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Psychédéliques et jeune âge

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion DasFrog
  • Date de début Date de début
Vue que le jeune age façonne beaucoup notre rapport au monde, je te laisse imaginer le bordel que c'est pour un cerveau qui vit des expériences de ce genre pendant qu'il façonne sa vision du monde. Y'a un temps pour tout, et je pense pas que les psyché soit adaptés a l'adolescence (mais bon, ça n'engage que moi)
 
Voici un avis de plus :

Personnellement j'ai commencé les psychédéliques à 17 ans et je ne le regrette en rien dix années plus tard. Je pense que j'avais clairement la maturité et cela était couplé à une véritable recherche intérieure, et un chemin. Bien qu'avec des set & setting purement récréatifs les premières années.
Est-ce que cela m'a rendu plus con ? Je ne pense pas. En tout cas pourvu d'un bac pendant longtemps je finis de remettre a niveau mes études avec un bac+5 et ce sans la moindre difficulté et un enfant sous ma responsabilité. En revanche j'ai complètement perdu un pan de ma jeunesse en souvenir fumeux à cause de l'herbe (mais bon j'ai fumé de 12 à 24 ans en étant pire que déraisonnable). Mais ceci n'a rien à voir avec le sujet.

Pour revenir à notre question centrale.
Je pense que l'on peut sans problème si l'on respecte deux conditions fondamentales :

1) On ne met pas le toit d'une maison (ouverture sur l'inconnu) sans avoir posé les fondations (corps physique), les murs (émotionnel) et la charpente (mentale).

2) Tout n'est que poison, tout n'est que remède, la vraie question c'est le dosage. (Dans le temps, et par prise).

Ainsi la question largement évoquée ici de la maturité biologique ne concerne que la partie physique d'un être de notre espèce. On le sait, et c'est de plus en plus prouvé (voir les travaux du biologiste Rupert Sheldrake) que le cerveau est un organe récepteur de la pensée, mais que celle-ci est en dehors de nous. De certain diront que c'est un sens, car le rôle d'un sens est de transformer une vibration en information. Mais je m’égare... 

J'aimerais souligner également un point intéressant qui n'a pas été (il me semble) soulevé. Si des modifications à vies devaient intervenir sur le cerveau ou la psyché d'un(e) jeune est-ce que ces modifications irréversibles seront forcément négatives ? Cela reste à voir, parce que de toute manière le décrochage scolaire et tout autre problème de ce genre sont, à mon avis, sociétaux d’abord. Et les hommes et les femmes (qu'importe leurs âges) en détresse de notre société peuvent parfois se tourné vers de (fausses) portes de sortie alternatives. Si cette porte s'avère être les psychédéliques alors, elle ne fera que mettre en exergue un problème latent. Ce qui est donc une excellente qualité en soi.  :P

Je dirais même que cela fait partie de la découverte et de la recherche de soi à une certaine étape de la vie où l'on se cherche. Bien sûr lorsque cela est consenti et murement réfléchi. Le problème aujourd'hui est que ça coure les rues, les festivals, et le net comme pas possible. Au point d'avoir vu des dealers de LSD dans des concerts de reggae du samedi soir finissant à 01h00 bonder de jeunes de 12-16 ans. Et plus récemment encore, des uber shit livrant dans les grandes villes tous les produits sur un simple sms. Ceci, faisant passé le caractère sacré des psychédéliques au caractère vulgaire de la simple défonce pour la défonce. Ce qui constitue un des plus grands dangers pour les jeunes.

Pour juger de si cela peu être fait, rien ne vaut une personne qui sait de quoi est fait le psychonautisme, avec une connaissance certaine du fonctionnement humain et de l'état de la vie et de l'esprit de la personne en face.

Je vais relater (aussi brièvement que possible) une petite histoire concernant un mineur ayant pris des psychédéliques :

Avec mon meilleur ami, nous avions une excellente habitude des psychédéliques notamment champignons et LSD. Et nous étions régulièrement rejoints par notre bande d'amis dans nos trips qu'ils soient à la maison ou en festivals dédiés. Et le petit frère de ce meilleur ami avait une tendance à toujours vouloir trainer avec nous. Et par voie de conséquence, faire comme nous. Et même si on s'est arrangés pour le laisser en dehors de nos soirées "psyché" il en entendait parler et en avait de plus en plus envie.
Je lui ai toujours refusé en lui expliquant toutes les raisons, car je voyais clairement qu'il n’était pas prêt. Mais rien à faire, une ou deux années passèrent et l’on commençait à le retrouver en teuf avec nous. Parfois vraiment contre notre gré, genre on va dans un gros festoch dans un autre pays, et sur qui l’on tombe ? Pensant qu'il ne serait jamais là, sachant qu'on ne lui a même pas parlé ? Lui-même. Dans ces moments j'ai bien sûr préféré lui donnée des mini doses genre 0,75g de champignons que de le voir aller taper des trucs qu'on ne maitrisant pas (il avait 16-17ans).

Et ce qui devait arriver arriva. Il alla seul dans une free party à 17 ans où il ingéra je ne sais quelle dose de je ne sais quel champignon. Cet épisode, sur cette personne fragile, lui à valu de "rester perché".
C'est-à-dire que des crises de délire et de colère sans raison pouvaient éclater à tout moment. Qu'il avait des symptômes se rapprochant fortement de l'autisme (difficulté de communication, d'expression, de compréhension du monde sociale et de la structure sociale), et bien d'autres ! PENDANT DE NOMBREUSES ANNÉES.

Il s'en suivit donc des années d’hôpital psychiatrique, de bêta bloquant et autre médicament vous rendant monumentallement apathique. Mais c'était dans ce cas la meilleure solution, pour lui et son entourage. Aujourd'hui il va mieux ce que je lui avais toujours conseillé d'obtenir avant la prise de psyché et ce que je lui avais toujours dit qu'il fallait qu'il acquière pour guérir, il commence à l'avoir : un travail long sur le long terme, une indépendance, etc. En somme de la stabilité, un ancrage.

Mais la lueur qui a remplacé l'ancienne dans ces yeux, elle, restera là toute sa vie.

