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Poésie

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Strange
  • Date de début Date de début
Il paraît qu'il avait prédit sa mort avec le tétanos, longtemps avant.
 
J'avais voulu y croire, me montrer le plus fort,
Indomptable et cruel dans un sublime effort,
Transcender mon état pour me sentir meilleur,
Et réduire à Néant le Dégoût et la Peur,

J'ai osé espérer, à tort peut-être,
Me blinder, m'agripper derrière mon mal-être,
Renverser mes idoles, brûler mes idéaux,
Détruire pour mieux construire, rebâtir à nouveau,

J'ai voulu caresser Bonheur et Volupté,
Visiter l'Univers et percer ses Secrets,
Devenir le feu d'un Chaman qui danse,
Incarné en Lumière, en porteur de transe,
Chevaucher mes rêves à dos d'étoiles filantes,
Être omnipotent, parler le langage des plantes,

Mais j'ai ouvert les yeux dans le noir infini,
Où régnaient la torpeur, la violence et l'ennui,
Là où les âmes n'ont pour toute étincelle,
Que l'indicible terreur de voir fondre leurs ailes,
Effrayées et percluses par les sombres chimères,
Des chaînes ancrées au sol qui les retiennent à terre,

Je voulais briller, vibrer, baiser les Merveilles,
Me perd à ramper dans les écueils vermeils,
J'ai crié, tremblé, je me suis battu à mort,
J'ai pleuré et prié qu'on me laisse à mon sort,
Marqué ma souffrance au plus profond de ma chair,
J'ai relevé la tête, je suis parti en guerre,

J'éclairerai la nuit, assombrirai le jour,
Terrasserai les Dieux, porté par les tambours,
Je ferai geler l'Enfer, gravirai des montagnes,
Marchant sous les clairons de ma fière campagne,
Et au bout du chemin scintillera l'Espoir,
D'une liberté retrouvée, conquise avec Gloire...
 
Rose se noie dans un flacon d'absinthe, ou sommeille en silence La Sublime Divinité. Par le zéphyr enchanté, qui glisse sur son oreiller, elle se laisse emporter, sous un écrin doré. Les rêves de couleurs aux parfums des fleurs, jadis exprimés dans la jouissance solaire, s'élèvent autour d'elle et forment l'univers, qui alors lui révèle l'amour et la colère. Tentant alors de terrasser le diable, l'insanité satanique, quitte à caner dans les entrailles des terres damnés, jamais, Rose se dit, que ce gui succulent, lui susurrant l'éveil sommeille en lui l'envie, de violer l'âme en vie, de son corps son soleil. Elle embrassa alors, l'orgueilleuse guérison, garantissant le deuil, de toutes ces trahisons. Tâches étranges, cicatrices non épanchées, d'un curieux dimanche, ou les anges sont passés, laissant à la jugeote aisé, le destin d'un nouveau né.


Rose est la, fréquence stable, base de sa propre harmonique, qu'elle développera dans les gammes, des graves aux aigus, au long d'une basse, le fleuve dont elle sera reput. Puisse son corps trouver l'équilibre, la bride lâchée ou schémas inversé, entre enfance houleuse, douteuse parentalité, immortalité infantilisée. Rose vend du vent, du flan aux bonnes-gens, j'en ai pris assez pour asseoir mon assiette, comme un soir d'ascète, je n'en garde pas un zeste. Car il y n'y à que du sable, dans la vie de rose, elle qui cristallise, les désirs du diable, en des formes de matière, issue de la pensée, c'est sensé comme l'enfer, et les fers des gens, c'est, ignoble d'assumer, la sournoiserie des rites, irritant son iris, à chaque histoire de riz. Pour un bol ou la soupe, elle se sape le moral, elle caille pas quand elle graille, alors elle se découpe, en cinq pour assurer, ses soucis sans serrer, la ceinture à la taille, et tailler sa propre pierre, écrire ses prières. Restreindre l'instant, à une insanité, cynique par moments, mais pour se protéger. Rose érige l'égide, qui régira les giclées, d'encres gisante et brill-ante, légions armées, supposés présentement, défendre par la vie, la vie elle-même sacré , ancré dans ses racines, sinusoïdales, étalant ses cisailles, dans les profondeurs des minéraux la terre.


