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Les conséquences globales des psychédéliques sur votre vie

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Meirrion
  • Date de début Date de début
Conséquences, retombées, évolutions, régressions, chacun jugera de la connotation qu'il voudra apporter, hein.

Il ne me semble pas qu'il y ait un but à ce topic ; les révélations, prises de conscience, toussa, c'est subjectif, ça se vaut. Ce que je dis c'est qu'il faut juste faire attention.
 
P'têt bien que les psychédéliques, idéalement, devraient avoir moins de conséquences sur notre vie, que nos propres décisions...

C'est l'acide qui m'a fait revivre une mort/renaissance, ce qui a changé toute ma façon de voir ma vie, etc... mais si je me dit que c'est l'acide, alors, moi je vaux quoi? Y'a des mois de recherches, de lectures, de vie, de confrontation, de décisions... qui ont entouré cet évènement.

Au final, ce qui a eu le plus de conséquence sur ma vie, ce sont mes propres décisions. Faut pas oublier ça. Mes croyances, ma façon de penser, etc... tout ça c'est moi qui l'ait construit, en me servant aussi des prods comme d'un outil (et les prods ont plutôt tendance à déconstruire les croyances et la façon de penser).

On n'est pas des pions sur un plateau de jeu, à tomber sur la case LSD, pour voir le suite de la partie changer du tout au tout ! On est des être libres et réfléchis, pour moi les psychédéliques c'est avoir un outil qui autorise un fonctionnement différent de la normale, et dont il convient de maintenir l'usage sous contrôle. Une épée à double tranchant, mais c'est nous qui la tenons dans notre main, pouvons la dégainer, mais aussi la rengainer, et avec elle s'ouvrir un chemin dans la jungle, ou se blesser soi-même... mais c'est nous qui la tenons.
 
... Tout ça pour que j'enfonce une porte ouverte :

Tout le monde est égal devant la DROGUE.
**C'est bon j'ai fait mon troll du soir je peux aller me bouffer la belle verte devant une pizza.
 
Franchement, De-Ephe j'approuve tout ce que tu dis même si je trouve ton post un peu trop larmoyant.
Tu énonces des principes tout à fait respectables, sur la liberté de pensée et d'opinion, mais moi je ne trouve pas que la discussion partait dans un mauvais sens. Si mes post ont pu faire croire le contraire j'en suis navré, mais je n'ai absolument aucune objection à tout ce que tu as dis. Et je pense que si on est ici c'est justement ni pour trop garder les pieds sur terre, ni pour juger quoi que ce soit.
C'est vrai que mon entrée en la matière "ah la la les ravages de la drogue" était un peu abrupte, mais pardonnez moi messieurs de ne pas avoir la même aisance que vous pour expliquer ce que je pense.
Dans beaucoup de réponses j'ai l'impression qu'on ne saisit pas bien ce que je veux dire.
Moi j'ai eu peur, alors pardon si vous êtes déjà au courant, mais je voulais simplement dire que la drogue nous conforte dans nos idées, intensément, et que comme on est sur un forum de "psychonaut" je pensais juste utile de dire qu'il ne faut pas non plus se perdre dans tout ca, perdre du recul, et perdre son ouverture.


C'est intéressant cette histoire de ne pas trop se fier à l'opinion public, ne pas se dire "tout le monde pense ca aloirs ca doit être juste". Je n'ai jamais été comme ca, et j'ai jamais voulu donner cette image de moi. Bien au contraire. La médecine par exemple. Combien d'erreurs ont été faites ? Combien de cancéreux a-t-on saigné jusqu'à la mort ? Pensant que ca les guérirait pendant des siècles ? Et des exemples, j'en ai d'autres en réserve.
Mais quand je m’intéresse, où plutot ose croire à ce qu'il peut y avoir de commun entre les religions, les expériences psychédéliques faites par des personnes d'origine totalement différente, c'est aussi ma liberté. J'ai besoin de me baser sur une expérience commune dans la quête de la vérité, la réalité. Parce que finalement c'est ca le psychonautisme quelque part non ?
Et je suis désolée mais, qu'il y ait des points communs, des similitudes entre les religions, au delà des religions elles mêmes, n'est pas l'avis de tout le monde, surtout pas des croyants...
Fin je sais pas mais moi ma vie je l'adorait, et j'y tenais bien avant de prendre des psychés. Pour moi le but de la psychonautique, c'est pas JUSTE être contente de vivre, avoir des supers théories sur la vie, être à fond dans mon truc, ca je le fait bien assez sans psyché.
Pour moi il s'agit de quelque chose de plus sérieux que quelques élucubration de puceau de la flagellation.
Il n'y a rien d'humble dans le fait de se forger ses théorie et d'en parler. Théorie sur quoi d'abord ?
De toute façon t'es ptètre tout seul mec, la seule conscience vivanet ici c'est toi, le reste c'est le fruit de ton imagination, t'as quoi pour prouver le contraire ?

Vous dites l'homme à besoin d'avoir des croyances de toute façon, une chose à laquelle se rattacher. Ce qu'il ya de rassurant dans les religions c'est qu'on est pas tout seul justement.

