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Les conséquences globales des psychédéliques sur votre vie

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Meirrion
  • Date de début Date de début
De-Ephe a dit:
Pourtant ce serait très bien d'en parler, ça éviterait justement que cela soit "occulte" en le gardant pour soi, pourquoi ne pas en parler à la lumière ? :)

Peut-être que tu as raison. Ou peut-être que toute "vérité" n'est pas bonne à dire et qu'au royaume des aveugles les borgnes sont rois. Si certaines choses sont occultées depuis longtemps, dans les religions, le chamanisme, la politique ou ailleurs, ce n'est pas un hasard. D'après certaines personnes ce qui est caché sera un jour révélé, apparemment ça commence à aller dans ce sens, peut-être le changement de cycle, toussa...;)

Pour le reste, disons que je suis un peu introverti, méfiant et que pour le moment je préfère essayer de rester à peu près neutre, histoire de ne pas trop déranger certaines personnes et "énergies" et d'être pour le moment dans une position qui demande parfois un peu de recul et de neutralité, en plus du fait que d'autres personnes en parlent mieux que moi. Donc, si tu sens qu'il faut le faire, libre à toi, ça ne me dérange pas. Je me contente juste de faire quelques insinuations, par-ci et par là, l'air de rien, pour voir ce que ça fait et voir si quelqu'un a envie de développer.
Et puis, ça me fait aussi penser à cette citation : « Que celui qui cherche ne cesse pas de chercher, jusqu'à ce qu'il trouve. Et quand il aura trouvé, il sera troublé ; quand il sera troublé, il sera émerveillé, et il règnera sur le Tout. »
Il faut peut-être faire un tri, entre ce qu'il faut dire et ne pas dire, il y a des sujets tabous et dangereux, c'est parfois un peu délicat en public et même en privé. C'est un vaste sujet, on peut prendre des petits bouts et faire abstraction du reste, c'est ce que j'essaie de faire en évitant de développer, par exemple.
 
Si tu veux plus parler de tout ça Jampearl, on peut voir ça par MP, selon ce qu'en disent les modérateurs :)

Ce que j'en dis c'est que tes posts et la discussion sont extrêmement intéressants! Continuez continuez sans vous priver ;)
 
Je crois que le LSD a des côtés qui me font un peu peur. Pour moi, et dans tout les trips ou j'ai badé, quelque chose de crade ressortait du LSD (en plus de moi j'ai l'impression) ou de ce que j'avais pris.
Est ce normal de ne pas reussir à parler sous LSD ? Je veux dire avec des doses raisonnables.
Les caricatures de drogués, torturés du cerveau, ressemblant étrangement aux barjo qui scouatent le macdo, me font très peur et m'écoeurent.
Je n'aimais pas du tout les mimiques que je prenais sous LSD, j'avais l'impression d'être une amie toxico à moi, qui a des expressions exagrées, je l'aime mais je ne veux pas lui ressembler, encore moins aux barjo du macdo..

Voilà, j'essaie de trouver les raisons de mon mal être récurant en descente sous psyché....
 
Jampearl a dit:
De-Ephe, Je bois chacun de tes mots.
Et je les comprends d'autant plus que je suis entrain de lire le topic "Utiliser les psychéchéliques avec sagesse", en parrallèle avec quelques articles de wikipédia sur CG Jung, l'inconscient collectif, l'Ombre, et les archétypes.
Tu dois bien aimé Jung non ?

Qu'est ce qui est selon toi, le plus personnel chez chacun ? Qu'est ce qui est moi et rien que moi ? Rien du tout ? Ou quelque chose de très très enfoui qu'on atteint seulement avec les psychédéliques et/ou un grand travail sur soi même ? Est ce que Jung appelle l'inconscient archaïque ?

Je connais Jung bien sûr, mais j'avoue n'avoir jamais rien lu de lui, vraiment. En fait mon savoir est assez limité dans le sens où certains concepts trop intellectualisés (alors qu'ils pourraient être bien plus simples) pourraient m'empêcher de discuter. Depuis toujours dès que j'ouvre un livre de philosophie, de spiritualité, de psychanalyse... j'ai la sensation profonde de connaître la pensée de l'auteur en quelques pages. Comme si je prenais un raccourci mais de manière automatique. Je lis un peu et paf! je connais la pensée. A l'inverse je peux bloquer des heures sur un manuel technique ou sur certains calculs simples, ou encore dans le domaine pratique, je suis assez mauvais mais j'y travaille aussi. Ce m'a amené un certain orgueil à une époque, pensant être au-dessus de ces choses de "simples d'esprit". Quelle erreur !
Mais après tout ce dont je parle je l'ai senti, pensé, vécu avant de l'avoir lu ou intellectualisé. Je pensais être un "cas" mais en fait c'est juste une "particularité" qui ne me détache pas tant de tous, car on a tous cette chose.

