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Psychédéliques et jeune âge

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion DasFrog
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je ne critique pas la MDMA, mais j'ai l'impression que souvent ce que l'on vis avec les empathogènes est faux.
C'est juste une question d'état d'esprit. Certaines personnes sont encore très pilotées par le désir d'intégration, quitte à être faux, avec ou sans l'influence de produits. Si les gens sont sincères, bouffer de la MDMA ne les rendra pas faux. Après, rester ou non devant le son, chacun son truc. Personnellement je ne peux pas m'imaginer être sur un dance-floor sans passer la plupart de mon temps à essayer de croiser le regard des gens autour de moi.
 
Yo ! Je me disais qu'il serait peut-être intéressant de donner mon avis sur la question des psychotropes et du jeune âge. Mon cas n'est pas vraiment, même pas du tout représentatif de la consommation de drogues des jeunes d'ordinaire... J'ai intégré peu à peu, à partir de mes 16 ans, un groupe plus âgé que moi, de deux à quatre ans... Ça n'est toujours pas dérisoire à présent - deux ans, ça compte à l'aube de la vie !
Ils étaient tous déjà passés par une consommation disons très régulière de RC et autres drogues, tapant en général tous les week-ends, DXM en folie, etc. J'arrivais quand ils se calmaient un peu après disons quelques excès - qui les ont construits en même temps, car ils restaient très jeunes.
Donc je débarque parmi ses marins rodés à l'océan psychonautique, ils préfèrent éviter les tempêtes et sont très RDR - oui enfin... dans les limites d'une bande de jeunes drogués quoi. J'avais déjà tapé de la MDMA, mais c'est eux qui me dosent ma première MXE, qui me montrent du doigt l'horizon des dissociatifs et des psychédéliques ; "c'est de mon âge", comme Cioran : je préfère les dissociatifs.
Je me noie toujours autant dans les posologies, les neurotransmetteurs et les récepteurs de molécules. J'y comprends vraiment vraiment que dalle. Bon. Mais je fais confiance aux marins. Je reste toujours ouverte à n'importe quelle explication sur l'effet d'une drogue sur mon cerveau mais franchement, ça reste pour moi de la poésie.
Donc, par rapport à mon jeune âge... Au final, je pense que ce qui pose le plus problème pour les troubles de la personnalité, du soi, c'est la consommation quotidienne de cannabis. Une consommation récréative de drogues, même si elles paraissent plus "puissantes" que le cannabis, n'a pas pour moi été à l'origine de gros troubles. Mes problèmes avec l'extérieur provenaient plus du tabou que constituait l'usage de ces drogues au sein de ma famille, des horizons qu'ils ouvraient, qui paraissaient totalement antagonistes d'avec certains modes de vie... Ce qui aurait pu réellement poser problème, ça a été le mur dans lequel je m'enfermais dans ma consommation quotidienne de cannabis et autres cannabinoïdes... Pas un mur trop épais, mais à présent ma personnalité est disons constituée de cette consommation... De cet être au monde... Ça n'est pas forcément malheureux mais je n'arrive pas, par exemple, à faire fi de ce que je suis profondément... Je ne saurais comment l'exprimer mais disons que ma personnalité a une structure clairement différente de celle de la "norme". Je veux vraiment pas rentrer dans ce genre de débat genre "haan nous sommes des être supérieurs tellement sortis de la sociétééé maan", mais j'observe fréquemment chez ceux qui ont consommé des drogues plutôt jeune une manière d'être qui sort de la norme. Bref et du coup assumer cette manière d'être différente, ce moi qui me paraissait totalement antagoniste d'avec ce qu'étaient les gens de ma famille, d'avec mon enfance, cette rupture, d'ailleurs, et en même temps cette retrouvaille avec l'enfance après l'enfer de la préadolescence et du paraître, tout ça a été très accentué par ma consommation de cannabis. (Coucou on comprend rien à ce que tu dis)
Ma consommation de drogues a vraiment été, je trouve, exemplaire. Je tapais à des intervalles énormes, jusqu'à 6 mois, et ce sans en prendre la décision, juste parce que c'était un rythme naturel pour moi. Cet été, j'ai consommé d'avantage de molécules mais toujours dans des contextes qui m'allaient. En fait je crois que à quoi j'accorde le plus d'importance, c'est le Set & Setting. Vraiment, je ne consomme que lorsque j'ai une réelle envie et que le contexte s'y prête. J'ai cependant eu des phases sous 3-Meo-Pcp où l'être-au-monde que j'étais contrastait tellement avec d'autres contextes qui m'apparaissaient en flash - dîners de famille, regards de ma grand-mère sur moi enfant, gestion de la suite de ma scolarité - que j'ai frôlé le bad. Il faut juste prendre conscience que tout ces états forment un seul ensemble, et que s'il n'est pas un seul être, il reste soudé par la mémoire, par l'histoire qu'on ne cesse de se raconter à soi... BREF.