C'est étonnant que vous ne cherchiez même pas à en savoir plus sur les "similitudes" dont je parle. Surtout pour des mecs si friands de recherches, documentation, lire des livres, avoir d'autres opinion tout ca.... Moi je trouve quand même ca extraordinaire, que des visions reviennent malgrès les époques et les circonstances, ca voudrait dire qu'on est pas aussi seul avec notre esprit et notre carton de LSD finalement. Qu'il y a des choses qui se rejoignent quelque part, des choses qu'on ne connait pas et qui nous dépassent.

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Enfin bref, je vais me contenter de lire vos post au lieu de participer parce que je crois pas avoir le niveau.
 
Jampearl a dit:
C'est étonnant que vous ne cherchiez même pas à en savoir plus sur les "similitudes" dont je parle. Surtout pour des mecs si friands de recherches, documentation, lire des livres, avoir d'autres opinion tout ca.... Moi je trouve quand même ca extraordinaire, que des visions reviennent malgrès les époques et les circonstances, ca voudrait dire qu'on est pas aussi seul avec notre esprit et notre carton de LSD finalement. Qu'il y a des choses qui se rejoignent quelque part, des choses qu'on ne connait pas et qui nous dépassent.

C'est un sujet qui est régulièrement repris sur ce forum, la récurrence des visions d'entités extraterrestres sous DMT ou encore les serpents sous Ayahuasca. Est-ce qu'on peut en tirer une quelconque conclusion, personnellement je ne m'y avancerai pas, mais si tu le fais sache que c'est loin d'être dénué de sens.

Enfin je veux dire tu as le droit de penser ce que tu veux quoi, les psychédéliques n'ont pas forcément les mêmes répercussions sur chaque personne, on ne les aborde pas tous de la même manière et je vois pas en quoi c'est un problème.
Certains vont très loin avec, s'en servent pour élaborer des théories sur la vie qui peuvent être diverses, et d'autres referment les portes qui s'étaient entre-baillées dès que l'expérience est terminée. Chacun son truc, et après on ne contrôle pas forcément non plus, on peut vouloir prendre des psychés juste pour rigoler un coup puis à force notre vision change. Cela peut apporter des "bonnes" comme des "mauvaises" choses, et il faut prendre du recul dessus en ça je trouve que tu as raison. Dans tous les cas, ne pas oublier qu'ils peuvent être un moyen, mais en aucun cas une fin en soi.

Par exemple en ce qui me concerne je suis dans une période assez brouillonne. Il y a des fondements ancrés dans ma personnalité, mais aussi d'un autre côté cette impression de revenir au stade embryonnaire sur beaucoup de points. Les psychédéliques y sont pour quelque chose, il y a beaucoup de questions en suspens auxquelles je n'ai pas envie de donner de réponse trop précipitée parce que je ne pense pas encore pouvoir y répondre de façon suffisamment certaine et éclairée, et que je n'ai pas forcément non plus envie d'y répondre juste pour le principe de combler un silence gênant.
Nietzsche disait, à juste titre je trouve, que les convictions sont des prisons. Pour autant il est difficile d'avancer si on est qu'une boule de questions sans réponse. Alors pour l'instant j'essaie d'être un peu entre ces deux points, de laisser venir les choses j'ai encore le temps. Mais après est-ce que c'est pas encore une conviction que je me crée... arf je me perds un peu :wasted:.

Jampearl a dit:
Enfin bref, je vais me contenter de lire vos post au lieu de participer parce que je crois pas avoir le niveau.

C'est dommage, en quoi tu n'as pas le niveau ? Parce que ce que tu voulais dire n'a pas été compris dès le début et accepté par tout le monde ?

Edit : pour répondre plus précisément à la question du topic, je dirais que les psychédéliques m'ont montré plus précisément ce que je ne voulais pas être (ils me l'ont balancé à la gueule en fait :lol:) mais par là m'ont aussi montré un très large champ de possibilités pour le futur, que je n'ai pas encore eu le temps de suffisamment explorer, ce qui me soumet parfois à de gros doutes et remises en question. Pour autant je le vis bien.
 
Putain, je viens d'écrire un pavé en mode charbon.

Tout ça pour me rendre compte que j'entrave que dalle à ce que tu veux dire. Du coup j'ai tout supprimé, fait chier ça commençait à m'intéresser en plus ce que j'écrivais. Onanisme. Certes. Bon du coup ce que tu dis, mouais, dans l'ensemble, mais c'est quoi ton... ton truc, ton message s'il y en a un, en fait juste, tu dis quoi ?

Dans beaucoup de réponses j'ai l'impression qu'on ne saisit pas bien ce que je veux dire.

Mais grave ! Je comprends rien du tout ; des fois on peut faire ça simplement, no need d'un gros pavé.

Pour moi il s'agit de quelque chose de plus sérieux que quelques élucubration de puceau de la flagellation.

Ca j'ai compris. Bah vas-y go, sois sérieuse, bosse ta psychonautique, prends des cours quoi, si c'est aussi sérieux il doit bien y avoir une école quelque part, ou au moins les parties visibles d'une discipline quelconque nan ? Une quoi ? Une discipline ? Ouais, genre les maths quoi. Les cours de maths ça existe nan ?

Bon, oui là en deux lignes je me moque de toi. Grave. J'assume. C'est super pas méchant, c'est ma façon d'être bienveillant. Encore une fois, moi le seul truc tangible que j'ai vu dans tes posts depuis que tu as fait irruption sur ce topic, c'est :

" - Il y a des similitudes entre certaines prises de prods/expériences mystiques/toussa à travers les âges."