Tout ça pour nuancer mon propos ci-dessus. Oui bien sûr que des mineurs peuvent prendre des psychédéliques. Mais c'est du cas par cas ! Et si vous n'avez pas une personne IRL qui peut vous aiguiller, vous accompagner, vous dire si oui ou non vous pourriez potentiellement en prendre. Alors il faudra une absolue certitude de ce que vous faites. De plus, je le répète, l'expérience des psychédéliques bien qu'indispensable, ne joue qu'une partie infime des qualités que doit posséder un guide.

L'histoire ci-dessus révèle aussi, à mon sens, que l'âge n'est pas qu'un simple indicateur biologique. Mais également un point de repère dans le développant global de la vie d'un individu. Et c'est donc le critère le plus important à prendre en compte plus que l'age physique.

Enfin, à l'intention de celles et ceux qui voudraient braver les interdits énoncés par la bonne parole générale de ce forum que j'approuve globalement. L'expérience relater ci-dessus est clairement très rare, ne partez surtout pas avec appréhension que cela va arriver. Si un doute subsiste, abstenez-vous avant d'avoir passé une nouvelle maturité. Entamer la découverte avec prudence et parcimonie EDIT MODO : pas de conseils de dosage, merci. Et ne reprenez pas une deuxième fois la dose dans la soirée attendez le lendemain pour juger si votre manne était pourrie, ou si vous avez super bien toléré. Et je vous passerais le chapitre sur la conscience, la vie et tout le tatsouin de la sagesse, mais ça vaut plus que la peine d'être pris en compte. Pour finir bien sûr, toutes les autres règles applicables dans ce forum le sont pour les physiquement jeunes aussi.

Voilà pour la pierre (ou le pavé ) apporter à l'édifice. Et encore je me suis abstenu. :angel:
 
Très beau message auquel je ne peux qu’adhérer. Je fais parti de ces mauvais exemples qui ont commencé trop tôt et en ont chié, et ton message me donne envie de faire un petit tr rétrospectif pour montrer une fois de plus qu'il faut faire gaffe.
Je vais essayé de m'y mettre.
 
Kix a dit:
Voici un avis de plus :

Personnellement j'ai commencé les psychédéliques à 17 ans et je ne le regrette en rien dix années plus tard. Je pense que j'avais clairement la maturité et cela était couplé à une véritable recherche intérieure, et un chemin. Bien qu'avec des set & setting purement récréatifs les premières années.
Est-ce que cela m'a rendu plus con ? Je ne pense pas. En tout cas pourvu d'un bac pendant longtemps je finis de remettre a niveau mes études avec un bac+5 et ce sans la moindre difficulté et un enfant sous ma responsabilité. En revanche j'ai complètement perdu un pan de ma jeunesse en souvenir fumeux à cause de l'herbe (mais bon j'ai fumé de 12 à 24 ans en étant pire que déraisonnable). Mais ceci n'a rien à voir avec le sujet.

Pour revenir à notre question centrale.
Je pense que l'on peut sans problème si l'on respecte deux conditions fondamentales :

1) On ne met pas le toit d'une maison (ouverture sur l'inconnu) sans avoir posé les fondations (corps physique), les murs (émotionnel) et la charpente (mentale).

2) Tout n'est que poison, tout n'est que remède, la vraie question c'est le dosage. (Dans le temps, et par prise).

Ainsi la question largement évoquée ici de la maturité biologique ne concerne que la partie physique d'un être de notre espèce. On le sait, et c'est de plus en plus prouvé (voir les travaux du biologiste Rupert Sheldrake) que le cerveau est un organe récepteur de la pensée, mais que celle-ci est en dehors de nous. De certain diront que c'est un sens, car le rôle d'un sens est de transformer une vibration en information. Mais je m’égare... 

J'aimerais souligner également un point intéressant qui n'a pas été (il me semble) soulevé. Si des modifications à vies devaient intervenir sur le cerveau ou la psyché d'un(e) jeune est-ce que ces modifications irréversibles seront forcément négatives ? Cela reste à voir, parce que de toute manière le décrochage scolaire et tout autre problème de ce genre sont, à mon avis, sociétaux d’abord. Et les hommes et les femmes (qu'importe leurs âges) en détresse de notre société peuvent parfois se tourné vers de (fausses) portes de sortie alternatives. Si cette porte s'avère être les psychédéliques alors, elle ne fera que mettre en exergue un problème latent. Ce qui est donc une excellente qualité en soi.  :P

Je dirais même que cela fait partie de la découverte et de la recherche de soi à une certaine étape de la vie où l'on se cherche. Bien sûr lorsque cela est consenti et murement réfléchi. Le problème aujourd'hui est que ça coure les rues, les festivals, et le net comme pas possible. Au point d'avoir vu des dealers de LSD dans des concerts de reggae du samedi soir finissant à 01h00 bonder de jeunes de 12-16 ans. Et plus récemment encore, des uber shit livrant dans les grandes villes tous les produits sur un simple sms. Ceci, faisant passé le caractère sacré des psychédéliques au caractère vulgaire de la simple défonce pour la défonce. Ce qui constitue un des plus grands dangers pour les jeunes.

Pour juger de si cela peu être fait, rien ne vaut une personne qui sait de quoi est fait le psychonautisme, avec une connaissance certaine du fonctionnement humain et de l'état de la vie et de l'esprit de la personne en face.

Je vais relater (aussi brièvement que possible) une petite histoire concernant un mineur ayant pris des psychédéliques :

Avec mon meilleur ami, nous avions une excellente habitude des psychédéliques notamment champignons et LSD. Et nous étions régulièrement rejoints par notre bande d'amis dans nos trips qu'ils soient à la maison ou en festivals dédiés. Et le petit frère de ce meilleur ami avait une tendance à toujours vouloir trainer avec nous. Et par voie de conséquence, faire comme nous. Et même si on s'est arrangés pour le laisser en dehors de nos soirées "psyché" il en entendait parler et en avait de plus en plus envie.
Je lui ai toujours refusé en lui expliquant toutes les raisons, car je voyais clairement qu'il n’était pas prêt. Mais rien à faire, une ou deux années passèrent et l’on commençait à le retrouver en teuf avec nous. Parfois vraiment contre notre gré, genre on va dans un gros festoch dans un autre pays, et sur qui l’on tombe ? Pensant qu'il ne serait jamais là, sachant qu'on ne lui a même pas parlé ? Lui-même. Dans ces moments j'ai bien sûr préféré lui donnée des mini doses genre 0,75g de champignons que de le voir aller taper des trucs qu'on ne maitrisant pas (il avait 16-17ans).

