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Poésie

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Bobo

Au détour d'un ciel aux échancrures nacré

Je vis chavirer, les étoiles éternelles

Ralliant à elles, un linceul d'aquarelle

Aux nuances charnels, et nos corps enlacés.


Parfois...
Ton souvenir m'étreint si fort,

Que ton ombre soudain,
Embrasse mes soleils morts.
 
On va faire court:
Le temps s’évanouit en un dernier son,
Une dernière résonance s'empresse à l’horizon
 
On va faire long :

« Trouver un sens aux choses
N’est que l’affaire d’un moment,
Mais s’enivrer de poses
Transforme en un rire élégant ! »

Cet homme ne voulait plus comprendre le monde,
Car la compréhension est l’œuvre du vulgaire.
Il voulait seulement, dans l’illusion féconde
Ouvrir à l’infini les valves d’une autre ère :

Celle du Beau, de l’improbable,
Et celle des questions
Que nous content certaines fables
Aux chaudes occasions.

Il sut qu’un jour on fit, dans les temps très anciens,
Une espèce de boîte, en marbre et en plastique.
Toute pensée, toute alchimie de magiciens,
Tout ce que l’homme un jour inventa de magique,

Se trouvait là-dedans !
C’était sous la forme de cubes
Fait du métal des vents
Forgé en d’incroyables tubes.

C’était tous nos secrets, tous les livres écrits
Par ces humains grillés à la broche du Beau !
C’était la solution, l’origine du cri
Qui, un matin, nous jeta là, dans le troupeau !

Tout ça, bien sûr, nous le savions.
— Mais il m’a raconté
Qu’il prît toutes les directions
Dans toutes les années,

Qu’il a marché cent vies sans jamais ralentir,
Que la raison humaine, aux poteaux de couleurs
L’avait garé, tout nu, pour s’en mieux divertir
Aux créneaux de bêtise, à l’autel de Twitter.

Il vit, qu’obnubilés
Par Nabilla et la télé,
L’arôme idiot des narguilés,
Il lui fallait désamarrer.

Il marcha plus longtemps que toutes les époques,
Et quand enfin il put descendre où il voulait,
Traverser l’horizon aux rythmes équivoques,
Incruster dans ses yeux des yeux plus étoilés,

Il arriva dans le pays
Des éveils maritimes,
Où l’on ignore l’inertie,
Satisfaits du sublime !

C’était le grand délire et les folies sans lois,
Les serpents cérébraux resserrés en étau
Autour du cou flétri de la bâtarde foi !
C’était le règne incalculable de ses mots !

Puis un jour bien trop ivre,
Il trouva dans un arbre mort
La boîte qui délivre
Tout de cet immonde décor !

A peine l’ouvrit-il qu’un tout petit carré,
S’envolant devant lui, déclama sans attente
Qu’il était comme un autre au cœur de ce boîtier
Et qu’on rigolait bien de sa tête impatiente !
 
Prime Genèse


"Approchant de la mort, je voudrais m'y soustraire En résonnant toujours de votre souvenir Qui danse en mon esprit et oublie les manières D'un amour endeuillé qui condamne à nous fuir. Dans nos mots demeuraient la folie de certains, Aimant à étouffer l'univers autour d'eux Et sans hésitation clameraient leur enclin Aux foules de badauds au destin miséreux. J'ai cru voir dans vos yeux la réponse au mystère Du mal qui me rongeait d'une atroce façon. Echappé de vos bras je tombais en poussière, Peu hargneux que j'étais d'égorger mes démons. L'ambre de vos cheveux qui reflétaient l'azur Semblait un livre ouvert confié aux quatre vents. D'en apercevoir tant j'en perdis ma césure- Milles pages plus tard et nous voilà amants! En poursuivant vos chants j'ai bu tout l'or du monde Et goûté aux pêchés que les saints ont proscrit. Fuis bien au loin, l'Ankou laisse tomber ta fronde- Il n'est pas né celui qui tuera nos esprits! Un serment à jamais vaut-il ce qu'il assure? Trop enivré de vous, ma croyance était telle. Mais la chair épicée transforma nos blessures En de béantes plaies ouvertes sur le ciel."
 
Un petit sonnet à l'occasion de la rentrée :)

Hâtes et craintes envahissent mon esprit
Curiosité et volonté le nourissent;
Seules et fidèles seront mes actions
Définiront-elles mon avenir, celles-ci?

Entre labeur et langueur, j'ai choisis, Enfin,
D'écrire mes choix et mes voeux, sur une feuille,
D'une longueur dont nombreux sont les ignorants,
D'une pertinence dont je serai maître

Coupable, serai-je peut-être, de mon oeuvre,
Qui sait? La subjectivité saura trancher;
Me juger ne m'appartient pas, heureusement.