Corroboré par Ubik, qui parle de serpents, etc. Bon. En même temps, que tu bouffes des champis en 1702 et que tu bouffes des champis en 2012, il y a une constante qui ne change pas.

La chimie.

Ton corps a une façon de fonctionner. Le produit en a une propre aussi. Génétiquement, on a tous la même base. Pareil pour les produits, qu'ils soient extraits de mère nature ou synthétisés. Ils ont une formule. L'inconscient est bâti sur les mêmes fondations, quelles qu'elles soient. Sans prod, l'expérience "mystique" est possible. Oui, ça peut se répéter. On a tous le même moule. ET ?

Selon une torchée de paramètres, l'expérience va varier. Et il y aura, nécessairement, des similitudes. ET ?

Je vois pas ce qu'il y a de passionnant là-dedans, où ce qu'il peut y avoir derrière, et pourtant je suis le contraire d'un cartésien, je me bouffe de la métaphysique au réveil et je suis né dans l'imaginaire. Alors peut-être effectivement j'ai pas compris, peut-être que j'ai besoin d'un peu de clarté dans ces posts pour y voir clair et enfin comprendre ce que tu veux dire. Maintenant sors de ta zone de confort si c'est pas déjà fait et mets-moi des étoiles dans les yeux !

Plop.
 
Jampearl a dit:
C'est étonnant que vous ne cherchiez même pas à en savoir plus sur les "similitudes" dont je parle.
Enfin bref, je vais me contenter de lire vos post au lieu de participer parce que je crois pas avoir le niveau.

Ne t'en fais pas, il y aura probablement souvent des gens qui ne seront pas d'accord avec toi ou qui ne comprendront pas très bien ce que tu as voulu dire, c'est pareil pour moi et pour les autres j'imagine. Bon, c'était peut-être un peu maladroit mais ça peut se comprendre et je ne vais pas en rajouter une couche. Quoi qu'il en soit, je trouve ce que tu dis intéressant, je préfère avoir des points de vues différents du mien, même s'ils ne me plaisent pas toujours, c'est enrichissant.

Pour les similitudes dont tu parles, il y a des personnes qui se penchent dessus pour voir ce qui unit les gens au-delà de ce qui les divise, car c'est lié. Jeremy Narby en parle un peu dans ses livres ainsi que d'autres personnes avant lui, évidemment tout le monde n'est pas d'accord avec ses hypothèses mais c'est une autre histoire et ça n'empêche pas de s'intéresser au sujet.
Au sujet des "extra-terrestres" ou des ovnis, on en entend parler depuis fort longtemps dans différentes cultures et religions, comme l'hindouisme par exemple, le chamanisme et d'autres. Sinon pour ceux qui ne l'ont pas vu, il y a une émission qui parle des entités dans les visions et de la drogue.
Les Ovnis dans le Chamanisme 1:
[video=dailymotion;xocsmt]
 
Enfaite je crois avoir un problème avec moi même. Je suis moins objective que vous même si je prétend le contraire, mais c'est compréhensible.
Pour revenir au sujet principal du topic j'ai l'impression, comme tagomago, que les psychédéliques me font voir ce que je n'ai pas envie d'être. Il me font aussi penser que nous avons un lien avec les objets, qu'une douleur peut être dissipée avec un travail psychologique, il me fait également donner de l'importance à la beauté physique. Enfin ca c'était ce week end.
Le problème, c'est qu'a chaque fois que je prend des psyché autre qu'en teuf, que je vis ma descente dans un endroit calme, et bien je le vis plutôt mal.
C'est toujours la même chose qui revient et j'aimerais savoir si c'est fréquent, des boucles qui se forment dans mon esprit et me font croire que je resterais toujours dans cet état, ca c'est fréquent mais je suis persuadée également d'emmmener quelqu'un avec moi, toujours, quelqu'un, ou plusieurs personnes, ou alors je me peruade que certains dans mon entourage le son déjà.
J'essaie un peu de régler ca avec la parole, mais ce qu'on appelle "conscience collective" est chez moi décuplé j'ai l'impression sous LSD. J'ai dit à la mère de mon chéri ce week end, que j'avais l'impression qu'un truc crade était entrain de sortir de moi. Je ne sais toujours pas quoi. Putain mais elle aussi elle m'a fait psychoter.
Je ne sais pas quoi penser. J'adore les psychés, je les déteste en même temps.
Pendant le plateau, je me suis sentie comme un Dieu. J'avais l'impression que les esprit des 3 garçons dans la pièce et moi même étaients des entités (faute d'autre termes) plus ou moins proches dans le "cosmos" si je puis dire. Je n'arrivais pas à savoir la distance à laquelle j'étais de mon copain, peut etre parce qu'on était super loin, mais je suis persuadée de son amour pour moi, alors je n'y faisais pas attention. Quand à l'autre il était tout près, on se comprenait très bien, on rigolais beaucoup (comme d'hab tout le 2) jusqu'à ce que je change d'état d'esprit. Je crois que c'est celui qui à le plus de pensée psychonautiques. Et le dernier et bien, je me souviens surtout avoir dit sans qu'on sache pourquoi ; "a des milions d'années lumière". Et bien sur le 2eme s'est mis à rire.

