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Une manière d'arrêter le Subutex, témoignage de Grivois

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion grivois
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M'sieurs Dames,
Je viens de lire l'exemple de sevrage qu'a effectué Grivois, et franchement je l'avais jamais vu sous cet angle (arrêter le Sub), ça fait 16ans que je galère avec la substitution , tellement !!! que j'en ai oublié le gout de l'Héro (du moins j'espère)... Le truc c'est que je suis devenu esclave du Subutex, ce produit s'attache à moi comme une foutu teigne, j'ai tenté une première fois l’arrêt en cure à l'hosto en 2002 j'étais à 16mg j'ai fait 16mg à zéro d'un coup, j'ai tenu 2 semaines j'étais tellement motivé, que le manque me paraissait facile (à côté des décro à la dure que j'me suis tapé avec l'héro, c'était quedal), j'en ai chié certes mais j'me disais "c'est un mal pour un bien"... le problème !!! c'est que l'hosto ma libéré au bout de 2 semaines !!!! quel abruti ais-je été quand je me suis apperçu une fois dehors que j'étais pas du tout sevré et que l'hosto aurait dû me garder 2 semaines de plus (au moins), du coup, affolé, j'ai couru illico chez mon doc qui (comme d'habitude) n'a même pas cherché à comprendre et comme à son habitude il m'a dit "bon !!! j'te mets à combien ??? (oui....les médecins ont tendance à tutoyer les toxico) ppfff trop facile "heu j'ché pas Doc !!! baaah mettez moi à 24mg tiens",... "ok j'te fais ça, il te faut autre chose" "ah baaaah j'veux bien du Seres.. 50 et du Stil..x, merci" !!!!!!!!!!!!!!! est-ce que je suis le seul bordel à trouver ça si facile que s'en ai dégueulasse ????, du coup devant tant de laxisme j'ai continué à sniffer mon subu jusqu'en ....2008, j'ai bien tenté une autre décro en 2004 mais on peut pas dire que mon entourage de l'époque m'a aidé à m'en sortir ça plutôt été un fiasco totale qu'en "un ami d'enfance" m'a attendu à la sortie de l'hopital les poches pleines de képas...donc je suis retombé dedans et mon "super copain" dilea. heu docteur m'attendait bloc d'ordo en main pour que je lui commande tout ce que je voulais...ppfff facile non ??? quand je dis tout, c'est tout, Anxiolytique, Anti dépresseurs somnifères ...etc j'avais de quoi (chaque jours) buter trois chevaux à coup de médoc, et quand j'ai tapé du poing sur la table de ce Pu... de Docteur (ah oui j'oubliais : un docteur membre d'une association de lutte contre la toxicomanie...), il me dit "Pas de problème, on va changer et je vais te mettre sous méthadone" j'ai été voir le psychiatre de l'asso qui m'a mis sous métha, mais je ne savais pas encore que c'était la décision la plus stupide de ma vie que je venais de prendre, je suis passé en 4ans d'un poids de corps de 95kg à 142kg, je faisais ce que je voulais avec, j'ai bien été pris en main les premiers mois, mais après je me suis retrouvé avec mon fameux "super copain" de médecin que j'allais voir au bout d'une semaine au lieu de deux normalement lui disant "bonjour doc, bon ben j'ai plus rien !!!" "t'as plus rien !!!! c'est pas grave on va faire un chevauchement.... bon...j'te mets combien ???" et bah croyez moi!!! à la fin je pouvais lui demander et gober jusqu'a 240mg de méthadone en gélules par jour, et aller le revoir pour qu'il m'en represcrive toujours plus, quand je voulais (je rappel qu'il est membre d'une asso très connu contre la toxicomanie)..truc de fou, ah oui j'oubliais, les vingtaines de bières quotidienne, et puis tout le reste, Anxio, Anti dep médoc anti bi polaire (alors que je l'ai jamais été)et Somnifère,bref voilà le cocktail gratuit (sauf la bière) que je me suis enfiler pendant 4ans tout les jours, et il a fallu 4 longues années pour que l'asso s'apercoive du trou énorme que je méttais creusé en ENFER et que le psychologue de l'asso me dise "mais Monsieur ... vous êtes entrain de prendre des doses létales il faut stopper la méthadone" et en Janvier 2012 j'ai été faire la décro la plus dure que l’hôpital où je me trouvais a jamais connu.... j'étais tellement imbibé de Méthadone que je suis resté 5jours sans rien prendre du tout, oui 5, j'étais en manque certes mais c'était largement supportable pour un habitué comme moi, et c'est le 5ième jours que le doc du service d'alcoologie où je me trouvais qui trouvait trop étrange que je sois pas en crise de manque, qui m'a mis, tenez vous bien........, 4mg de subutex, pour faire un switch, pour les gens qui connaissent notre galère de toxico je vous laisse imaginer ce que 240mg de métha contre du Subutex a provoqué ........... la pire crise de manque que j'ai jamais connu (et le doc aussi) ....c'était tellement....intense que ce docteur de service a fini par me mettre sous I.V rapide de..........Fenta..l,... médoc réservé au cancéreux, mais j'ai tenu bon je vous passe les détails mais j'en ai grave chié même le fentan.. qui ne me calmait qu'a peine et qu'on ma juste donné 24h ....j'en ai chié comme ça pendant deux bonnes semaines, car à chaque fois que l'on me mettait un Sub sous la langue je retombais en manque "grave" pendant 8 longues heures ensuite ça s'estompait, le soir ce passait bien, même si je faisais nuits blanches sur nuits blanches....et ça recommençais chaque matin, le doc et les infirmières étaient paniqués, ils ne savaient plus quoi faire, j'étais entre deux eaux, mon corps était mélangé de subutex et de Méthadone... une catastrophe totale, j'ai pourtant dû faire un choix, revenir à la métha ou tenir bon jusqu’à ce que je sois vidé de méthadone pour laisser mon corps accepter le Subutex...j'ai choisi le subutex, j'étais devenu obèse morbide et les doses que je prenais n'avait aucun sens et puis je risquais chaque matin de ne pas me réveiller tellement j'en prenais et puis je vous parle pas des crises de manques que je me suis tapé chaque matin pendant 4ans parce que je picolais la journée, tout le monde sait que l'alcool diminue fortement la durée de vie de la méthadone dans le corps, bref l'enfer sur terre..... aujourd'hui j'ai l’impression de revivre, oui vraiment je me bouge plus qu'avant j'ai retrouvé une certaine forme physique et mentale que je n'avais plus, je suis stable au subu à 16mg...mais !!!...et oui, il y a toujours un mais....j'ai repris mes mauvaises habitudes (par moment) de sniffer du Sub, je fais face à de terrible pulsions qui m'amène à "craquer" des fois, c'est un putain de cercle vicieux tout ça.... mais je commence enfin à me conduire de...meilleure façon, j'ai perdu 30kg, je ne bois de l'alcool qu'en fête et je ne prends plus d'anxio et de somnifères, mais je veux stopper le Subutex, je n'en éprouve plus le besoin.... je tourne en rond depuis trop de temps maintenant, la came je n'en veux plus, ça c'est clair, mais je suis inexorablement accroché à ce foutu Subutex, j'ai un boulot qui me plait dans le spectacle, un entourage (enfin) sain je suis autonome, fou de ma batterie et de ma percu, bref la vie quoi (j'espère), et j'ai décidé de passer au Suboxone, (le medoc qui punit les mauvaises habitudes) à la fin de mon ordo de ce mois ci, ah oui j'oubliais, et heureusement que j'me suis mis une baffe TOUT SEUL dans la gueule car aujourd'hui encore si je voulais je me ferais prescrire sans aucun problème le nombre de mg que je veux... et j'en viens à la solution de Grivois que j'essaierai bien en fin de traitement, j'en ai raz le bol, tout ça me fatigue, mais je n'ai plus confiance dans les hôpitaux, assos et médecins de ma région, je sais que la decro à la dure c'est pas la solution , c'est voué à l'echec.. par contre, comme pour ce que j'ai fait pour les autres médoc !!! c'est à dire, petit à petit et bien fait on peut arriver à tout stopper, mais ça fait quand même 16ans que je prends de la substitution, donc je me dis que je vais forcement essayer la solution de Grivois pour espérer reprendre une foutu vie NORMAL, bordel....j'ai rein à perdre avec tout ce que j'ai pris dans la gueule...... mais à qui m'adresser ??? que faire ??? ou est-ce que je vais trouver le coup de main de Grivois conseille dans son commentaire........ un avis ??????
J'ai l’impression que je suis un peu hors sujet là, mais bordel ça fait du bien, c'est la première fois que je mets des mots sur ma souffrance...
 