Selon ma manière d'aborder les choses, il n'y a pas vraiment de choses "personnelles". Ce qui nous est personnel, c'est ce qui est naturel. Par exemple, notre manière de manger, notre manière d'entrer en contact avec le matériel, avec les gens... Cela ne peut donc être jugé. Souvent nous avons tendance à penser que nous avons une personnalité et que c'est ce qui fait de nous un être unique, que notre personnalité est rien qu'à nous, notre "bon vieux caractère", etc. En fait ces choses ne sont que de l'égo, la personnalité est le "moi" construit autour de l'égo. Donc ce qui est personnel est en réalité impersonnel car créé de toutes pièces. Lorsque l'on parle de "détruire son égo", il faut plutôt y voir une purification, laver son égo de sa personnalité qui sali notre Être. Une personnalité nous enferme dans ce qu'on croit être, et les gens autour qui pensent te connaître te désigneront 99% par ta personnalité. Le jour où tu changes, où tu te purifies, cela créé un chamboulement et ces gens essaieront sans cesse de te "ramener" à ta "bonne vieille personnalité".

Le "moi" est uniquement ce qu'on est dans notre Être entier, l'égo n'étant qu'une partie du "moi" si on ne s'identifie qu'à sa personnalité on ne se connaît alors même pas soi-même. Le vrai moi c'est celui qui parle sans parler, c'est le cœur, l'intuition, la voix qui murmure doucement derrière celle qui crie fort les mêmes choses en boucle toute la journée. Quelqu'un qu'on dira "naturel" ne le sera pas plus que quelqu'un qui ne le paraît pas. On peut être naturellement centré sur son égo. Alors que nous devrions avoir l'égo centré sur soi.
Jampearl, je ne pourrais vraiment te donner de réponse, car tu les connais déjà. Le fait que tu bois mes paroles est signe que tu es très réceptive et que tu es capable de ne pas avoir d'à-prioris. J'ai envie de te dire, si tu penses que "moi" ce n'est rien du tout, alors vis-le comme tel ! Sors et vis comme si tu n'étais plus. En fait, la seule porte de sortie dans cet immense labyrinthe c'est de vivre ce qu'on est dans l'instant et de le faire vraiment, puis d'être ouvert à l'évolution, sinon on boucle. Il est aussi facile de se perdre dans l'esprit que de boucler dans ce qu'on croit vivre naturellement.
Il y a des gens qui passent une vie entière à sortir d'une seule boucle, mais il est possible de sortir de ces boucles très rapidement, en étant rigoureux, attentif et en sachant transcender cet égo qui nous vicie là où on ne l'attends pas. Ne pas se laisser moisir. Nous sommes tous nés purs et nous avons la possibilité de retourner vers cet état de pureté, pour enfin arriver à un état total et entier où tout est possible. Il suffit de s'en rendre compte.

Et puis après quoi ? Faire ce qu'on aime, le faire le mieux possible, tout en vivant au maximum. Ne pas hésiter à prendre de la place, il y en a pour tout le monde. Ne pas hésiter à dire ce qu'on pense vraiment, si cela sort de notre centre.

Je pense que les psychédéliques nous amène à une re-découverte de ces choses, de manière plus ou moins directe et avec une expérience aussi unique que ce que nous sommes chacun.

Tout à l'heure tu me demandais par rapport à la conscience collective qui chute. C'est très simple. Observe en toi, qu'est ce qui est vraiment anormal ? Est-ce le fait de penser différemment ou plutôt de se penser malade/fou ? Personne n'est fou, ni malade. Ce qui nous le fait penser et ce qui fait que c'est vrai, c'est cette masse globale, artificielle mais bien réelle, qui nous y amène. "Fumer tue" sur les paquets de tabacs tuent bien plus que le tabac en lui-même. Ensuite, regarde autour de toi; tout le monde perd le sens de l'amour, du vrai travail (j'entends par là un travail pour soi et non pour un système unique artificiel), plus personne ne se comprend, tout le monde semble être perdu au milieu de nulle part avec pour seuls bagages un égo immense et des croyances en fer. Des guerres, un groupe de personnes manipulant la masse, cet égrégore dont je parlais, une économie fausse, une éducation digne des jeunesses hitlériennes, mais à l'échelle globale... N'est-ce pas là la chute la plus incroyable de l'humanité ? N'est-ce pas là le point de décadence le plus total ? A l'école lorsqu'on nous apprend l'histoire, on nous dit que le Moyen-Âge était un âge sombre et terrible (on nous le laisse penser en tout cas), on nous dit que les hommes préhistoriques étaient comme des bêtes et primitifs, on nous dit ci et ça... C'est ce que nous pourrions nommer un grand cache-misère; alors que nous vivons la période la plus terrible de toute l'histoire, on nous apprend dès la plus tendre enfance qu'avant c'était pire. Ça rassure notre inconscient et tout ce qui se passe autour on le croit "normal". Non, tout ça est loin d'être normal. Nous devons d'effacer ces choses de notre esprit et de trouver la vérité en nous. Tout ce que nous connaissons depuis la préhistoire est inscrit dans notre ADN, et si telle était vraiment notre intention nous pourrions tout retrouver.