Fatalité, hasard, me guideront, hélas
Contre mon gré, je subirai, ces deux frères,
Eternels antagonistes, qui règnent nos vies
 
La vigie qui boucle



On s’est bien embourbé dans le meilleur des mondes, Sur le sentier doré la boue semble profonde. On a derrière nous des vagues de hasard, La vigie toujours dit : — à venir, du brouillard ! Plus loin que les glaciers, plus loin que les immeubles, L’homme était sourd muet ou bien riche et aveugle. On cherche avec l'image un peu de nouveauté, Un univers sans nom dans un grain de beauté ! Où est la fille en fleur pour qui vit le soleil ? Dans la lumière en crue trouve-t-on ses merveilles ? Rien ne nous ennuie plus que l’ennui de l’ennui Et la vigie qui boucle a dit, dit et redit : — Nous flottons sur un cercle et c’est inadmissible ; Où sont les temps suivants, les meilleurs temps possibles ?
 
Le charbon et le vent

"Esquif aux milles temps dévoré par l'embrun,
Malmené par le sel et par les Alizées
Le clapotis boisé de ta coque aux tons bruns
Donne aux anciens l'écho de ces eaux oubliées.

J'aimais à m'enivrer des chansons de tes voiles
De chanvre bien toilé qui donnaient la cadence
Aux marins égarés qui perdaient leur étoile
Ou leur flasque de rhum dans une ultime danse.

Dans tes bras d'orme et d'if ils allaient sans souci,
Jusqu'au coeur de l'enfer exhibant son dos bleu.
Ses grands crocs scélérats qui mordaient sans répit
Pour coucher ton grand mât sur un rocher sableux.

Mais la mer qui grossit n'a jamais eu raison
De tes flancs orgueilleux lancés contre la houle.
Bravant lame et courant tout au long des saisons,
Tu as su perdurer d'Istanbul à Séoul.

Jusqu'aux confins du globe et au seuil des tropiques,
Tu as fait la fierté de ces trompe-la-mort !
De chacun des vieux loups qui avalaient leur chique
A la sordide idée de rejoindre leur port.

Et à toute apogée il s'ensuit un déclin.
Comme Athènes en son temps, les affres du progrès
Signèrent ton oubli, menèrent tes marins
A l'ennuyeux confort, mais tu n'étais pas prêt !

Non, tu n'étais pas prêt ! Toutes voiles dehors
A contrer la vapeur, les aubes, le charbon.
Noircissant tes haubans, obscurcissant ton bord,
Tes anciens compagnons t'ont rendu moribond."


 
Tailleur de vie. Je porte sans limite un dépit apparent Comme un costume en soie. J’épingle un brugmensia autour d’un chapeau blanc Et en secret je vois Les charmes fœtusés des futures années, L’exalte en devenir De ton corps à cueillir à l’ombre de ton nez ! — Mon vote est à proscrire, Ma voix ne parle pas à ces débilités, Je me suis établi Vers le ciel sans frontière et sans identité. Regarde ! Un dieu sourit En nous voyant mourir pour de plates idées Pas mêmes idéales : Nous agitons l’espace à croire et procréer En short et en sandales ! Il arrive parfois que des pensées nouvelles Se bousculent, en crue. Il arrive parfois, quand la lumière est belle De croire qu’on a vu L’Histoire s’ébrouer et l’homme être meilleur, La torpeur devenir vent Pour souffler sur nos cœurs, le noir être couleur ! — Mais qu’a-t-on vu vraiment ?
 
Le sanglot du pêcheur I.

"Il y a quelques soirs où l'on voit apparaître,
Sur les bords du chenal au débit gargouillant
Une silhouette en pleurs, trop épuisée de l'être,
Trop fatiguée des jours qui lui volent son sang!

L'eau qui coule à ses pieds est salée de ses larmes
Qu'elle offre volontiers en dépit cependant,
De son coeur bien trop sec amoindri par les charmes
De la fille envolée dont il était l'amant.

Dans un ultime pas la petite a chuté
Du sommet d'un rocher à la crête des flots-
Etouffée par le froid et bien trop loin portée
D'un courant tourmentée qui lui brisa les os!

Depuis ce triste instant où la vie chancelât,
L'amoureux esseulé prit la mélancolie
Comme une idée sincère à l'idée du trépas,
Poursuivant à jamais la quête de l'oubli.

Mais d'oubli il n'y aura tant qu'il arpentera
Le rivage empourpré à chaque jour qui naît.
Son étoile est tombé tandis que bien plus bas
Les flots bleus continuent à lécher les galets.

Quelle étrange infamie que celle du décès
Changeant une journée à l'aube très banale,
En voyage sanglant entaché de regrets
S'achevant sur le bord d'un tragique chenal."


 
Adresse et visage.