@Ghost Carter c'est marrant que tu dises que le passage à la methadone soit la pire décision que tu aies prises car moi c'est précisémment la metha qui m'a permi de décrocher du sub.. Enfin, je précise : des habitudes toxicomaniaques que le sub autorise. Perso je ne pouvais m'empecher de sniffer mon sub (et de le mélanger avec un cocktail de benzo). Je suis passé par pas mal de solutions, y compris celle d'aller tous les matins à la pharmacie et mettre mon sub sous la langue devant le pharmacien (dans l'arrière boutique) jusqu'à ce qu'il fonde. Autant te dire que je n'ai pas tenu longtemps. C'est justement ce petit melange sub / benzo qui a conduit un medecin (un enieme) un jour à me dire que pour ma santé il fallait stopper absolument et m'a donc proposé de passer à la métha.

Perso j'étais à 80ml de metha (240mg je n'ai jamais entendu un si fort dosage c'est ouf... la dose létale pour un homme de 70kg non habitué aux opiacés c'est 60mg je crois °_O). Bref, la metha m'a permi de m'éviter d'etre malade, de remplacer sub et medoc, et d'en profiter pour mettre en place un traitement de fond pour "comprendre" POURQUOI j'avais ces habitudes toxicomaniaques, d'où ça vient ? J'ai vu bcp de psy et de medecin mais c'est la rencontre d'une psy avec qui ça a accroché qui a tout changé. J'ai enfin pu travailler sur ce qui comptais vraiment : les raisons de ma dépendance. En parallele, la métha me suit depuis 5 ans et me permet d'avoir une vie tout à fait normale (je bosse, j'ai une nana, une petite fille, et personne ne pourrait soupsonner mon parcours).
Bon j'avoue volontiers que le passage à la méthadone gellule à bcp joué sur mon abstinence alcoolique. Avec le sirop j'arrivais à tenir mon abstinence mais c'était horrible. Ca me faisait penser au supplice chinois de la goutte d'eau. Un jour un médecin m'a dit : cherchez pas, c'est parceque le peu d'alcool présent dans la methadone sirop titille vos récepteurs dans votre cerveau et vous rendent l'abstinence très difficile à gérer. Je suis donc passé aux gellules. A partir de ce moment : Enorme soulagement !

Cet equilibre psychologique me permet de pouvoir diminuer la methadone petit à petit (je suis aujourd'hui à 10mg) par tout petits paliers (10% max) en prenant mon temps (j'vite de sentir la diminution). Ainsi, j'espere qu'un jour je pourrais me débarasser de ce boulet que j'ai à la patte.

Je parle bcp de moi sorry mais je ne peut m'empécher de faire le parallele avec ton histoire. En fait, dans mon cas ce qui a été décisif dans ma dépendance aux opiacés c'est le moment ou j'ai pu mettre en place un traitement psychologique viable pour tenter de comprendre ce qui avait engendré cette dépendance aux prod' en tous genre. Perso le sub n'a fait qu'entretenir ma dépendance tandis que la méthadone _ impossible à détourner_ m'a vraiment permis de ne pas etre malade, de perdre l'habitude des high (meme minime avec le sub), de retrouver un état "stable" et de bosser sur moi.

Good luck mon gars.

ps : je suis assez curieux des effets du Subuxone si tu as un retour à faire je suis preneur. J'ai lu un article il y a pas longtemps qui en vantait les bienfaits.
 
En une phrase : "Les opiacés, c'est de la merdeuuuh" ;) Courage les gens qui passent sur mon fil, merci aux commentateurs, et puis voilà c'est vivant ici, j'aide ceux qui veulent, à mes possibilités ;)
 
@Grivois : merci à toi pour ton témoignage. Tu vois j'ai répondu à @Ghost Carter mais je ne t'avais même pas remercié pour ton retour d'exp., voilà qui est fait mon gars :)

Visiblement chacun ses méthodes mais après relecture du thread j'ai l'impression qu'une des clés dans cette affaire est liée à la compréhension de nos états de dépendance sous-jacents. Se sevrer en prenant son temps ou à la dure, avec des substituts ou d'autres drogues finalement tout cela n'est qu'une partie du truc et selon moi pas la + compliquée (même si elle peut-être très intense et douloureuse).

