Neuronal
Holofractale de l'hypervérité
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.Gandhi a dit:En réalité il existe autant de religions que d'individus.
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.Gandhi a dit:En réalité il existe autant de religions que d'individus.
Jampearl a dit:C'est étonnant que vous ne cherchiez même pas à en savoir plus sur les "similitudes" dont je parle. Surtout pour des mecs si friands de recherches, documentation, lire des livres, avoir d'autres opinion tout ca.... Moi je trouve quand même ca extraordinaire, que des visions reviennent malgrès les époques et les circonstances, ca voudrait dire qu'on est pas aussi seul avec notre esprit et notre carton de LSD finalement. Qu'il y a des choses qui se rejoignent quelque part, des choses qu'on ne connait pas et qui nous dépassent.
Jampearl a dit:Enfin bref, je vais me contenter de lire vos post au lieu de participer parce que je crois pas avoir le niveau.
Dans beaucoup de réponses j'ai l'impression qu'on ne saisit pas bien ce que je veux dire.
Pour moi il s'agit de quelque chose de plus sérieux que quelques élucubration de puceau de la flagellation.
Jampearl a dit:C'est étonnant que vous ne cherchiez même pas à en savoir plus sur les "similitudes" dont je parle.
Enfin bref, je vais me contenter de lire vos post au lieu de participer parce que je crois pas avoir le niveau.
Mario a dit:Là par contre j'ai l'impression de vraiment comprendre de quoi tu parles…
Je suis pas sûr, mais j'ai une impression globale assez similaire quand je pense à mes deux derniers acid trips. Dans les détails pas tant que ça et peut-être que ça a rien à voir mais bon.
Dans mon état normal, et avec la plupart des drogues, je suis moi-même, je m'assume, je sais ce que je fais et pourquoi.Moi aussi, même les champotes me donne confiance, mais les 2 autres psyché que j'ai pris, lsd et 2CP, wouah. Dans mon etat normal, je manque principalement de confiance en moi je pense, mais ca dépend avec qui. Enfin bon j'ai jamais vraiment vraiment tripé sous champ. et j'ai conscience des faiblesses psychologiques que j'avais étant plus jeune mais j'y fais pas attention puisqu'elles ont plus vraiment d'influence sur ma vie. Dans certaines conditions, par exemple pas mal de MXE ou pas mal de champis, j'me retrouve tout déconstruit ou dissocié, les éléments de mon moi ne m'appartiennent plus vraiment, mais je continue à analyser, penser ou ressentir de manière tranquille, enfin je vis tout ça plutôt bien.
Par contre sous LSD, ça doit être lié à la confusion, mais je perds mes certitudes sur moi-même ; et j'ai énormément de doutes qui remontent, de pseudo-angoisses sociales etc. qui me rappellent juste mes névroses d'adolescent, mais exagérées voire caricaturées. C'est un peu bizarre, je deviens pas vraiment un gosse, mais plutôt un mélange aléatoire de ce qui a pu faire partie de moi à différentes époques, et de pensées qui sont pas vraiment les miennes (d'où le fait que je m'identifie à ton truc quand tu parles de conscience collective)… Est ce que ca devient violent lors de la descente ?
Bon je pense pas que ça vaille le coup de généraliser puisque ça concerne surtout ma dernière expérience (au milieu de 60 000 festivaliers alors que j'avais jamais vraiment drop de psyché en contexte social…, et un peu celle d'avant mais dans une bien moindre mesure.
Mais anyway ça me laisse un arrière-goût de non-constructif, l'impression que ma personnalité se fait balayer sans que rien de particulièrement noble ou agréable ne vienne la remplacer :/ Quoi donc ?