Par rapport au LSD, ton sentiment est compréhensible, mais relis ce que tu dis, revois ta manière d'aimer, demande toi pourquoi tu aimes ça et pas ça... S'il y a des amis que tu aimes mais dont quelque chose t'horrifies profondément, alors pourquoi les fréquenter ? Lorsqu'on a un sentiment très négatif envers quelque chose, cela est naturel, mais il y a un sens à cela. Il ne suffit pas d'aimer ou de haïr mais de se demander ce que t'apportes la chose ou la personne, malgré le fait qu'elle dégage quelque chose "d'horrible". Peut être qu'à travers ce sentiment tu ressens qu'elle te donne de l'énergie négative et que toi tu l'acceptes sans sourciller, car "tu l'aimes"... Je ne peux en dire plus après cela ne me regarde plus et je n'ai pas à rentrer là-dedans.
Sache juste que tu n'es pas folle, que la schizophrénie et ces maladies sont des maladies qui n'existent pas réellement, comme toutes les maladies, cela trouve son sens à l'intérieur...

Raoul, je suis aussi de "type" introverti, et à cause de ça j'ai justement appris à me purifier. De toutes manières je te comprends parfaitement et ton choix ne peut qu'être respecté. Mais il est vrai que je sens que c'est le moment de mettre tout ça à la lumière. Tu sais, en écrivant ce que j'écris, en parler, ça permet aussi de le comprendre, j'ai passé trop de temps à le contenir.
 
Encore merci pour cette réponse. Il y a des choses que je comprend moins bien que d'autres, je vais relire tout ca.

De toute façon ce qui me fait le plus peur dans la schizophrénie c'est le traitement. Même si j'avais en moi une schizophrénie latente, dans le sens médical du terme, je préfère encore affronter les symptômes et trouver leur vraie origine et m'en débarrasser moi même que d'être hospitalisé ou prendre des médoc toute ma vie. Et avec ce que tu me dis, et ce que je lis sur Jung, j'ai de plus en plus l'impression que c'est possible, que j'en suis capable.

Enfin bon jdis ca, mais dimanche j'ai pas pu résister à prendre un anxiolytique pour une descente un peu compliquée... Enfin bon j'espère que ca se reproduira pas.

C'est assez dur de se demander pourquoi on aime pas ces mimiques. Parce que ca évoque en moi la folie, c'est un symptôme de la schizophrénie, ce n'est pas très esthétique, ca permet aux autres de voir trop facilement mes émotions, ca rapelle de mauvais souvenir avec mon amie.
Il n'y a rien de crade dans le LSD donc ? A l'image de l'amphétaminé qui claque des dents sans arret par exemple.
 
Ce qu'il y a de crade "dans" le LSD ce n'est qu'une exagération de la réalité. C'est le "trop" de. On peut aussi en venir à voir chez les autres sa propre crasse ou voir celle de tous, de manière exagérée...
Le seul conseil que je peux te donner, c'est de te donner à toi-même un grand moment de vide, dans le Rien justement. Avec le nécessaire et personne. Tu seras à la limite du néant mais tu sentiras à force ce Vide/Plein, et ça pourra être une puissante expérience de vision.
Les anxiolitiques sont peut être utiles dans l'urgence, mais ce sont les pires drogues, desquelles il faut vite se détacher. C'est d'une violence pour l'esprit dont on ne s'imagine même pas, un vrai poison à bannir...
 
Je réagis a une partie de ton post!

Selon ma manière d'aborder les choses, il n'y a pas vraiment de choses "personnelles". Ce qui nous est personnel, c'est ce qui est naturel. Par exemple, notre manière de manger, notre manière d'entrer en contact avec le matériel, avec les gens... Cela ne peut donc être jugé. Souvent nous avons tendance à penser que nous avons une personnalité et que c'est ce qui fait de nous un être unique, que notre personnalité est rien qu'à nous, notre "bon vieux caractère", etc. En fait ces choses ne sont que de l'égo, la personnalité est le "moi" construit autour de l'égo. Donc ce qui est personnel est en réalité impersonnel car créé de toutes pièces. Lorsque l'on parle de "détruire son égo", il faut plutôt y voir une purification, laver son égo de sa personnalité qui sali notre Être. Une personnalité nous enferme dans ce qu'on croit être, et les gens autour qui pensent te connaître te désigneront 99% par ta personnalité. Le jour où tu changes, où tu te purifies, cela créé un chamboulement et ces gens essaieront sans cesse de te "ramener" à ta "bonne vieille personnalité".