Je sais que tout ca est dans me tête, les dieux, les entités, le cosmos, pourquoi Jean m'a-t-il montrer l'image de la main de Dieu dans celle d'Adam juste au bon moment...

Le conscience collective me torture, et je crois que ce qui torture mes trips c'est aussi l'intime conviction que j'ai une maladie mentale. Un trouble de la personnalité plutôt. Narcissique, paranoïäque, schizoïde, hypocondriaque, que sais je... Je dois me persuader que ce n'est pas le cas. Je vais macheter le DSM IV pour Noel ^^
Pendant la descente hier, j'avais l'impression de mettre exactement le doigt sur les symptômes, ou les "tares", ce qui se cacher derrière mes paroles de tout les jours, j'avais de grandes facilitée à m'exprimer, et faire comprendre de ce que je ressentait même si mon délire paranoaïque de pensée collective ne m'avait pas encore quitté.
J'aime les psyché je ne sais pas si c'est pour moi. Comme au début que je fumais de l'herbe, mais elle j'ai reussi à la dompter, est ce que je dois persévérer avec le LSD ?
Vous ne savez peut être pas..
Je serais très triste de ne plus pouvoir voyager avec mon esprit. D'être figée dans cette réalite pour la vie.


J'ai également penser à vous, ce week end, je me suis dit merde ca se trouve ce que j'ai dit sur le forum va les faire plonger dans le même état que moi. Alors, est ce juste de l'égocentrisme ?

Putain si jamais je devais faire une hutte de purification, je sais ce que je demanderais "savoir ce qu'il y a à l’intérieur de moi".
 
Mario a dit:
Là par contre j'ai l'impression de vraiment comprendre de quoi tu parles…
Je suis pas sûr, mais j'ai une impression globale assez similaire quand je pense à mes deux derniers acid trips. Dans les détails pas tant que ça et peut-être que ça a rien à voir mais bon.
Dans mon état normal, et avec la plupart des drogues, je suis moi-même, je m'assume, je sais ce que je fais et pourquoi.Moi aussi, même les champotes me donne confiance, mais les 2 autres psyché que j'ai pris, lsd et 2CP, wouah. Dans mon etat normal, je manque principalement de confiance en moi je pense, mais ca dépend avec qui. Enfin bon j'ai jamais vraiment vraiment tripé sous champ. et j'ai conscience des faiblesses psychologiques que j'avais étant plus jeune mais j'y fais pas attention puisqu'elles ont plus vraiment d'influence sur ma vie. Dans certaines conditions, par exemple pas mal de MXE ou pas mal de champis, j'me retrouve tout déconstruit ou dissocié, les éléments de mon moi ne m'appartiennent plus vraiment, mais je continue à analyser, penser ou ressentir de manière tranquille, enfin je vis tout ça plutôt bien.

Par contre sous LSD, ça doit être lié à la confusion, mais je perds mes certitudes sur moi-même ; et j'ai énormément de doutes qui remontent, de pseudo-angoisses sociales etc. qui me rappellent juste mes névroses d'adolescent, mais exagérées voire caricaturées. C'est un peu bizarre, je deviens pas vraiment un gosse, mais plutôt un mélange aléatoire de ce qui a pu faire partie de moi à différentes époques, et de pensées qui sont pas vraiment les miennes (d'où le fait que je m'identifie à ton truc quand tu parles de conscience collective)… Est ce que ca devient violent lors de la descente ?
Bon je pense pas que ça vaille le coup de généraliser puisque ça concerne surtout ma dernière expérience (au milieu de 60 000 festivaliers alors que j'avais jamais vraiment drop de psyché en contexte social…), et un peu celle d'avant mais dans une bien moindre mesure.
Mais anyway ça me laisse un arrière-goût de non-constructif, l'impression que ma personnalité se fait balayer sans que rien de particulièrement noble ou agréable ne vienne la remplacer :/ Quoi donc ?
J'pense tout de même qu'on mon avis là-dessus évoluera avec les prochaines expérimentations, mais voilà


Mon post est complètement hors-sujet par contre, désolé

C'est pas hors sujet ! "les conséquences globales des psyché sur votre vie"... En tout cas moi ca m'aide un peu ce que tu dis.
J'accorde beaucoup d'importance au fait de dormir entre la fin de la descente et le retour à la réalité. Et vous ? Est ce un délir parmis tant d'autre ? Pourtant je reussi à me dire "au bout d'un moment ton corps sera fatigué, tu vas dormir", mais j'ai peur de m'endormir trop tard et que mon inconscient tripé prenne le dessus et le garde, m'enfin on n'est pas obligé de rentrer là dedans, c'est plutôt personnel. Et ya que moi même qui pourra venir à bout de ca.

Tout ca me donne envie de pleurer.
Est ce fréquent chez vous sous LSD, les ascenseurs émotifs ?

Monsieur mouette tu me convaincs avec ta chimie.
Mais bon, quand on prend des psyché on a plutôt tendance à penser que tout a une explication chimique, scientifique, ET une explication mystique, non ?


