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Poésie

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Strange
  • Date de début Date de début
C'EST FINI.

Qu'est-ce qui est fini ?
Allez, tu le sais autant que moi :

Tout.


Tout est fini, et tu le sais très bien.

Tu auras beau nier,
Fermer les yeux, regarder ailleurs,
Te boucher les oreilles
Ou jacasser pour ne pas entendre,

Le résultat est le même : c'est fini.

C'est fini, et tu ne peux rien y faire.


Juste pleurer
Encore et encore,
Face au ciel gris. Il pleut dehors.


Si tu en avais la force, tu te lèverais,
Sortirais ton cul de ce putain de canap,
Te foutrais debout sur tes deux jambes,

Pour tirer les rideaux.
Pour ne plus voir ces rues de merde
Pleines de crasse et de vide,

Ce vide qui t'appelle
En faisant de grands gestes.


Et si tu ouvrais la fenêtre, tu l'entendrais.

Tu l'entendrais te dire :
Ça commence.



Et chaque goutte en chœur
Avec un pavé une poubelle
Une voiture ou que sais-je
Lui répondrait :

Ça commence



Et l'air froid

Du jour qui meurt

Et le frisson
Du soir qui vient


Acquiesceraient en silence




Parce que ça a déjà commencé​







Le premier moment​

du reste de ta vie​






Et tu es en retard !​
 
Quelle belle arme la colère
comme un feu à l' intérieur
quelque chose de dur à contenir
de bien plus facile à laisser surgir

On imagine à tort que c' est une force
On l' utilise même contre ceux qu' on aime
On oublie que ce n' est qu' un simple outil
On se dit qu' après tout, on est construit ainsi

Gardons en mémoire que l' adversaire aussi
peut en être équipé, et parfois en quantité
qu' il sait éventuellement s' en servir, la maîtriser
Il y a parfois des créatures, qu' il ne faut pas réveiller..
 
Du bon rosé
pour arroser
la rose qui
pousse dans la rosée !

(c'est pas de moi, Amitiés!)
 
Ouais, je sais; je suis pas net.. C' est pour ça que je suis là, non?
icon_biggrin.gif
 
Ce n'est pas de moi.


Etre bipolaire
c'est ne plus être soi
c'est être deux parfois,
celui qui agit
sans se contrôler
celui qui regarde
et qui ne comprend pas.

Etre bipolaire
c'est aussi partir
très loin dans sa tête,
inventer son histoire,
sortir de la réalité.
Etre sûr que c'est l'autre
qui ne vous comprend pas.
Alors crier plus fort
devenir agressif et parfois, violent
et puis le lendemain
ne se souvenir de rien.

Etre bipolaire
c'est aussi s'envoler
ne plus avoir de doute
ne plus avoir de peur.
Etre alors convaincu
qu'on peut tout réussir
jusqu'au plus grand projet
jusqu'à sa déchéance.
C'est bouilir d'énergie
ne plus la contrôler;
ne plus avoir besoin de dormir la nuit.
C'est parler bien plus vite
c'est ne plus se comprendre;
ressentir l'énergie habiter votre corps
vous sentir bien plus fort.
C'est ne pas supporter que les autres ne suivent pas
qu'ils se fatiguent de vous
et parfois, baissent les bras.

Etre bipolaire
c'est un jour pour rien
tomber dans le néant
et se mettre à pleurer
ne plus aimer la vie;
c'est se réfugier
bien au chaud, dans son lit.
C'est rêver que le jour, demain
ne se lève pas.
C'est repousser les gens
même ses meilleurs amis.
Ne plus pouvoir sortir
de son nid, de chez soi
et être persuadé
que le danger est là.
C'est avoir honte aussi
de ne plus pouvoir rien faire,
qu'on vous dise , tout le temps
de faire un petit effort.
Mais ce qu'ils ne savent pas
c'est qu'à ces moments-là
pour nous, à l'intérieur
il n'y a plus rien à faire.

Etre bipolaire
c'est voir la vie qui passe
et vous, qui, à côté,
n'en faites plus partie.
C'est l'envie d'en finir.
C'est ne plus supporter d'avoir mal, de souffrir
de ne plus se reconnaître.
D'avoir une impression
de double identité;
et parfois même pire
d'être vraiment habité.
De ne plus rien maîtriser
de se faire mal, jusqu'où?
ou de faire mal aux autres..

Etre bipolaire
c'est lâcher notre monde
et partir dans un autre
que l'on ne connait pas;
y voir même des êtres, des choses,
qui n'existent pas à vos yeux
ni aux nôtres d'ailleurs.
C'est avoir peur de ça.
C'est être en psychiatrie
pour rester protégé.
C'est reposer les autres
ceux qui vivent avec nous.
C'est que l'on ne nous voit pas,
parce qu'on a honte de soi;
c'est la peur de sortir
et d'afronter le monde.
Nous demander sans cesse:
sommes nous capables ou pas?

