Rose se noie dans un flacon d'absinthe,
ou sommeille en silence La Sublime Divinité.
Par le zéphyr enchanté, qui glisse sur son oreiller,
elle se laisse emporter, sous un écrin doré.
Les rêves de couleurs aux parfums des fleurs,
jadis exprimés dans la jouissance solaire,
s'élèvent autour d'elle et forment l'univers,
qui alors lui révèle l'amour et la colère.
Tentant alors de terrasser le diable,
l'insanité satanique, quitte à caner dans les entrailles des terres damnés,
jamais, Rose se dit, que ce gui succulent,
lui susurrant l'éveil sommeille en lui l'envie,
de violer l'âme en vie, de son corps son soleil.
Elle embrassa alors, l'orgueilleuse guérison,
garantissant le deuil, de toutes ces trahisons.
Tâches étranges, cicatrices non épanchées,
d'un curieux dimanche, ou les anges sont passés,
laissant à la jugeote aisé, le destin d'un nouveau né.
Rose est la, fréquence stable, base de sa propre harmonique,
qu'elle développera dans les gammes,
des graves aux aigus, au long d'une basse,
le fleuve dont elle sera reput.
Puisse son corps trouver l'équilibre,
la bride lâchée ou schémas inversé,
entre enfance houleuse, douteuse parentalité, immortalité infantilisée.
Rose vend du vent, du flan aux bonnes-gens,
j'en ai pris assez pour asseoir mon assiette,
comme un soir d'ascète, je n'en garde pas un zeste.
Car il y n'y à que du sable, dans la vie de rose,
elle qui cristallise, les désirs du diable,
en des formes de matière, issue de la pensée,
c'est sensé comme l'enfer, et les fers des gens, c'est,
ignoble d'assumer, la sournoiserie des rites,
irritant son iris, à chaque histoire de riz.
Pour un bol ou la soupe, elle se sape le moral,
elle caille pas quand elle graille, alors elle se découpe,
en cinq pour assurer, ses soucis sans serrer,
la ceinture à la taille, et tailler sa propre pierre, écrire ses prières.
Restreindre l'instant, à une insanité,
cynique par moments, mais pour se protéger.
Rose érige l'égide, qui régira les giclées,
d'encres gisante et brill-ante, légions armées,
supposés présentement, défendre par la vie,
la vie elle-même sacré , ancré dans ses racines,
sinusoïdales, étalant ses cisailles, dans les profondeurs des minéraux la terre.
Rose éclot avec sagesse,
les possibilités découlant de son enveloppe corporelle,
lui donne l'impression d'avoir déplié ses ailes.
Comme les voiles d'un bateau, ses pétales écarlates,
écartent en deux les eaux, fend le vent comme les cartes,
d'un magicien habile, qui sournoisement manipule,
les côtés face et pile, et file comme une crapule.
Rose attend le bourdon qui dégainera sa lame,
et plantera dans son cœur les couleurs du soleil,
elle se prépare doucement à sonner l'alarme,
et charmer chacun des ouvrier du miel.
Il va sans dire que ce qui l'attire,
ce n'est pas le fond mais sa forme,
et formellement je vous l'assure,
ce dernier est dans les normes.
Une trompe estompant les effluves de vie,
fluidifiant les extrémités de ses belles parties.
Dans la fusion des roches aux origines de la matière,
l'étreinte subtile se prolonge dans un acharnement,
à vouloir plus que l'or l'argent ou le fer,
maintenir sans relâche la position fermement.
L'extase enfin arrivée en son paroxysme,
la culminance des faits virent à l'opposé,
dans la jouissance extatique la morsure du prisme,
renvoi soudain des couleurs de blanc rosé.
Rose a osé ouvrir sous l'air morose,
l'or de son corps qui rigole désormais.
On à fondu, on s'est reforgé.
Passant des états liquides, gazeux et solide de la matière,
on a exploré tous nos états d'esprit.
Après l'échange de fluides vitaux,
les eaux se sont échangés,
voilà que Rose et le bourdon sont liés à tout jamais.
L'amour c'est comme la mort, quand on le fait avec le corps, c'est gravé pour toujours.