Par contre il y a un truc auquel j'ai pensé ce week end sous trip, et avec lequel je ne suis pas d'accord. "On est tous égaux face à la drogue"
Quand je vois tout ce que se met mon mec dans le crane, et comment il garde stabilité, par rapport à moi, je crois pas qu'on soit tous égaux... Et c'est pas un mec super intelligent et sage non plus quoi, sans être méchante.
Tout le monde n'arrive pas à parler des mêmes choses sous psyché non ?
 
Dormir peut être nécéssaire après un trip, tout dépend de comment tu le vis. Mais dans tous les cas, les frustrations ou angoisses qui peuvent remonter pendant la descente ne sont que passagères mais elles montrent évidemment quelque chose de très réel même si très exagéré (l'acide amplifie cela; arrivé à un moment du trip, je me sentais souvent être une caricature de moi-même). Le fait de ne pas ressentir ça en teuf par exemple, c'est qu'on est connecté à l'ambiance globale. Pour ma part les redescentes de psychédéliques en teuf m'ont souvent amené à un état d'absurdité totale, un genre de néant absolu où plus rien n'a de sens, où les sourires sont figés sur le visage, où les rires deviennent la seule expression possible à tout ça. C'est très différent dans un petit comité, au calme. Mais en réalité il se passe la même chose, nous absorbons l'ambiance, donc les pensées et les émotions de chacun, leur énergie. Souvent je me suis rendu compte que lorsque j'étais en petit comité et que parmi ce comité quelqu'un dégageait déjà quelque chose d'assez négatif (inconsciemment), tous les autres autour finissent par l'absorber. Car l'acide, quand nous ne sommes déjà pas trop centrés, nous transforme en immense éponge bien bien spongieuse selon le type psychologique (ce qui a été mon cas).

Il faut donc prendre en compte que justement, nous sommes constamment connectés à ce qu'on appelle l'inconscient collectif, et lorsque nous ne sommes pas détaché profondément de cette masse de conscience, nous en sommes forcément influencés dans notre subconscient; par exemple Jampearl, si tu es une personne très réceptive à la base, le fait d'être attaché à la "masse" peut t'amener à penser des tas de choses négatives (ou positives) sur toi même qui ne sont sont pas réelles.
Les psychédéliques m'ont amené à prendre conscience de cela, et à trouver ce que j'étais vraiment, donc quel était VRAIMENT mon état à tel moment, qu'est ce que je pensais VRAIMENT, est-ce que cette pensée là vient vraiment de moi ? Pourquoi est-ce que je dirige cette pensée horrible sur moi ? Je le pense vraiment ? De quoi suis-je coupable en fait ? Pourquoi je me sens mal par rapport à ça alors qu'en vérité ça ne me concerne pas ? En fait, le doute amène l'Être à une fragilité immense qui fait chuter beaucoup de gens, car ils sont tous attachés à cette conscience. Vu qu'en ce moment cette conscience(=inconscience) collective est entrain de chuter comme jamais, les gens très réceptifs le sentent indirectement. Ne sachant de quoi ça vient, le sentiment de culpabilité amène à penser que ça vient de soi, donc on se flagelle et on se fragilise... Suite à ça, continuer de prendre des psychés régulièrement et à l'aveugle laisse place à un "hasard psychologique" qui n'existe pas, que nous créons de toutes pièces par notre comportement parfois compulsif.

La solution à ces désordres est le recentrage. Que notre égo soit à sa place, au centre, que notre âme, notre coeur, soit à sa place, au centre, que notre mental soit à sa place, au centre... Qu'est ce que ça veut dire ? Et bien que notre essence est au centre de nous-même, là où toutes les réponses se trouvent. Pour savoir si notre égo nous joue des tours, il faut qu'il soit au centre, "calé" avec nos parties psychiques et intellectuelles, pour pouvoir comprendre, voir, et travailler sur cet égo; et c'est valable pour chaque part de notre Être. Pour accomplir tout cela, nous devons nous exercer à nous centrer (il existe autant de moyens possibles que d'Êtres !), et arrêter de croire que nos pensées nous appartiennent car nous sommes antennes. Arriver à cela permet de se détacher de la conscience collective et donc de ne plus subir son influence. Pas besoin d'être ascète ou ermite pour cela, il "suffit" de s'observer, d'accepter l'erreur possible comme une chose naturelle et non négative, de prendre du temps pour soi avant tout, puis du temps avec les autres quand c'est nécessaire... En clair, changer.
 
De-Ephe a dit:
Dormir peut être nécéssaire après un trip, tout dépend de comment tu le vis. Mais dans tous les cas, les frustrations ou angoisses qui peuvent remonter pendant la descente ne sont que passagères mais elles montrent évidemment quelque chose de très réel même si très exagéré (l'acide amplifie cela; arrivé à un moment du trip, je me sentais souvent être une caricature de moi-même). Le fait de ne pas ressentir ça en teuf par exemple, c'est qu'on est connecté à l'ambiance globale. Pour ma part les redescentes de psychédéliques en teuf m'ont souvent amené à un état d'absurdité totale, un genre de néant absolu où plus rien n'a de sens, où les sourires sont figés sur le visage, où les rires deviennent la seule expression possible à tout ça. C'est très différent dans un petit comité, au calme. Mais en réalité il se passe la même chose, nous absorbons l'ambiance, donc les pensées et les émotions de chacun, leur énergie. Souvent je me suis rendu compte que lorsque j'étais en petit comité et que parmi ce comité quelqu'un dégageait déjà quelque chose d'assez négatif (inconsciemment), tous les autres autour finissent par l'absorber. Car l'acide, quand nous ne sommes déjà pas trop centrés, nous transforme en immense éponge bien bien spongieuse selon le type psychologique (ce qui a été mon cas).