Etre bipolaire,
c'est la médication
c'est essayer, sans relâche
tant que ça ne marche pas.
Tant que l'on ne peut pas
reprendre une vie sereine.
Et c'est subir aussi,
les effets secondaires,
les tremblements, le flou;
ces moments, où
pour nous aider,
on est vraiment drogué!
Les moments de colère, de déni
de dégoût, de fatigue, de doutes,
et puis de désespoir.
C'est quand on y croit plus
et qu'on appelle la mort
pour supporter la vie;
qu'on se voit déjà mort
tellement et tellement,
qu'on a envie plus fort.

Et puis si un beau jour
à force d'essayer,
un peu comme un miracle;
on devenait alors, plus équilibré
voire même stabilisé;
alors à ce moment il faut se retrouver
non!
Bien plus que ça encore
il faut se découvrir.
Et il faut accepter de vivre
sans envolées, sans ces moments
qu'on aime, ces vagues de folie.
C'est si paradoxal!
Que même moi
je l'avoue
comprendre, j'ai du mal...
Il est si difficile de savoir
ce qui est bipolaire
ou, fait partie de nous;
il nous faut entreprendre
une longue route encore.
Se persuader
qu'on a sa propre identité.
Qu'on est quelqu\'un,
malgré la bipolarité
 
espérer en google traductur ​:mrgreen:

la vie est beaucoup plus
simple
comment qu'il n'y parait
prendre à la légère prendre
comme c'est

pleut merde

et n'as pas parapluie,
au moins tu sais qui va naitre de belles fleures.
pourrait aussi bien en profiter.


@ stonix : qui est ta poesie?
 
Quelqu'un qui n'a pas envie de trouver son nom sur un forum Français de drogue.
 
C'est dommage ^^, mais d'ailleurs tu trouve pas que ces "symptômes" ressemblent plus a la schizophrénie que les troubles bipolaires, dans ces derniers on se sent bien une seule personne qui subit des phases, et non 2 phases incarné par "2 personne" ?!
 
mais l'esprit est toujours une
 
La chute est proche,
La vie est ingrate,
Le soleil écarlate,
Le destin est moche.

Semblant d'aller bien,
C'est ce qu'on fait le mieux,
Mais on souffre pour des riens,
Ce mot ne veux rien dire: heureux.

Alors on prodde,
Pour faire passer la pilule,
C'est la mode,
"Automédication" ridicule.

Est c'est là que le foie,
La thyroïde, le cerveau déraille,
Mais pas grave, "j'crais rien moi !"
Ce qu'on se persuade quand on défaille.

Le temps passant, rien ne s'arrange,
On vieillis mais on reste inconscients,
Et petit à petit on perd au change,
L'organisme souffre tellement.

Quelques années plus tard on regrette,
Mais c'est trop tard,
Foncer dans le mur comme un connard.
Dans la déchéance on se projette.

Et quand c'est trop tard,
Tous les jours dans le coltard,
Usé par les excès, les abus,
Au cimetière on reposera, rompus.
 
Et bien alors grand Grivois! Qu'est ce qui se passe?
 
Des moments de doute,
Qui croisent ma route,
Mais ce n'est qu'ecriture,
Je te rassure ;)
 
Ce n'est qu'écriture,
Mais c'est mieux que la biture...

(oué, moi aussi, ch'hui pouète !)

En tout cas, c'est joliment dit, Grivois.
L'écriture est un des meilleurs moyens que j'ai trouvé pour pratiquer l'introspection, en cherchant les mots les plus adéquats pour exprimer au mieux ce qu'on ressent ou pense à un moment T.
Et l'écriture libère, bien souvent.
 
Quoiqu'il en soit, courage et ne te laisse pas démonter cher Grivois. Ton dernier poème, même s'il n'est qu'écriture, révèle un peu de vérité. Parce que la recherche poétique que tu mènes n'est pas celle de l'esthétique, mais du vécu et véritable.

Le soleil n'est pas si loin, la tâche la plus ardue étant de chasser les nuages qui le cachent.
 
Mon petit ange a de nouvelles chaussures
d' un gris pailleté qui tire sur l' électrique
Tu l' as dit ma fille, c' est une paire magique
elles peuvent te faire danser toutes seules, pour sûr

Te voilà avec des souliers touts neufs
et cela suffit à te rendre heureuse
Tu es encore plus sucrée, plus radieuse
Toi seule peut voir là l' éclosion d' un oeuf

Mon grand ange a un nouveau chevalet,
elle y dessine les couleurs de sa vie
certaines vraiment tristes, d' autres bien plus jolies
Pardon ma grande, j' aurais aimé trier

J' en suis si amer, tellement désolé
Moi je ne suis plus aussi fort qu' avant
mais tu peux toujours compter sur maman
Je dis rarement je t' aime, si tu savais
 
Lettre à Dieu


Explique-moi les règles de ton jeu
qui s' en prend même aux enfants
Tes voix sont impénétrables?
Ou seulement détestables?