Justement j'avais lu que les personnes "éveillées" gardaient leur "bon vieux caractère", voir même voyaient leur caractère limite accentué, tout en étant beaucoup changé sur d'autres points. Enfin ça doit surement être dus a ce qu'on définis par le "caractère" d'une personne hein!

Par rapport au LSD, ton sentiment est compréhensible, mais relis ce que tu dis, revois ta manière d'aimer, demande toi pourquoi tu aimes ça et pas ça... S'il y a des amis que tu aimes mais dont quelque chose t'horrifies profondément, alors pourquoi les fréquenter ? Lorsqu'on a un sentiment très négatif envers quelque chose, cela est naturel, mais il y a un sens à cela. Il ne suffit pas d'aimer ou de haïr mais de se demander ce que t'apportes la chose ou la personne, malgré le fait qu'elle dégage quelque chose "d'horrible". Peut être qu'à travers ce sentiment tu ressens qu'elle te donne de l'énergie négative et que toi tu l'acceptes sans sourciller, car "tu l'aimes"... Je ne peux en dire plus après cela ne me regarde plus et je n'ai pas à rentrer là-dedans.

Haha putain un truc qui me parle a mort, limite synchronicité, même si j'aurai aimé lire ça un peu avant :) Des choses à méditer!
 
Encore un topic über intéressant ! Merci à vous tous d'élever le débat, j'ai pas encore tout lu mais ça fait plaisir en tout cas :)

Bon j'ai un peu la flemme, là, tout de suite, de pondre un pavé... Disons que les psychédéliques m'ont changé. Et quand je vois des utilisateurs réguliers de LSD autour de moi je me rends compte que ce prod change les gens, que ce soit en bien ou en mal d'ailleurs. Mais on n'est plus tout à fait le même après. Au début j'étais super enthousiaste, vraiment, ça m'a aidé à dépasser certains blocages, à aller vers les gens, à élargir mes centres d'intérêt...et puis je me suis rendue compte que j'avais changé, justement. Parano, sentiment d'isolement, pensées badantes...je refusais de voir un certain nombre de choses et continuais à me percher tous les weekends. Ça a duré, j'ai fait une chtite dépression, je me suis calmée... A l'heure qu'il est je vois plus d'apports positifs que négatifs, surtout niveau curiosité, quête de connaissances, ouverture d'esprit, créativité, mais je reste consciente que la pente est glissante et qu'il est facile de se perdre (wouah dans l'genre phrase bateau j'suis douée :p) Après en étant clair vis à vis de sa démarche ou simplement vis à vis de soi même les risques sont moindre, mais on est jamais à l'abri d'une révélation choquante, de tomber sur un "os", quelque chose qui fait mal et dont on se remet pas facilement.

Sinon De-Ephe quand tu dis

Sache juste que tu n'es pas folle, que la schizophrénie et ces maladies sont des maladies qui n'existent pas réellement, comme toutes les maladies, cela trouve son sens à l'intérieur...


Je comprends pas trop...j'ai un pote schizophrène et je te jure que sa maladie existe réellement...dire que la folie n'existe pas juste parce que le monde est fou c'est dangereux comme démarche. Et un peu naïf ? (no offense)

Et Jampearl, que veux-tu dire par "il n'y a rien de crade dans le LSD" ? Physiquement ? Mentalement ?
 
shankara a dit:
Sinon De-Ephe quand tu dis



Je comprends pas trop...j'ai un pote schizophrène et je te jure que sa maladie existe réellement...dire que la folie n'existe pas juste parce que le monde est fou c'est dangereux comme démarche. Et un peu naïf ? (no offense)

Et Jampearl, que veux-tu dire par "il n'y a rien de crade dans le LSD" ? Physiquement ? Mentalement ? [/I]

Lis un peu ses post, pour voir sa façon de penser, tu comprendras sans doute mieux pourquoi il dit ca. Pourquoi cette démarche serait-elle dangereuse ?
Ton pote schizo, qu'est ce qui te fait dire que sa maladie est reelle ? Prend-t-il beaucoup de médoc ? Quand je regarde sur internet ou quoi, les symptômes de cette maladie, ils peuvent tout simplement être un trait de caractère. On dit qu'une personne est schizo quand elle accumule ces symptômes. Qu'il y en a un nombre minimum. En réalité il existe autant de schizophrènes que de schizophrénie, et c'est pas moi qui le dit ! Tu trouves pas ca un peu bizarre pour une maladie ? Un rhume, c'est un rhume non ?
Bref je suis peut être totalement a côté de la plaque et ces pas trop le débat.

Pour ta question, et bien crade physiquement ou mentalement, peu importe.
Crade, c'est le seul mot qui me vient, j'en ai pas d'autre. Peut être qui nuit à la bonne intégration sociale, et a soi même...
 