Et ce qui devait arriver arriva. Il alla seul dans une free party à 17 ans où il ingéra je ne sais quelle dose de je ne sais quel champignon. Cet épisode, sur cette personne fragile, lui à valu de "rester perché".
C'est-à-dire que des crises de délire et de colère sans raison pouvaient éclater à tout moment. Qu'il avait des symptômes se rapprochant fortement de l'autisme (difficulté de communication, d'expression, de compréhension du monde sociale et de la structure sociale), et bien d'autres ! PENDANT DE NOMBREUSES ANNÉES.

Il s'en suivit donc des années d’hôpital psychiatrique, de bêta bloquant et autre médicament vous rendant monumentallement apathique. Mais c'était dans ce cas la meilleure solution, pour lui et son entourage. Aujourd'hui il va mieux ce que je lui avais toujours conseillé d'obtenir avant la prise de psyché et ce que je lui avais toujours dit qu'il fallait qu'il acquière pour guérir, il commence à l'avoir : un travail long sur le long terme, une indépendance, etc. En somme de la stabilité, un ancrage.

Mais la lueur qui a remplacé l'ancienne dans ces yeux, elle, restera là toute sa vie.

Tout ça pour nuancer mon propos ci-dessus. Oui bien sûr que des mineurs peuvent prendre des psychédéliques. Mais c'est du cas par cas ! Et si vous n'avez pas une personne IRL qui peut vous aiguiller, vous accompagner, vous dire si oui ou non vous pourriez potentiellement en prendre. Alors il faudra une absolue certitude de ce que vous faites. De plus, je le répète, l'expérience des psychédéliques bien qu'indispensable, ne joue qu'une partie infime des qualités que doit posséder un guide.

L'histoire ci-dessus révèle aussi, à mon sens, que l'âge n'est pas qu'un simple indicateur biologique. Mais également un point de repère dans le développant global de la vie d'un individu. Et c'est donc le critère le plus important à prendre en compte plus que l'age physique.

Enfin, à l'intention de celles et ceux qui voudraient braver les interdits énoncés par la bonne parole générale de ce forum que j'approuve globalement. L'expérience relater ci-dessus est clairement très rare, ne partez surtout pas avec appréhension que cela va arriver. Si un doute subsiste, abstenez-vous avant d'avoir passé une nouvelle maturité. Entamer la découverte avec prudence et parcimonie. Et ne reprenez pas une deuxième fois la dose dans la soirée attendez le lendemain pour juger si votre manne était pourrie, ou si vous avez super bien toléré. Et je vous passerais le chapitre sur la conscience, la vie et tout le tatsouin de la sagesse, mais ça vaut plus que la peine d'être pris en compte. Pour finir bien sûr, toutes les autres règles applicables dans ce forum le sont pour les physiquement jeunes aussi.

Voilà pour la pierre (ou le pavé ) apporter à l'édifice. Et encore je me suis abstenu. :angel:

Je n'ai pas le temps de te faire une réponse constructive, mais la non. Tu extrapole bien trop de choses basé sur ton expérience et sur des concepts irréfutables.
Clairement ce que tu dis la, t'y vois que ce qui t'arrange en omettant beaucoup trop de choses sur le chemin.
 
Cookies a dit:
Je n'ai pas le temps de te faire une réponse constructive, mais la non. Tu extrapole bien trop de choses basé sur ton expérience et sur des concepts irréfutables.
Clairement ce que tu dis la, t'y vois que ce qui t'arrange en omettant beaucoup trop de choses sur le chemin.

Effectivement, on fait plus constructif :) Après faut pas faire la chasse aux sorcières en attendant à chaque fois des études scientifiques à la clé. C'est vrai que ce qu'il avance n'est pas infaillibles et loin de là, mais je n'ai pas l'impression qu'il présente ses propos comme vérité absolu.  Chaque expérience et idée est bonne à prendre tant qu'elle n'est pas pris prise au pied de la lettre. Surtout que l'expérience psychédélique est surtout empirique, alors pour moi l'expérience de chacun constitue un point important.
 
Je sais pas si c'est parce que j'ai 19 ans, donc pas si éloignée de mon adolescence, mais je trouve que franchement, ado en lisant ce thread, j'aurais trouvé que vous étiez des "vieux cons".
Vous l'êtes pas hein, juste, vous parlez d'une manière qui je pense, peut sonner un peu "hypocrite" pour un ado...
Je vais expliquer rapidement;

1; les ados, généralement quand ils prennent la drogue, ils savent très bien qu'ils jouent avec leur vie. Bon certes, pas tous, il y a toujours des gens inconscients, mais avec toute la propagande anti-drogue et le peu de renseignement que la plupart des gens prennent sur la came malgré internet, quand ils prennent un buvard ils prennent déjà en compte le danger de mourir. Donc pourquoi le fait que ça puisse leur déclencher des troubles psychologiques les arrêteraient?

2; Regardez l'état du monde et l'état de ma génération. Ca fait 10 ans qu'on nous répète en boucle qu'on va crever. Les fascistes montent, ce sera la guerre pour le pétrole, la planète crève, 60 h de taf par semaine, moins de sécurité sociale... Moi perso, drogue ou pas drogue, je fixe mon espérance de vie à 30 ans max. La plupart des gens de mon âge sont dans un état d'esprit un peu de ce genre ( il n'y a qu'à regarder les mouvements politiques de jeunes de ces dernières années). On crèvera dans la révolution ou dans la montée des eaux en gros. Qu'est-ce que vous voulez qu'une possibilité que le cerveau se développe mal nous fasse? De toute manière, on est déjà crevés.
Je ne dis pas que c'est vrai, je dis que c'est comme ça que pense beaucoup d'ados. Et ça par exemple dans ce thread, vous en tenez pas trop compte, mais aussi quand un ado va vers la drogue, lui montrer les dangers de cette drogue pour son futur lointain, c'est inutile si on ne lui montre pas qu'il a un futur.

3; ne seriez vous pas un peu hypocrite... Je vais faire une analogie qui va me valoir des ennemis mais bon...
Un adulte qui prend un psychédélique, c'est dangereux. Un ado qui prend des psychédéliques c'est plus dangereux.
Donc l'ado doit être bann du forum et ne pas y toucher.

