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Question sur les surdoués

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion lovefootball
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Apparemment l'intelligence des HPI va en grandissant dans le temps donc peu être que eux ne finissent pas vieucons..
 
Cette page décris le WAIS IV qui est le bilan de référence pour calculer le QI, je n'oublie toutes remarques et méfiances qu'il y a sur le QI si vous voulez voir comment c'est fait (c'est intéressant franchement ^^).

Il y a aussi 3 courbes représentant l'évolution des capacités intellectuelles des HPI, des déficients mental et des profils "normaux" en fonction de l'âge.

Le WAIS IV - Le WiQI des surdoués, zèbres et autres HQI

Sinon effectivement d'après les études les HPI vieillissent mieux, en gardant de bonne capacité intellectuelle malgré l'âge, mais ça doit dépendre de nombreux facteurs à mon avis.
 
J'ai été également diagnostiqué HPI vers 17 ans par une psy avc un QI verbal bien supérieur au QI performance ( plus ou moins refusé le diagnostique pendant 2-3 ans ) et auto-diagnostiqué TDA/H ( type inattentif / impulsif ).

L'école a été un enfer pour moi que se soit niveau social .. Tête de turc pendant pas mal d'années ..

Niveaux drogues j'ai toujours été assez attiré et j'ai surtout accroché au speed et j'en ai énormement abusé d'ailleurs et c'est pas fini .. :p

Niveau hallucinogènes j'ai eu ma grosse période je me suis un peu calmé depuis.

Pour les drogues en général j'ai tendance a consommer par ennui :/

Je saurais pas dire si je suis plus sensible aux drogues en générales que les autres a part pour la Weed avc laquelle je suis effectivement plus sensible aux effets ^^
 
C'est vrai que le TDAH et HPI ont des similitudes dans la façon de se comporter ! Quand tu dis auto-diagnostiqué c'est en lisant des trucs et en t'étant retrouvé dedans ?
 
GuyGeorge a dit:
Ouais enfin c'est aussi a l'adolescence que les hommes sont les plus idéalistes, et utopistes. Après, ils se transforment peu a peu en vieux cons au fur et à mesure que leur plasiticité neuronale diminue.

D’où l’intérêt de se gaver de psychédélique :p
 
Personnellement j'suis HPP (Haut Potentiel Pénien) ... vous pensez que je finirais vieux con?
 
Si tu te poses la question c'est déjà bon signe ^^
 
Je passe rapidement par ici pour vous remercier de ce sujet. Ca fait un moment que j'avais envie de discuter de ce genre de trucs ici, ça fait plaisir de lire pleins de trucs que j'avais envie de dire sans avoir à le faire.

Notamment merci Djox, tes interventions confirment certaines de mes suppositions par exemple sur une éventuelle corrélation entre hpi, introvertis-intuitifs du tests MBTI et hyperactivité, du coup ça me donne envie de continuer mes investigations de ce coté là, je me dis que je ne suis pas la seule allumée à essayer de faire le lien entre différentes grilles de lectures qui me parlent.

Merci pour votre pertinence, et ce que ce soit du "coté" de ceux à qui le concept parle que de ceux qui s'en méfient.
Encore une fois je pense que pour que cette étiquette ait une utilité, il faut l'utiliser et la considérer pour ce qu'elle est: un moyen de mieux comprendre la réalité qui nous entoure, certaines personnes qui nous entourent en l'occurrence, nous-même parfois, sans que cette étiquette ne définisse strictement et définitivement ces personnes. Utiliser les cases sans y enfermer personne quoi.
 
Avant j'etait intelligent, puis j'ai découvert la drogue ! (le pire c'est que c'est presque ca...)
Par contre j'suis quasi sur que sur qu'une plus grande intelligence (au sens plus de connexion) augmente la sensibilité au lsd et au psyché, parce que vu certain teubé qui en prennent sans grand effet j'suis certain que c'est lié :D
 
Ce sujet m'intéresse beaucoup. Il m'es venu à moi que récemment je vais vous expliquer basiquement.

Mon petit frère a eu d'énorme problème avec l'école. Il ne se sentait pas accepté. Donc il ne voulait plus aller à l'école etc etc. Et tout le bazard qui suit, il a été voir une psycologue et pour finir il a fait des test de QI, il s'avère que mon petit frère a donc 139 de QI et est donc considéré comme un surdoué. Je pense que le gros problème est le terme surdoué. Sa connotation est juste minable, le mot "sur" te fais sentir au dessus et croyez-moi, les vrais "surdoués" eux-mêmes détestent ça. (Il sont humble c'est incroyable... ) Il faudrai vraiment de toute urgence inventer un mot avec une bonne connotation mais est-ce vraiment si facile ? Qui plus est le QI prend qu'en compte une composante de l'intelligence, car de toute évidence les autres ne sont pas mesurables...

