Bonsoiiiir !
Aller, je viens apporter ma petite histoire aux précédentes
Mercredi dernier, j'ai pris mon premier para de DMA (variante de la MDMA, un chouia plus hallucinogène apparemment), de 0,07.
Au moment de la prise (vers 1h30/2h du matin je dirais), je n'étais pas réellement au courant de ce que je prenais (je savais que c'était de la MDMA, mais je ne savais pas comment c'était dosé, n'y connaissant quasi rien). J'étais avec mon mec, et ma meilleure amie (lui a prit comme moi, et elle n'a rien prit pour plus de sécurité envers moi. Elle est mignooooonne) et du coup j'me sentais tranquille pepouze. Je n'ai absolument pas senti la montée... rien, comme si j'étais tranquille à un concert banal. Dans le ventre, j'avais une bière ou deux, un bagel et j'avais fumé 2 joints. Rien de plus, rien de moins.
Vers 5h, le concert se termine, j'étais euphorique, je coupais la parole à tout le monde, je voulais être le centre de l'attention, je buvais des litres et des litres, je ne pouvais plus m'empêcher de danser même sans musique autour de moi, j'harcelais mes potes pour partir en after car il était "hors de question que je me couche maintenant". Dans ma bouche, c'était le désert. Plus de salive, je serrais la machoire de façon assez extraordinaire (qui m'a valu une langue un peu bousillée le lendemain et des petits ématomes à l'intérieur de la joue).
A 9h du matin, mon coeur battait fort fort fort, comme s'il menaçait de sortir de mon corps à chaque seconde, et surtout (le plus pénible), mes yeux ne pouvaient pas rester fixes. Si je fixais une ligne de mon bouquin (on fait comme on peu pour essayer de dormir), mes yeux se jettais de l'autre côté de la pièce, et je me retrouvais à regarder le haut de la fenêtre, comme une débilus
. A 11h, toujours pas sommeil. Enfin si, mon esprit était fatigué, mais pas mon corps. Je ne pouvais m'empêcher de bouger. Mes deux accompagnateurs étant endormis, j'étais seule avec mes délires, et j'ai fini par éclater en sanglots en me répétant "quand est-ce que tout ça se termine je veux dormiiiiiir !!". Vers midi, j'ai commencé à pouvoir m'allonger tranquille. Et j'ai dormi jusqu'à 18h pour mieux me recoucher 6h plus tard. Bref, grosse fatigue et gros dodo ! ENFIN
Je n'ai pas eu de nausées, je n'ai pas eu de grandes montée comme vous pouviez en parler plus haut (on ressent quoi?), je n'ai pas eu d'hallucinations même minimes, j'ai juste serré des dents comme un chien qui protège son os, et j'ai bu des litres et des litres d'eau. J'estime donc avoir eu une première fois plutôt "réussie", si on peu dire ça comme ça. La redescente étant juste le fait de lutter pour dormir.
Aujourd'hui mardi soir, je me surprend à serrer des dents et à mordiller l'intérieur de mes joues. J'ai l'impression que ma vie est super fade alors que je suis carémment joviale en temps normal et plutôt positive attitude. La, je n'arrive pas vraiment à m'intéresser à quoi que ce soit. Pas envie de travailler, pas envie de lire, pas envie de geeker, pas envie de regarder des séries... rien. Envie de rien faire à part de discuter de ce que j'ai ressenti et de ce que je ressens.
Petit détail qui pourrait être important : j'ai repris un para de 0.1 le vendredi soir vers 23h. Il ne m'a rien fait du tout, à part me donner la nausée pendant 1h30 et à n'avoir qu'une seule envie : me coucher. Comme si j'avais rien pris. Ceci dit, j'avais fumé pas mal de joint en before soirée.
Place aux questions qui me trottent dans la tête : ai-je eu une défonce "normale" avec des effets normaux ? est-ce que le cannabis atténue ces effets pour expliquer ma deuxième prise foireuse ? est-ce normal que je serre encore des dents 6 jours après ? que j'ai des passages un peu tristounets dans la journée sans explication ? le dosage était-il correct pour une première fois (je mesure 1m67 pour 60 kg) ?
Pavé terminé, merci à ceux qui prendront le temps de me répondre :mrgreen:
rayer:
. Pour la redescente, rien à dire mis à part que j'était crevé comme si j'avais enchaîné 10h d'athlé... Pas de dépression ou autres (peut-être pour le moment).