Mon seul souci réside dans le cannabis, qui est vraiment vraiment traître (j'ai commencé à 14 ans. Non, je n'ai plus de cerveau. Maintenant chut.) D'abord parce qu'à force on sait tout faire défoncé, et que la consommation ne bloque pas tout le reste comme les autres drogues.... Difficile d'aller au taf sous gros PCP ou de dîner en famille sous 2c-e. Ensuite parce que j'ai longtemps eu avec des amis l'habitude de laisser ma créativité se "libérer" sous cette substance et que cette substance est d'une grande aide pour entrer dans ma phase autistique de création (genre quand il n'y a que toi et ta feuille de papier, que tu oublies tout ce qu'il y a autour et que tu retrouves les impressions de quand tu jouais aux Playmobils à 8 ans et demi).
Le site Psychonaut ne m'a pas pour ainsi dire aidée, parce que j'avais déjà une idée logique de ce qu'était la RDR, et que j'étais bien entourée. Cependant certains conseils pour la teuf ont été essentiels. J'adore lire des TRs mais j'avoue que ce que je préfère le plus, c'est la lecture des échanges - ou des soliloques - entre les internautes, et toute la culture qui entoure ce monde - philosophique, artistique, parfois même politique.
 
Lucid2.0 a dit:
c'est pas d'être sous un prod empathique et de ne pas pouvoir profiter des effets sociaux de celui-ci en restant devant le son toute la nuit.
J'suis d'accord pour un empatho (et encore les gens font ce qu'ils veulent), la MD n'étant pas que ça, je ne peut que te contredire... amphétamine, perso j'ai du mal à rester en place sous MD, genre pile électrique, j'vais à droite à gauche, je danse, j'me pose, finalement oui après coup je regrette de pas trop avoir profité des gens bien posément, mais en même temps j'en était pas non plus capable, et j'aurais profité de la soirée comme je le voulais sur le moment... J'pense sous MD difficile de ne pas faire ce qu'il nous plait pour faire semblant face aux autres, donc j'pense, en voyant leur sourires qu'ils profitent, tout simplement... et d’ailleurs pas besoin de MD ou autre pour profiter d'un son.

Les femmes qui dansent sont belles, les hommes qui dansent sont aussi beau (un peu moins attirant sexuellement, je l'avoue). 'tin c'que c'est beau un peuple qui danse ;)
 
Mon seul souci réside dans le cannabis, qui est vraiment vraiment traître (j'ai commencé à 14 ans. Non, je n'ai plus de cerveau. Maintenant chut.) D'abord parce qu'à force on sait tout faire défoncé, et que la consommation ne bloque pas tout le reste comme les autres drogues....

Moi, j'ai commencé à 15 ans (j'avais un accès facile à la weed, on avait une culture familiale :weed:) :D et c'est quelque chose qui n'était pas réellement tabou dans ma famille, donc je n'avais pas réellement de frein - sauf que trois ans plus tard, je me suis apperçu que cette conso presque quotidienne (les pauses, c'était forcé par le manque de moyens financiers) me rendait réellement légume et que je ne sortait quasiment pas comme les gens de mon age, que je passais des journées à ne rien faire et que draguer défoncé, ça passait en général assez mal. Donc j'ai arreté, et ça a été une renaissance, en fait :D

