Tiax-Piü-Piü a dit:
Haha, j'pensais même pas à ça en plus.
Ça marche aussi en psychologie (surtout avec le suffixe "bienveillante"), du coup c'était surtout Epsil qui était visée (paix à son âme, au passage).
Aaaaw :3
Maintenant, je me sens presque obligée de rajouter mon caillou bienveillant à l'édifice. Ci-fait :
CHIARD DANS LA TOURMENTE ADOLESCENTE, TES BOULEVERSEMENTS HORMONAUX ENTRAÎNENT GENRE des trüks, en l'occurrence mon soutien silencieux.
<CQFD-inside>
Finalement, un snïf plus tard, je vais pousser la bienveillance jusqu'à argumenter.
Si ça, ça démontre pas l'ampleur des ravages de la drogue, sans déconner.
</CQFD-inside>
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CHER MARMOT,
Tout plein de trüks ont déjà été dits, je vais juste me permettre d'insister sur deux broutilles et demi, et de joindre un peu de docs.
Comme ça a déjà été évoqué plus haut, l'adolescence est une période critique du développement cérébral. Et cette maturation n'est complète qu'aux environs de 25 ans.
DANS CET INTERVALLE 12-25 ANS :
1- Comportements induits.
Ô joie, l'immaturité neurologique de certaines régions du cerveau provoquent l'émergence de comportements typiques (grossomodo) :
- Amygdale très active => Emotions +++ / Impulsivité +++ / Prse de risque +++.
- Cortex préfrontal pas fini => Planification - - - / Self-control - - - / Jugement - - -. / Logique - - -.
Cher chiard, c'est une fatalité, c'est neurologique.
Mais c'est transitoire... sauf si le développement de ces aires du cerveau sont entravées.
2 - Vulnérabilité à l'abus.
Bonus : pour les mêmes raisons qu'au dessus, par rapport à un adulte pour une consommation de psychotrope donnée, il existe une plus grande sensibilité à certains effets, et une plus grande résistance à certains autres.
Exemple - L'alcool.
=> Effets positifs [désinhibition sociale, etc.] : Sensibilité ++
=> Effets négatifs [effets sédatifs, incoordination motrice, etc.] : Résistance ++
===> CONSÉQUENCE : Propension à la consommation excessive, et vulnérabilité à devenir dépendant.
During adolescence, intricate remodelling and fine-tuning of brain circuitry occurs, particularly within frontal, temporal, and parietal cortices. Synaptic pruning and reorganization and increased myelination permit the brain’s mechanisms to become faster and more efficient and enable the development of complex cognitive functions, for
example, improved impulse control, working memory, and operational thinking.
Lubman and colleagues argue that these functions may be particularly vulnerable to chemical insult within relevant areas of the brain during adolescence. Indeed, whilst the adolescent brain may be at ‘increased sensitivity to the neurotoxic properties of addictive drugs,’ at the same time it may be ‘less sensitive to the behavioural effects of drugs, allowing young people to use substances at higher doses and for longer periods than their adult counterparts’.
3 - Conséquences neurologiques de la consommation psychotropes.
Entravera le développement cérébral, notamment la plasticité cérébrale, la mémoire...
Exemple - Toujours l'alcool.
=> Volume de l'hippocampe chez un sujet ayant/n'ayant pas consommé d'alcool pendant l'adolescence :
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Je joins les deux docs que j'ai sous la main :
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Un powerpoint (fr) très bien fait, mais se concentrant sur l'exemple de l'alcool.
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Un bref pdf(en) qui illustre son propos avec l'alcool-toujours et le THC.
Je voulais surtout souligner dans l'esprit de chacun qu'il n'est pas question ici d'intelligence, ni de condescendance moralisatrice-que-tu-peux-pas-comprendre, QUET'CHÏ LES CHIARDS.
Cette connerie là n'est pas de votre fait. Pas encore.
Hin hin.
J'ai une envie stupéfiante de cocalight à satisfaire, soudain.