Rose éclot avec sagesse, les possibilités découlant de son enveloppe corporelle, lui donne l'impression d'avoir déplié ses ailes. Comme les voiles d'un bateau, ses pétales écarlates, écartent en deux les eaux, fend le vent comme les cartes, d'un magicien habile, qui sournoisement manipule, les côtés face et pile, et file comme une crapule.




Rose attend le bourdon qui dégainera sa lame, et plantera dans son cœur les couleurs du soleil, elle se prépare doucement à sonner l'alarme, et charmer chacun des ouvrier du miel. Il va sans dire que ce qui l'attire, ce n'est pas le fond mais sa forme, et formellement je vous l'assure, ce dernier est dans les normes. Une trompe estompant les effluves de vie, fluidifiant les extrémités de ses belles parties. Dans la fusion des roches aux origines de la matière, l'étreinte subtile se prolonge dans un acharnement, à vouloir plus que l'or l'argent ou le fer, maintenir sans relâche la position fermement. L'extase enfin arrivée en son paroxysme, la culminance des faits virent à l'opposé, dans la jouissance extatique la morsure du prisme, renvoi soudain des couleurs de blanc rosé.
Rose a osé ouvrir sous l'air morose, l'or de son corps qui rigole désormais.


On à fondu, on s'est reforgé. Passant des états liquides, gazeux et solide de la matière, on a exploré tous nos états d'esprit.
Après l'échange de fluides vitaux, les eaux se sont échangés, voilà que Rose et le bourdon sont liés à tout jamais.


L'amour c'est comme la mort, quand on le fait avec le corps, c'est gravé pour toujours.
 
(D' avoir pris la photo) Posté à une fenêtre, à un instant, j' ai saisi ton immortalité Ils verront encore dans 20, 240, 530 ans, qui j' ai aimé! Mais.. Entends-tu que déjà, de mes notes quantiques on compose, les encres d' une autre trame?


 
Sonnet -1-

Tu dormais, croyait-il, à l'aurore du masque
Au sang des destinées où s'écrase la gerbe
D'or, que le canal dans ses coulées superbes
Avait de son corps froid brisée en ses bourrasques.


Les yeux de ton sommeil flirtaient avec l'espace
De ses vents balanciers, lentement langoureux ;
Et à chaque battement, comme rêveurs de feux
Vous tanguiez, malheureux, sur l'océan de glace.


Une nuit que l'été éperdu en tes voiles
( L'horreur connut sa fin, tu connus la débâcle )
Vint ébaucher meurtri le crime d'une étoile


Tu vis ou tu crus voir le matin du miracle
Quand dans les plis malsains des vitrines salines
Se reflétaient hélas votre mort clandestine.
 
Poème -2-

Quand le feu des soleils se jette à la fenêtre
Que la rouge auréole à la nuit s'illusionne
Que la mort, la terreur s'enivre de mon être
C'est à toi que je rêve, à tes yeux qui rayonnent.


Hélas les oraisons ont pour moi la douleur
Qu'à pour le fugitif les drapeaux de l'État
Et dans chaque forêt, et dans chaque torpeur
S'abat le joug cruel de mes songes sans toi.


Ah ! Divine prêtresse aux hybrides rousseurs
Laisse sur ton doux sein reposer le forçat
Et prends de mon amour uniquement les lueurs
Où nos esprits jumeaux ne se détruiront pas.
 