Le VRAI truc je pense c'est de mettre en place un suivi psy (peu importe la nature : tout seul, avec un/des potes, avec des psychothérapeutes, psychologues, psychanalystes, médecin généraliste etc. bref on s'en tappe) qui fonctionne vraiment et qui nous amène à mieux comprendre et solutionner nos comportements addictifs.

J'ai l'impression que c'est vraiment l'alliance de ces 2 choses : sevrage + travail sur soi qui est ZE truc qui marche à long terme.
 
Ghost Carter a dit:
et j'en viens à la solution de Grivois que j'essaierai bien en fin de traitement, j'en ai raz le bol, tout ça me fatigue, mais je n'ai plus confiance dans les hôpitaux, assos et médecins de ma région, je sais que la decro à la dure c'est pas la solution , c'est voué à l'echec.. par contre, comme pour ce que j'ai fait pour les autres médoc !!! c'est à dire, petit à petit et bien fait on peut arriver à tout stopper, mais ça fait quand même 16ans que je prends de la substitution, donc je me dis que je vais forcement essayer la solution de Grivois pour espérer reprendre une foutu vie NORMAL, bordel....j'ai rein à perdre avec tout ce que j'ai pris dans la gueule...... mais à qui m'adresser ??? que faire ??? ou est-ce que je vais trouver le coup de main de Grivois conseille dans son commentaire ........ un avis ??????
J'ai l’impression que je suis un peu hors sujet là, mais bordel ça fait du bien, c'est la première fois que je mets des mots sur ma souffrance...

Coucou Ghost,
bienvenue sur ce topic, sur lequel tu n'es pas du Hors sujet, surtout si en plus tu y a trouvé une libération à t'exprimer.
Je te remercie d'ailleurs d'avoir fait partagé ton expérience, qui est très intéressante dans ses rebondissement et les informations qu'elle véhicule ;o)
Un sacré parcourt mon gaillard qui suscite en moi un authentique respect ;o)

Pour ce que j'ai surligné en rouge, dans ton message et qui semble bien être une demande, je peux te proposer avec humilité mon aide, pour ce quelle vaut ;o).

Tu peux trouver dans ce topic dont je te met le lien ci dessous, qui avait été ouvert à mon attention, par un coupaing, peu après que je me sois inscrit sur ce forum car je ne savais pas le faire moi même (en fait, je ne sais toujours pas ;o) LoL)

http://www.psychonaut.com/opiaces-amphetamines-et-autres-joyeusetes/42083-veterans-de-lhero.html

si tu veux avoir un aperçue de mon histoire personnelle, avec les produits hard, tu y trouveras, à partir du post ¤9, mon parcoure avec l'héroïne, et également, celui de bien d'autres anciens héroïnomanes, d'ou son nom ;o)


@Aure, ton parcours est tout aussi respectable et intéressant, merci de le faire partager ;o)
 