Shankara, j'ai dis que ça n'existais pas réellement. Je veux dire en fait que comme toute maladie, c'est une création de notre mental de perceptions déformées. J'ai aussi un ami qui a été classé "schizophrène". Il s'en est sorti en ne croyant plus à la "maladie". De la même manière que coller "fumer tue" sur un paquet de tabac, tue, mettre un nom sur un état naturel et passager de l'Être humain les rend malade. Le problème vient de la désignation "malade". Existe-t-il un mot pour désigner une maladie "positive" ? Pourquoi ne parle-t-on pas de maladies "positives" ou "saines" ?
Le terme "malade" induit un "problème", et cela induit chez le patient, surtout dans les désordres psychologiques, qu'il croit être vraiment malade et qu'il faut qu'il soit guéri. Dans un état psychologique tel que celui qu'amène la schizophrénie, dire à cette personne qu'il ne faut plus qu'elle soit comme ça, cela le résigne, et la 3/4 du temps il ne cherchera pas à accepter et à dépasser son problème, mais à la guérir, comme la peste. Je ne joue pas sur les mots, c'est les mots eux-mêmes qui résonnent très fort dans nos inconscients et je pense que les utiliser si mal créé plus de maladies que ça n'en guérit.
C'est en cela que je dis que ça n'existe pas vraiment.

Bijord, héhé je suis ravi de ton enthousiasme :)
En fait par rapport au "caractère", je n'ai pas dis le contraire, ce que tu dis je l'explique juste avant je crois dans mon post, par rapport au fait que ce nous sommes, nous le sommes de manière naturelle, et que justement cela ne faisait pas le Moi authentique et entier, mais que ce n'était qu'une partie basique, matérielle de l'Être. Mais cette partie est belle et bien là. Il y a quelque chose en nous qui a été figé à notre naissance et qui ne changera jamais, l'accepter fait d'ailleurs partie du chemin, car lorsqu'on nous parle de changer, beaucoup croient que c'est aussi et forcément dans la forme. Perso je mange comme un porc et je me lave rarement, et cela ne fait pas de moi un être plus primitif, avec moins de connaissances et moins intelligent qu'un homme qui a une hygiène et des manières irréprochables. Combien de gens en quête spirituelle ont été très étonnés de voir les plus grands maîtres vivre de manière très austère et simple, avec leurs habitudes bien à eux, ayant un caractère parfois agressif... Tout ça fait partie de la forme, et cela s'affine avec le temps.
Les habitudes peuvent être quelque chose de très positif. Ce qu'apprend la spiritualité, c'est uniquement à savoir les lâcher, mais surtout à en prendre des bonnes et utiles pour soi! ça créé une personnalité, mais ça ne fait pas le Tout :)
 
Jampearl a dit:
Lis un peu ses post, pour voir sa façon de penser, tu comprendras sans doute mieux pourquoi il dit ca. Pourquoi cette démarche serait-elle dangereuse ?
Ton pote schizo, qu'est ce qui te fait dire que sa maladie est reelle ? Prend-t-il beaucoup de médoc ? Quand je regarde sur internet ou quoi, les symptômes de cette maladie, ils peuvent tout simplement être un trait de caractère. On dit qu'une personne est schizo quand elle accumule ces symptômes. Qu'il y en a un nombre minimum. En réalité il existe autant de schizophrènes que de schizophrénie, et c'est pas moi qui le dit ! Tu trouves pas ca un peu bizarre pour une maladie ? Un rhume, c'est un rhume non ?
Bref je suis peut être totalement a côté de la plaque et ces pas trop le débat.

Pour ta question, et bien crade physiquement ou mentalement, peu importe.
Crade, c'est le seul mot qui me vient, j'en ai pas d'autre. Peut être qui nuit à la bonne intégration sociale, et a soi même...


Qu'est-ce qui fait que sa maladie est réelle ? Le fait qu'à table, sans raison, il brandisse un couteau de cuisine et menace son beau-père de lui couper les couilles. Mais bon peut-être que ce n'est qu'une illusion, hein... S'il prend beaucoup de médocs ? oui, malheureusement, un traitement lourd, depuis qu'il a été diagnostiqué et après plusieurs tentatives de sevrage "pour se sentir vivant" qui l'ont mis en danger ainsi que les gens qui l'entouraient.
Et c'est dangereux dans le sens où certaines maladies mentales sont dangereuses, tout simplement. Dire qu'elles n'existent pas c'est nier plus d'un siècle d'avancées en psychanalyse et psychologie...d'ailleurs, pour quelqu'un qui cite Jung tu n'as pas l'air d'y tenir particulièrement. Après je suis d'accord pour dire qu'il faut relativiser certaines maladies, certains symptômes classés, n'oublions pas que l'homosexualité était encore considérée comme une maladie mentale il y a vingt ans... Mais bon de là à dire qu'elles n'existent pas ou qu'on peut s'en sortir tout seul, comme un grand, oui je trouve ça naïf.
 