J'pense tout de même qu'on mon avis là-dessus évoluera avec les prochaines expérimentations, mais voilà
Mon post est complètement hors-sujet par contre, désolé
De-Ephe a dit:Dormir peut être nécéssaire après un trip, tout dépend de comment tu le vis. Mais dans tous les cas, les frustrations ou angoisses qui peuvent remonter pendant la descente ne sont que passagères mais elles montrent évidemment quelque chose de très réel même si très exagéré (l'acide amplifie cela; arrivé à un moment du trip, je me sentais souvent être une caricature de moi-même). Le fait de ne pas ressentir ça en teuf par exemple, c'est qu'on est connecté à l'ambiance globale. Pour ma part les redescentes de psychédéliques en teuf m'ont souvent amené à un état d'absurdité totale, un genre de néant absolu où plus rien n'a de sens, où les sourires sont figés sur le visage, où les rires deviennent la seule expression possible à tout ça. C'est très différent dans un petit comité, au calme. Mais en réalité il se passe la même chose, nous absorbons l'ambiance, donc les pensées et les émotions de chacun, leur énergie. Souvent je me suis rendu compte que lorsque j'étais en petit comité et que parmi ce comité quelqu'un dégageait déjà quelque chose d'assez négatif (inconsciemment), tous les autres autour finissent par l'absorber. Car l'acide, quand nous ne sommes déjà pas trop centrés, nous transforme en immense éponge bien bien spongieuse selon le type psychologique (ce qui a été mon cas).
Il faut donc prendre en compte que justement, nous sommes constamment connectés à ce qu'on appelle l'inconscient collectif, et lorsque nous ne sommes pas détaché profondément de cette masse de conscience, nous en sommes forcément influencés dans notre subconscient; par exemple Jampearl, si tu es une personne très réceptive à la base, le fait d'être attaché à la "masse" peut t'amener à penser des tas de choses négatives (ou positives) sur toi même qui ne sont sont pas réelles.
Les psychédéliques m'ont amené à prendre conscience de cela, et à trouver ce que j'étais vraiment, donc quel était VRAIMENT mon état à tel moment, qu'est ce que je pensais VRAIMENT, est-ce que cette pensée là vient vraiment de moi ? Pourquoi est-ce que je dirige cette pensée horrible sur moi ? Je le pense vraiment ? De quoi suis-je coupable en fait ? Pourquoi je me sens mal par rapport à ça alors qu'en vérité ça ne me concerne pas ? En fait, le doute amène l'Être à une fragilité immense qui fait chuter beaucoup de gens, car ils sont tous attachés à cette conscience. Vu qu'en ce moment cette conscience(=inconscience) collective est entrain de chuter comme jamais, les gens très réceptifs le sentent indirectement. Ne sachant de quoi ça vient, le sentiment de culpabilité amène à penser que ça vient de soi, donc on se flagelle et on se fragilise... Suite à ça, continuer de prendre des psychés régulièrement et à l'aveugle laisse place à un "hasard psychologique" qui n'existe pas, que nous créons de toutes pièces par notre comportement parfois compulsif.
La solution à ces désordres est le recentrage. Que notre égo soit à sa place, au centre, que notre âme, notre coeur, soit à sa place, au centre, que notre mental soit à sa place, au centre... Qu'est ce que ça veut dire ? Et bien que notre essence est au centre de nous-même, là où toutes les réponses se trouvent. Pour savoir si notre égo nous joue des tours, il faut qu'il soit au centre, "calé" avec nos parties psychiques et intellectuelles, pour pouvoir comprendre, voir, et travailler sur cet égo; et c'est valable pour chaque part de notre Être. Pour accomplir tout cela, nous devons nous exercer à nous centrer (il existe autant de moyens possibles que d'Êtres !), et arrêter de croire que nos pensées nous appartiennent car nous sommes antennes. Arriver à cela permet de se détacher de la conscience collective et donc de ne plus subir son influence. Pas besoin d'être ascète ou ermite pour cela, il "suffit" de s'observer, d'accepter l'erreur possible comme une chose naturelle et non négative, de prendre du temps pour soi avant tout, puis du temps avec les autres quand c'est nécessaire... En clair, changer.