M'sieurs D'ames, @Gamina et @Aure bien l'bonjour,
Je tiens à vous remercier de vos réponses, on se sent tout de suite moins seul, écouté et surtout compris, je m'aperçois quand même tout ceci est très complexe, c'est impressionnant la différence de tolérance que nous avons chacun pour l'un ou l'autre pour les prods de substitution, et je comprends très bien qu'une personne se sente mieux sous métha que sous Sub et inversement. Nous avons tous pris la même drogue et pourtant les manières de se soigner diffèrent complètement. En ce qui me concerne, la relation que j'ai eue avec la méthadone c'est plus apparenté à un cauchemar éveillé qu'un soin normal, à part mes voyages en Afrique au Sénégal et Bénin où j'ai battit des écoles avec d'autres toxicos en soin comme moi et qui s’apparentait plus à une démarche thérapeutique qu'humanitaire, mais qui a été la baffe de ma vie, tout n'a été qu'enfer et damnation pendant ces 4ans... Je me demande encore aujourd'hui comment j'ai pu en si peu de temps passer d'un poids normal à........ l'obésité morbide juste pour comparer et bien faire comprendre le chamboulement que la métha m'a apporté, en 1997 pour arrondir mes fins de mois je défilais sur des podiums pour présenter des costards de marié, tout ça pour dire que, j'avais la taille mannequin, c'est un truc de malade quand j'y repense, car 13ans plus tard même avec mes 1m86 j'étais devenu complètement difforme, mon visage était boursouflé, mon ventre était devenu tellement pro-i minant et lourd qu'à la fin je ne pouvais même plus marcher 50m sans devoir m'asseoir 5mn sur un banc pour reposer mon dos qui me faisait énormément souffrir et je vous parle pas des douleurs aux genoux, je restais donc toute la journée (au grand dam de mes amis) assis dans mon canapé sans bouger à bloquer sur cette foutu TV , boire jusqu'à 35 bières par jour et gober des gélules de 40mg, il y a des fois ou je suis même monté jusqu'à 320mg en une journée !!! rajoute à ça des benzo et des anti bipolarités et puis ce foutu médecin qui ne ce rendait même pas compte qu'il me prescrivait des doses létales...bref je l'ai déjà dis...Pendant tout le long du traitement méthadone, j'avais une appétence pour l'alcool c'était fou, et je comprends mieux en lisant la réponse de Gamina que cette "appétence" était plus ou moins """normal""", car en arrêtant la métha en Janvier 2012, cette appétence a complètement disparu et à la grande surprise de mon psychologue et mes ami(e)s, je peux aujourd'hui contrôler totalement mes prises d'alcool, oui je sais c'est bizarre... après être passé à un stade de prise d'alcool d'un tel niveau je devrais être carrément abstinent, mais comme pour le cannabis que j'ai consommé en très grande quantité (de toute façon j'ai consommé toute les drogues existantes dans les années 90 en excès), consommer de d'alcool journalièrement à fini par............me lasser, mais pas que.... En fait quand j'ai faits ce dur switch à l’hôpital, l'appétence a disparue direct, j'avais vraiment , plus envie de m'ouvrir une canette, mais je sais pas ce qui c'est passé, un truc de fou et complètement inattendu j'avais l’impression de revivre, c'était très étrange j'étais pourtant revenu sous 16mg de sub, 50mg de seres.. 20mg de Proz.. et 300mg de Xeroq... (médicament contre la bi-polarité , cette putain de bi polarité que je n'ai jamais eu..bref) j'avais une patate le matin, tout les matins, la journée, le soir comme j'avais plus connu depuis fort longtemps, je sais ça fait fait bizarre mais je suis pas ici pour fabuler, je raconte vraiment ce que je ressentais, j'étais d'attaque et mon prochain combat était de me battre contre l'obésité, et je me sentais de le faire, mais pour une fois, intelligemment, j'ai pris mon temps, et au lieu de faire un régime, j'ai simplement changé ma manière de manger, l'alcool ne me disait plus rien, le cannabis non plus et surtout je dégonflais à vu d’œil depuis mon brutal arrêt de la métha et aujourd'hui depuis le 10 Mars 2012 je fête mon 30ème kilos perdu........je pourrais continuer à vous écrire encore longtemps, mais je veux pas pourrir le topic, donc je m'arrête là,....Je veux tout simplement mettre le doigt sur une chose, si ça peut aider des gens qui liront ces lignes !!!! c'est que mes galères auront servies à quelque chose... Depuis mon premier post, je parle d'hosto, de médecins, d'asso d'aide à la toxicomanie, mais c'est bel et bien SEUL que je me sors de mes galères, et aujourd'hui j'ai encore du chemin avant d'arriver à mon but final mais je me sent en phase avec moi même et mes décisions !!!!!! toute les décisions c'est moi et moi seul qui les ais prises, depuis le début je suis entouré de vautours de la santé qui déploies tout leur effort , non pas pour m'aider à m'en sortir mais pour me donner et me prescrire toujours + de médicaments de toutes sortent, à chaque maux, paf !!! un médoc, un vrai rat de labo, à les écouter faudrait jamais arrêter , et surtout ne vous mettez pas sourire devant un psychiatre quand vous entrez dans son cabinet pour la première fois car si 10mn plus tard alors que vous lui racontez vos galères , et que par malheur il vous voit couler une seule larmes...paf, vous êtes bi-polaire et comme vous serez en position de faiblesse et de souffrance !!!! leurs discours est très bien rodé dans ce cas là, vous dîtes oui et amen à tout ce qu'il vous dit et PAF !!! vous vous retrouver à prendre du jour au lendemain du Dépako.. ou dans mon cas du XERO...l 300mg un médoc contre les humeurs bi-polaire, putain de bordel de merde j'ai envie de gerber devant tant de laxisme et d'abus de faiblesse tout ça pour rentrer dans les statistiques national et vendre du médicament,parce que faut pas être con pour comprendre, pas de tox/dépressifs, pas de médoc à vendre, donc pas d'association à base de médecins et de psychiatre qui s'en mettent plein les poches sur notre mal , la substitution et les addictions sont notre talon d’Achille ici.....bref, merde je m'emporte, mais derrière mon écran je suis dans une colère noire, car plus j'écris plus j'analyse, plus j'comprends des choses en fait c'est fou !!!!!! pardon, je reprends, : même au portes de la mort, personne n'a bougé, c'est moi et moi seul qui suis monté sur la balance où j'ai lu le nombre de 142kg que c'est moi seul qui comptais dans ma main toute ces gélules de 40mg de métha que je m'aprettais à gober tout en titubant ivre à 10h du mat', et c'est moi seul qui est allé voir cette asso pour leur dire en tapant du poing sur la table que je voulais stopper de suite toute ces conneries et qu'il fallait décrocher où j'allais y passer.......si j'avais rien dis , baaaaaaaaah c'est tout simple, je ne serais plus là pour écrire ces mots, ça c'est clair et net, attention !!! il y a aussi des exceptions car je vais rassurer Aude, oui un psychologue et une psychothérapie peut être d'une très grande aide, car le psychologue ne prescrit pas de médoc' ça na rien à voir il t'écoute et te propose des solutions , une psychothérapie pourrait bien t'aider à ouvrir les yeux sur des choses essentielles et saines Aure dont tu n'aurais pas idées, je peux dire aujourd'hui que si j'avais pas eu ce psychologue, tout ça aurait très mal fini, donc je dis milles fois oui !!! une psychothérapie aide, pour le reste c'est seul, absolument seul et cette avec foutu volonté de s'en sortir que vous arriverez à vos fins, sinon vous vous retrouverez comme moi, à ouvrir la porte des enfers pour y entrer sans savoir si vous en sortirez un jour, si Grivois à une méthode, alors je vous conseille de mettre la mienne avec, vous et vous seul pouvez arriver à vous sortir de cette enfer...les aides oui , mais ya aide et aide , si comme pour moi vos amis et votre entourage sont dépassé par ce qui vous arrive et qui ne savent pas comment vous aider, un psychologue dans mon cas à été très très précieux, et du coup je rajoute ce site, qui en fin de compte est entrain aussi de m'aider.... Gamina je vais aller voir Vétérans de l'héro, merci mec....
 
@GhostCarter ouaip je suis d'accord avec toi. Les docteurs/psychiatres qu'on a tous eu l'occasion de rencontrer dans nos parcours on parfois une part de responsabilité dans nos dépendances. C'est un constat. Après ruminer ça ne sert à rien, c'est fait c'est fait, passons à la résolution du pb et là, de toute façon on est tout seul.
Comme tu le dis si bien et comment le soulignent aussi @Grivois et @Gamida (d'ailleurs je suis entrain de lire le thread sur les vétérans de l'héro, j'ai lu ton post et chapeau mec, vraiment t'es pas la moitié d'un guerrier pitain.) la volonté de changer est en nous. Personne ne peux nous aider si nous n'avons pas décidé nous-même de placer le changement en priorité n°1. On est quand même tout seul avec notre volonté au final, c'est d'ailleurs cela qui est si dur et si flippant.

C'est ce que tu dis ici : "...une psychothérapie aide, pour le reste c'est seul, absolument seul et cette avec foutu volonté de s'en sortir que vous arriverez à vos fins..."