Donc...
Un adulte qui prend un psychédélique, c'est dangereux. Un adulte qui prend de la coke, c'est plus dangereux -pour le corps.
Donc l'adulte qui prend de la coke doit êtr ebann du forum et ne pas y toucher.

Je vais même faire pire.
Ne rien consommer, ce n'est pas dangereux. Mais consommer c'est dangereux.
Donc il ne faut jamais rien consommer.

Oui bien sur, consommer des psychédéliques quand tu es ado, c'est pas ouf pour ta santé, ça a des dangers. D'un autre coté, toutes les personnes de ce forum, consomment et prennent des risques avec leur santé. La RDR, à ce que je sache, consiste à aider à diminuer ces risques, pas stigmatiser le fait de prendre des risques.
C'est bien facile quand on est adulte de dire " ouais mais ado j'étais con j'aurais pas du consommer, c'était risqué". Mais quelqu'un qui a arrêté de consommer pourrait dire la même chose de ceux qui continuent de consommer.
Je pense que les ados doivent avoir le droit à se renseigner et à poser des questions, à être guidés. D'un autre coté il faut éviter de les encourager/ fasciner et bien les prévenir que c'est dangereux pour eux, et probablement, essayer de les aider mentalement. Mais franchement leur dire " ne touche pas à ça" c'est pas efficace, c'est hypocrite, et en plus ça leur donne l'impression qu'il sont des gros rebelles.
 
Oui on fait plus constructif, je n'avais pas le temps j'avais du taff a finir ^^

du coup je vais argumenter un peu plus :

Je pense que l'on peut sans problème si l'on respecte deux conditions fondamentales :

1) On ne met pas le toit d'une maison (ouverture sur l'inconnu) sans avoir posé les fondations (corps physique), les murs (émotionnel) et la charpente (mentale).

Le point 1) je suis vaguement d'accord dans le sens ou il est important d'avoir des reins solides et une expérience de vie avant de s'attaquer aux psychédéliques. Mais ce n'est pas que ça, c'est aussi prendre le risque de foirer complètement son développement, de se retrouver avec des traumas qu'on ne peut pas forcément encaisser à cet âge-là
De plus, rien ne prouve que la bonne santé et les choses positives qui sont arrivé à un jeune consommateur sont du aux psychés. Il ne faut pas ignorer que ça a été ok pour certaines personnes, mais ça a surtout été pas ok du tout avec parfois des conséquences graves et irrémédiables pour un grand nombre.
Ça fait des années pour certains qu'on traine dans la RdR et si l'expérience personnelle à un poids, je peux t'assurer que la nôtre en tant qu'acteurs du milieu a du poids quant aux dégâts qu'on a pu voir chez les jeunes (et même les moins jeunes d'ailleurs, le risque n'est pas qu'a adolescents)

2) Tout n'est que poison, tout n'est que remède, la vraie question c'est le dosage. (Dans le temps, et par prise).

Oui, mais non. Tout peut être poison en excès, mais tout ne peut pas être remède.

Ainsi la question largement évoquée ici de la maturité biologique ne concerne que la partie physique d'un être de notre espèce. On le sait, et c'est de plus en plus prouvé (voir les travaux du biologiste Rupert Sheldrake) que le cerveau est un organe récepteur de la pensée, mais que celle-ci est en dehors de nous. De certain diront que c'est un sens, car le rôle d'un sens est de transformer une vibration en information. Mais je m’égare...

Non, c'est absolument pas prouvé, et surtout pas par Rupert Sheldrake qui n'est clairement pas pertinent aupré de la communauté scientifique.
Un peu de lecture pour ceux qui ne connaitrait pas le bonhomme:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rupert_Sheldrake
Puis bon ses compétences de biologistes au vue de ses commentaires sur l'ADN ... voila quoi.

Je dirais même que cela fait partie de la découverte et de la recherche de soi à une certaine étape de la vie où l'on se cherche. Bien sûr lorsque cela est consenti et murement réfléchi. Le problème aujourd'hui est que ça coure les rues, les festivals, et le net comme pas possible. Au point d'avoir vu des dealers de LSD dans des concerts de reggae du samedi soir finissant à 01h00 bonder de jeunes de 12-16 ans. Et plus récemment encore, des uber shit livrant dans les grandes villes tous les produits sur un simple sms. Ceci, faisant passé le caractère sacré des psychédéliques au caractère vulgaire de la simple défonce pour la défonce. Ce qui constitue un des plus grands dangers pour les jeunes.

Pour moi c'est tout autant dangereux de consommer des psychédéliques dans le but de trouver une vérité, de s'élever spirituellement. Ce sont des jugements de valeurs. Le psychédélique est un outil, chacun en fait ce que bon lui semble, mais toujours, je pense que certains outils sont difficilement utile à un certain âge.

Et ce qui devait arriver arriva. Il alla seul dans une free party à 17 ans où il ingéra je ne sais quelle dose de je ne sais quel champignon. Cet épisode, sur cette personne fragile, lui à valu de "rester perché".
Heu .... j'ai plus l'impression que c'est un ensemble de décision qui l'ont mené à ce problème, et non pas cette seule et unique prise. D'autant plus que, qu'est-ce qu'une personne fragile ? sur quel critère tu peux choisir de la valeur de "fragilité" de quelqu'un ?
Ça veut dire que n'importe quel lecteur ici qui se dit "non mais ça va moi je suis pas fragile" sera safe ? Clairement pas . Et c'est la aussi qu'il y a un problème et qu'il fait que je réagis aussi vivement. En soit j'apprécie qu'on ai tous la possibilité de livrer nos expériences, nos vécus. Je suis content de savoir que des consommateurs de psyché qui ont commencé (trop) tôt on réussi a vivre une vie qui leur convient.
Mais chaque jour, sur psychonaut ce sont des milliers de personnes qui passent lire les sujets qui sont postés. Dans ces personnes, il y en a qui sont très naïfs, et qui prendront toute expérience ponctuelle comme une vérité applicable à leur situation. Ce qu'on dit à une portée, et un poids, qu'il est important de mesurer.

