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Psychédéliques et jeune âge

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion DasFrog
  • Date de début Date de début
C'est pas qu'il ait tort, c'est qu'il considère (dans son post) juste l'aspect de l'équilibre psychologique.

A mon avis (mais j'ai aucune autre connaissance là-dessus que le 1er post, en gros), le soucis c'est l'aspect physique: développement du cerveau, stabilité chimique, toussa, avant de commencer à jouer avec.

Pour imager, file du lsd à un bébé qui en plus ne connait encore rien à la vie, je doute qu'il ait une chance de grandir sainement. Chez un pré-adulte, pour moi c'est pareil, mais proportionnellement à l'âge quoi, en gros.
 
Le cerveau n'est pas encore formé à 16 ans ? :shock:

Selon les personnes (et donc la maturité, mais ça personne ne peut en juger soi-même), je pense qu'à 16 ans c'est tout à fait possible, mais pas recommandé bien sûr. C'est bien si pour toi ça s'est bien passé. Je pense que peu importe l'âge, des personnes ne sont pas faites pour supporter l'expérience psychédélique. J'imagine pas l'effet dévastateur que ça aurait sur mes parents par exemple. :rolleyes:
 
TexFrog dans un post plus tot a dit:
J'ai trouvé des articles assez intéressants sur le développement du cerveau qui en effet se termine vers les 20 ans. Ce développement n'ayant au passage rien à voir avec la maturité intellectuelle qui s'acquiert (normalement :p ) plus tôt.
 
Intéressant.

Et est-ce que le psychédélique peut seulement affecter ce développement ? Il peut affecter le mental mais le développement du cerveau en lui-même ?
 
Ben justement après il disait que très peu d'études avaient été menées entre psyché et jeunes, ce qui peut se concevoir quand même :D
Mais effectivement, ce serait intéressant d'en savoir plus.
 
Faudrait tester sur des jumeaux :twisted:
 
Je suis encore jeune, allez-y, testez sur moi ! \o/
 
je suis d'accord pour servir de cobaye aussi... :D
 
Sludge a dit:
Intéressant.

Et est-ce que le psychédélique peut seulement affecter ce développement ? Il peut affecter le mental mais le développement du cerveau en lui-même ?
C'est une hypothèse envisageable (pour rester dans la réserve) : le corps fonctionne à l'économie, et toute action entraîne une réaction. Exemple : l'amphétamine (en prise chronique) qui oblige le cerveau à créer de nouveaux axones/dentrites/synapses/récepteurs D2 pour pallier la suractivité du système nerveux central. Lors de l'arrêt, il y a trop peu de dopamine pour alimenter le réseau supplémentaire qui a été créé lors des prises => dérèglement du système dopaminergique => dérèglement du système noradrénergique => dérèglement du système adrénergique (les étapes énoncées découlent du catabolisme de la dopamine en noradrénaline puis adrénaline). Sans compter le stress oxydatif induit par le manque de magnésium ainsi que le manque de vitamines B6 et B12 si l'usager ne s'alimente pas correctement. Manque de minéraux (du fait de l'effet sympathomimétique -mauvaise assimilation des aliments, d'où les diarrhées occasionnelles- de l'amphétamine) => affaiblissement des défenses.
Bref je crois que j'ai fait le tour, alors bon évidemment les psychédéliques c'est autre chose, mais la faculté d'adaptation du cerveau ne doit pas trop jouer en la faveur d'une personne qui prend des psychés trop jeune.
 
Un pote (si tu passes par là..) a consommé énormément d'amphet alors qu'il était encore à un age plus que déraisonnable..
Une des dernières fois que je l'ai vu, il m'a expliqué que seulement maintenant (jdirais, facilement 7/8 ans plus tard), son médecin dit qu'il ne commence à plus avoir de séquelles, pincipalement niveau du sommeil.
Mais bon, sur que je m'éloigne des hallucinogènes.
 
Histoire d'enfoncer les clous encore un peu.

On est bien d'accord qu'il y a 2 problèmes dans la prise de drogues/psychés durant l'adolescence.

Le Premier est bien sur le risque de dépendance/addiction/toxicité (que ce soit alcool canna amphèt champi ou autres)
=> problèmes dans les études / vie sociale / biologie au sens strict: ça ramollit le cerveau et compagnie. (cf le mec qui tape des amphét à ?ans et 8 ans plus tard a encore des troubles du sommeil, j'imagine que son bulletin scolaire/professionnel a aussi connu des variations)

Le Deuxième, c'est le risque psychologique. Surtout présent avec les psyché, il est aussi la avec les autres drogues, car intimement lié a la construction sociale et tout ça (spirale mec)
=> Modification de la personnalité et de la construction intellectuelle de l'individu, perte du réél, dépersonnalisation,
ces problèmes ont un impact quasi nul sur la biologie mais affectent le futur de l'individu.
Et un enfant ne sait pas ce qu'est son futur, ce qui l'attend, il a besoin de temps pour faire ses choix. (comme cette scène dans Mr Nobody ou le gamin doit choisir entre son père ou sa mère, très bon film a voir). En quelque sorte les psyché empêchent de faire des choix raisonnables et objectifs (oui j'enfonce les clous). Après si on est de tendance hippie on peut penser que ces modifications sont bonnes. Ou on peut penser qu'elles sont mauvaise.