En tous cas bravo à toi @GhostCarter parceque ce que tu fais en ce moment c'est hyper raide, tu peut être fier de la volonté que tu déploies pour te sortir de cette histoire de merde (j'inclue aussi la perte de poids parceque ça aussi visiblement ça à l'air d'être chaud). Les parcours de @Gamida ou de @Grivois nous enseignent que RIEN n'est hors de porté de notre volonté, même si c'est parfois horriblement difficile, tout est atteignable, ce n'est question qu'une question de temps et de motivation.

ps : @Gamida je te remercie également !
 
@aure, merci pour les encouragements, en effet, ruminer ne sert à rien mais n'étant pas du genre à parler de mon "combat" à tout vas, pendant les deux premiers com' que j'ai écris sur ce topic, j'ai tout lâché, car je suis au contraire de me plaindre.....................normalement, mais le jour où je tapais les commentaires, j'me suis carrément lâché, et ça m'a fait un bien fou... Par contre c'est comme tu le dis "c'est flippant" de voir qu'en fait, nous sommes seul, mais en même on la connait la chanson : tu n'y arriveras que si tu le veux vraiment !!!! que celui qui n'a jamais entendu cette phrase me jette la première pierre... Par contre @Gamina, je serais très curieux de savoir ce que tu sais sur l'association Benzo/Subutex et tout les effets néfastes que cela peut engendrer, car j'ai pris ce cocktail pendant tellement longtemps sans savoir si il y avait une dangerosité que j'aimerais bien savoir à quoi je pourrais m'attendre si devais un jour en reprendre. Pour le moment, je n'en prends plus, mais j'ai appris à la longue que la phrase "il ne faut jamais dire jamais" serait tout le temps d'actualité pour nous, toxicomanes... aujourd'hui, je teste ma tolérance au manque de subutex, voilà 10mn que j'ai passé les 48h sans en avoir pris, et j'ai l'impression que l'histoire ce répète, comme pour la méthadone dont j'ai pu me passer pendant 5 jours sans rien prendre quand j'ai fait ce fameux "swtch" à l'hosto Métha/Subu, et bah là je me sens pas du tout en manque, c'est étrange, j'ai l’impression d'être "imbibé" de bupré, normalement on ressent des effets de manque au bout de 30h, ma dernière prise remonte à Lundi , il était 17h30, j'ai pris 16mg, et là on est mercredi il 18h et........................rien, absolument rien, c'est pas du masochisme, mais je cherche une échappatoire, je sais pas encore quoi, mais je viens provoquer le manque au plus prêt, pour me battre contre lui, est-ce qu'après toutes ces années j'ai développé une espèce de "super-resistance", je veux être honnête à 100% sur ce site, je n'ai rien à gagner à mentir, mais je ne ressens aucun signe de manque, je trouve très bizarre cette espèce de résistance au manque que je développe, est-ce que cela veut dire qu'il serait devenu "facile" pour moi d’arrêter un produit tel que les opiacés/opioïdes/buprénorphine, ???? il y a quelques années, ne serait-ce que psychologiquement, j'aurais pas tenu 24h, mais ce médoc me saoule tellement, je le hais tellement, que cela me fait comme pour l'alcool et le cannabis, ça me lasse, je n'en ai pas envie, bon bien sur j'suis pas con je sais très bien que ça va pas durée, si je continue d'ici demain, j'aurais ces putains d'impatiences de malades que je me tape à chaque fois dans les jambes et les bras, les tremblements et tout l'tralala... mais dois-je le prendre comme un signe de dégout annoncé ???? et si je me mettais à suivre les consignes de Grivois est-ce que dans 4 semaines ce serait fini ???? même en arrêtant à 16mg ????, franchement j'ai vécu bien pire question crise de manque, alors pourquoi pas ???? dois-je le faire le seul, ou aidé ?????... je sais que je n'ai plus besoin de substitution, c'est là que la psychothérapie et mon psychologue on été d'une grande aide (@aude) je n'ai que des souvenirs de cauchemars, de douleurs, d'entubes, de trahisons, de vols et de mal vivre de mon passé de toxico, et je n'en veux plus, ça j'en suis sûr, je reste sur ma position , ne jamais dire jamais, mais ne serait-ce pas le temps de tenter le coup ???? à 38 ballets ??? je suis ouvert à toute proposition, même si je connais la réponse, bah vas-y tente le coup si tu te le sens !!! mais passerais-je pour un con si j'vous disais que tout ça me fout la trouille et que finalement après 18ans là dedans tout ça est nouveau en fait, c'est un peu comme un gamin à qui on mets des bouées autour du bras pour pas qu'il ce noie et le jour où on va lui enlever il va complètement flipper et le premier geste qu'il fera sera d'aller au bord chercher ses bouées au bord du bassin, c'est très métaphorique tout ça, mais c'est tellement ça en fait.... la substitution, bah ce sont mes bouées...et aller !!! encore un pavé d’écrits....
 
M'sieurs d'ames,
Il est 11h du matin le 08.08.2013 je suis à mon troisième jour sans avoir pris mon traitement et..................................... RIEN, mais quand je dis rien, c'est rien du tout , même pas un frisson, je vais laisser passer la journée, étant intermittent du spectacle je sais que je n'ai rien à faire cette semaine, je peux donc continuer à attendre et voir jusqu'où tout ça m'amène, j'ai du traitement chez moi, donc je ne me met pas en danger non plus, mais comme je l'ai expliqué plus haut, franchement psychologiquement je suis saoulé, cela ne me dit absolument rien d'en prendre.... j'attends , on verra d'ici quelques heures, mais franchement je suis limite de suivre plutôt les consignes de @Grivois, car le L....ine pourrait bien être mon salut dans cette histoire....on verra
 
Comme tu l'as dit toi même, volonté et force d'esprit sont tes alliés les plus précieux.
Résiste, occupe toi, fais toi du bien et garde cette ligne de conduite !
T'es pas seul mec...
 