Tout ça pour nuancer mon propos ci-dessus. Oui bien sûr que des mineurs peuvent prendre des psychédéliques. Mais c'est du cas par cas ! Et si vous n'avez pas une personne IRL qui peut vous aiguiller, vous accompagner, vous dire si oui ou non vous pourriez potentiellement en prendre. Alors il faudra une absolue certitude de ce que vous faites. De plus, je le répète, l'expérience des psychédéliques bien qu'indispensable, ne joue qu'une partie infime des qualités que doit posséder un guide.
Tu peux être accompagné par qui tu veux, ça change pas grand-chose à mon humble avis. Ça peut limiter la casse, mais ça n'élimine en aucun cas les risques.
 
1; les ados, généralement quand ils prennent la drogue, ils savent très bien qu'ils jouent avec leur vie. Bon certes, pas tous, il y a toujours des gens inconscients, mais avec toute la propagande anti-drogue et le peu de renseignement que la plupart des gens prennent sur la came malgré internet, quand ils prennent un buvard ils prennent déjà en compte le danger de mourir. Donc pourquoi le fait que ça puisse leur déclencher des troubles psychologiques les arrêteraient?

Justement, la désinformation à mon sens empêche de prendre des décisions éclairées et réfléchies. Ça va dans un sens (la prohibition) comme dans l'autre (l'apologie)

2; Regardez l'état du monde et l'état de ma génération. Ca fait 10 ans qu'on nous répète en boucle qu'on va crever. Les fascistes montent, ce sera la guerre pour le pétrole, la planète crève, 60 h de taf par semaine, moins de sécurité sociale... Moi perso, drogue ou pas drogue, je fixe mon espérance de vie à 30 ans max. La plupart des gens de mon âge sont dans un état d'esprit un peu de ce genre ( il n'y a qu'à regarder les mouvements politiques de jeunes de ces dernières années). On crèvera dans la révolution ou dans la montée des eaux en gros. Qu'est-ce que vous voulez qu'une possibilité que le cerveau se développe mal nous fasse? De toute manière, on est déjà crevés.
Je ne dis pas que c'est vrai, je dis que c'est comme ça que pense beaucoup d'ados. Et ça par exemple dans ce thread, vous en tenez pas trop compte, mais aussi quand un ado va vers la drogue, lui montrer les dangers de cette drogue pour son futur lointain, c'est inutile si on ne lui montre pas qu'il a un futur.

J'avais le même discours a ton âge, aujourd'hui j'ai dépassé les 30 ans, et je vois les choses d'une façon différente, moins pessimiste (mais pas optimiste pour autant) et ceux de la génération avant la mienne disaient tout autant la même chose. Je comprends que très bien ton point de vue, mais je t'invite à lui laisser une chance d'évoluer et à ne pas flinguer tes jeunes années dans des pulsions d'auto destructions.

3; ne seriez vous pas un peu hypocrite... Je vais faire une analogie qui va me valoir des ennemis mais bon...
Un adulte qui prend un psychédélique, c'est dangereux. Un ado qui prend des psychédéliques c'est plus dangereux.
Donc l'ado doit être bann du forum et ne pas y toucher.

Donc...
Un adulte qui prend un psychédélique, c'est dangereux. Un adulte qui prend de la coke, c'est plus dangereux -pour le corps.
Donc l'adulte qui prend de la coke doit êtr ebann du forum et ne pas y toucher.

Je vais même faire pire.
Ne rien consommer, ce n'est pas dangereux. Mais consommer c'est dangereux.
Donc il ne faut jamais rien consommer.

Oui bien sur, consommer des psychédéliques quand tu es ado, c'est pas ouf pour ta santé, ça a des dangers. D'un autre coté, toutes les personnes de ce forum, consomment et prennent des risques avec leur santé. La RDR, à ce que je sache, consiste à aider à diminuer ces risques, pas stigmatiser le fait de prendre des risques.
C'est bien facile quand on est adulte de dire " ouais mais ado j'étais con j'aurais pas du consommer, c'était risqué". Mais quelqu'un qui a arrêté de consommer pourrait dire la même chose de ceux qui continuent de consommer.
Je pense que les ados doivent avoir le droit à se renseigner et à poser des questions, à être guidés. D'un autre coté il faut éviter de les encourager/ fasciner et bien les prévenir que c'est dangereux pour eux, et probablement, essayer de les aider mentalement. Mais franchement leur dire " ne touche pas à ça" c'est pas efficace, c'est hypocrite, et en plus ça leur donne l'impression qu'il sont des gros rebelles.
Et je partage ton point de vue, bien que ce soit fortement sujet à débat, pour moi on devrait avoir le droit d'accueillir des mineurs sur psychonaut, mais ce n'est pas le cas, on est limité par la loi de ce point de vue-là Donc on ban les mineurs a vue pour avoir la possibilité d'exister.
À ma connaissance, sur le net français il n'y à que Drogue info service qui est habilité à recevoir des mineurs.
La chose par contre qu'il me paraît importante c'est qu'il est important de pouvoir aiguiller et aider ceux qui sont déjà consommateurs. Par contre je suis contre le fait d'encourager la consommation des mineurs.
Il en va de même pour n'importe quelle substance y compris (et particulièrement) l'alcool.
 
Message supprimé par l'auteur (moi même), car après relectures et mise en lien avec d'autres de mes postes je remarque que mon anonymat est un peu corrompu. Par souci de cohérence avec le reste : ce post était une rétrospective de ma conso de psychédéliques et de ce qu'ils m'avaient apporté, en bien et en mal.
 
Je pense quand même que dans ma génération ça va un peu au-delà des pulsions auto-destructrices; le fait est qu'on est en chute et que la chute s'est considérablement accélérée en termes de conditions de vie, et donc, de chances de survies.
Par exemple, il y a 10 ans, il y avait beaucoup plus de lits de réanimations dans les hopitaux, donc moins de mort du covid si il était arrivé à cette époque.
Je veux dire, il ne s'agit quand même pas juste d'adolescents dépressifs, il s'agit quand même d'une génération qui aura factuellement - et a d'ailleurs - moins d'hopitaux, moins d'argent, et plus de catastrophes que la précédente. Et d'ailleurs, aux etats-unis, l'espérance de vie a déjà commencé à baisser; selon toute probabilité ça arrivera aussi en france...

