TheScarecrow
Glandeuse Pinéale
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15 ans, découverte de l'alcool. Cuites quasi journalières dans un parc d'Orléans pendant six mois, puis ralentissement.
16 ans, premier joint. Les effets me font bien marrer, consommation irrégulière, quand j'suis avec des potes qui en ont quoi. En mai de cette année la, trois mois de fumette hebdomadaire (manifestations powa) et un rythme de cuite assez régulier. Je me souviens notamment d'un après blocus ou je dormais sur l'herbe et que j'me réveillais toutes les heures pour boire comme un trou, puis aller me rendormir pendant encore une heure.
J'ai des potes qui prennent des trucs plus durs, mais je reste éloigné.
A 18 ans des connaissances proches se bourrent d'anxio. C'est la première fois que j'entends des mots comme Tetrazepam, Bromazepam, Zolpidem, et les voire dans cet état la me convainc de jamais toucher à ces trucs là. Dans mon esprit, à part les champotes et le canna, j'essaierai rien de ma vie parce que ça vaut pas le coup.
Je déménage à Tours l'année de mes 19 ans: petites cuites les week-end, beaucoup plus de cannabis. J'achète mes premiers 20e occasionnellement, fumer devant futurama ça m'fait marrer.
L'été de cet année là, je vois une amie et son copain sous MDMA. Je les trouve sacrément relous et j'ai un avis plus que mitigé la dessus. Le même jour, un de mes meilleurs amis est sous LSD. Lui je le trouve déjà plus groovy: on parle, on se croise pendant des concerts et je me dis que l'ami Lysergique n'est pas forcément non plus mauvais. Je me souviendrai toujours de la phrase que ce pote m'a dit quand on s'est croisé. "Je t'aurai bien filé un buvard mec... Mais j'en ai plus."
L'année suivante, je sais plus vraiment pourquoi ni comment, mais l'idée d'une soirée MDMA naît dans l'esprit psychonautique de mon meilleure pote. Je me tâte longuement avant de me décider d'en prendre, après tout pourquoi pas essayer une fois...
Et là, le BOOM. "Ah. En fait c'est ça, la drogue !" ... Mon esprit s'ouvre un peu plus: je commence à m'intéresser aux drogues, mais pas forcément dans une optique purement psychonaute: je vois ça comme du fun, un peu de temps en temps.
Quelques mois après, une expérience pas super cool à la MD. Pas à cause du produit, mais à cause d'un "pote" de passage qui en avait pris beaucoup trop, et avec un peu de C, je pense. Il s'écroule par terre pris de convulsions, casse au passage une vitre avec sa tête (LOLILOL) , je commence à bader, je croise d'autres potes sur le chemin, et ça va mieux. Pendant deux semaines cependant, cette image et le bruit de la vitre brisée me hanteront un peu: d'ailleurs pour moi, le "Bruit du bad trip", c'est le verre qui se brise. A chaque fois que je suis prodé et que j'entends ce bruit, s'ensuit forcément une petite phase ou je regarde partout autour de moi avec un regard halluciné...
Ensuite, je découvre la DXM. HAHA. On m'a donné la dose pour un bon deuxième plateau, j'ouvre les portes du quatrième: Bodyload affreux, je pars plus loin que ce à quoi je m'attendais ... Pas un bad trip, mais un trip dur, et long. Qui sera d'ailleurs très formateur dans ma vision des prods: je commence à entrevoir la puissance des psychédéliques, l'importance du set&setting et de l'information sur ce qu'on consomme... et j'apprend aussi au passage que mon métabolisme est pourri, ce que je prend en compte à chaque prise maintenant. Et qui devient au passage un avantage: je pars loin sans avoir à raquer autant que vous, sous êtres Powa !
Rien de notable pendant les quelques mois suivants, un peu de cannabis, je découvre psychonaut et je m'informe beaucoup, en particulier sur le LSD, qui commence à me tenter de plus en plus.
Cet été, le festival Terres Du Son. Mon corps est soumis à rude épreuve et pour la première fois je ressens le côté "un peu glauque" de la drogue. Parfois je me dis "Wow, c'est sale là, regarde ta tête de mec à bloc de MDMA, tu dois faire peur aux gens etc.", mais j'arrive à faire avec, et le festival se passe très bien.
Dernièrement, ce que je considère comme mon "premier VRAI trip". Géré, sans l'ombre du bad ... Mon premier rail de C, aussi. Je trouve ça "un peu fun sans plus". Ca vaut pas tout le bruit qu'on fait dessus, et je trouve que la descente vaut pas le coup de trois quarts d'heure d'effets.
Cette année sera donc placée sous le signe d'une consommation responsable, de l'exploration subjective, et de l'expérimentation ... Si le moi d'y a quatre ans voyait ça, il serait sûrement halluciné quand même.