shankara a dit:
Qu'est-ce qui fait que sa maladie est réelle ? Le fait qu'à table, sans raison, il brandisse un couteau de cuisine et menace son beau-père de lui couper les couilles. Mais bon peut-être que ce n'est qu'une illusion, hein... S'il prend beaucoup de médocs ? oui, malheureusement, un traitement lourd, depuis qu'il a été diagnostiqué et après plusieurs tentatives de sevrage "pour se sentir vivant" qui l'ont mis en danger ainsi que les gens qui l'entouraient.
Et c'est dangereux dans le sens où certaines maladies mentales sont dangereuses, tout simplement. Dire qu'elles n'existent pas c'est nier plus d'un siècle d'avancées en psychanalyse et psychologie...d'ailleurs, pour quelqu'un qui cite Jung tu n'as pas l'air d'y tenir particulièrement. Après je suis d'accord pour dire qu'il faut relativiser certaines maladies, certains symptômes classés, n'oublions pas que l'homosexualité était encore considérée comme une maladie mentale il y a vingt ans... Mais bon de là à dire qu'elles n'existent pas ou qu'on peut s'en sortir tout seul, comme un grand, oui je trouve ça naïf.

Ecoute, jusqu'à cette après midi, je n'avais aucune idée de qui était CG Jung.
Et pour ma santé mentale, et pour ne pas un jour me résigner à enrichir les industries pharmaceutiques, je préfère ne pas te croire ^^ :)
(et franchement dans ma ville, des mecs qui menacent de te planter, yen a pas mal, ma ville serait donc remplie de schizo ? Non sans déconner, c'était pas un bon exemple. Mon mec à des voisins dit schizo qui gueulent que leur père c'est Hitler et voient du sang couler des tableaux. Mais je pense ce que sont des personnes très complexes, qui ont des problèmes certes, mais qu'un traitement ne leur servira à rien sinon calmer les angoisses. Mais je pense qu'il vaut mieux comprendre d'où vient son angoisse qu'être accro aux anxiolytiques)
 
Jampearl a dit:
Ecoute, jusqu'à cette après midi, je n'avais aucune idée de qui était CG Jung.
Et pour ma santé mentale, et pour ne pas un jour me résigner à enrichir les industries pharmaceutiques, je préfère ne pas te croire ^^ :)
(et franchement dans ma ville, des mecs qui menacent de te planter, yen a pas mal, ma ville serait donc remplie de schizo ?)


Tu crois ce que tu veux, je ne cherche pas à prouver quoi que ce soit et je n'approuve pas plus que toi les industries pharmaceutiques. Mais tu peux déformer et caricaturer mes propos si ça te fait plaisir, en tout cas ça ne fait pas avancer le débat...
 
Ce qui est naïf, c'est de croire en un docteur qui applique bêtement la psychanalyse. Cela fait longtemps qu'il n'y a plus d'avancées dans la psychanalyse, et aujourd'hui on n'y réfléchit plus trop, en tout cas, on l'applique comme une loi dans les HP et seule une poignée de psychanalystes s'en détachent et font un vrai travail (qu'ils font sur eux-même en même temps !).
Si ton ami se lève de table avec un couteau en essayant de couper les couilels à son beau-père, c'est qu'il y a une raison. Mais le comprendre est bien trop difficile, alors on le taxe de schizo (chaque être humain a sa propre schizophrénie) et on lui file des médocs en espérant qu'il refasse pas un sale coup.
Non, avec ces comportements, il faut avoir une vraie réponse, donner une vraie voie, montrer de la vraie compréhension. Par exemple ton ami, s'il a des accès d'agressivité, l'aider à le comprendre, déjà en le détachant de sa famille avec qui il semble avoir un problème, puis l'emmener voir autre chose. Seule l'expérience de la vie peut changer quelque chose. Pourquoi pas l'amener trois jours en forêt avec le minimum vital; pourquoi pas l'amener voir un chamane ou autre... Il y a des milliards d'alternatives possibles, autant que d'Êtres encore une fois, et c'est évidemment seul et uniquement seul qu'il s'en sortira.
 