Je vous parle de ça car personellement je n'ai fais aucun test, cependant j'ai eu quelques problèmes psychologiques également, et ma maitresse quand j'étais petit pensait que j'étais autiste. J'ai donc vu une psy qui elle pensais que j'étais surdoué mais je n'ai jamais fait de test. Mais tout cela je l'ai appris que récemment quand mon frère a été diagnostiqué et quand j'ai lu un peu ce que ça voulais dire.
Durant toute ma vie, je ressentais ce décalage vis à vis des autres et de la société à l'école ,mes centres d'intérets n'étaient pas les mêmes, malgré que j'aimais quand même le football etc etc. Cependant j'arivais à me faire des amis de "facade"
D'ailleurs mes années collèges ont été très chaotiques, j'ai redoublée ma 3ème car je me dirigeais pour faire des études professionelles. Je tournais à 9 de moyenne en 3ème, ça m'intéressais pas. Je trouvais l'école nul archi nul, l'art de te rendre un sujet interessant à chier.

Donc comme je le disais, j'ai regardé les caractéristiques générales des surdoués et franchement je me suis retrouvée dans les 3/4 des cases. Surtout pour l'hypersensibilité, ce perfectionnisme, et cette manie d'être toujours dans les deux extrêmes. Et surtout cette peur et apréhention de l'inconnu.
Cependant j'ai pas fais de test et j'en ressens pas l'utilité, cependant tout m'indique que j'en fais "partie" mais comme l'a souligné Lullaby, faut pas les ranger dans une case. Mais quand vous l'êtes, et bah ça soulage de mettre des mots sur ce décalage présent depuis toujours.

D'ailleurs, je peux argumenter mais vis à vis des drogues c'est mignon :
Je monte très vite, j'ai généralement des effets plus fort que les autres et je redescend souvent bien après. Je suis d'ailleurs très visuel et j'ai développé des HPPD.
Je suis également myope ça joue peut-être ?
 
Je me suis reconnu dans tes descriptions. L'hypersensibilité, le perfectionnisme, les 2 extrêmes, l'appréhension, le décalage. Ce que tu dis à la fin me plait bien car je me pose la même question, tout comme toi je monte très vite, j'ai des effets plus intenses et plus longs et visuellement ça envoie du lourd...Je suis également myope ^^.
C'est quoi des HPPD, des techniques pour influencer un trip ?
 
Eugénisme...
 
Euh disons que non c'est loin d'être drôle surtout les premiers mois. :D Disons que j'ai développée ceci sans les troubles associés en général et heureusement. DP/DR.
C'est étrange comme phénomène moins j'y accorde de l'importance moins elles sont présentes.
 
J'ai trouvé ce coup de gueule sur FB

"Comment j’ai tenu toutes ces années ? Comme pas mal de gosses de ma génération : je tournais la tête ailleurs. L’alcool, l’écriture et la drogue m’ont permis de tenir jusqu’à 25 ans sans trop me poser de questions. Avec le recul, c’était surtout pour fuir les réponses. Les paradis artificiels m’aidaient à combler le vide ou à évacuer le trop plein. À stagner et accepter de stagner, et désolé les mecs, mais surtout à me mettre au niveau. C’était mon refuge, ma petite cabane de couettes, mes dix piges de coma éthylique. S’abrutir pour fuir l’absurdité du monde et m’en protéger."

Wyatt, 25 ans, surdoué : "Comment j
 
J'ai été diagnostiqué il y a 6 mois (à 22 ans) mais je n'ai pas fait de test car je trouve ceux-ci inutiles. En effet j'ai lu pas mal de trucs sur les "surdoués" (j'aime pas ce mot non plus) et je me reconnaissais dans 80% des symptomes (hypersensibilité, perfectionnisme, sensation de décalage et j'en passe) donc pas besoin d'un test pour me le confirmer. Comme les personnes ayant posté dans ce thread cette découverte m'a fait du bien, je n'aime pas ne pas réussir à comprendre les choses et ca m'a pesé toute ma vie de ne pas comprendre pourquoi j'ai toujours eu des problèmes d'attention à l'école et plus récemment des problèmes de type sociabilité avec les gens.
Voila pour la partie "surdoué", maintenant j'apporte ma pierre à l'édifice pour ce sujet. Je suis un gros consommateur de shit depuis environ 5/6 ans et j'ai récemment testé la MDMA. Pour ce qui est de l'intensité de la montée ou celle des effets, je n'ai pas l'impression qu'elles soient si différentes des personnes dites "normales". Cependant je suis totalement d'accord avec le fait que les HPI ont plus de risques de tester tout types de drogues, je ne saurais dire la raison et je n'ai pas d'exemple précis à vous fournir mais c'est mon intuition et (sans prétention aucune) elle ne se trompe que très rarement
 
Un pédopsychatre me demandait "pourquoi tu fais ça hein pourquoi tu prend ces merdes tu veux t'abrutir c'est ça?"
Depuis j'ai retenu cette idée, bien qu'elle soit discutable puisqu'avec la maturité je préfère maintenant les drogues qui "ouvrent l'esprit" plutôt que celles qui "abrutissent".
 
