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Question sur les surdoués

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion lovefootball
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Merci Sue tu m'as apporté quelques nuances à propos du fameux test "inutile". En revanche pour moi aller sur wiki lire 3 pages de symptomes/descriptifs (qu'ils concordent ou non) et s'auto-diagnostiquer c'est n'importe quoi. Au delà du statut officiel ou officieux, il y a tout simplement l'impossibilité de s'auto diagnostiquer ou dire quoi que ce soit sur soi à partir d'une page wiki. Moi ça me paraît dément. C'est une démarche humaine, mais insensé.
 
Saxifrage Russel a dit:
Merci Sue tu m'as apporté quelques nuances à propos du fameux test "inutile". En revanche pour moi aller sur wiki lire 3 pages de symptomes/descriptifs (qu'ils concordent ou non) et s'auto-diagnostiquer c'est n'importe quoi. Au delà du statut officiel ou officieux, il y a tout simplement l'impossibilité de s'auto diagnostiquer ou dire quoi que ce soit sur soi à partir d'une page wiki. Moi ça me paraît dément. C'est une démarche humaine, mais insensé.

Effectivement, c'est ce que je dis :
Le problème de l'auto-diagnostique (enfin pour ma part ça a été ça), c'est que l'on ne peut pas être sûr à 100%, on peut très vite se perdre et finir dans l'autosuggestion/autopersuasion, car on cherche à tout prix une raison à ce décalage. Par exemple, j'ai énormément de caractéristiques du trouble de l'anxiété généralisée, de la névrose obsessionnelle, du trouble de la personnalité borderline, mais je ne peux pas affirmer que je suis atteint de ces troubles, notamment car il existe de nombreux symptômes croisés.

J'ai peut-être pas été assez ferme sur mes propos, remarque.
 
Oui je voulais bien faire la nuance. Tu envisages un "peut-être", moi pas du tout. Du coup je pense qu'il vaut peut-être (héhé) mieux passer par un test, finalement.
 
En fait, si on veut faire un tl;dr du pâté que j'ai écrit au-dessus, c'est que sans test, aucune assurance, seulement des hypothèses.
Donc quelqu'un qui dit être surdoué par auto-diagnostic, c'est pas recevable en soi.
 
Pour continuer la conversation oui d'un côté je me suis auto diagnostiqué mais sur les conseils d'un psy à la base et pas qu'à partir de wikipedia. Et je vous assure que je n'avais jamais autant vu de points communs entre des écrits et ma vie réelle. Ca m'a vraiment fait un choc quand j'ai revu toute ma scolarité et vie sociable écrite par des gens qui ne savent même pas que j'existe. Après vous pouvez croire ce que vous voulez moi ca m'importe peu. Par contre je vous interdit de penser que j'en suis fier, je me suis maintes fois dit que je préfererai être bête parce qu'au moins je me poserais pas toutes ces questions et la vie n'en serait que plus belle. Malheureusement c'est pas le cas donc il faut faire avec.

De plus cette impression de décalage ressentie, c'est vraiment particulier je vous assure et lorsque je me suis renseigné tout a été plus clair, donc bien sur je peux me tromper mais cette impression de révélation que j'ai eu en lisant les caractéristiques des "surdoués" ca me fait vraiment penser que j'ai raison.

De toute facon la question du topic n'etait pas sur mon cas particulier mais sur l'attirance plus forte ou non et les effets plus ressentis ou non par les personnes dites "surdoués" vis a vis des prod. Je voulais donc expliquer un peu le contexte de mon message initial mais c'est pas le contenu le plus intéressant.
 
Ce topic me fait un peu rire. N'est t-il pas le propre de l'homme de s'auto-diagnostiquer surdoué comparé à ses semblables?

  • Sens de l'humour (notamment l'ironie)
Il faut être surdoué pour avoir le sens de l'humour et de l'ironie, hahahaha, celui qui as fait cet article wikipédia n'en manque pas je trouve^^
 
GuyGeorge a dit:
Il faut être surdoué pour avoir le sens de l'humour et de l'ironie, hahahaha, celui qui as fait cet article wikipédia n'en manque pas je trouve^^

Je sais que tu trolles mais il faut bien évidemment voir les critères comme un ensemble de caractéristiques, et non pas un à un ^^

Sinon je pense pas que la plupart des gens se diagnostiquent surdoués... Enfin ça me ferait peur vu qu’énormément de gens que je rencontre n'essayent aucunement de s'améliorer :lol:
 
Surdoué implique une intelligence émotionnelle très poussé ce qui implique une sensibilité accrue de la personne. Au plaisirs de la vie a ses moments moins lumineux ainsi qu'aux drogues.
J'ai peut etre complètement a cote de la plaque mais pour être surdoué il faut impérativement être sensible. Du coup ressentir les plaisir dans toute la palette des myriades des variations que la complexité de la vie procure et c'est pareil pour la drogue. Une personne au Q.I. bas ne vas pas tirer d'un voyage psychédélique par exemple.
Donc pour moi la question que tu pose est évident dans la simplesse de sa réponse.
 