17h bon ben voilà voilà, j'ai le dos qui commence à suinter, des frissons (léger) le souffle court et la gorge qui se serre, et je vous passe certains autres détails qui ne trompent pas, nous connaissons (malheureusement) tous les premiers symptômes que je décris mais j'approche des 72h sans avoir pris un seul mg de sub, maintenant le truc c'est : qu'est-ce que je peux retirer de concret de cette mini expérience ??? ça peu paraitre étrange ce que je fais, mais oui, j'en suis arrivé à de telles extrémités pour essayer de trouver la meilleures des solutions pour me tirer de ce mauvais pas qui me colle au trin depuis trop longtemps maintenant, car comme je l'ai expliqué plus haut si je compte sur mon entourage médicale, dans 30ans j'y suis encore, c'est donc seul qu'il faut tenter des trucs pour prendre la (dure) décision de ce séparer d'un tel produit addictif...je pense que les centaines de fois (moyenne calculé en fonction de toutes les fois ou je me couchais imbibé d'alcool et où la méthadone ne faisait plus son effet sur 24h, je me réveillais donc plié en 4, 2j/3)où j'me suis retrouver en manque mon rendu plus......."tolérant" à la douleur, parce que là du coup, j'me dis : si j'ai un comportement combatif comme ça à 16mg, cela voudrait-il dire que je peux facilement descendre le dosage subutex au maximum sans passer par une case douleurs trop forte et ainsi espérer......un nouveau départ bientôt ? bref, je continu l'expérience pour le moment, et si cette manière (peu conventionnelle je l'avoue) peu servir à quelqu'un, bah tant mieux c'est du nickel...
 
ça y est je m'en doutais, mon moral tient mon corps me lâche, 20h50 et je vais (comme je l'avais prévu) arreter mon test de resistance, mon mental aimerait continuer mais remettons les choses en place je suis à 16mg et je suis seul, c'est donc mort pour moi, les signes de manque physiques deviennent de plus en plus difficiles à combattre, je vais donc stopper tout ça, mais je n'en tire que du positif : je peux stopper le subutex les 76h que j'ai passé sans en prendre dosé à 16mg me le confirme, je n'en veux plus mais je suis trop haut en dosage et ce test n'était pas prévu pour faire n'importe quoi, tout ça veut bien dire que quand je serais à 0,04 ou 1mg j'aurais la force de stopper, car si les signes de manque physique ne devenaient pas insupportables, j'aurais continué... voilà la seule réponse à la question que je me posais ..... voilà tout. la force c'est uniquement la force mentale qui nous sortiras tous de nos galères, et c'est nous et nous seul , tout seul qui sommes amème de prendre ce genre de décision PAS LES MEDECINS et encore moins les asso d'aide à la toxicomanie, point barre, maintenant nous ne réagissons pas tous de la même manière, mais j'avais oublié ce qu'était de passer 3j sans prendre un prod de substitution, je ne savais plus si j'avais encore le mental...et putain !!!! je l'ai encore....a méditer
 
@Ghost Carter,
je suis heureux pour toi, tu as compris l’essentiel : le mécanisme subtil, liant le désir de décrocher et le syndrome de manque physique, se posant en obstacle infranchissable, pour la volonté qui a envie de s'affranchir de l'addiction.

Tu as compris que pour quelqu'un, ayant mûrit à l’extrême, le désir vitale de stopper la prise d'un produit qui se pose comme obstacle, unique rempart a l’expérience de sa véritable vie, sans artifice ni expédiant, dans son naturel toute simple.

Pour cette personne là, la seule chose qui s'y oppose, qui créer un obstacle insurmontable,
c'est tout simplement cette putain de torture qu'est le manque physique, tout cet enchaînement de manifestations affligeantes de douleurs insupportables, sans aucune issue, à part les supporter jusqu'au bout, dans leur intensités et leur durées, ou bien, ce qui malheureusement, ramènera tout à zéro pour cette fois, prendre le produit qui est la cause de l'addiction, pour mettre un terme passager, à cette souffrance infernal.

Mais, malheureusement, retour à la case départ. On veux s'en sortir, c'est un fait indéniable.
Les centaines de fois ou on s'est déjà trouvé au pied du mur, avec le désir et la conviction sincère, profonde, parfaitement mûrit à chaque tentative avorté, nous ramène ici, devant cet obstacle démoniaque, toujours et inlassablement le même, la souffrance du manque physique.

Alors quelle est la solution à ce cycle infernale, pour s'en libérer totalement, sans retour à cette case zéro. Pour la laisser loin derrière, en la remplaçant définitivement par le case « nouveau départ », vers la liberté d'être, d'exister, sans s'appuyer sur une béquille malsaine, qui te retient plutôt que ne te soutient, vers la vraie vie, celle qui se suffit à elle même le matin en ouvrant les yeux, sans avoir besoin de, vite, la compenser avec des mirages, des substituts, qui vont la maintenir en léthargie, jusqu'au grand moment ou, tu en as tellement marre, et si il te reste un tout petit peu de volonté enfoui sous l'apparent grand sommeil, tu vas tout envoyer chier.

Cette solution elle existe, on est la pour en attester, ici, Grivois et moi, pour les plus présents sur les deux topics dédié de ce fofo, celui ci et celui des "vétéran de l'héro" et tout les autres aussi, pas uniquement que dans ce forum, sur l’expérience desquels, qui après en avoir bien chié jusqu'à ne plus en pouvoir, on fini par comprendre comment fonctionne cette saloperie qu'est la dépendance à une substance qui va t'emprisonner sans issue, dans la souffrance la plus difficile à gérer dans l'instant, la torture physique.

Et pourtant, bordel, quoi de plus facile, au jours d'aujourd'hui, que de juguler cette torture, dont l'origine se trouve dans les effets secondaires de molécules ayant été consommés inconsidérément, et dont l'action primaire, paradoxalement, est de soulager la souffrance.

Et bien, sans rentrer dans les détails chimiques qui ne sont pas de ma porté, il y a sur ce fofo, des petits chimistes en herbe qui connaissent bien leur sujet, j'ai pu le constater et ceux ci m'ont donné de nouvelles information sur ces mécanismes, ouvrant de nouvelles voies de stratégie de décrochage, pour enrichir et affiné celle déjà mis en place et expérimenté et qui sont fiable vu les résultats manifeste quelles ont déjà données.

Cette solution, repose sur deux aspects complémentaires pour pouvoir fonctionner.

Le premier, avoir un désir authentique de se libérer qui permet de développer une volonté sincère et sans faille de passer à une nouvelle vie, libérée, réelle.

Le second, trouver la plage de départ, à partir de laquelle, ce désir et la volonté de le réaliser, de façon à ce que le cheminement soit viable et que la démarche ne se termine pas en échec pour avoir mal estimé les forces adverses, c'est à dire la barrière en béton armé de l'ensemble des souffrances auxquelles il va falloir faire face.
Un minimum de réflexion, se basant sur les autres expériences et sur le bon sens, permet de comprendre qu'il suffit de ramener le seuil des souffrances auquels on va devoir faire face, à un degré qui soit facilement gérable et qui ne va se pointer en obstacle insurmontable au désir et à la volonté de se libérer définitivement de ce système aberrant.