16 ans, premier joint. Les effets me font bien marrer, consommation irrégulière, quand j'suis avec des potes qui en ont quoi. En mai de cette année la, trois mois de fumette hebdomadaire (manifestations powa) et un rythme de cuite assez régulier. Je me souviens notamment d'un après blocus ou je dormais sur l'herbe et que j'me réveillais toutes les heures pour boire comme un trou, puis aller me rendormir pendant encore une heure.
J'ai des potes qui prennent des trucs plus durs, mais je reste éloigné.
A 18 ans des connaissances proches se bourrent d'anxio. C'est la première fois que j'entends des mots comme Tetrazepam, Bromazepam, Zolpidem, et les voire dans cet état la me convainc de jamais toucher à ces trucs là. Dans mon esprit, à part les champotes et le canna, j'essaierai rien de ma vie parce que ça vaut pas le coup.
Je déménage à Tours l'année de mes 19 ans: petites cuites les week-end, beaucoup plus de cannabis. J'achète mes premiers 20e occasionnellement, fumer devant futurama ça m'fait marrer.
L'été de cet année là, je vois une amie et son copain sous MDMA. Je les trouve sacrément relous et j'ai un avis plus que mitigé la dessus. Le même jour, un de mes meilleurs amis est sous LSD. Lui je le trouve déjà plus groovy: on parle, on se croise pendant des concerts et je me dis que l'ami Lysergique n'est pas forcément non plus mauvais. Je me souviendrai toujours de la phrase que ce pote m'a dit quand on s'est croisé. "Je t'aurai bien filé un buvard mec... Mais j'en ai plus."
L'année suivante, je sais plus vraiment pourquoi ni comment, mais l'idée d'une soirée MDMA naît dans l'esprit psychonautique de mon meilleure pote. Je me tâte longuement avant de me décider d'en prendre, après tout pourquoi pas essayer une fois...
Et là, le BOOM. "Ah. En fait c'est ça, la drogue !" ... Mon esprit s'ouvre un peu plus: je commence à m'intéresser aux drogues, mais pas forcément dans une optique purement psychonaute: je vois ça comme du fun, un peu de temps en temps.
Quelques mois après, une expérience pas super cool à la MD. Pas à cause du produit, mais à cause d'un "pote" de passage qui en avait pris beaucoup trop, et avec un peu de C, je pense. Il s'écroule par terre pris de convulsions, casse au passage une vitre avec sa tête (LOLILOL) , je commence à bader, je croise d'autres potes sur le chemin, et ça va mieux. Pendant deux semaines cependant, cette image et le bruit de la vitre brisée me hanteront un peu: d'ailleurs pour moi, le "Bruit du bad trip", c'est le verre qui se brise. A chaque fois que je suis prodé et que j'entends ce bruit, s'ensuit forcément une petite phase ou je regarde partout autour de moi avec un regard halluciné...
Ensuite, je découvre la DXM. HAHA. On m'a donné la dose pour un bon deuxième plateau, j'ouvre les portes du quatrième: Bodyload affreux, je pars plus loin que ce à quoi je m'attendais ... Pas un bad trip, mais un trip dur, et long. Qui sera d'ailleurs très formateur dans ma vision des prods: je commence à entrevoir la puissance des psychédéliques, l'importance du set&setting et de l'information sur ce qu'on consomme... et j'apprend aussi au passage que mon métabolisme est pourri, ce que je prend en compte à chaque prise maintenant. Et qui devient au passage un avantage: je pars loin sans avoir à raquer autant que vous, sous êtres Powa !
Rien de notable pendant les quelques mois suivants, un peu de cannabis, je découvre psychonaut et je m'informe beaucoup, en particulier sur le LSD, qui commence à me tenter de plus en plus.
Cet été, le festival Terres Du Son. Mon corps est soumis à rude épreuve et pour la première fois je ressens le côté "un peu glauque" de la drogue. Parfois je me dis "Wow, c'est sale là, regarde ta tête de mec à bloc de MDMA, tu dois faire peur aux gens etc.", mais j'arrive à faire avec, et le festival se passe très bien.
Dernièrement, ce que je considère comme mon "premier VRAI trip". Géré, sans l'ombre du bad ... Mon premier rail de C, aussi. Je trouve ça "un peu fun sans plus". Ca vaut pas tout le bruit qu'on fait dessus, et je trouve que la descente vaut pas le coup de trois quarts d'heure d'effets.
Cette année sera donc placée sous le signe d'une consommation responsable, de l'exploration subjective, et de l'expérimentation ... Si le moi d'y a quatre ans voyait ça, il serait sûrement halluciné quand même.