Ah les surdoués des monstres qui font peur au niveau de l'intelligence ou des êtres en souffrances ? Hypersensible, perfectionniste, curieux, ils examinent le monde avec une grande minutie. Je pense que beaucoup de surdoués prennent de la drogue, la quête d'un sens à la vie, à la recherche de la compréhension du psychisme et de son fonctionnement, à la recherche de la vie et de sa finalité. Nombres d'artistes, de scientifiques, d'hommes célèbres ont touchés à la drogue. L'intelligence ne se résume pas à être des rats de bibliothèque introverties mais les surdoués recherchent au contraire des défis, une finalité, une compréhension par exemple par la drogue. La drogue change le fonctionnement dont la personne se comporte, perçois, comprend, entend, voix, goutte, sens et ressens émotionnellement.

Les surdoués sont riches dans le domaine de l'imagination, de la créativité, de inventivité, ils aiment résoudre des problèmes complexes. Ils sont également riche intellectuellement et ont un sens de l'intuition très développer. Les surdoués sont des êtres sensibles qui captent plus d'informations de l’environnement, de l’extérieur et traite de plus les informations plus rapidement, cela d'un plan neurocognitif. Les surdoués sont perfectionnistes et aiment que les choses soient bien faites. Il est généralement introvertie, voir solitaire, passionner par des lectures, l'art, les sciences, la musique, le théâtre, le sport, l'écriture. Ils ont un regard spéciaux poser sur le monde. Cette différence qualitative leurs permettent d'être des êtres atypiques, différend, à part des autres personnes. Cette différence peut être source de souffrance pour le surdoué qui peut avoir des crise d’anxiété voir de dépression. De plus, si c'est un surdoué exceptionnelle, avec un très haut QI, il pourrait apparemment y avoir des problèmes psychiatriques, comme les psychoses. La folie et le génie d'ailleurs ne serait pas très éloigner mais proche. Aristote disait qu'il n'y a pas de génie sans un grain de folie.

Bref, les surdoués sont complexes et les étudier d'un point de vue neuropsychologique, neurologique est intéressant, pour mieux cerner et comprendre leurs fonctionnements. Et voir le problème de dépendances à des substances psycho-active peut être lié à l’intelligence et notamment à la douance. Comment perçois t-il le monde quand il a prit une drogue ?



PS : Un pseudonyme reste un pseudonyme.


http://www.talentdifferent.com/addictions-994.html
 
Quand vous vous sentez inadapté, différents, vous pouvez aussi etre malade ou con, comme moi.
Sur le web, tout le monde est surdoué, introvertit, TDAH, INFP, asperger....

L'intelligence c'est la normalité. Toute personne essayant de vous prouver le contraire est en train de vous mentir.

C ouf qu'on arrive a un point ou de maniere général on déffinisse l'intelligence par le fait qu'on arrive pas à faire quelque chose (etre social, matérialiste, routinier). Si on prend le truc de maniere complement basique, c'est complement idiot.

<parano>il y a de la secte derriere tout ca c'est pas possible</parano>

Il y a aussi une intelligence qui n'existe pas chez les "surdoué" c'est d'accorder leurs reve et la réalité. Sur les forum (bon meme si c'est une lucarne pas bon moyen de juger blablabla) t'en a pas un qui fait vraimetn ce qu'il veux dans la vie. Donc ca implique aussi pas de capacité à prendre des decision. Ca fait déja pas mal.
 
Honnetement moi la drogue m'a rendu con meme si j'y etai déja un peu a la base et c aussi bien comme ça
Quand t con a cause de la drogue tu peux plus rien faire : ni boulot intellectuel, ni boulot manuel
Donc je peux pas bosser
du coup encore quelques années a vivre parce que avec ce qui vient à la présidence de tous les pays ce sera camps de travail pour moi dans le futur
mais bon je vais expérimenter la vie en mode je ne pense rien je ne veux plus rien
j'ecrirai ptetre un manuel

moi jsuis surdoué jsuis pas un pééédééééé

G l'impression que l'autre truc qui rend con c'est le discour et la parlotte sur internet, on arrive a des points sur les convers instantanée ou t'a meme pas besoin de structurer les choses pour te faire comprendre, connerie généralisé

vive la connerie

vive la drogue

vive moi
 
L'intelligence est un état. Pas une condition. On peut très bien devenir intelligent à force de travail, comme on peut devenir con à cause d'un environnement social s'y prêtant. Les facteurs sont multiples et chaque être humain contient le potentiel de sa propre intelligence.