Niine a dit:
J'ai été diagnostiqué il y a 6 mois (à 22 ans) mais je n'ai pas fait de test car je trouve ceux-ci inutiles. En effet j'ai lu pas mal de trucs sur les "surdoués" (j'aime pas ce mot non plus) et je me reconnaissais dans 80% des symptomes (hypersensibilité, perfectionnisme, sensation de décalage et j'en passe) donc pas besoin d'un test pour me le confirmer.
Tu dis que tu as été diagnostiqué mais sans test, finalement tu t'es auto diagnostiqué ? En fait je me demande comment on peut être si sur rien qu'en se "reconnaissant" dans des descriptifs wikipedia, pck je suis sur qu'une foule de gens se reconnaît la dedans et tous ne sont pas surdoués.
Simple question ^^

(Moi aussi je suis d'accord sur l'inutilité des test mais il faut qd même plus d'éléments que de simples descriptif sur internet ?)
 
Oui surtout qu'il y'a vraiment un gouffre entre être très intelligent et être surdoué, les surdoués ont des capacités spéciales. Y'a quelques année j'avais a m'a disposition des test de QI fiables et je m'étais acharné dessus pour scoré, même si j'obtenais des bon socres il a ce fameux gap des 130 et pour le franchir il faut vraiment un avoir un truc, une sorte d'intelligence instinctive une puissance de calcul brut et quasi inconsciente.
 
Saxifrage Russel a dit:
Tu dis que tu as été diagnostiqué mais sans test, finalement tu t'es auto diagnostiqué ? En fait je me demande comment on peut être si sur rien qu'en se "reconnaissant" dans des descriptifs wikipedia, pck je suis sur qu'une foule de gens se reconnaît la dedans et tous ne sont pas surdoués.
Simple question ^^

(Moi aussi je suis d'accord sur l'inutilité des test mais il faut qd même plus d'éléments que de simples descriptif sur internet ?)

On dirait qu'il s'est auto-diagnostiqué, en effet. Du coup, on ne peut pas reconnaître "officiellement" qu'il est surdoué.
Cependant, je pense que beaucoup de surdoués passent par la case de l'auto-diagnostique, car ce décalage et cette prédisposition naturelle à se poser les bonnes questions (car on parvient à créer des schémas génériques de pensée, et donc à "décortiquer" des raisonnements), mêlés à une curiosité exacerbée fait qu'un surdoué fait souvent des recherches.
L'auto-diagnostique est utile, mais reste limité, puisque réduit à un comparatif entre soi et des comportements types (pour ma part, ça a été par wikipédia, classique, mais le sujet sur le site est bien étoffé, on a des éléments clairs, comme ceux qui suivent :