Il faut donc prendre en compte que justement, nous sommes constamment connectés à ce qu'on appelle l'inconscient collectif, et lorsque nous ne sommes pas détaché profondément de cette masse de conscience, nous en sommes forcément influencés dans notre subconscient; par exemple Jampearl, si tu es une personne très réceptive à la base, le fait d'être attaché à la "masse" peut t'amener à penser des tas de choses négatives (ou positives) sur toi même qui ne sont sont pas réelles.
Les psychédéliques m'ont amené à prendre conscience de cela, et à trouver ce que j'étais vraiment, donc quel était VRAIMENT mon état à tel moment, qu'est ce que je pensais VRAIMENT, est-ce que cette pensée là vient vraiment de moi ? Pourquoi est-ce que je dirige cette pensée horrible sur moi ? Je le pense vraiment ? De quoi suis-je coupable en fait ? Pourquoi je me sens mal par rapport à ça alors qu'en vérité ça ne me concerne pas ? En fait, le doute amène l'Être à une fragilité immense qui fait chuter beaucoup de gens, car ils sont tous attachés à cette conscience. Vu qu'en ce moment cette conscience(=inconscience) collective est entrain de chuter comme jamais, les gens très réceptifs le sentent indirectement. Ne sachant de quoi ça vient, le sentiment de culpabilité amène à penser que ça vient de soi, donc on se flagelle et on se fragilise... Suite à ça, continuer de prendre des psychés régulièrement et à l'aveugle laisse place à un "hasard psychologique" qui n'existe pas, que nous créons de toutes pièces par notre comportement parfois compulsif.

La solution à ces désordres est le recentrage. Que notre égo soit à sa place, au centre, que notre âme, notre coeur, soit à sa place, au centre, que notre mental soit à sa place, au centre... Qu'est ce que ça veut dire ? Et bien que notre essence est au centre de nous-même, là où toutes les réponses se trouvent. Pour savoir si notre égo nous joue des tours, il faut qu'il soit au centre, "calé" avec nos parties psychiques et intellectuelles, pour pouvoir comprendre, voir, et travailler sur cet égo; et c'est valable pour chaque part de notre Être. Pour accomplir tout cela, nous devons nous exercer à nous centrer (il existe autant de moyens possibles que d'Êtres !), et arrêter de croire que nos pensées nous appartiennent car nous sommes antennes. Arriver à cela permet de se détacher de la conscience collective et donc de ne plus subir son influence. Pas besoin d'être ascète ou ermite pour cela, il "suffit" de s'observer, d'accepter l'erreur possible comme une chose naturelle et non négative, de prendre du temps pour soi avant tout, puis du temps avec les autres quand c'est nécessaire... En clair, changer.

MERCI MERCI MERCI

Mais le poison c'etait moi ! ARHg... Ces mecs avait qui j'étais, ils sont 100 fois plus habitué que moi, et pourtant j'ai reussi à les plonger dans le doute, et peut être même la peur. Je leur ai dit clairement pendant le trip "arrêter de penser à moi" ils n'osaient même pas dire qu'ils ne pensaient pas à moi. Je leur ait dit "désolé de vous torturer comme ca". Pas de réaction, du moins je ne m'en souviens pas. Jean, mon petit jean, il m'avait dit qu'il n'avait jamais eu de mauvaise descente ! Peut être il se la pète mais bon...

Bon et bien je crois que j'ai beaucoup de travail....


Mario a dit:
Hm non mes descentes ont tendances à être difficiles physiquement (épuisement), éventuellement un peu blasées, mais d'une manière générale je laisse couler quoi… Et en général je dors pas tout de suite, faut que je reste allongé quelques heures pour me reposer et je dois attendre encore quelques heures avant de pouvoir pioncer

Pour l'explication mystique ça dépend des gens non ? Personnellement je colle un peu de mystique sur mes trips quand ça m'arrange mais sinon je m'en fous un peu. D'autre au contraire sont à fond dessus et s'intéressent pas à l'aspect neurologique ou chimique… Chacun son truc/trip :)

Oui, surement.

Ben moi non plus je dors pas tout de suite. Ce week end les mec ont pris 1carton et demi, moi 1, c'était des doubles face. Et bien ils se sont endormis bien avant moi. Quelques heures.
 
Mario a dit:
Hm non mes descentes ont tendances à être difficiles physiquement (épuisement), éventuellement un peu blasées, mais d'une manière générale je laisse couler quoi… Et en général je dors pas tout de suite, faut que je reste allongé quelques heures pour me reposer et je dois attendre encore quelques heures avant de pouvoir pioncer

Pour l'explication mystique ça dépend des gens non ? Personnellement je colle un peu de mystique sur mes trips quand ça m'arrange mais sinon je m'en fous un peu. D'autre au contraire sont à fond dessus et s'intéressent pas à l'aspect neurologique ou chimique… Chacun son truc/trip :)

Ben en fait, qu'on le veuille ou non, le "côté" mystique est toujours là, autant que le côté chimique. Après la manière dont on le ressent selon notre sensibilité propre fait que l'on va plus ou moins ressentir quelque chose d'un côté que d'un autre, mais au final on ne peut pas dire qu'on s'amuse à coller "un peu de mystique par là" , "un peu de scientifiques par ci", car même si notre réalité subjectif nous dira le contraire, il y a absolument toujours autant de mysticisme, de spirituel, que de scientifique ou chimique, car ce sont en réalité exactement les mêmes choses mais avec des termes différents, tout simplement....