Il y a par contre certain type de personnalité voué à une certaine sensibilité qu'on attribue souvent à tord à de l'intelligence.

Et souvent on a tendance à attribuer l'intelligence à des personnalités et des sensibilités qui ressemblent au nôtre. Alors que l'intelligence est plurielle.

Et quand à la question des surdoué bah on m'a filé un QI de 140 quand j'étais gosse mais j'ai tout perdu entre temps. Et je n'ai jamais attaché beaucoup de valeur à ce test.
Après ce test on m'a souvent dis que si je foutais rien en cours c'est parce que je m'ennuyais car je comprenais tout très vite. En vrai c'est surtout parce que j'en avais déjà rien à foutre, je préférais rever et de toute façon mon degré de concentration était déjà flingué à l'époque.

Je pense pas que je suis surdoué en vrai je pense que les profs m'ont collé cette étiquette pour justifier le fait de pas pouvoir me bourrer le crâne et que mes parents ont volontiers acceptés parce que c'est moins dur de se dire qu'on à un môme surdoué qu'un gosse feignant qui s'en branle.
 
je préférais rever et de toute façon mon degré de concentration était déjà flingué à l'époque.

@Sandman:
Signe que tu n'es pas assez cinglé et mal dans ta peau pour accepter le formatage de la société sans essayer de fuir ;)

Si tu t'ennuies et que tu te sens pas à ta place c'est bien la preuve que naturellement tout ton corps te signifie qu'il y à erreur quelque-part! Hors comme les enfants de nos sociétés en sont les esclaves à travers l'école, si tu as un rejet de l'école et de la concentration en cours, c'est que tu te défends bien face à une menace. Tu es donc en bonne santé!

Alors ouais la drogue c'est bien pour accepter et supporter sa condition de merde en effet. Je trouve aussi cette astuce sympathique afin de mieux tolérer un environnement hostile et dénué de logique.
On croit que c'est pour se soigner, mais non non, les médicaments servent juste à apaiser une douleur bien présente x)...

Enfin bref je sais plus ce que je disais tfaçon alors voilà !
 
Ouais puis j'ai connu l'école old school ça n'a pas aidé.

C'est clair que niveau éducatif on est pas à la pointe en France. Mais bon, c'est déjà en cours de changement. Et ça changera d'autant plus quand notre génération remplacera totalement la précédente.

Il y a une part de moi qui ne peut s'empêcher de se délecter à la vue de l'ancienne génération qui meurt en se débattant vainement dans des spasmes désespérés de conservatismes et de puritanisme.
L'enfant qui a subi l'école crie victoire.

Ils nous ont appris qu'on ne vit pas dans un monde de bisounours, il vont aussi apprendre qu'on crève toujours seul. Et que leurs idéaux mourrons avec eux.

Si seulement on pouvais se détacher un peu des cocons que représentent la drogue et le virtuel, on pourrait leur montrer qu'on sait gérer le réel sans entrer dans des systèmes déshumanisants. Mais pour être franc j'ai la confiance.

Bon je suis en train de HS le sujet comme un shlag à raconter ma life et mes théories moisies. Hop Hop c'est par la la sortie.
 