Et je pense qu'il faut voir l'évolution des mentalités comme quelque chose de progressif.
On est passé en une cinquantaine d'année de " je veux vivre vite et mourir jeune " à " de toute façon je vais mourir jeune, autant vivre vite".
A mon avis le feeling est plus intense dans ma génération que dans la tienne. Ca me paraîtrait logique, parce que ce qui était craint il y a 20 ans est en train d'arriver de manière accélérée. Et puis faut pas sous-estimer l'impat de l'angoisse écologique, qui est beaucoup plus pris au sérieux aujourd'hui.
Ca peut paraître avoir aucun rapport, mais je veux simplement dire que quand un jeune te dit " de toute façon je n'ai pas d'avenir", aussi triste que ça puisse paraître, il n'a pas complètement tort, et d'ailleurs les jeunes comme toi ont pas forcément eu tort non plus; regarde leur vie actuellement et le futur qui leur est promis.

Bon pour le bannissement j'avoue que je n'avais pas trop pensé à l'aspect légal, c'est pas faux.

Edit; le "vieux con" était pas destiné à toi Payere ni à personne de particulier... En fait j'ai lu depuis la page 1, et j'ai vu pas mal de trucs qui disaient tout court " n'y touche pas si tu es mineur", avec beaucoup d'arguments basés sur le développement du cerveau, donc ça désignait plus l'ambiance qui se dégage du thread. Après je crois que la page 1 doit dater d'il y a un moment en fait... Et les souffrances ne me paraissent pas minimes dans ton témoignage, qui en plus est très parlant - avis perso- .
 
Kix a dit:
Est-ce que cela m'a rendu plus con ? Je ne pense pas.

Qu'est-ce que t'en sais? Si ça se trouve t'aurais été largement plus épanoui si tu n'avais pas utilisé de psychés. Ceci est tout sauf un argument.

Kix a dit:
2) Tout n'est que poison, tout n'est que remède, la vraie question c'est le dosage. (Dans le temps, et par prise).

Bon du coup essaie de soigner un cancéreux avec du gazon, selon toi y a un bon dosage pour le faire.
Non il y a des composés qui ne permettent pas de soigner un trouble spécifique et qui sont simplement inintéressant, voire dangereux.  En pharmacologie même si la phrase de Paracelse est bien connue ("seule la dose fait le poison" d'ailleurs, ta reformulation est fucked up), on se base désormais sur l'index thérapeutique, notion beaucoup plus scientifique et efficace. Et bon Paracelse croyait que toutes les maladies étaient produites par le sel, le souffre et le mercure (spoiler : non), ce qui en dit long sur ses connaissances scientifiques. Les psychédéliques sont réellement des outils dangereux, avec un index thérapeutique faible et de nombreuses conditions pour rendre les thérapies psychédéliques viables. Ces facteurs (tels que le Set& Setting, la notion de responsabilité, la gestion des doses, etc) sont plus rarement pris en compte par les personnes mineures.

Kix a dit:
Ainsi la question largement évoquée ici de la maturité biologique ne concerne que la partie physique d'un être de notre espèce. On le sait, et c'est de plus en plus prouvé (voir les travaux du biologiste Rupert Sheldrake) que le cerveau est un organe récepteur de la pensée, mais que celle-ci est en dehors de nous. De certain diront que c'est un sens, car le rôle d'un sens est de transformer une vibration en information. Mais je m’égare... 

Rupert Sheldrake n'a rien prouvé si ce n'est sa propre capacité à se foutre de la gueule de la science. Franchement renier le rôle de l'ADN dans le développement cellulaire ? Et ça se présente comme un scientifique après ça ?
Et non t'as des sens qui fonctionnent purement chimiquement comme l'odorat et le goût. Il y a pas besoin de vibrations pour expliquer ça.
En plus les vibrations sont un phénomène physique, et elles sont tout à fait compatibles avec les neurosciences actuelles, donc aucune raison d'inventer des concepts supplémentaires (cf notre bon vieux rasoir d'Ockham qui est une base de la pensée scientifique).


Kix a dit:
J'aimerais souligner également un point intéressant qui n'a pas été (il me semble) soulevé. Si des modifications à vies devaient intervenir sur le cerveau ou la psyché d'un(e) jeune est-ce que ces modifications irréversibles seront forcément négatives ?

C'est juste un débat interminable en fait. Il y a pas de question de savoir si c'est positif ou négatif parce que ce sont des critères purement subjectifs. Maintenant on est sûrs que l'usage de drogues est clairement plus déstabilisant pour la construction d'un cerveau d'un adolescent que sur celui d'un adulte (source). Donc le degré de modifications apportées par une prise à un jeune âge aura des conséquences plus importantes, ce qui augmente les risques. Or, ici on est dans une optique de réduction des risques donc on décourage ce genre de comportements.

Kix a dit:
 Si cette porte s'avère être les psychédéliques alors, elle ne fera que mettre en exergue un problème latent. Ce qui est donc une excellente qualité en soi.

Je vois mal comment augmenter un problème est une qualité. L'isolement social et la perte de repères peut être un facteur aggravant de dépression et d'autres troubles psy.

Kix a dit:
Tout ça pour nuancer mon propos ci-dessus. Oui bien sûr que des mineurs peuvent prendre des psychédéliques. Mais c'est du cas par cas ! Et si vous n'avez pas une personne IRL qui peut vous aiguiller, vous accompagner, vous dire si oui ou non vous pourriez potentiellement en prendre. Alors il faudra une absolue certitude de ce que vous faites. De plus, je le répète, l'expérience des psychédéliques bien qu'indispensable, ne joue qu'une partie infime des qualités que doit posséder un guide.

Le problème c'est qu'il n'y a pas de guide parfait et que il peut facilement biaiser quelqu'un dans un état d'esprit ou un autre, le poussant dans une direction que la personne n'aurait pas pris de base, parfois de façon excessive car on est plus manipulable et naïf sous psychédélique (et aussi en étant jeune). Cela peut pousser des dérives (notamment des croyances pseudoscientifiques :rolleyes: )


Kix a dit:
L'histoire ci-dessus révèle aussi, à mon sens, que l'âge n'est pas qu'un simple indicateur biologique. Mais également un point de repère dans le développant global de la vie d'un individu. Et c'est donc le critère le plus important à prendre en compte plus que l'age physique.