Explique moi pourquoi être si vicieux,
et faire tant de mal aux gens,
décimer des familles, arracher un frère
torturer un père, effacer une mère

Tu avances le cavalier du malheur
puis abats la carte de la douleur
Tu n' es que parasite et médiocrité
un concept pitoyable et dépassé

On avait bien conclu un pacte toi et moi?
Mais tu n' as pas respecté ta part du contrat
Forcément, tu es devenu beaucoup trop lâche
pour t' acquitter dignement de ta tâche

Alors voilà, moi je suis un Moonshiner
et de toi je n' aurais jamais peur
Je te défie en combat loyal et singulier
Quand mon heure sonnera, tu devras m' affronter

Pour finir cette lettre, ce courriel
laisse moi t' annoncer deux nouvelles
La mauvaise: Tu n' existes pas
La bonne: On n' a pas besoin de toi.
 
Je suis loin d'être poète, mais en repensant à mon dernier trip champote, y a quelques mots qui me sont venu en tête ( champi powa ) :

Silencieux sous le ciel étoilé,
et distinguant sans peine,
ce qui est le pâle reflet
du jardin d'Eden

Je l'ai pas travaillé ou cherché la meilleure formulation possible, mais dite moi ce qu'il faut changer, améliorer :)
 
Voilà j'avais bouffé un buvard début d'après m (cadeau, un hoffmann aux dessins peu ordinaires)

J'ai écris défoncé ces quelques lignes.

Ce n'est pas sous l’influence que je poste, j'ai attendu de descendre pour être sûr que ce n'était pas n'imp !

J'ai eu un peu comme une leçon de vie pendants les effets, et j'ai écris ce poème en 5 minutes, sans réfléchir ni me relire, donc ça doit pas être de la grande poésie, les vers et la substance est là c'est déjà ça.

Ca peux paraitre négatif mais non, c'est positif à mes yeux, voiçi :


Écrire avec le cœur c'est ce qui me réussit le plus, Souvent, ces temps ci, je pleure en moi, je ne peux l'empêcher, Intérieurement, comme un homme un vrai, je me suis solidifié, Carapace hyper rigide je suis équipé en bonus. Je suis fort, rigide, autoritaire, sociable, mais la vie m'a donné, Du fil à retordre, je suis loin d'être dans le bon sens privilégié. Je n'écris pas ce texte pour me plaindre, je passe les caps, Mais derrière tout ça y aura dans un sens des séquelles qui m'échappent. Je suis devenu plus solitaire depuis mes déboire, La prison, les dettes, les deuils, mes conditions de travail m'en font voir, Le truc c'est relever cash la tête et sentimentalement rien se redevoir, Même tout ce qui m'es arrivé je l'ai tourné que s'en devienne un pourvoir. Mais je ne suis qu'humain, pas un être dénué de sentiments, Sauf que je sais à la perfection les cacher, maintenant si naturellement, Raison pour laquelle je continue à prendre des produits, Mais pas dans un but destructeur, des récréations qui me sourient. Je cultive mon corps et mon esprit pour évacuer, pas devenir fou, Je pense qu'à ce rythme d'effort pas de galères, je ne supporterai quand même peut être plus tout, Mais je me suis renforcé à un point bien inhumain, une forme de masochisme positif, J'ai passé l'âge d'être innocent, jeune et oisif. Je met le paquet pour trouver d'encore meilleures solutions pour m' "épanouir", Avec l'expérience, ça deviens de moins en moins dur, d'avoir de faux rires, Je m'endurcis encore et encore, je pleure encore et encore, La vie ça dépend, pour d'autres que moi c'est un trésor. Pour ma part je ne dirais pas que c'est un trésor mais un coup du sort, Et voilà, j'en suis épaté, mais je trouve les bons trucs, c'est pas la poussière que je mors. Ce qui m'embête c'est de ne pas encore, ou de ne plus comprendre certaines choses, De ne plus apprécier des choses qui étaient des passions, lorsque tout paraissait rose. Donc je me tourne encore vers des produits psychédéliques, Dans l'espoir de discuter avec mon moi, et de trouver des compromis, C'est sûr que sous l'influence de ces 400 micro grammes pris tout peux être joli, Sauf si je me mettais à badder, mais j'en doute, c'est ça qui de façon jaune est comique.



 
(Nuit Vivante d’Alexandrie)


Irréelle dans sa blancheur d’âme tarie
Par de trop lourds parfums–sel d’une mer lustrale–
Voici la maladive nuit, la nuit trop pâle.

Voici la nuit où luit jadis Alexandrie !
L’esprit divague, usé par tant de fleurs bizarres,
Par tant d’étrangetés, d’excès de savoirs rares.

C’est l’astrale splendeur de nuit sur l’eau marine
Où clairement se mire une lune falotte.

A l’horizon d’opale une étoile sanglote,
Trou dans le ciel, d’où l’infini vers l’eau s’incline.



C'est pas de moi, c'est de Roger Gilbert-Lecomte... www.parousia.fr/Textes/Collaborations/Tétanos%20Mystique.doc




 
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