Ah la surdouance, tant de légendes urbaines. Tous ces gens qui se prétendent HP dans les bars, une bière à la main pour trouver un sujet de conversation et surtout un peu d'attention. Entre autres.
J'ai galéré toute ma vie avec ce terme, développement très précoce, ennui pathologique tout le temps et partout, sauts de classe, changements d'établissements, sentiment de différence, petit mouton noir aux multiples questions existentielles. Jamais compris tous ces gens qui regrettent "l'innocence de l'enfance", l'apparente naïveté que je n'ai jamais connue, mes neurones fonctionnaient déjà à plein régime à 2-3 ans. J'ai fait le test à 13 ans, 148, ça fait bien mal quand, jeune déprimée et profondément seule, on t'apprend qu'il y a une personne sur 1'000 qui fonctionne comme toi, mais dans un sens ça légitime certaines choses. Mon adolescence a été un enfer de mentalisation excessive, questionnements, auto-torture constante, et principalement sentiment fort de solitude et d'incompréhension. Quelques rencontres qui m'ont aidée à tenir, souvent avec des solitaires, des marginaux, des psychotiques, parfois des gens qui ont mal tourné ; toujours un décalage d'âge incompréhensible de l'extérieur, à 12 ans c'était des amis de 18, à 15, de 20, maintenant c'est la trentaine, quarantaine, voire cinquantaine parfois ^^. J'ai enchaîné dépression, phobie sociale, agoraphobie, j'ai tenu en passant constamment d'une nourriture intellectuelle à une autre, d'un projet à un autre. Jamais vraiment aboutis par ailleurs, à mes heures passées à apprendre le chinois à 7 ans, le lakota à 10, à passer de sport en sport, d'activités en activités... sans rien développer vraiment, au fond, peut-être par peur de l'échec, peur du regard des autres toujours viscérale, lassitude aussi, sentiment d'avoir fait le tour des choses dès lors que la façon d'atteindre un but x est vaguement cernée et entraperçue. J'ai tenu par mes passions aussi, essentiellement la lecture qui a été mon refuge depuis mes 3 ans jusqu'à aujourd'hui, l'écriture, même si mon perfectionnisme la rend stérile, la route plus tard, pour l'adrénaline, le défi, la performance. Toujours en avance, toujours décalée, toujours excessivement passionnée, toujours "trop".
J'ai galéré, immensément, quand j'ai vu mon développement émotionnel se construire peu à peu, plus ou moins correspondant à ma tranche d'âge, les choses se faire doucement, trop doucement pour mon intellect qui m'a poussé à faire certaines choses très vite, très tôt, à courir après des idéaux inatteignables, en manque d'une sérénité et stabilité intérieures que je ne commence qu'à effleurer aujourd'hui.
Je me suis épuisée dans d'innombrables projets, idéaux, frustration de l'épanchement intellectuel infini et de la maigre mise en pratique, j'ai achevé cette période par un investissement inhumain dans le travail nuit et jour pendant près d'un an pour faire taire le cycle incessant du mental qui ne s'arrête jamais.

Et puis aujourd'hui, j'en ai plus grand chose à faire. J'ai pu m'identifier beaucoup à ce terme, il y a quelques années, ce "HP" qui me colle à la peau. La différence reste, le fonctionnement demeure également, je me rappelle moi-même à ma condition quand je me pose des questions sur mes agissements ou quand le mental me bouffe trop, mais j'estime avoir trouvé un équilibre. A 12 ans, quelque chose d'autre est apparu que les rouages de mon intellect, une sensibilité que je ne fais qu'ouvrir encore et encore tant que je le peux depuis. Je porte à ce jour mon temps et mon intérêt sur d'autres choses, principalement mon développement personnel, émotionnel et intuitif, bien que la nourriture intellectuelle me soit toujours essentielle. Tout ça m'a valu, pour le côté positif, une profonde passion pour la différence, d'une part, et pour le soin et la thérapie de l'autre.

L'intelligence est un terme bien flou, tous oublient que HP c'est un fonctionnement bien plus qu'une performance intellectuelle, d'une maigre utilité bien souvent, quand l'individu ne parvient pas à le gérer et ne le considère comme une simple caractéristique parmi tant d'autres. J'ai rencontré des gens brillants par l'étendue de leurs connaissances, mais sans un brin de remise en question, de jugement, et des gens magnifiques de par leur intelligence émotionnelle. Et eux j'en ai pas grand chose à faire de connaître leur QI.

Peace et sorry pour le pavé, j'avais probablement besoin de faire un retour sur tout ça, et puis il semblerait que ce soit la journée des confessions sur Psychonaut aujourd'hui :D
 
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Génial on voit pas mon trait sur ce graph' :p
Ce qui me gave dans la définition habituelle de l'intelligence, c'est qu'on a trop souvent tendance à l'associer à la culture ou au savoir, perso je l'assimilerais plus à la conscience.
Sinon je suis un noob niveau QI, la dernière fois j'avais que 119 au test - voir 117 je sais plus - ostentatoirement essentiel pour la survie et le rayonnement en société ou en retraite d'ermite. Vous vendez du rêve avec ces QI, c'est normal si je me sens inférieeeeeeeeeeur ? Ok ! Ce soir je tente la neuromicrobiomacropsychototochirurgie devant le miroir en selfmade-man et je vais trouver la clé de l'univers qui fait sonner les portiques chaque fois que je fais des plongeons.
 
Les test de QI ou de personnalités ou je sais pas quoi ça a été inventé pour rassurer les handicapés sociaux c'est bien connu :nod:
 
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