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Poésie

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Strange
  • Date de début Date de début
J'ai lancé au hasard de vastes créatures
Sur les voies des pays pour décimer les hommes.
Leurs enfants éventrés devenaient la pâture
Des loups et du ciel bleu dont j'avais fait la somme.
:heart::heart:
 
ambulance a dit:
De même que la sodomie, le mal parfois me prend.

Un très beau zeugma !

Quand les benzos me donnent une âme de poète shakespearien :

I got a pocket full of med
Everything but sudofed
No fear about the fed
I feel like i'm going to end up laid
Either that or the streets will be my bed
Damn, these benzos are getting to my head
 
Brumisé


L'enfer qui est en moi ne veut-il pas s'éteindre ?
Je connais des douleurs qui semblent vouloir vivre
Dans l'esprit très profond pour le mieux sentir geindre,
Qu'en dépit des boissons il ne soit jamais ivre.

Il semble monstrueux d'avoir pu espérer
Qu'un jour le ciel s'écrie, avec un chant limpide :
« Je connais vos tourments et je sais vos secrets,
Je vous donne l'amour incroyable du vide : ».

A l'aube d'un murmure un esprit se brumise,
Celui là ne veut fuir, il sait partout le monde ;
Il sait que vous vivons dans la même remise
En esclave anonyme aux croyances immondes.
 
Discours

Voilà ce qu'a dit Dieu :
« — Toujours tu erreras comme un insecte borgne,
Rejeté par les tiens et atroce à leurs yeux.
Tu subiras leur foi sans amour ni vergogne.

Il n'est pas de recours à ce mauvais cadeau
Que j'ai fait en riant à tes parents fautifs.
Sur tes épaules bleues tu portes ce fardeau
Et je guide tes pas comme un chevreau rétif.

Ceux que tu crois aimer ne t'aiment pas vraiment ;
Dans cette longue épreuve il n'est pas de béquille :
Il faut subir tout seul : comme un très vieil aimant
Le mal est ton métal même si tu maquilles

Tes errements en chants, tes échecs en idées,
Ta maladie en joie ! Tu rampes avec eux,
Vous partagez votre air, tu geins à leur côté ;
A leur bal costumé tu es le plus hideux !

Toujours tu haïras leur existence vaine,
Leur raison de sortir de leur lit le matin
Te sera inconnue et ne sera pas tienne !
Et que ton lit soit fait de clous ou de satin

Tu ne comprendras pas. — Tu ne comprendras pas
Non plus leur désespoir, leurs amours chantonnantes.
De l'oubli à la haine il ne reste qu'un pas.
— Tu passeras leur terre aux murailles battantes

Qui dresseront leur pique au devant de ta face !
Crois-moi ! Crois-moi ! Crois-moi : tu n'auras pas la paix,
Tu portes dans tes traits comme une affreuse trace :
L'orgueil, la vanité et les autres péchés.

Tu verras dans leur vie toujours des meurtrissures,
Des stigmates marrons dans leur paume abattue.
Leur adoration ne connait de fissure,
Ils mangent le poison de leur sol rebattu.

Comme des porcs souffrants que doucement je saigne
Ils acceptent leur sort en m'adorant encore.
Leur courroux est pour toi : ils m'aiment et me craignent :
En plus de leur esprit ils m'offrent de leur corps !

Pour toujours tu te meurs, pour toujours tu consommes ;
Apprend ces très doux vers qui désormais sont nôtres :
Tu dois haïr le monde et détester les hommes.
On ne se connait pas, on ignore les autres. »
 
Il était un bon matin,
Levé de bon train;

Allant au petit coin,
Fredonnant un refrain;

En sortant l'air de rien et mine de rien, ça fait du bien .
 
Between the iron gates of fate
The seeds of time were sown
And watered by the deeds of those
Who know and who are known
Knowledge is a deadly friend
If no one sets the rules
The fate of all mankind I see
Is in the hands of fools

no one lay the laurel wreath
when silence drowns the screams


Confusion will be my epitaph
As I crawl a cracked and broken path
If we make it we can all sit back and laugh
But I fear tomorrow I'll be crying
 
Tiens, "Linked" .. :

D'avoir sali mon ciel, de m'avoir contrarié
Et dans le même instant d'avoir fâché les vents ;
Tu connaîtras l'horreur des supplices variés :
Tu sauras mon courroux, tu goûteras au sang !

Je détruirai autour de toi la fantaisie,
La liberté, le jour. Dans la rigueur du nombre
Tu n'auras pas d'espoir. Tes couleurs je saisis
Pour transformer ton monde en un corridor sombre.

Je ne pardonne pas car je suis l'Infini.
Selon ma volonté, j'empoisonne ton air.
Ta vie est sans éclat et je serai celui
Qui dira sur ta tombe : — et voici ma Colère !
 