Pour ma part, les douilles de Salvia a midi entre les cours durant mon année de terminale ont eu un impact psychologique assez troublant. Comme toute chose, ça a eu des aspect négatifs, et d'autres positifs. J'ai trouvé un domaine d'études intéressant, mieux compris moi même la vie et touça,
mais ça m'a aussi rendu un peu triste.
 
Histoire d'enfoncer les clous encore un peu.

On est bien d'accord qu'il y a 2 problèmes dans la prise de drogues/psychés durant l'adolescence.

Le Premier est bien sur le risque de dépendance/addiction/toxicité (que ce soit alcool canna amphèt champi ou autres)
=> problèmes dans les études / vie sociale / biologie au sens strict: ça ramollit le cerveau et compagnie. (cf le mec qui tape des amphét à ?ans et 8 ans plus tard a encore des troubles du sommeil, j'imagine que son bulletin scolaire/professionnel a aussi connu des variations)

Le Deuxième, c'est le risque psychologique. Surtout présent avec les psyché, il est aussi la avec les autres drogues, car intimement lié a la construction sociale et tout ça (spirale mec)
=> Modification de la personnalité et de la construction intellectuelle de l'individu, perte du réél, dépersonnalisation,
ces problèmes ont un impact quasi nul sur la biologie mais affectent le futur de l'individu.
Et un enfant ne sait pas ce qu'est son futur, ce qui l'attend, il a besoin de temps pour faire ses choix. (comme cette scène dans Mr Nobody ou le gamin doit choisir entre son père ou sa mère, très bon film a voir). En quelque sorte les psyché empêchent de faire des choix raisonnables et objectifs (oui j'enfonce les clous). Après si on est de tendance hippie on peut penser que ces modifications sont bonnes. Ou on peut penser qu'elles sont mauvaise.



Pour ma part, les douilles de Salvia a midi entre les cours durant mon année de terminale ont eu un impact psychologique assez troublant. Comme toute chose, ça a eu des aspect négatifs, et d'autres positifs. J'ai trouvé un domaine d'études intéressant, mieux compris moi même la vie et touça,
mais ça m'a aussi rendu un peu triste.
 
Les douilles de salvia, ca fait radoter, héhé
 
5tr4t0 a dit:
Bref je crois que j'ai fait le tour, alors bon évidemment les psychédéliques c'est autre chose, mais la faculté d'adaptation du cerveau ne doit pas trop jouer en la faveur d'une personne qui prend des psychés trop jeune.

Je seconde l'idée: ca fait plusieurs fois que je tombe sur des etudes sur les effets du weed chez les ados, avec des belles images par résonance magnétique pour montrer que le cerveau des lolos est devenu bien différent des loupiots qui ont rien pris, manger des légumes et fait du sport... Zont pas comparé ceux qui fait des compétitions de judo avec ou sans speed par contre... 8)
 
Je tenais juste à rajouter un détail néanmoins important par rapport aux propos de mérimin, grouphyti, et schtroumpfette, à savoir que:



Les douilles ça piquouille.


Qu'il n'y ai pas de malentendu hein.
 
Concernant ma propre expérience, j'ai pris de la kétamine peu avant mes 17 ans, suivi de prises très occasionnelles de psychés (surtout acide).

Résultat : désillusion de la vie précoce. Au lieu de me laisser mûrir avec la connaissance que la vie apporte, je me suis projeté 30 ans en avant sans expérience. Les fondations (attachement à la réalité, au sens de la responsabilité, à la vie en société...) de mon éducation n'étaient pas encore assez inébranlables pour que ma consommation de psychédéliques ne me pousse pas à grande vitesse vers la spiritualité, le rejet de la société, etc. (Ces états d'esprits peuvent être louables mais sincèrement, préoccupe toi de chopper des nanas/mecs et d'être comme tout le monde, c'est le meilleure bonheur que je te souhaite à cet âge là).

Quoi que vous puissiez penser, quelle que soit votre conviction, VOUS ETES TROP INFLUENÇABLES. Ce n'est pas mon avis, c'est une réalité.

L'âge requis pour une première prise dépend des individus mais d'une manière général toute prise avant 20 ans est à proscrire.

Je ne regrette pas de consommer des psychédéliques, au contraire, cela m'a apporté (après beaucoup de hauts et de bas) un épanouissement personnel énorme, je regrette seulement d'en avoir pris aussi jeune; l'épanouissement est long et laborieux, perturbant, morbide. Mon point de repère? Mes amis de trips, qui ont commencé à prendre après leurs 20 ans, ont l'air beaucoup moins perturbés que moi (c'est assez subjectif comme affirmation...).

Ah oui, une dernière chose, un avis personnel, cultivez vous; la culture est la meilleure amie des psychédéliques (et il se trouve que rares sont les personnes qui sont cultivés à cet âge...).

(J'ai foutu des points virgules mais je suis pas du tout sur de les avoir bien utilisés! Quelqu'un s'y connait? = D )
 
Je débarques dans la section RDR comme promis j'essayerait d'être actif dans cette section.
Ce topic fait réfléchir effectivement et je pense que c'est une bonne chose de "limiter" les dégâts.
 
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