Cela dit, maintenant, je suis revenu à une consommation beaucoup plus raisonnable (un ou deux grammes par ci par là, dans le genre une fois par mois, et à la pipe), parce que j'ai fait l'expérience de ce que ça pouvait avoir de négatif - et sérieusement, quand je vois des potes qui fument quotidiennement, je me demande comment ils font, moi si je fume trois jours de suite, j'ai juste envie de glander et de dormir tout le temps :p

Donc la weed fait partie de mon histoire et j'en ai pas honte, mais je pense que c'est pas plus mal d'éviter de se définir par rapport à une substance :)
 
Tu rigoles L'Ombilic mais j'ai déjà un pote qui a pris un carton spécialement pour son diner de famille x)

Je déconseille les psychés aux jeunes personnes, la première fois que j'ai pris un trip c'était à 18 ans et je pense que c'est toujours trop tôt. Quand on est jeune on a pas forcément le recul qu'il faut, je peux pas dire que les psychés m'ont rien apporté ou enlevé, y'a eut un peu comme un équilibre qui s'est créer au final en prenant le temps d'y penser et de se demander si y'a vraiment un intérêt concret derrière tout ça. Take care <3
 
Je up encore ce topic, qui ne mérite en aucun cas d'être oublié.
Pour ma part je tiens à signaler que tout d'abord il existe une réelle différence à accepter un trip mais aussi à l'envisager. C'est à dire que l'on a pas les mêmes limites à différents âges.
Moi qui ais pris de l'acide pour la première fois à 16 ans, je sens qu'aujourd'hui à 18 ans seulement 2 ANS après, que je pense tout ça avec une vision plus juste, plus réfléchie. Car peser le pour et le contre avec une réelle honnêteté envers sois n'est vraiment pas évident, hors il se trouve que dans cette tranche d'âge on peut évoluer plutôt vite.
Donc essayez de retardez ne serait ce qu'UN PETIT PEU d'assouvir votre désir d'expérience, car vous sentirez que chaque mois de réflexion et de recherche à ce sujet, vous vous rendrez compte que vous avez évités de faire des conneries ou vous trouverez des bonnes idées pour votre voyage (Suite par exemple à des témoignages sur ce forum ;) ) et donc que vous préparez de mieux en mieux votre première expérience !

Ce qui m'amène à la deuxième raison de ne pas se précipiter : Tout comme on ne vie qu'une fois son dépucelage, on ne vie qu'une fois son premier trip. Et même si c'est une source presque inépuisable, il ne demeure pas moins que la magie des premiers essaies s'estompe un peu. Donc en gros si vous êtes vraiment attirés par le monde des psyché, attendez le meilleur moment pour le faire (Vous savez, comme pour la cueillette des psylo :D, à non vous êtes pas censé savoir huhu), et si vous n'êtes pas si attirés que ça, ben vous pouvez bien attendre quelques années ! :mrgreen:
 
Houla...
L'éducation religieuse fait passer la virginité pour quelque chose de complètement mystique.

Aussi bien en sexe qu'en quoi que ce soit d'autre on ne s'amusera certainement pas le plus la première fois (ce serait vachement triste sinon!)

Ma première expérience en sexe aura été aussi étrange et gênante que mon premier tapage de prods^^
C'est brouillon, on ne sait pas ou se mettre et comment actionner les cordes sensibles pour profiter au mieux!
 
Et bien si je te dis que ma première fois au lit comme en trip fut terriblement bien .. ? ^^
Je crois que non, ta logique de "de toute façon ça sera pas cool donc autant s'en débarrasser vite pour attaquer les choses sérieuses" n'est pas tellement la meilleure chose à faire, sans aller à mystifier cette découverte on peut très bien le faire en pleine connaissance de cause. Et prendre n'importe quel drogue au lycée quand un de tes potes t'en propose en ayant lu 3 descriptions de la substance sur doctissimo ça suffit pas ^^

Je pensais aussi au fait que plus on commence tôt moins on sait apprécier, c'est à dire que t'arrives vite à 20 ans en ayant fait le tour des drogues et plus aucune "magie" parce que dès que t'avais une bonne occas' tu tapais. Et ça je m'en rend compte, maintenant j'essaye de réduire mes trips JUSTE pour pouvoir mieux les apprécier après et ça me fait un peu chier d'en arriver là, surtout à mon âge encore bien "jeune".
 