  • Curiosité et soif d'apprendre, posent beaucoup de questions, sont capables d'acquérir des connaissances par leurs propres moyens
  • Perfectionnisme, besoin profond de bien faire avec exactitude
  • Peu d'estime en lui à cause des difficultés rencontrées
  • Peur de lui-même, de ce qu'il est, des conséquences de ses pensées et émotions débordantes
  • Conscience méta-cognitive (savent identifier et réutiliser des concepts et des stratégies qu'ils emploient pour résoudre des problèmes)
  • Intérêt atteignant parfois momentanément un niveau obsessionnel pour certains sujets
  • Apprentissage précoce de la lecture, parfois sans aide extérieure
  • Hypersensibilité (souvent invisible de l'extérieur (cf dyssynchronie interne))
  • Altruisme, besoin intime d'aider les autres (qui les pousse parfois vers les professions du domaine de la santé ou de la justice)[SUP]19[/SUP]
  • Tempérament solitaire, tendance à somatiser face aux incompréhensions et aux difficultés,
  • Langage soutenu qu'il adoptera au cours de sa propre éducation
  • Sens de la justice
  • Supporte difficilement l'échec
  • Grande capacité d'attention
  • Maturité intellectuelle supérieure à celle des enfants de leur âge (dyssynchronie externe)
  • Affectivité et/ou développement psychomoteur parfois en décalage avec la maturité intellectuelle (difficultés en écriture, difficulté de diction) : dyssynchronie interne
  • Sens de l'humour (notamment l'ironie)
  • Sensibilité à l'harmonie (musique, esthétique)
  • Capacité de mémorisation importante
  • Capacité à suivre une conversation ou un exposé en faisant autre chose
  • Très grande facilité à justifier ses comportements a posteriori
  • Difficulté à prendre des décisions si confronté à un problème ne pouvant être résolu uniquement par la logique (ex: problème sentimental, émotionnel)
  • Pensée en "arborescence", ses idées déclinent en une multitude d'autres idées en provenance d'un point commun entre elles, créant une pensée riche mais au-delà de la concentration.
    ---------------
  • lisent beaucoup et vite, y compris des livres complexes
  • intérêt pour les origines de l'homme, de l'Univers, pour la Préhistoire, l'histoire (surtout l'antiquité) et la société, les sciences
  • jeux « compliqués »
  • préoccupés très tôt par la mort
  • se passionnent pour beaucoup de sujets, en changent souvent
  • intérêt pour les problèmes moraux, philosophiques, métaphysiques, politiques
  • peuvent ressentir un intérêt allant jusqu'à l'obsession pour un sujet particulier, puis en changer subitement
  • peuvent avoir un intérêt particulier pour un ou plusieurs domaines artistiques, comme le dessin ou la musique
  • peuvent facilement sombrer dans l'ennui en l'absence d'un intérêt ressenti
    ---------------
  • difficultés d'intégration dans les groupes
  • suscitent plus que d'autres l'intérêt et/ou le rejet
  • recherchent la compagnie d'enfants plus âgés
  • aiment dialoguer avec les adultes.

Le problème de l'auto-diagnostique (enfin pour ma part ça a été ça), c'est que l'on ne peut pas être sûr à 100%, on peut très vite se perdre et finir dans l'autosuggestion/autopersuasion, car on cherche à tout prix une raison à ce décalage. Par exemple, j'ai énormément de caractéristiques du trouble de l'anxiété généralisée, de la névrose obsessionnelle, du trouble de la personnalité borderline, mais je ne peux pas affirmer que je suis atteint de ces troubles, notamment car il existe de nombreux symptômes croisés.

J'ai finalement passé le test adulte il y a un an et demi environ, je crois (je venais tout juste d'avoir 17 ans je pense), même si j'ai eu du mal à accepter, car ma psy me l'avait déjà proposé plusieurs fois. Mon raisonnement était : "je suis ce que je suis, et suis ce que je veux être, donc au final, savoir que je suis surdoué ou non ne changera pas les ressemblances entre mes caractéristiques et celles du surdoué". En fait, j'avais très peur que l'on me dise que je n'étais pas surdoué, même si c'était très peu probable (principe de précaution...) - au bout de 10 minutes passées la première fois avec ma psy, elle envisageait déjà ça -, parce que cela voulait dire que je perdais totalement mes repères déjà peu nombreux - j'avais peur de moi en quelque sorte, je me craignais, et je voulais savoir pourquoi j'agissais/réfléchissais autrement, ça me taraudais, je devais absolument savoir... -.

Finalement, j'ai fait le test, qui n'est pas inutile. J'ai l'impression que tout le monde dit qu'il est inutile parce que cette personne ne veut pas que les autres le classent dans la case "idiot qui ne regarde que les chiffres du QI pour juger les gens" ; le test est effectivement limité, mais a ses atouts. Notamment deux sous-catégories, pour quotient émotionnel et intellectuel, où l'on retrouve un résultat numérique pour chacune des deux catégories, qui s'additionnent pour donner le QI total ; mais l'on oublie souvent qu'il n'y a pas que le résultat numérique, les impressions et le ressenti du psychologue sont très importants, beaucoup plus que le résultat numérique (avec un 120, mais les caractéristiques du surdoué, vous pouvez être considéré comme surdoué par votre psy). Au final, mes résultats numériques - aux exercices ainsi que dans les différentes catégories - étaient exactement ceux à quoi je m'attendais, et même si le résultat numérique total (le QI donc) a été invalidé par ma psy, le diagnostique reste bon, ça a donc été un immense soulagement pour moi, car ça me faisait un repère fixe, immuable, sur lequel je pouvais me baser pour poursuivre mes investigations sur moi-même. A côté de ça, je ne voulais pas que l'on me juge par mon test de QI, donc personne d'autre que moi n'a vu le rapport de la psy, comme ça c'est plus simple.

Je ne regrette donc pas du tout d'avoir passé ce test, qui, il ne faut pas se méprendre, ne va pas changer votre personne ou quoi que ce soit, mais vous confirmera - ou pas - quelque chose.
 
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