Jampearl, on a tous beaucoup de choses à faire sur nous même, ce n'est pas la voie la plus facile mais pourtant c'est la plus évidente. Il faut trouver la détermination nécessaire pour l'accomplir, et surtout le faire à son rythme, à sa manière. Chez untel, il devra être ultra-radical et tout couper pour tout recommencer d'un coup (quand trop d'accumulation), chez d'autres il suffit de faire les choses progressivement, plus ou moins rapidement selon notre fonctionnement... Il s'agit surtout d'être à l'écoute de soi en fait !
 
De-Ephe a dit:
Ben en fait, qu'on le veuille ou non, le "côté" mystique est toujours là, autant que le côté chimique. Après la manière dont on le ressent selon notre sensibilité propre fait que l'on va plus ou moins ressentir quelque chose d'un côté que d'un autre, mais au final on ne peut pas dire qu'on s'amuse à coller "un peu de mystique par là" , "un peu de scientifiques par ci", car même si notre réalité subjectif nous dira le contraire, il y a absolument toujours autant de mysticisme, de spirituel, que de scientifique ou chimique, car ce sont en réalité exactement les mêmes choses mais avec des termes différents, tout simplement....

Jampearl, on a tous beaucoup de choses à faire sur nous même, ce n'est pas la voie la plus facile mais pourtant c'est la plus évidente. Il faut trouver la détermination nécessaire pour l'accomplir, et surtout le faire à son rythme, à sa manière. Chez untel, il devra être ultra-radical et tout couper pour tout recommencer d'un coup (quand trop d'accumulation), chez d'autres il suffit de faire les choses progressivement, plus ou moins rapidement selon notre fonctionnement... Il s'agit surtout d'être à l'écoute de soi en fait !

Ahah ca me fait plaisir parce que t'as l'air plutôt sage, et ce week end, au début quand j'essayais les rassurer (peut être inutilement) je disais "mais faut qu'on se fasse confiance les uns les autres c'est tout..." et plus tard, je leur ai dit "enfin il faut surtout se faire confiance à soi même" ^^
 
De-Ephe a dit:
Dormir peut être nécéssaire après un trip, tout dépend de comment tu le vis. Mais dans tous les cas, les frustrations ou angoisses qui peuvent remonter pendant la descente ne sont que passagères mais elles montrent évidemment quelque chose de très réel même si très exagéré (l'acide amplifie cela; arrivé à un moment du trip, je me sentais souvent être une caricature de moi-même). Le fait de ne pas ressentir ça en teuf par exemple, c'est qu'on est connecté à l'ambiance globale. Pour ma part les redescentes de psychédéliques en teuf m'ont souvent amené à un état d'absurdité totale, un genre de néant absolu où plus rien n'a de sens, où les sourires sont figés sur le visage, où les rires deviennent la seule expression possible à tout ça. C'est très différent dans un petit comité, au calme. Mais en réalité il se passe la même chose, nous absorbons l'ambiance, donc les pensées et les émotions de chacun, leur énergie. Souvent je me suis rendu compte que lorsque j'étais en petit comité et que parmi ce comité quelqu'un dégageait déjà quelque chose d'assez négatif (inconsciemment), tous les autres autour finissent par l'absorber. Car l'acide, quand nous ne sommes déjà pas trop centrés, nous transforme en immense éponge bien bien spongieuse selon le type psychologique (ce qui a été mon cas).

Il faut donc prendre en compte que justement, nous sommes constamment connectés à ce qu'on appelle l'inconscient collectif, et lorsque nous ne sommes pas détaché profondément de cette masse de conscience, nous en sommes forcément influencés dans notre subconscient; par exemple Jampearl, si tu es une personne très réceptive à la base, le fait d'être attaché à la "masse" peut t'amener à penser des tas de choses négatives (ou positives) sur toi même qui ne sont sont pas réelles.
Les psychédéliques m'ont amené à prendre conscience de cela, et à trouver ce que j'étais vraiment, donc quel était VRAIMENT mon état à tel moment, qu'est ce que je pensais VRAIMENT, est-ce que cette pensée là vient vraiment de moi ? Pourquoi est-ce que je dirige cette pensée horrible sur moi ? Je le pense vraiment ? De quoi suis-je coupable en fait ? Pourquoi je me sens mal par rapport à ça alors qu'en vérité ça ne me concerne pas ? En fait, le doute amène l'Être à une fragilité immense qui fait chuter beaucoup de gens, car ils sont tous attachés à cette conscience. Vu qu'en ce moment cette conscience(=inconscience) collective est entrain de chuter comme jamais, les gens très réceptifs le sentent indirectement. Ne sachant de quoi ça vient, le sentiment de culpabilité amène à penser que ça vient de soi, donc on se flagelle et on se fragilise... Suite à ça, continuer de prendre des psychés régulièrement et à l'aveugle laisse place à un "hasard psychologique" qui n'existe pas, que nous créons de toutes pièces par notre comportement parfois compulsif.