Les journées m’agaçaient comme un vieux coquillage
Qu’on admire et puis qu’on rejette, indifférent.
— J’aimais chaque parfum mais jamais bien longtemps.
La plupart, de fadeur, font très vite naufrage,

Et les autres, coffrets d’univers absolu,
Reliques compliquées des temps entremêlés,
Les autres ont la rareté de la beauté,
Mais savent se cacher sous mes sens corrompus.

J’aimais surtout changer d’adresse et de visage,
Me maquiller de vice et me poudrer d’absences.
J’inversais l’ordre abstrait des vieilles évidences
Et sans aucun pouvoir passais pour un vrai mage !

Voulant faire rugir un peu ce monstre en moi,
Je tricotais le bleu sur la tombe du bon.
Je couvrais de tomate une plaie au crayon,
La Comédie fut reine et j’en fus le faux roi !
 
On ne peut pas rater sa vie, on réussit tous à mourir.
 
Un petit rappel, tout de même:

"Poésie: (latin poesis, du grec poiêsis, création)
  • Art d'évoquer et de suggérer les sensations, les impressions, les émotions les plus vives par l'union intense des sons, des rythmes, des harmonies, en particulier par les vers."
Voilà voilà...
 
Un vent estival souffle sa chaude haleine Sur nos corps immobiles, dans le creux de nos cous Que d’étranges positions on n’peu moins naturelles Rappellent sombrement des cadavres un peu fous.
Gisants, étendus, contorsionnés, dévêtus Nous dormons tranquilles de nos derniers sommeils, Et l’étreinte puissante de nos mains a tenue
Sous le dôme noir du ciel et le jour qui s’éveille. Al.
 
On a le droit de poster un truc qu'est pas de nous ?

Mon poème préféré:

Had I the heavens' embroidered cloths,
Enwrought with golden and silver light,
The blue and the dim and the dark cloths
Of night and light and the half-light,
I would spread the cloths under your feet:
But I, being poor, have only my dreams;
I have spread my dreams under your feet;
Tread softly because you tread on my dreams.

William Butler Yeats

Edit: Ambulance tu vend vraiment du rêve. Putain ouais franchement ça m'arrive pas souvent d'avoir des coups de coeur en poésie (surtout parce que j'aime pas beaucoup la langue française (désolé affaire de gouts) mais la tu devrais penser à publier je pense.
 
Les alchimistes Sur la table en bois Sous mes doigts absents D’épais sillons noirs L’oeuvre amère du temps
S’étendent et se chamaillent.
Ils s’enlacent, se déchirent Amoureux et guerriers, Sous le drap immobile
De poussières oubliées
Qui flottaient autrefois ; Tout un peuple rassemblé.
Elles ont déposé
Leur tristesse toute grise
Sur le visage ridé Du vieux plateau boisé
Comme de sombres alchimistes
Qui transforment sorcières Le présent en passé.

Nul or ou argent Mais un linceul opaque
D’apparence innocent
D’apparence seulement.
Sur la table en bois Sous mes doigts absents
Le bois rongé meurt,
Dévoré par le temps. Al
 
"Mouvements parallèles"


Il est des rencontres, Prévisible en mémoire, Illusion qui démontre, Ce que l’on ne peut voir.
Et partout le souvenir, Écorché, invisible, Perpétue en délire, L’onde imprévisible.
L’immuable certitude, Cet élan confortable, Gonfle la turpitude, Saigne les joies ineffables.
Mais la Beauté du Monde, N’est en rien immuable, Sa ferveur est oblongue, Sa puissance véritable.
Tout débute et finit, En mouvement qui danse, C’est un élan de Vie, Une projection immense.
Nier le dynamisme, De la réalité, C’est préférer le prisme, Des âmes tourmentés .
Qui ne voient plus la brise, Ni l’éclat du crachin, Même un cheveu qui frise, La Beauté comme témoin.
Présente même dans la peur, Vérités en émois, Qui préserve la candeur, D’une conscience aux aboies.
Dont la force réside, Dans sa capacité, Lorsque l’espoir s’évide, Et le temps des regrets,
Qui plane dans l’existence, C’est alors lâcher prise, Et garder la confiance, De l’Amour qui irise.
Partout ce qui tombe sous le sens, Masque en partie l’innocence, D’un regard neuf, sur ce qu’on sut, D’un œil sage, fixant l’inconnu.
 
Mondialisation du Néant,
Des fondations d'antan,
Aux crépuscules infinis,
La poussière erre ravie.


Encéphalite Aiguë,
Tatouage de notre esprit,
Impression en circuit,
Bien unique d'Absolu.


Comme un fleuve coure son lit,
Une mesure inégalée,
Mélodie du rythme parfait,
D'un mouvement accomplit.

Qui élit de la poussière,
Et constitue de néant,
L'infini vérité de matière,
Qui se dresse inéluctablement..