Mario a dit:Hm non mes descentes ont tendances à être difficiles physiquement (épuisement), éventuellement un peu blasées, mais d'une manière générale je laisse couler quoi… Et en général je dors pas tout de suite, faut que je reste allongé quelques heures pour me reposer et je dois attendre encore quelques heures avant de pouvoir pioncer
Pour l'explication mystique ça dépend des gens non ? Personnellement je colle un peu de mystique sur mes trips quand ça m'arrange mais sinon je m'en fous un peu. D'autre au contraire sont à fond dessus et s'intéressent pas à l'aspect neurologique ou chimique… Chacun son truc/trip
Mario a dit:Hm non mes descentes ont tendances à être difficiles physiquement (épuisement), éventuellement un peu blasées, mais d'une manière générale je laisse couler quoi… Et en général je dors pas tout de suite, faut que je reste allongé quelques heures pour me reposer et je dois attendre encore quelques heures avant de pouvoir pioncer
Pour l'explication mystique ça dépend des gens non ? Personnellement je colle un peu de mystique sur mes trips quand ça m'arrange mais sinon je m'en fous un peu. D'autre au contraire sont à fond dessus et s'intéressent pas à l'aspect neurologique ou chimique… Chacun son truc/trip
De-Ephe a dit:Ben en fait, qu'on le veuille ou non, le "côté" mystique est toujours là, autant que le côté chimique. Après la manière dont on le ressent selon notre sensibilité propre fait que l'on va plus ou moins ressentir quelque chose d'un côté que d'un autre, mais au final on ne peut pas dire qu'on s'amuse à coller "un peu de mystique par là" , "un peu de scientifiques par ci", car même si notre réalité subjectif nous dira le contraire, il y a absolument toujours autant de mysticisme, de spirituel, que de scientifique ou chimique, car ce sont en réalité exactement les mêmes choses mais avec des termes différents, tout simplement....
Jampearl, on a tous beaucoup de choses à faire sur nous même, ce n'est pas la voie la plus facile mais pourtant c'est la plus évidente. Il faut trouver la détermination nécessaire pour l'accomplir, et surtout le faire à son rythme, à sa manière. Chez untel, il devra être ultra-radical et tout couper pour tout recommencer d'un coup (quand trop d'accumulation), chez d'autres il suffit de faire les choses progressivement, plus ou moins rapidement selon notre fonctionnement... Il s'agit surtout d'être à l'écoute de soi en fait !
De-Ephe a dit:Dormir peut être nécéssaire après un trip, tout dépend de comment tu le vis. Mais dans tous les cas, les frustrations ou angoisses qui peuvent remonter pendant la descente ne sont que passagères mais elles montrent évidemment quelque chose de très réel même si très exagéré (l'acide amplifie cela; arrivé à un moment du trip, je me sentais souvent être une caricature de moi-même). Le fait de ne pas ressentir ça en teuf par exemple, c'est qu'on est connecté à l'ambiance globale. Pour ma part les redescentes de psychédéliques en teuf m'ont souvent amené à un état d'absurdité totale, un genre de néant absolu où plus rien n'a de sens, où les sourires sont figés sur le visage, où les rires deviennent la seule expression possible à tout ça. C'est très différent dans un petit comité, au calme. Mais en réalité il se passe la même chose, nous absorbons l'ambiance, donc les pensées et les émotions de chacun, leur énergie. Souvent je me suis rendu compte que lorsque j'étais en petit comité et que parmi ce comité quelqu'un dégageait déjà quelque chose d'assez négatif (inconsciemment), tous les autres autour finissent par l'absorber. Car l'acide, quand nous ne sommes déjà pas trop centrés, nous transforme en immense éponge bien bien spongieuse selon le type psychologique (ce qui a été mon cas).
Il faut donc prendre en compte que justement, nous sommes constamment connectés à ce qu'on appelle l'inconscient collectif, et lorsque nous ne sommes pas détaché profondément de cette masse de conscience, nous en sommes forcément influencés dans notre subconscient; par exemple Jampearl, si tu es une personne très réceptive à la base, le fait d'être attaché à la "masse" peut t'amener à penser des tas de choses négatives (ou positives) sur toi même qui ne sont sont pas réelles.