Linked a dit:
Between the iron gates of fate
The seeds of time were sown
And watered by the deeds of those
Who know and who are known
Knowledge is a deadly friend
If no one sets the rules
The fate of all mankind I see
Is in the hands of fools

no one lay the laurel wreath
when silence drowns the screams


Confusion will be my epitaph
As I crawl a cracked and broken path
If we make it we can all sit back and laugh
But I fear tomorrow I'll be crying

Le principe du thread, c'est de poster ses propres créations.
Allez, Linked ! Fais-nous voir ce qui se cache dans tes petits cahiers...
 
t'aurai dû probablement choisir unliked alors comme speudo.
simple boutade , pas besoin d'upper le level .

edit : j'aime quand même l'idée d'avoir mis ce joli texte en british .
 
l'amour 2.0 par moi-même lol lol

Dans mon nouveau package , j'ai tristesse illimitée
Je ne peux plus t'aimer à cause de ce forfait bloqué.
Ou-es tu? Les appels visio ne fonctionne plus.

Quand je passe sous les tunnels
Je suis comme un clavier sans la touche CTRL
Je perds le contrôle émotionnel .

J'ai bloqué le PIN
Et le code PUK m'assassine.
Mais mon cœur tambourine.
Tel un keybord qui déborde.

La souffrance refait surface à cause des soucis d'interface
J'ai usé mon crédit à attendre que tu me souris
La wi-fi me détruit depuis que tu es partie.
 
J'ai bloqué le PIN
Et le code PUK m'assassine.
Mais mon cœur tambourine.
Tel un keybord qui déborde.

Que veux-tu dire par là?
 
Psilosophia , tu as 666 posts , t'es relou !
 
Avant, de Géraldine Demange

Avant
Il y a les gens qu'on aime
Qu'il faut serrer dans ses bras
Les gens qu'on aime
qu'il ne faut pas oublier.
Avant la gloire avant l'argent
Il y a les gens qu'on aime
Qu'il faut embrasser
Fort.
Avant le quotidien
Il y a les gens qu'on aime
Qu'il ne faut pas oublier
Qu'il faut toucher et regarder.
Avant les amendes avant les impôts
et l'accent circonflexe sur le o de l'impôt
Il y a les gens qu'on aime
Qu'il faut regarder
Qu'il faut écouter.
Avant les factures
Il y a les gens qu'on aime
A qui il faut penser.
Avant le travail
Avant les résidences secondaires
Il y a peut-être quelqu'un qu'on aime
Qu'il faut écouter pleurer
Qu'il faut prendre dans ses bras
tendrement
Ne pas oublier
Son cœur et sa peau.
Avant d'écouter les crapules
Avant de prendre le pouvoir
Il y a les gens qu'on aime
D'un amour bien plus puissant
D'un amour bien plus important
Il y a les gens qu'on aime
Les gens qui nous prennent comme ça
Au saut du lit ou en soirée
Avec la tristesse ou la gaieté.
Avant
Il y a les gens qu'on aime
Qu'il faut protéger de la pluie
Qu'il faut abriter dans son âme.
Avant
avant
il y a toujours les gens qu'on aime.
Avant
Il faudrait déjà dire
« je t'aime ».
 
Aux heures de la lune, je vois la fin
de cet autre univers artificiel,
cette grandiose nouvelle œuvre virtuelle
De mon théâtre, assis face au déclin

Je vois, ces tout nouveaux yeux grands ouverts
les grandes tours érigées jusqu' au ciel
ce plaqué or sublime et démentiel
qui se fendillent puis nous coupe comme du verre

Le sublime spectacle nous montre maintenant
la scène là bas où le soleil se lève
la lumière nous irradie de ces rêves
de connexion qui nous sont trop ardents

A travers la fumée, je vois l' image
de charme magnifique mais pourtant futile
de fausses vibrations et de fleurs stériles
de ce grand empire construit sans coffrage

Cette chute les Bordelais l' avaient prédite
et avant eux les monstres de Maple street
J' accuse à mon tour ces jours étranges
hey, un de plus qu' est-ce que ça change?
 
Merci moon ;), et il est vraiment cool le tien !! :+1:

La Rose Marie

La Rose Marie
A l'âme fleurie
Est la mère de toutes les fleurs
De la verte forêt
Elle est la porte-bonheur
De son air fluet
Et de sa pourpre couleur
Vit la profondeur de son cœur

Puis une réflexion, de mon esprit jaillit
La réponse à sa quête de l'ataraxie:

Que par la kyrielle de strate
L'intime passion se masque
A chaque pétale opaque
Succède une plus délicate
Jusqu'à atteindre le cœur
Le paroxysme du bonheur
Où la vie, fragile, se protège
De la mort, et de ses pièges

Je la saisit, qu'importe les épines
L'amour fou est ma doctrine
La Rose Marie à la pourpre couleur
S'éternisera comme l'élue de mon cœur
 
Que dire de plus..?
Je trouve quasiment tous ces poèmes réussis, sur ce dernier je vais radoter:
Je trouve l' ensemble beau et psychédélique, très imagée. C' est paysagé, coloré. On y est bien, on a envie d' y rester.
Et quand on le lis, on le fais une deuxième fois, pour lire entre les lignes, puis une troisième pour lires les lignes entre les lignes, puis une quatrième..
Les autres textes méritent eux aussi qu' on s' y attarde, et même si je ne développe pas pour chacun, je m' offre du temps dessus, en attendant d' y rajouter une pierre..
 
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