Maintenant, tout n'est qu'expérimentation personnel pour trouver ce point cruciale et à partir de lui, laisser cette volonté s'exprimer naturellement et vaincre sans difficulté le dernier rempart avant la vraie liberration, ce machiavélique syndrome de manque, qui après coup, s’avère le plus simple et le plus facile des problèmes à gérer, si la démarche est sincère et se fait intelligemment.

Tu sembles avoir bien compris cela, il ne te reste plus que patiemment, profiter pleinement des étapes que tu vas traverses, comme des vacances, sans faire preuve d'impatience, car en fait tu es déjà libéré, à cela près, que tu es sur la réalisation, donc autant l'apprécier à sa valeur, sans brûler inutilement les étapes qui ne t'avancerais à rien de mieux , voir m^me, fragiliserait le processus.

La seule chose à maintenir et à observer et la sincérité de ta démarche, elle est la seule garante que tu arrives au bout, sans replonger en te détournant de ton désir de base d'en sortir pour prendre un nouveau départ, vers la vraie vie, celle qui se suffit à elle m^me.

Ensuite tu verras, quand tu serras vraiment sevré, une fois l'euphorie de la victoire passé, il reste une étape qui est déterminante.
Il ne faut pas te leurrer, tu vas te trouvé confronté à la réalité d'un corps qui avait pris l'habitude de trouver son réconfort dans les sensations que lui procurait le substituts.
Il va falloir un certain temps (attention, qui n'a rien de dramatique, surtout si tu sais que ce n'est qu'un passage, ce que je peux et Grivois avec moi, avec certitude, t'affirmer, pour en avoir fait l'expérience
;o) ), avant que celui ci ne retrouve ses marques avec lui même.

C'est là que la volonté, va trouver son rôle.
Elle ne se trouve plus confronté à l'insurmontable torture du manque, mais à un petit inconfort, envers lequel, elle à toute les capacités de faire face sans grosse difficulté, surtout si tu l'aides avec la pratique de quelques méthodes éprouvés (yoga, méditation, alimentation, sports,etc...et tout ce qui fait que tu aimes respirer, regarder le ciel les étoiles, la mer, la nature, t'exploser la tête avec de la musique industriel ou des symphonies de Beethoven, enfin la liste et non exhaustive, tout ce qui te satisfait et te donne envie de vivre, l'amour, la joie, la sérénité...), le bien être, pour ton corps, va rapidement redevenir son état naturel, et celui ci re jaillit spontanément sur le moral et vice et versa.

A ce moment, c'est super,si tu peux avoir un entourage qui te coatche.
Je m'avance pour Grivois, mais je ne pense pas me tromper, selon sa disponibilité bien sur, et moi m^me on sera là , réellement si tu as besoin d'un soutient, d'un coup de pouce, de discuter de renseignement sur les techniques dont j'ai parlé plus haut, enfin un peu de chaleur humaine amicale, de quoi comprendre et sentir que tu n'as rien perdu, mais bien au contraire et que le meilleurs et devant toi avec les gens que tu aimes ;o)

Voila, tu verras tu en sortiras grandit.
Finalement ce qui au début a pu sembler comme la déchéance de ta propre vie, à travers un regard limité sur ce simple passage de celle ci, ou tu étais englué, à te débattre sans issue dans les méandres d'une souffrance inhumaine, que généralement ceux qui ne l'on jamais vécu et ne soupçonne m^me pas ce que cela peut être, crois avoir le droit de se permettre de te définir comme une grosse merde, alors qu'en réalité, tu es en train de te noyer.
Quand tu recommenceras à sourire, simplement par ce que le vent souffle et que les feuilles tombent en dansant ou autre chose si ce n'est pas ça qui te fait sourrire ;o)
A ce moment, ou tu auras pleinement intégré dans le continuum de ton existence, cette période éprouvante de la dépendance et de la souffrance qui en est le lot, tu pourras avec une joie et une sérénité mérité, dans une sensation de liberté authentique, pur, naturel, inspirer puis expirer, à plein poumon le bonheur de la vie que tu pourras partager avec tout les autres tout ceux qui respirent ;o)



Juste un petit détail Goast Carter,
cela serait vraiment gentils de ta part, de mettre un peu d’oxygène dans les pavés que tu écrits.
Je suis vraiment épuisé, après la lecture de tes textes qui me demande un efforts de concentration, presque pire que le manque ;o), enfin presque LoL.

Vraiment je suis obligé de relire en moyenne 3 fois les lignes pour pouvoir à la fin de chacune d'elle , trouvé le début de la suivant, et cela est très éprouvant, en tout les cas pour moi, et il faut vraiment que je me motive pour faire l'effort de rechercher une partie spécifique de ton texte auquel je veux faire une réponse plus détaillé, de devoir relire tout le pavé pour pouvoir le situer.

Donc, des points, des virgules, des majuscules, et très important pour se repérer , des paragraphes,
enfin c'est petites choses qui rendent la lecture d'un texte plus facile voir agréable.

Bon, je te suggère ça, juste comme ça, car je pense que tu dois être capable d'écrire autrement qu'à la chaîne, quitte à faire la mise en page à la re lecture.

Si vraiment cela est au delà de tes possibilités, ce que je peux sans aucune difficulté comprendre, ne t'inquiète pas oublis ça, je continuerais quand m^me à faire l'effort de me massacrer les yeux ;o) LoL
 
Bijord a dit:
A 60mg de DXM 2x par jour, aucun effet psychoactif (a part pour les métaboliseurs chelous), aucun risque d'addiction, il n'y a que l'effet bénéfique et modulateur sur la tolérance qui fonctionne. Ce qui n'est pas le cas avec 360mg de DXM, et même encore, l'addiction au DXM, même si des cas existent, est extrêmement rare comparés aux opiacés.
Je pense faire parti des "métaboliseurs chelous" dont tu parles, le DXM a un effet particulierement long (plusieurs jours) et puissant sur moi.
Sous burprenorphine depuis deux ans (3 mg / jour, en trois prises), je souhaite diminuer progressivement les doses avant le sevrage définitif. Le DXM m'interesse beaucoup : je l'ai déjà expérimenté à des doses récréatives et son efficacité dans le cadre d'un sevrage opiacé semble prouvé.