Attends l'âge indique le développement mais du coup on devrait pas prend l'âge comme facteur, plutôt le développement ? (De ce que j'ai compris mais c'est pas clair)
Bon déjà y a pas de logique, et puis l'avantage de l'âge c'est que certes le développement physique et psychologique n'est pas forcément parfaitement lié à l'âge, mais au moins l'âge est un facteur qui ne varie pas entre les individus et qui peut facilement être déterminé. Parce que la notion de développement personnelle est purement subjective, on ne peut pas se baser dessus.

Kix a dit:
Et je vous passerais le chapitre sur la conscience, la vie et tout le tatsouin de la sagesse, mais ça vaut plus que la peine d'être pris en compte.

C'est encore un tas de critères très subjectifs et on pourrait justifier la sagesse d'un enfant de 10 ans parce qu'il vit l'instant présent et blablabla et donc lui filer un buvard de LSD. Vive la RDR quoi.
 
Lunatic a dit:
Edit; le "vieux con" était pas destiné à toi Payere ni à personne de particulier... En fait j'ai lu depuis la page 1, et j'ai vu pas mal de trucs qui disaient tout court " n'y touche pas si tu es mineur", avec beaucoup d'arguments basés sur le développement du cerveau, donc ça désignait plus l'ambiance qui se dégage du thread. Après je crois que la page 1 doit dater d'il y a un moment en fait...

Ma faute j'ai lu trop vite. Pour ce que tu dis t'inquiètes t'es pas le seul jeune à le sentir, on n'en parle pas trop mais il y a un "mal du siècle" v.2.0 dans cette sale époque. Alors c'était mieux avant ? Je sais pas j'y étais pas mais je pense que j'aurais préféré vivre sans technologie, avec moins de pollutions et plus d'oiseaux (et un autre genre de zic à la mode au passage :) ) Tout dépends sur quoi on se base. Le problème c'est que celui qui dit c'était mieux avant passe pour un vieux con ou un réac, sauf que de plus en plus de jeune le disent. On sent que ça pue de tous les côtés, alors ouai tout n'est pas horrible on a progressé sur certains points, mais ça pue quand même vraiment.

@snap2 vous êtes tous vénère aujourd’hui pour le lyncher comme ça ?
 
Ce forum est pour un maximum d'objectivisme et pour réduire l'impact des pseudosciences dans le psychonautisme. Du coup oui on ne va pas laisser passer ce genre de choses comme si de rien n'était.
Après oui je reconnais tout à fait que je peux être assez agressif sur le sujet à force d'y être confronté trop souvent. Au final en comprenant que c'est pas le débat science VS pseudoscience qui allait faire changer les gens, je préfère y aller de façon directe dans le but de ridiculiser les partisans des pseudosciences et donc de ne pas laisser les lecteurs se laisser tenter par ce genre de théories.
Mais oui d'un point de vue éthique c'est tout à fait discutable j'en suis conscient. Et ça peut ruiner un peu l'ambiance aussi (ou en ajouter ça dépend du point de vue uhu).
 
Merci pour le retour Payere, je me retrouve beaucoup dans ton post ! Cool si tu as trouvé une forme de stabilité ^^
 
A titre personnel c'est clairement pas du lynchage, je n'ai absolument rien contre Kix et les raisons de ma vivacité de ma réaction ont été expliqué dans mon post. Je m'en excuse si ça donne l'impression d'un lynchage / acharnement.


Il est vrai que je réponds en général avec plus de modération dans mes propos, mais il me semblait important d'argumenter mon point de vue.
 
@snap2 T'inquiètes je te suis à fond ;) mais c'est vrai qu'on a plus tendance à suivre quelque chose dit posément qu'en monde "écoute moi bien ou je t'arraches les yeux !"

Biquette a dit:
Merci pour le retour Payere, je me retrouve beaucoup dans ton post ! Cool si tu as trouvé une forme de stabilité ^^
Héhé, content qu'il t'ai plu. Je crois que la différence est surtout d'avoir remarqué que je préfère cette stabilité à des pics bonheur intense / dépression. Je finis par apprécier mes habitudes et mon quotidien, même si en ce moment pfouuulala...
 
Lunatic a dit:
Je pense quand même que dans ma génération ça va un peu au-delà des pulsions auto-destructrices; le fait est qu'on est en chute et que la chute s'est considérablement accélérée en termes de conditions de vie, et donc, de chances de survies.
Par exemple, il y a 10 ans, il y avait beaucoup plus de lits de réanimations dans les hopitaux, donc moins de mort du covid si il était arrivé à cette époque.
Je veux dire, il ne s'agit quand même pas juste d'adolescents dépressifs, il s'agit quand même d'une génération qui aura factuellement - et a d'ailleurs -  moins d'hopitaux, moins d'argent, et plus de catastrophes que la précédente. Et d'ailleurs, aux etats-unis, l'espérance de vie a déjà commencé à baisser; selon toute probabilité ça arrivera aussi en france...

Et je pense qu'il faut voir l'évolution des mentalités comme quelque chose de progressif.
On est passé en une cinquantaine d'année de " je veux vivre vite et mourir jeune " à " de toute façon je vais mourir jeune, autant vivre vite".
A mon avis le feeling est plus intense dans ma génération que dans la tienne. Ca me paraîtrait logique, parce que ce qui était craint il y a 20 ans est en train d'arriver de manière accélérée. Et puis faut pas sous-estimer l'impat de l'angoisse écologique, qui est beaucoup plus pris au sérieux aujourd'hui.
Ca peut paraître avoir aucun rapport, mais je veux simplement dire que quand un jeune te dit " de toute façon je n'ai pas d'avenir", aussi triste que ça puisse paraître, il n'a pas complètement tort, et d'ailleurs les jeunes comme toi ont pas forcément eu tort non plus; regarde leur vie actuellement et le futur qui leur est promis.

Bon pour le bannissement j'avoue que je n'avais pas trop pensé à l'aspect légal, c'est pas faux.

Edit; le "vieux con" était pas destiné à toi Payere ni à personne de particulier... En fait j'ai lu depuis la page 1, et j'ai vu pas mal de trucs qui disaient tout court " n'y touche pas si tu es mineur", avec beaucoup d'arguments basés sur le développement du cerveau, donc ça désignait plus l'ambiance qui se dégage du thread. Après je crois que la page 1 doit dater d'il y a un moment en fait... Et les souffrances ne me paraissent pas minimes dans ton témoignage, qui en plus est très parlant - avis perso- .