A l'ombre de la courbe d'Eden,
Ma respiration pérenne...
 
Un soir de décembre, où ivre à suffoquer de halètements passionnés dans le froid brumeux d'un verre brisé. Jack git à quelques mégots des ornières de givre brunâtres d'un parvis de bar. Contrarié par le froid, Il roule sur le coté pour apercevoir son reflet piétiné par des chevaux fous montés de clowns bariolés. Il rit .il rit en explosions rythmées. Les mouvements flous du tiercé diffusé sur le petit écran s’écrasent , alors, sur la vitrine du bar et se polarisent au travers du prisme de sa mémoire en une ininterrompue marée d'images fortes. Son âme engourdie ébranlée par la compétition fait résonner le souvenir des espoirs passés et se répand en ondulations colorées sur la terne propagation d'ennui d'une foule qui s'entrechoque autour de lui. Il n'entend plus que les clameurs alcooliques et le tempétueux grondement de sabots qui martel le sol terreux de l’hippodrome. Il se redresse enfin brusquement de son socle de glace, sous les applaudissement d'une foule enivrée par l'improbable retour en course d'un cheval en bout de piste. Puis jette un regard vide sur le verre qu'il vient d'emprunter à un couple d'amoureux outré où le tremblement de sa main fait éclater de petite gouttes de liquides qui le rappelle au scintillement du téléviseur. Les chevaux s'élancent à ce moment dans la dernière boucle du turf avec une fracassante détermination. Jack plonge contre la vitre pour s'imprégner de la victoire imminente du challenger mais le hurlement des spectateurs envahit ses tempes d'une présence multiple et hostile qui le renvoi avec mépris au défilé d'échecs que constitue sa vie. Interdit de toutes gloires ,il dissipe ses visions d'un vague mouvement du bras et conquière ensuite des sommets insoupçonnés d'abnégation ,pour traverser la foule en titubant jusqu'aux abords d'une vitrine d'électroménager qui illumine l'espace d'un halo cathodique salvateur. La course est finie et les clowns hystériques entraînent leurs montures en sueur loin des gradins. Jack laisse tristement tomber le front pour saluer les perdants. Il est temps pour lui d'entamer la traversée des squares à la recherche d'un abri. Il referme sa veste contre lui et s'éponge le visage d'un revers de manche avant de disparaître.
Alors qu'il s’imagine vagabonder sur de vastes prairies de néons accompagné d'une harde bienveillante pour s'aider à trouver le sommeil, sa cervelle implose ,emportée pars une embolie cérébrale .La, secoué par les convulsions au milieux de déchets, Il se découvre la panse d'un dernier geste de contentement, à l'idée qu'il va grâce à sa mort passer dans le journal locale.

Herd of emotions descending the hills of sadnes.
Manes in the wind without riders to hold them.
they rush in the sunset answering the calls of desire.
Violent victory of madness on the sacred lands of hopes.


L'esprit de jack se vide peux à peux se déversant autour de lui comme une bouteille qui se répand au coin d'une table dans l'indifférence totale d'un soir de fête.Ces souvenirs qui s'écoulent avec amertume comme un dernier verre qu'il se serait forcé dans la gorge en réprimant la nausée, imposent à son âme vacillante l'envie de clôturer son existence médiocre par l'opacité d'un dernier coma.Une évaporation définitive qui comme une coulée de goudron fumante sur une mémoire qui s'enlise pourrait tracer une route tangible vers l’oubli.Mais incapable d'éprouver un quelques accomplissements,les fragments du passé s'incrustent en éclats tranchants dans la déception de jack et recouvre son émanation défunte de l'impénétrable nacre de la souffrance.Son esprit ainsi retenu en un fin sillon cristallin s'échappe dans les courants immatériel de l'au delà, quelque part entre les échos concrets du réel et ceux infinis de ce qui n'existe plus .
Les passants frigorifiés pressent le pas sans porter d'attentions plus d'attention aux derniers souffles de jack qu'aux klaxons des taxis qui progressent sur l'avenue en crachant la boue bruyamment sur le bas coté. La ruelle qui témoigne de ces derniers instants est déserte.


(Si quelqu'un à des conseils à me donner en mp ? .j'ai pas l'habitude d'écrire mais j'aimerais bien faire aboutir ce truc à une nouvelle bien foutue.)
 
Pantoum

La vie est un miracle,
Toujours une vague abonde,
Le temps est comme un tacle,
Aux bordures vagabondent.

Toujours une vague abonde,
Qui abîme les écueils,
Aux Bordures vagabondes,
Qui fuit le mauvais œil.

Qui abîme les écueils,
Tel le soleil levant,
Qui fuit le mauvais œil,
Qui s’envole dans le vent.

Tel le soleil levant,
Qui excite l’oracle,
Qui s’envole dans le vent,
La vie est un miracle.


 
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