De-Ephe, bien sûr qu'il y a d'autres solutions...seulement emmener un schizophrène qui a des problèmes d'agressivité 3 jours en forêt, même si ça peut être une expérience très sympa, ça peut aussi vite être incontrôlable pour quelqu'un qui n'est pas adapté/capable de le gérer. Quant au chamane, de mon point de vue c'est une autre forme de psychanalyse. Alors tu peux dire que les méthodes en HP sont horribles...mais ça a quand même bien progressé, et y a certaines pathologies qui se traitent mieux avec des spécialistes (intelligents et respectueux bien sûr) qu'avec des méthodes alternatives. Certaines personnes, à un stade de leur maladie, sont incapables de s'en sortir seules. Après je laisse les étudiants en psycho continuer la discussion parce que je suis absolument pas spécialiste...mais en attendant je doute que ta méthode soit vraiment efficace pour des pathologies avérées. (Après je me trompe peut-être, et je serais heureuse de l'accepter)
 
Pour info, je suis pas étudiante en psycho.
Les méthodes ont bien progressé ? ah oui depuis quand tu penses ? T'aimerais bien te prendre des éléctrochoc dans la tronche ? Tu sais que cette méthode est toujours utilisée hin ?
Tu sais quand on est schizo, on se tape pas des méchantes hallu ou délirs psychotiques du jour au lendemain. Bien sur que si on prend le mec le plus atteint de l'hopital et qu'on lui dit bon ben maintenant plus de traitement tu te démerdes avec ton esprit, le gas va le sentir passé, et cherchera plutôt à fuir toutes ces horreurs, en se jetant par la fenêtre par exemple. C'est horrible d'avoir peur de soi même, ou plutôt d'avoir peur de son propre esprit. La pire chose qui puisse arriver oui.
Désolé, je sais que c'est pas vraiment le sujet mais je tiens à donner mon opinion la dessus.
Les maladies mentales sont des maladies, mais je crois que les méthodes modernes pour les soigner ne sont pas les bonnes. Prendre des médocs... ca calme les hallus et les angoisses bien sur, mais au bout d'un moment c'est addictif et je crois qu'avec n'importe quelle substance que ce soit, il n'est pas bon de se créer des addictions.
Il y a eu beaucoup d'erreurs dans la médecine jusqu'à nos jours. Aujourd'hui on ne parle plus d'humeurs et de saignées.
Pourquoi être sur que nous sommes à la pointe de la psychothérapie aujourd'hui ?
 
Je pense pas que Shankara ait prétendu ça. Sinon je crois bon de rappeler que les antipsychotiques, même si ce sont des médicaments globalements sâles, ont été une grande avancée dans la psychiatrie et on permis a des milliers de personnes de vivre avec leur maladie mentale une vie a peu prêt rangée. C'est très bien vos histoires de penser la maladie mentale autrement, et c'est peut être de là que viendra le savoir pour guérir totalement ces maladies dans le futur. En attendant, soyons terre a terre, les antipsychotiques permettent a des personnes qui n'arrivaient pas a être soignée de vivre une vie correcte, avec des enfants, une femme etc... Alors que ça aurait été impossible sans ces médocs. Je suis tout a fait d'accord pour dire qu'il ne faut pas s'arrêter en chemin, mais ne perdez pas de vue que l"l'écoute attentive", ce ne sont que de belles paroles qui se brisent sur la quantité de patients souffrants de ce genre de trouble, sans que les moyens pour les soigner ne suivent vraiment.

Il est aussi bon de rappeler que vous êtes ici car vous cherchez des réponses/aimez voguer dans votre mental/Etc. Certaines personnes sont très effrayées par cela et ne veulent pas l'entendre, et préfère gobber des médocs plutôt que de faire de l'introspection. C'est leur choix et on a pas a juger de ça, et je trouve ça cool que des médocs soient a leur disposition leur permettant de vivre avec un minimum de qualité de vie. Tout le monde n'est pas psychonaute, Voilap :)
 
Ben franchement je suis assez d'accord. Surtout qu'un délire psychotique chez un schizo peut être bien plus violent qu'un simple bad sous LSD, surtout que le sujet n'a pas vraiment moyen de se dire "c'est la substance qui me fait ca ca va passer". Et puis très franchement, je ne me crois pas plus solide mentalement que les schizo, car il m'est arrivé de prendre des anxiolytiques parce que ma descente me torturait un peu trop. Mais je ne suis pas fière de moi. Et la première raison pour laquelle je me révolte contre les méthodes de traitement des maladies mentales que se soit la schizophrénie ou la dépression, c'est qu'on enrichi les industries pharmaceutiques que je tient pas vraiment dans mon coeur, alors que je suis de plus en plus persuadée qu'il y a d'autre moyens. Mais comme je ne suis finalement pas grand chose, je n'ai finalement pas beaucoup étudié dans ma vie je vais calmer mes ardeurs et laisser faire le temps.
 