Compte tenu de ma sensibilité au dextromethorphane, devrais-je diminuer les doses, les espacer ? Je connais les effets dissociatifs du produit et ne souhaite pas les ressentir, mon seul but est de réduire les symptomes de sevrage ressentis lors de la diminution des doses. J'aimerais me stabiliser à 1 mg / jour, dose qui me permettra d'envisager un sevrage définitif.

Merci d'avance de vos réponses.
 
user_name a dit:
Je pense faire parti des "métaboliseurs chelous" dont tu parles, le DXM a un effet particulierement long (plusieurs jours) et puissant sur moi.
Sous burprenorphine depuis deux ans (3 mg / jour, en trois prises), je souhaite diminuer progressivement les doses avant le sevrage définitif. Le DXM m'interesse beaucoup : je l'ai déjà expérimenté à des doses récréatives et son efficacité dans le cadre d'un sevrage opiacé semble prouvé.

Compte tenu de ma sensibilité au dextromethorphane, devrais-je diminuer les doses, les espacer ? Je connais les effets dissociatifs du produit et ne souhaite pas les ressentir, mon seul but est de réduire les symptomes de sevrage ressentis lors de la diminution des doses. J'aimerai me stabiliser à 1 mg / jour, dose qui me permettra d'envisager un sevrage définitif.

Merci d'avance de vos réponses.

La réponse c'est que personnellement je n'en sait foutrement rien^^! Car dans ton cas, il peut peut être y avoir une accumulation de DXM par exemple, conduisant a force a un effet psychoactif qu'est pas souhaité! Donc a mon avis je m'abstiendrais pour toi ça m'as l'air trop aléatoire. La mémantine peut être une bonne alternative, mais peut être un peu moins efficace que le DXM. Elle présente beaucoup moins de risques d'interaction et a l'avantage d'avoir une longue demie vie. Faudrait savoir si ta réaction a ce produit est normale. As tu testé un autre dissociatif que le DXM?

Renseigne toi, si t'as des questions hésite pas mais comprend bien que je ne te prescrit rien. J'ai juste bénéficié des effets bénéfiques de la mémantine et du DXM moi même et j'estime que les propriétés des molécules comme la mémantine, le DXM et tout sont sous exploités dans le cas des sevrages physiques.
 
[grivois qui protège son topic]

Qu'est ce qu'à le DXM à voir avec un arrêt de Subutex, ne serai ce pas un piti peu HS c't'histoire ?

[/gri ... pic]
 
grivois : on parle de l'aide que peut apporter le DXM dans le cadre d'un sevrage ou d'une diminution des doses de buprenorphine, c'est pas vraiment hs... :mrgreen:

La memantine est bien moins facile d'accès que le DXM... Pas sur qu'un médecin accepte de m'en prescrire ! Existe-t-il d'autres molécules ayant le même type d'effet ? J'ai bien sur entendu parler de la ketamine, de très faibles doses semblent contribuer à diminuer les symptômes du sevrage... Mais c'est aussi inaccessible que la memantine !
Je n'ai jamais pris d'autres dissociatifs (à moins que la salvia puisse être considérée comme tel ? ), je n'ai donc aucune idée de ma sensibilité vis à vis de ces produits.
 
user_name a dit:
Je n'ai jamais pris d'autres dissociatifs (à moins que la salvia puisse être considérée comme tel ? ), je n'ai donc aucune idée de ma sensibilité vis à vis de ces produits.

Oui c'est un disso, mais un peu à part on va dire. Pas sûr que la comparaison soit valable.
 
grivois a dit:
[grivois qui protège son topic]

Qu'est ce qu'à le DXM à voir avec un arrêt de Subutex, ne serai ce pas un piti peu HS c't'histoire ?

[/gri ... pic]

Désolé ne crois pas que je veux pourrir ton topic grivois!!! On parle pas d'utiliser les effets psychoactifs du DXM, mais d'utiliser l'effet neuromodulateur qu'il possède (ainsi que tous les antagonistes des récepteurs NDMA, aka les dissos pour simplifier) a faible dosage pour accélérer la phase de sevrage physique des opiacés (ainsi que de la cigarette, de l'alcool, des benzodiazépines...).

La memantine est bien moins facile d'accès que le DXM... Pas sur qu'un médecin accepte de m'en prescrire ! Existe-t-il d'autres molécules ayant le même type d'effet ? J'ai bien sur entendu parler de la ketamine, de très faibles doses semblent contribuer à diminuer les symptômes du sevrage... Mais c'est aussi inaccessible que la memantine !
Je n'ai jamais pris d'autres dissociatifs (à moins que la salvia puisse être considérée comme tel ? ), je n'ai donc aucune idée de ma sensibilité vis à vis de ces produits.

Oui c'est sur qu'un médecin va te regarder bizarre si tu lui demande de la mémantine dans le cadre de ton sevrage^^ Et ouais nan la salvia agit pas sur les récepteurs NMDA, ça va pas nous être utile même si quelques uns la concernent comme un dissociatif (enfin a mon avis elle est autant dissociative que le DMT peut l'être^^).

La kétamine as une demie-vie trop faible pour l'utilisation qu'on veux en faire. Là l'idée c'est d'avoir un produit qui régule de façon stable l'overexitation neuronale créée par le sevrage. Les ricains ont du DXM polystyrex, un DXM à libération prolongée. Pour se percher avec c'est a chier, par contre c'est top pour un sevrage! La mémantine possède aussi une longue demie-vie (même énorme) et est très faiblement psychoactive, et très bien tolérée (pas moi qui le dit hein).

Elle a une très faible affinité pour les récepteurs glutamaergique, ce qui fait que t'as pas d'effet psychoactif une fois passé une courte phase d'adaptation quand tu augmente le dosage (qui peut être réduite au minimum en augmentant progressivement le dosage). Elle pourrai même augmenter la mémoire dans ce cas si^^

Mais je compte essayer de me faire un trip a la mémantine, en prenant un truc du genre 100 à 200mg. Il paraît qu'elle a un ressenti dissociatif (une personnalité si j'ose dire) unique comparé a d'autres disso, mais là on s'éloigne du sujet alors je veux pas me faire taper les doigts par mon cher grivois. :)
 
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