J'suis pas totalement d'accord avec ce que tu dis chaton, même si dans le fond ce sont de bons conseils.

Je suis pas sur que tu sois forcément plus réfléchis dans ta démarche à 19 ans qu'à 18, enfin si, mais ça joue pas sur ton appréhension du trip'.

La première fois, tu t'es fais tout un tas de film, tu t'imagines que c'est comme si, comme ça ...

Et j'connais pas une seule personne qu'a pas été méchamment surprise par sa première fois. C'est plus l'experience qui fait que tu apprends à "apprécier" la chose. Apres ça ne change rien au fait que se droguer jeune est pas terrible, tant pour la santée mentale, que sociale, que physique.

Apres dans le fond j'suis franchement d'accord hein, tout est affaire d'attendre le bon moment, ou plutôt d'éviter les mauvais moments =)
 
Oui je comprend ce que tu veux dire et je suis aussi en partie d'accord.
Mais pour profiter au maximum d'un trip, pour moi, il faut le préparer et le vivre comme si c'était le premier et le dernier puis prendre du recul une fois le voyage fait.
Et ceux sont ces notions qui sont souvent oubliées lorsqu'on est dans notre période lycéenne ou on a le plus tendance à se précipiter à cause de l'effet de groupe et de la recherche de ses limites. Bien que je suis certains que ces notions sont trop souvent oubliées tout court ^^

En gros je ne disais pas seulement que entre 18 et 19 ans il y avait une énorme différence, mais plutôt que si à 18 ans tu y penses, le fait d'y réfléchir et de se renseigner jusqu'à ses 19 ans pouvait apporter beaucoup. Et cela à n'importe quel âge je le conçoit, mais principalement vers la fin de l'adolescence.
 
si à 18 ans tu y penses, le fait d'y réfléchir et de se renseigner jusqu'à ses 19 ans pouvait apporter beaucoup. Et cela à n'importe quel âge je le conçoit, mais principalement vers la fin de l'adolescence.

J'approuve =)
 
Je ne voulais surtout pas dire qu'il fallait se presser et éjecter au plus vite la première fois^^
ca reste un évènement particulier, très particulier.

Pour une première, être bien préparé c'est cool. Etre trop jeune c'est généralement dangereux car on est justement peu préparés à ce moment la.
Garder des trips rares et les planifier au mieux c'est une façon de faire qui permet de travailler sérieusement
Mais un gros trip ca peut surtout tomber sur le coin de la gueule quand on est pas trop attentifs (cf: le lait qui ne boue jamais sous tes yeux).

Pour en revenir sur le sujet des psychotropes et des jeunes: je serais d'avis de laisser les découvertes de manière bibliographique, à cet age là presque tous les jeunes ont de quoi lire et bien comprendre une bio et la plupart peuvent même comprendre des articles scientifiques un peu pointus sur le sujet.
Alors autant les aiguiller vers les grosses lectures de divers rescapés des stups, chercheurs diplômés, aventuriers, artistes "visionnaires" ou même de la contre culture.
Sur les épaules des géants, avant de se mettre à marcher
 
Astwogate a dit:
(cf: le lait qui ne boue jamais sous tes yeux).
:+1: Il faut se méfier de l'eau qui dort.

Je dirai que oui, si un jeune veut tester les psychés : 1) Il faut qu'il lise le plus de chose à son sujet, c'est impératif de savoir à quoi on s'attend.
2) Qu'il commence avec des doses infimes, voir à peine perceptible puis augmenté touuut doucement pour éviter les mauvaises surprises et en même temps profiter au mieux de ces magnifiques substances.
 
Bonjour a tous,

Etant donné ma "jeune" expérience des psychédéliques j'ai une principal question qui est dans ma tête a la suite de mes expérimentations, seul comme en groupe. Lors de mon premier "vrai trip" seul (MDA) j'ai vu comme un être extraterrestre avec un casque sur la tête sortir de dos de la porte de ma chambre, j'étais dans mon lit et j'ai tout de suite mis la lumière de mon telephone portable pour retrouver la "vrai vision de ma chambre" (je trippais dans le noir) et il n'était heureusement plus la... Pendant un autre trip au 4-AcO-DMT, j'étais concentré sur une sorte de sculpture un peu malfaisante qui grandissait de plus en plus, et au moment ou je m'en suis rendu compte j'ai détourné le regard, je l'ai re-regardé et la déformation était toujours la, la sculpture avait toujours autant grandi, j'avais peur qu'elle prenne vie en quelque sorte.
A partir de ces deux images, est-ce que quelqu'un peut me dire si, si une forme de vie apparait devant moi pendant un trip, est-ce que je risque quelque chose ?
 