Les psychédéliques m'ont amené à prendre conscience de cela, et à trouver ce que j'étais vraiment, donc quel était VRAIMENT mon état à tel moment, qu'est ce que je pensais VRAIMENT, est-ce que cette pensée là vient vraiment de moi ? Pourquoi est-ce que je dirige cette pensée horrible sur moi ? Je le pense vraiment ? De quoi suis-je coupable en fait ? Pourquoi je me sens mal par rapport à ça alors qu'en vérité ça ne me concerne pas ? En fait, le doute amène l'Être à une fragilité immense qui fait chuter beaucoup de gens, car ils sont tous attachés à cette conscience. Vu qu'en ce moment cette conscience(=inconscience) collective est entrain de chuter comme jamais, les gens très réceptifs le sentent indirectement. Ne sachant de quoi ça vient, le sentiment de culpabilité amène à penser que ça vient de soi, donc on se flagelle et on se fragilise... Suite à ça, continuer de prendre des psychés régulièrement et à l'aveugle laisse place à un "hasard psychologique" qui n'existe pas, que nous créons de toutes pièces par notre comportement parfois compulsif.
La solution à ces désordres est le recentrage. Que notre égo soit à sa place, au centre, que notre âme, notre coeur, soit à sa place, au centre, que notre mental soit à sa place, au centre... Qu'est ce que ça veut dire ? Et bien que notre essence est au centre de nous-même, là où toutes les réponses se trouvent. Pour savoir si notre égo nous joue des tours, il faut qu'il soit au centre, "calé" avec nos parties psychiques et intellectuelles, pour pouvoir comprendre, voir, et travailler sur cet égo; et c'est valable pour chaque part de notre Être. Pour accomplir tout cela, nous devons nous exercer à nous centrer (il existe autant de moyens possibles que d'Êtres !), et arrêter de croire que nos pensées nous appartiennent car nous sommes antennes. Arriver à cela permet de se détacher de la conscience collective et donc de ne plus subir son influence. Pas besoin d'être ascète ou ermite pour cela, il "suffit" de s'observer, d'accepter l'erreur possible comme une chose naturelle et non négative, de prendre du temps pour soi avant tout, puis du temps avec les autres quand c'est nécessaire... En clair, changer.
Raøul a dit:Voici quelques liens, peut-être que certains trouveront des réponses ou des idées, on sait jamais.
http://www.psychonaut.com/art-philo...ychedeliques-avec-sagesse-stolaroff-trad.html
http://www.psychonaut.com/art-philo...iques-utile-pour-le-bouddhisme-stolaroff.html
http://www.psychonaut.com/art-philo...a-spiritualite-jack-kornfield.html#post670470
Merci à Bjord et Jhi-dou pour le partage.
De-Ephe a dit:arrêter de croire que nos pensées nous appartiennent car nous sommes antennes. Arriver à cela permet de se détacher de la conscience collective et donc de ne plus subir son influence.
Mario a dit:Mouais, je crois que je vois ce que tu veux dire, mais non, le mystique, le spirituel, c'est des trucs qui n'existent que dans l'interprétation humaine, et si tu trippes sans interpréter quoique ce soit de manière spirituelle, ben ton trip est pas spirituel c'est tout.
C'est comme dire à quelque qui s'extasie devant un lever de soleil "oui tu met le mot que tu veux dessus mais c'est, de manière absolument objective, Dieu qui te parle à travers cette scène" tu m'vois
Raøul a dit:Je pense la même chose et je trouve que ça peut être utile pour prendre un peu de recul face à certaines situations, mais je lui laisse le soin de développer, car je ne vois pas comment en faire quelque chose de suffisamment terre-à-terre et recevable, sans rentrer dans des concepts du domaine du spirituel et de l'occulte. Vu que c'est un sujet assez vaste et délicat, je préfère éviter de l'aborder, mais je voulais juste souligner ce point qui me semble intéressant.