Un des problème majeur de notre société est la "spécialisation". Pourquoi se spécialiser alors que tout domaine est en rapport intrinsèque avec un autre ? Jung a justement rapproché plusieurs domaines pour créer une science plus vaste, mais les meilleurs chercheurs, ceux qui trouvent vraiment, ne sont pas vraiment spécialisés, car ils peuvent trouver quelque chose dans un domaine tout en ayant cherché à la base dans un autre qui paraît radicalement opposé. Hélas ils sont pris pour des cons aujourd'hui, et on leur dit vite "tu ferais mieux de rester dans ta spécialisation on t'en veut pas". Et pourtant on sait depuis la nuit des temps qu'une problème par exemple psychologique, individuel, pouvait se trouver chez l'un comme dans un groupe, comme dans un phénomène chimique, dans une plante ou dans l'univers. La spécialisation divise notre connaissance et la met en conflit. Voir les sempiternels conflits entre différentes théories scientifiques (dans un même domaine !), puis à une plus grande échelle entre science et spiritualité.
Donc de là, c'est sûr, je ne suis pas étudiant en psychologie. En réalité je n'ai rien étudié du tout. Et pourtant j'ai quand même une connaissance dans chaque domaine. Pas particulière ni très poussée, mais globale, et ça m'a permis de résoudre bien des choses, en moi comme autour de moi. Donc oui, je suis étudiant en psycho, vous tous aussi d'ailleurs, je suis philosophe et mystique, tiens vous aussi, je suis scientifique et musicologue, puis mathématicien, cuisinier, alchimiste, moine... ...
Oh mince, je suis aussi schizophrène :/
Dois-je me faire guérir ?

Shankara, je ne remet pas en doute l'honnêteté intellectuelle des médecins, plein de bonnes intentions peut-être, mais leur connaissance, dépassée, divisée (Freud/Jung, la guerre absurde), appliquée sans humanité.
Bijord, il est évident que pas tout le monde ne peut être gentiment à l'écoute. Je ne me suis pas cru chez les bisounours :)
Mais chaque 'malade' a au moins une personne sur qui il peu compter. Si cette personne n'a pas peur, si les médocs sont arrêtés +/- doucement, le moyen alternatif marchera toujours mieux que le moyen médical moderne. On pourra dire ce qu'on veut de ce que je dis mais c'est un fait et non une utopie.
Cependant, là où évidemment je suis d'accord, c'est le cas extrême, dont sa psychologie a tellement été bouleversée, dont son problème a tellement été contenu, qu'il l'a gangrené de l'intérieur. Et là, la seule solution est en effet l'isolement, le vide, le calme, pour un temps indéfini. Puis une reconstruction douce, chaque jour, par la création, la parole, sans peur. Les médocs peuvent être utiles dans ces cas. Ce qui est horrible c'est la systématisation de la prise de médocs, de l'hospitalisation, du diagnostic à la va-vite, appliqué par un type peut être bien plus dérangé dans le fond, mais qui a une vie "rangée", donc ça va.

Ah oui, c'est facile après une grosse lobotomie en règle dans un HP, pour un patient moyennement atteint, de reprendre une vie dans les "normes", "rangée". Et cela montre bien la volonté des société à avoir un certains type de personne qui soit intégré, bien docile (anxiolitiques), comme ça s'il part un peu en couilles, hop, il est malade, on le guérit, et il re-rentre dans le rang. Ne voyez-vous pas quelque chose qui cloche ?
Tous ces "malades" devraient vivre ce qu'ils ont à vivre, hors de ce système. Bijord, le fait qu'il y ait tant de "malades" est engendré par ce système médical, et surtout par le conditionnement de la population face à ces problèmes. On ne devrait pas penser qu'on est malade, juste qu'on change et qu'on a des choses à régler. Sauf qu'on nous apprends insidieusement que si notre mental part en couilles c'est qu'on est malades, et cette idée est très ancrée. Sauf qu'au fur et à mesure des mois, et vous le remarquerez autour de vous, il y aura de plus en plus de "malades mentaux". Le jour où tout le monde découvrira qu'il a une "maladie mentale", accepterons-nous enfin que cela fait partie de nous ? Que si nous prenons ces choses pour des maladies dangereuses, c'est parce qu'on nous l'a appris comme ça, sans y réfléchir ? Hé bien oui. Pourquoi avoir besoin d'être au fond du trou pour se rendre compte que nous sommes tombés ?

Je sais bien que je changerais rien là, mais je le fais chaque jour un peu avec les personnes qui m'entourent ou que je rencontre, et pour moi c'est déjà beaucoup. Ecoutons-nous, écoutons les autres, ceux pour qui nous avons des à-prioris et des jugements ne sont pas là pour nous emmerder, mais pour nous faire comprendre quelque chose qui nous dérange. Derrière ce qui nous dérange il y a toujours une clé pour la conscience.
 
De-Ephe, j'aimerais bien m'exprimer comme tu le fais...


En tant que psychonautes, vous devez surement penser que la réalité réside dans les psychédéliques, non ?
Pratiquez vous une religion ? Croyez vous en une religion ? Sans parler de psychaunotisme.
Et avez vous déjà remarquer, à plus ou moins long terme, une influence négative de l'usage de psychédéliques sur votre personnalité ?
 
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