Où tout est muets sous la tempête ,tu sombre dans la redoutable obscurité des abysses jusqu'aux sables inèxplorés de la tranquilité.
Balloté d'imperceptibles sanglots le scintillement des tes larmes est seul à troubler la lumière blafarde qui émane de ton cadavre alanguit
 
J'ai vu que ce topic était sur la poésie alors je vous fait part d'un des miens :

The crestfallen


Alone in my golden cage
Screaming in pain
It's time to turn the page
But I'll have no gain

My skin crackle under the pressure
Of this disease without a cure
Dragging me, hurting me, killing me
Death is calling me to come and see
The lambs crawling into the abyss
Avoiding the creatures that hiss
To the crestfallen


Pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais voilà une traduction :

Seul dans ma cage dorée
Criant de douleur
Il est temps de tourner la page
Mais je n'y gagnerait rien

Ma peau se craquelle sous la pression
de ce mal sans remède
me traînant, me blessant, me tuant
La mort m'appelle pour venir voir
Les agneaux rampant dans les abysses
Evitant les créatures qui crachent
Sur les découragés


Voilà voilà...
Le tout écrit après quelques joints.
 
Sur une note un peu plus légère, je vous fais part de ce remake d'un célèbre poème retrouvé tout récemment dans les abysses nawakales:

Maître serviette dans sa psyché haut haut perché

Tenait en son bec un carton.
Le terrorifique Satan, par les combos foireux invoqué
Lui tint cette conversation :
Hé monsieur du tissu, que vous êtes kaléidoscopique. que vous me semblez joli !
Sans mentir, si votre état mental se rapporte à ces fractales, vous devez être le mégot des abîmes de cette nuit.

À ces mots, la serviette se sentit fort de joie, et pour embrasser l'Univers une fois, ouvrit un laarge bec, y laissa tomber sa proie.
Satan après maintes boucles temporelles, explosions cérébrales et syndromes sérotoninergiques repparut et lui dit :

Mon bon monsieur, tout bon buvard est au dépends de celui qui le goûte. Cette leçon vaudra bien un cauchemar sans doute !
La serviette, ailleurs et (très) confuse jura, mais un peu tard, qu'autant elle ne reprendrait plus.
 
Walking in the snow
Spoiling White Land
Away from the Blow
I just dreamt about a band
...

 
Dans les plis du silence le vacarme se dissimule et sur les lèvres de son amante vient s'imprimer les lettres du temps en majuscule
 
Un son pour couvrir mes mots ;)


Je trace ma route
Au pas de course
J'écris ma vie
Je souris

Les trous de souris
Et ces maladies
Mais y a une bourse
Et le chat broutte

Un chien arrive pressé
Il cherche les regards dressés
Son flow de désirs
et ses soupirs

Mais le miroir a été brisé
récollé, démonté, conformé
Tout système est une république
Sans la moindre égalité

Seul reste la fraternité
La confrontation hors des écrans
Le début d'un souffle de vérité
Plutot que le pain dans les dents

Ou est passé le Bad ?
Ce n'était qu'une BrusqueArabesque
Dans le creux de vos yeux alourdis
Tel un point de mire à dégommer

On connais tous au moins la Rad
La dèche, le spleen, le Desk
Ou est passé Nawamesk ?
Me l'aurais tu dis ?

Je dédis ces mots à Hank Buck, Phillip K Dick et Guy Debord
 
Les loups hurlent dehors.
Juché sur son perchoir,
Il attends
la position d'esprit qui
l'envolera.
 


