plus en plus souvent de manière énigmatique, jusqu’à avoir une décompensation l’obligeant à arrêter toute consommation.
Cet évènement a eu l’avantage de créer une rupture dans cette routine.
La période se termina avec 2 IRL de plusieurs jours avec MXE, 2 prises de méthylone, du 5-Meo-DALT et LSD : un petit trip et un gros.
Le second voyage à l’acide m’envoya très loin et fut peu adapté au setting social chaotique, ce fut un bad (avec du positif quand même) que je mettrai longtemps à digérer.
Deuxième évènement alors qui me poussa à faire une vraie pause…

5- La grande pause (2013 août à 2014 juillet)

Plusieurs semaines après mon dernier trip, alors que je reprends le boulot, je fais face à des angoisses inhabituelles que j’ai du mal à analyser avec lucidité : mon esprit est encore affecté par l’acide, sans que ce dernier n’ait besoin d’être physiquement présent.
Je décide alors de ne pas reprendre de LSD avant plusieurs bons mois.
En fait, je profitai de tout ça pour éviter de consommer des produits régulièrement, afin de repartir sur une routine saine de non-consommation.
Au final, le seul trip en 11 mois fut un aux champis en solo, relaté dans le TR Reconnexion mystique.
Dans une démarche plus festive j’ai pris 3 fois du 5-MAPB en teuf, et du gaz hilarant en soirée.

Le douzième mois, en IRL, je prends du LSD, MXE, de manière anecdotique GHB par curiosité, et DMT pour la première fois (mais pas un vrai premier voyage).
Bien qu’étant typiquement une simple occasion, ce moment marque la fin de la période de pause.
Non pas que je me suis remis à une consommation régulière, mais que je repris l’envie de tripper de temps en temps.

6- Un nouvel équilibre (depuis 2014 août)

Avec Cléminou je teste la mescaline, échec partiel suivi d’un trip de 4-Aco-DMT.
Puis à la rentrée, un petit trip inattendu au 25C-NBome ou 25I-NBome (une arnaque au LSD que j'ai volontairement laissé passer pour ne pas rater l'occasion de tripper avec un ami qui avait décidé auparavant d'arrêter).
A titre anecdotique j’ai fini la moitié de carton de NBome que mon ami m’avait laissé, deux mois plus tard seul dans mon nouvel appart.
En novembre, je retrouve plusieurs membres du forum de ma ville à l’occasion d’une rave, je prends du LSD.
En décembre, je découvre à proprement parler la DMT dans mon appart avec Cléminou et Guidob, un bon moment de partage.
J’ai aussi enfin un vrai « début d’effet » avec la salvia.
Ensuite, jusqu’à aujourd’hui, j’ai repris de la DMT 6 fois.
En 2015 j’ai aussi 2 trips de LSD en solo : le deuxième, puissant, est relaté dans le TR Mégacide.
Après ce trip j’ai commencé à tenter une prise de LSD en micro-doses, mais j’ai essayé juste une fois et c’était encore trop fort pour que le projet fonctionne.

Voilà la situation actuelle avec les prods : je ne prends plus qu’occasionnellement en choisissant surtout dans la courte liste LSD, DMT, mescaline, champignons, et salvia.
Un retour aux sources en somme, puisque ce sont les premiers produits qui m'ont intéressé.
Les empathos, dissos, RC ne m'intéressent plus, sauf cas exceptionnels.


Remarque sur le cannabis : je n’en ai pas vraiment parlé parce que je n’ai pas vraiment de parcours avec ce prod, ce qui ne m’empêche pas d’en prendre de temps en temps en soirée. Je n’ai jamais connu d’aspect psychonautique avec, mis à part la potentialisation des psychédéliques ou dissos.
Je reste cependant curieux du potentiel mystique notamment de la prise en ingestion.
 
C'est marrant ce que tu raconte Neuronal, au début on a des intérêts, des questionnements, puis petit à petit un accès au produit, un rapport aux produits, un équilibre trouvé... mais alors, si tu pouvais rencontrer le toi de 2010, celui qui a envie de tester champis et LSD, tu lui dirais quoi ?

J'y pense parce qu'aujourd'hui j'ai écouté Ethereal de Sidilarsen, track bien posée et aérienne que j'écoutais énormément au moment où je découvrais, par internet : LSD, recherches scientifiques, Huxley, Hofmann, et Grof. Un sentiment d'euphorie m'habitait, le sentiment de tenir une piste, de tenir enfin un lien entre la matière et l'esprit.
Cinq ans plus tard (dis donc je me fais vieux... tant mieux), je dirais à ce jeune Stylo : "Tout ça existe, certes. Et tout ça devra être dépassé. Fais tes expériences, sans t'attacher à tes expériences."
 
Je reviens sur vos périodes d'ennui, quelques posts plus haut...

Parole d'ancien, vos périodes d'ennui citées, y a d'autres hyper sympathiques à vivre CLAIR, ça je vous le dit, je me permet parce que j'ai fait tout ce qu'il fallait pas: combler cet ennui avec un produit (dissos, acides, amphèts, etc... de façon cyclique), a oublier ce que l'état d'être normal, sobre n'était pas envisageable pendant de longues périodes ....

Et maintenant que j'y goutte à cet vie "presque sans prods", à compter en mois et même année(s) la plupart des prises diverses substances. J'apprécie l'ennui parce que je transforme ces périodes en moments utiles. En substituant avec l'activité et le sport. Et je m'en porte pas plus mal ! Au contraire, rien de mieux qu'voir un taux de séroto/dopa naturellement entretenu par un cerveau excepté de stimulations extrêmes dû à des produits exotiques !

:rolleyes:




... mais les tentations sont tenaces tout de même, à fuir le naturel il reviens au galop !
 
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