Que signifies tu par "risquer quelque chose" ?
 
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Se passer quelque chose comme, si je panique à sa vue, qu'il s'approche de moi, qu'il me touche et que je le sente, voir qu'il me menace je ne sais pas en faite, c'est juste le fait qu'il y est quelque chose devant moi qui sur le coup prend une apparence vivante et menaçante, je dois réagir comment face à ca ?
 
Je ne suis pas sur d'être le meilleur conseil mais moi, j'essayerai de combattre la peur par la peur.
En gros quand tu vois une de ces visions il faut que tu la regarde au lieux de la fuir, et même d'essayer de trouver ça COOL ! Il faut apprendre que ce genre de choses fait partie du trip et que ça ne doit en aucun cas le rendre mauvais, un voyage peut être super sans pour autant que tout soit rose et plein de sourire, si et seulement si tu acceptes le fait que des visions un peu malsaines t'accompagnes parfois ! (Même si ce n'est pas systematique ;) )
Pour l'anecdote, à mon premier trip à 16 ans j'étais parti seul dans la forêt jusqu'à une clairière ou se trouvait une bagnole abandonné (Tu sais comme dans shrooms !), car je n'aimais pas la sensation de "subir le trip", donc je voulais me confirmer que j'avais le contrôle .. :P

Mais sinon pour répondre à ta question, il n'y a pas de risque particulier sauf si ça te dérange vraiment ça peut un peu casser ton trip. Mais t'as pas de soucis à te faire si tu n'abuses pas sur les doses comme un chevronné les hallu ne seront pas si réel ;)
 
@Shushu : Ca peut arriver ce genre d'hallus, ce qu'il faut éviter c'est de te laisser aller à tes craintes irrationnelles ("si je le sens me toucher, je fais quoi ?"). Et pour ça, un travail d'ancrage avant le trip, et après, est très important. Pour s'ancrer, y a 36 moyens différents, ça consiste surtout à faire preuve de rationalité, de vivre dans l'instant plutôt que de rester la tête dans la lune trop souvent.

D'ailleurs rationaliser durant un trip pourra te sortir de nombreuses craintes, angoisses, ou tout autre sentiment dont tu ne veux pas. "bon, j'ai une sorte de créature malsaine en face de moi, pourquoi je vois ça...? Parce que c'est un esprit ? Ou simplement parce que j'ai pris de la drogue, que ça occasionne des déformations visuelles auxquelles mon cerveau donne le sens qu'il veut, et plus je penserai à l'hallu qui m'effraie plus elle prendra de l'importance ?"

Sinon je suis assez de l'avis de Chat-perché, faire face est un moyen efficace, et s'efforcer d'envoyer des pensées positives à une vision perturbante peut désamorcer de nombreuses situations.
Après tout, c'est ta réalité interne qui se manifeste, et elle fera ce qu'elle pourra pour attirer ton attention. Et même si elle te fait peur, tout ce qu'elle demande en réalité c'est... de l'amour ^^

Un psychow a écrit un très chouette topic sur le sujet : http://www.psychonaut.com/psychonautique/48342-loving-kindness-aimez-vos-hallus.html
 
C'est comme les orages, c'est d'apparence effrayante mais plus tu grandis plus tu te rends comptes que ça fait juste du bruit et de la lumière. Puis après ça en devient même un magnifique spectacle :lol:
Et c'est ce raisonnement qu'il faut avoir avec tes petites silhouettes !


Je rajouterai que la musique, du genre un truc bien joyeux ou positif style du reggae, pourra t'aider à faire face. J'en avais mis pour mon excursion nocturne dans la forêt et ça m'avait aidé à me rappeler qu'il n'y avait rien de réellement dangereux : ça dédramatise :)
 
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