On sait que la vie des nuages est aussi courte que mouvementée. Or, un jour, un très jeune nuage entreprit sa première cavalcade à travers le ciel en compagnie d'une bande de gros nuages bouffis aux formes étranges.
Quand ils survolèrent l'immense désert du Sahara, les autres nuages, plus expérimentés, l'encourageaient : " Plus vite, plus vite ! Si tu traînes, tu es perdu ! "
Mais, comme tous les jeunes, le petit nuage était curieux et il se laissa glisser à l'arrière des autres nuages qui, eux, ressemblaient à un troupeau de bisons en pleine galopade.
" Que fais-tu, remue-toi ! " , lui cria le vent.
Mais le petit nuage avait aperçu les dunes de sable doré : un spectacle fascinant. Et il se laissait planer d'un vol de plus en plus léger. Les dunes ressemblaient à des nuages d'or caressés par le vent.
L'une d'elle lui sourit. "Bonjour ! Je m'appelle Age " .
" Et moi, Une " , répondit la dune.
" Comment vis-tu là-dessous ? "
" Eh bien… avec le soleil et le vent. Il fait un peu chaud, mais on s'y fait ! Et toi, comment vis-tu là-haut ? "
" Avec le soleil et le vent…, et de grandes courses dans le ciel. "
" Ma vie à moi est très courte. Et quand reviendra le vent, je disparaîtrai peut-être. "
" Cela t'ennuie ? " , demanda le nuage.
" Un peu. J'ai l'impression d'être inutile. "
" Moi également. Je me transformerai bientôt en pluie et je tomberai. C'est mon destin. "
La dune hésita un instant et dit : " Sais-tu que la pluie, nous l'appelons Paradis ? "
" Non ! Je ne savais pas que j'étais si important ! " , dit le nuage dans un beau sourire.
"J'ai entendu raconter par quelques vieilles dunes combien la pluie était belle. Nous nous habillons alors de parures qu'on appelle herbe et fleurs. "
" Oui, c'est vrai, je les ai vues " , confirma la nuage.
" Je ne les verrai sans doute jamais " , conclut tristement la dune.
Le nuage réfléchit un moment et ajouta : " Je pourrai te couvrir de pluie… "
" Mais tu en mourrais… "
" Oui, mais toi, tu fleurirais " , dit le nuage. Et il se laissa tomber, se transformant en pluie aux couleurs de l'arc-en-ciel.
Le lendemain, la petite dune était couverte de fleurs.
Extrait de " Graines de Sagesse ", Comme un parfum de rose, par Bruno Ferrero
 
Yo a tous, j'ai un petit projet perso ou j'ecris un poeme par jour (oui oui on en est a 220 la), je vous epargne le tout mais hm voici celui qui a suivi ma derniere ceremonie d'ayahuasca :

[h=3]The cosmic snake[/h]

The cosmic snake
Eating me alive
A burning stake
That makes me strive

For a new life
Out of control
Sharp as a knife
And rock n' roll

On the edge of consciousness
The universe glows
Uncovering the mess
Of the wind that blows

A primal scream
Coming from the end of time
Cold as a sunbeam
And exquisite as wine

Drives you to me
Naked as nature
My little tree
You're the future

19/04/2015
 
Je me lève un matin et vais sur psychonaut
Voir un peu ce qu'on fait, si l'on écrit toujours
Dans l'étrange monde où volent ces cosmonautes
Imbibés par les vers et l'essence des jours.

Je me lève un matin et vois des poésies
Qui parlent de moto ou de quêtes obscures.
Sans attendre un instant je retourne à mon lit
Manger du zopiclone et lécher mes blessures.
 
Dans les douceurs nocturnes
Du grand espadon céleste
L'ombre dédissimule
La courbe d'une inceste

D'une rose fractale
Réveillant la conscience
Un instant animal
L'hérésie de l'absence

La divine rien du tout
Qui se cache derrière
La peau de notre cou
Les yeux d'un revolver

Les fuites d'énergie
S'unissant au milieu
De la terre, des envies
Des fumées sans feu

Et l'aube nous surprend
Redescend lentement
Douce, bien doucement
Revenir à l'instant

- 26/04/2015
 
Un espadon céleste et un marsouin boiteux
Marchent imprudemment sur les vers de SkaOne.
Pourrait-il pour nous tous jeter sa lyre au feu,
Faire voeu de silence et se changer en moine ?

(comme bibi)
 
D'étranges reliquats de kratom,
Encombrent mon rectum,
Un espadon pointu,
Me sauverai certes le cul,
Mais a quoi bon s'en faire,
Ce n'est le dernier verre,
Ni le premier d'ailleurs,
A me pourrir comme ça,
Mon bien être intérieur.

Voir la pièce jointe 16876

Extrait des "confessions d'un mangeur de kratom", Bijord de Quincey
 
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