Ah tu sais, je ne suis pas si loin de ta génération, j'ai que 31 ans !
On va probablement vivre le même futur tous les deux, a quelques détails près sur notre fin de vie (et c'est franchement pas le moment le plus fascinant)

Je comprends ce que tu ressent, j'ai quand même l'impression que ta vision du monde est un peu déformée par ton ressenti actuel des choses. Il se passe aussi des trucs cool qui donnent de l'espoir, au niveau écologique, on a réussi a ré insérer dans la nature des espèces en voie de disparition, des solutions se mettent en place pour aider a une transition écologique. Alors oui, c'est dur c'est long, c'est semé d'obstacles et de cons sur le chemin... Mais c'est pas sans espoir on a clairement encore des cartes à jouer. Et y'a fort à parier que cette histoire de covid peut être l'occasion de tout repenser à la sortie de la pandémie, en tout cas, si suffisamment de monde se bats pour ça !

J'ai envie de te dire, trouve plutôt le courage de te raccrocher à ce qui te tiens à cœur, bats-toi pour les causes qui te semblent importantes, celle qui te donnera envie de te réveiller tous les matins en te disant "Un jour je vais y arriver, on fera la différence et on changera les choses". Bats-toi ! On s'en fou que ça ai l'air d'être perdu d'avance, c'est clairement perdu si personne ne se bats ;)
 
Désolé j'ai du mal à citer

"la chute s'est considérablement accélérée en termes de conditions de vie, et donc, de chances de survies.
Par exemple, il y a 10 ans, il y avait beaucoup plus de lits de réanimations dans les hopitaux, donc moins de mort du covid si il était arrivé à cette époque. "

Je pense que le problème est politique et pas forcément inhérent à notre monde, à nous de lutter contre ou de s'en émanciper, je pense qu'être aussi fataliste est paralysant et peut difficilement aboutir sur du positif, il y a des alternatives .

C'était intéressant vos messages cependant j'ai l'impression que la discussion sera toujours un peu stérile, je veux dire il est évident pour pleins de raisons que j'ai la flemme d'énoncer et que vous avez bien décrite qu'il est plus sain de commencer dans l'âge adulte pourtant, beaucoup chez les plus jeunes générations referont les mêmes erreurs . Je pense qu'il y'a 1000 et unes raison qui peuvent pousser des gens jeunes à ressentir le besoin de se défoncer et pour qu'ils ne le fassent pas, il faudrait s'attarder à la racine des raisons qui les pousse à consommer, dire que c'est risqué est vrai et doit être dit mais dans les faits je doute que ce soit ça qui détermine le choix de se défoncer ou pas .
 
Je trouve important que sur ce genre de topic chacun.e puisse exprimer sereinement son expérience, on n'est pas là pour faire un collector de témoignages effrayants ce serait contre-productif je pense.
Ceci étant dit, je voudrais relever quelques points de détail qui me gênent dans le message de Kix :

En revanche j'ai complètement perdu un pan de ma jeunesse en souvenir fumeux à cause de l'herbe (mais bon j'ai fumé de 12 à 24 ans en étant pire que déraisonnable). Mais ceci n'a rien à voir avec le sujet.
Non, ça a à voir :) le cannabis a une dimension psychédélique certaine. Ça entre dans le sujet.

Et si vous n'avez pas une personne IRL qui peut vous aiguiller, vous accompagner, vous dire si oui ou non vous pourriez potentiellement en prendre. Alors il faudra une absolue certitude de ce que vous faites.
Le problème de ces propos est qu'à mon avis, toute personne de 17 ans ayant envie de faire des expériences se sentira prêt et mûr pour celles-ci. Comment savoir si l'on est dans ton cas ou dans celui du petit frère resté perché ? Où se situe le critère intérieur ? Quant aux "guides", ils peuvent se tromper. Vlà la responsabilité !

Je ne vais pas m'étendre sur la partie vibratoire de ton message, d'autres s'en sont chargés ^^'

Je voudrais en profiter pour apporter ma modeste pierre à l'édifice.
Je pense que consommer jeune ne m'aurait pas été complètement inutile dans le sens où ça m'aurait peut-être fait découvrir une altérité de la pensée qui m'aurait permis de m'émanciper plus tôt du regard normatif de l'adolescence classique (qui se construit sur l'imitation et la réplication identitaire).
Néanmoins, en y réfléchissant un peu, je ne doute pas que ça m'aurait fait du mal. J'avais une personnalité un peu plus fragile que maintenant (car en construction) et de tels chamboulements perceptifs auraient mené à des bad trips très conséquents.
D'ailleurs, comme à peu près tout le monde j'ai commencé le cannabis vers 15 ans. Et ça ne m'a fait aucun bien. J'étais trop en recherche identitaire, trop perdu, et la dimension psychédélique de ce produit m'a fichu de sacré coups. De là à dire que ça a eu un impact négatif... je ne m'y risquerai pas. Mais ce n'étaient pas des expériences agréables ou formatrices.
 
Kix, je rejoins tellement ton avis !

Notamment la fausse illusion d'un bad trip.. La substance met juste en avant un problème latent en effet, donc c'est toujours "positif" sauf si.. on est pas prêt à l'affronter comme tu as décrit là :

Et ce qui devait arriver arriva. Il alla seul dans une free party à 17 ans où il ingéra je ne sais quelle dose de je ne sais quel champignon. Cet épisode, sur cette personne fragile, lui à valu de "rester perché".

C'est-à-dire que des crises de délire et de colère sans raison pouvaient éclater à tout moment. Qu'il avait des symptômes se rapprochant fortement de l'autisme (difficulté de communication, d'expression, de compréhension du monde sociale et de la structure sociale), et bien d'autres ! PENDANT DE NOMBREUSES ANNÉES.


Et oui, les psychés peuvent ouvrir des portes mais avec un tros gros dosage, certaines portes sont forcées..
Quand c'est avec un pied de biche ça va encore mais quand c'est avec un lance flammes, ça crée des dégats (avec risque de finir en HP car la société comprend pas encore ce que ça implique et comment traiter ces personnes)

Moi je conseillerai jamais à un ado.. sauf cas rare si l'on voit une vrai maturité.
Car comme vous l'aviez dit personnalité en construction, on porte souvent un gros masque social et le briser trop rapidement, ça peut être dévastateur.
 
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