La solution à ces désordres est le recentrage. Que notre égo soit à sa place, au centre, que notre âme, notre coeur, soit à sa place, au centre, que notre mental soit à sa place, au centre... Qu'est ce que ça veut dire ? Et bien que notre essence est au centre de nous-même, là où toutes les réponses se trouvent. Pour savoir si notre égo nous joue des tours, il faut qu'il soit au centre, "calé" avec nos parties psychiques et intellectuelles, pour pouvoir comprendre, voir, et travailler sur cet égo; et c'est valable pour chaque part de notre Être. Pour accomplir tout cela, nous devons nous exercer à nous centrer (il existe autant de moyens possibles que d'Êtres !), et arrêter de croire que nos pensées nous appartiennent car nous sommes antennes. Arriver à cela permet de se détacher de la conscience collective et donc de ne plus subir son influence. Pas besoin d'être ascète ou ermite pour cela, il "suffit" de s'observer, d'accepter l'erreur possible comme une chose naturelle et non négative, de prendre du temps pour soi avant tout, puis du temps avec les autres quand c'est nécessaire... En clair, changer.

Je requote, parce que j'ai relu tout ca, et d'autres questions me viennent.
Tu dis que l'acide, quand on est déjà pas trop centré, nous transforme en éponge bien bien spongieuse. Il faut éviter ca selon toi non ? Mais un trip au LSD c'est pas justement l'égo qui se fait la malle ? Et la descente, c'est pas lui qui revient à la charge ?

Quand tu dis que si je suis une personne réceptive à la base le fait d'être attaché à la "masse" peut m'amener à penser des tas de choses négatives (ou positives) sur moi même qui ne sont sont pas réelles. Aurais tu un petit exemple ? J'ai du mal à mettre en forme ce que tu me dis ?
Sauf peut être... Parfois, même souvent, surtout depuis que j'ai goûter le canna, je m'amuse à penser à la place des gens, dans le train, quand je m'ennuie... Enfin à penser à moi à la place des gens. Imaginer ce qu'ils se disent sur moi. Je pense souvent à des choses positives, parce que je sais au fond que ce ne sont que mes pensées, et que c'est inutile de se rabaisser.
Quelqu'un sur le forum à poster un topic qui disait qu'elle en avait marre qu'on lui colle une étiquette, elle n'aimait pas que les gens jugent, par exemple qu'elle aimerait avoir le look qu'elle veut sans qu'on pense telle ou telle chose d'elle. Moi si j'ai un "look" c'est justement pour qu'on pense ce que je veux de moi, mais parce que j'aime mon apparence globalement et que ca ne me dérange pas. Pourtant, bien plus de gens pense comme l'auteur du dit topic... C'est pour des trucs comme ca que desfois je me demande si j'ai pas un problème...

Je voulais dire aussi, quand j'étais petite j'étais persuadée que mes parents pouvaient lire dans mes pensées quand ils le souhaitaient, mais que quand je serais grande ils me diront leur secret. D'ailleurs c'était pas que mes parents, mais toutes les grandes personne si je me souviens bien... Est ce une simple coincidence ? Je crois que mes parents n'ont jamais pris de drogue.

Ce que t'ont amené à comprendre les psychés est tout à fait noble, et c'est justement ce dont j'a besoin. Je t'envie beaucoup :)

De quoi parles tu quand tu dis qu'en ce moment la conscience collective est entrain de chutter comme jamais ?

"Hasard psychologique", ca me parle, ca fait peur...

"Arrêter de croire que nos pensées nous appartiennent car nous sommes antennes." Peux tu développer s'il te plait ?

"il "suffit" de s'observer, d'accepter l'erreur possible comme une chose naturelle et non négative, de prendre du temps pour soi avant tout, puis du temps avec les autres quand c'est nécessaire... " Ca aussi j'ai un peu de mal à saisir ... Est ce que tu parle du moment ou on est tripé ou la vie de tout les jours ?


Raøul a dit:

J'avais lu le premier avant mon premier trip, je viens de me replonger dedans, ca me parle beaucoup plus merci.
Jlirais les 2 autres aussi , mercuix !
 
Et bien c'est simple, "tripé" ou dans la "vraie vie", c'est pareil. Ce ne sont que des portes qui s'ouvrent ou se ferment; d'une certaine manière lorsqu'on est pas vraiment prêt à accepter quelque chose qu'on voit sous psyché, cela créé une dissonance une fois l'effet retombé. Car tu vois un truc, mais tu as la sensation de ne pas pouvoir l'atteindre après. C'est à moitié vrai, car le psyché, cassant nos protections (plus que l'égo, même si ça peut être vrai, la perte d'égo ou l'oubli peu importe, je trouve qu'il est plus sous dissociatifs que sous psychédéliques, le psyché peut amener à des excès d'égo si c'est ce qu'il doit te montrer) nous met de manière directe dans des sensations oubliées, donc on a tendance à être ce que nous ne sommes pas "d'habitude", et cela créé tout un tas de comportements entraînés par une multitude de prises de conscience artificielles, et c'est bien trop et trop rapide pour que nous nous en rendions vraiment compte. Du coup, le travail à faire après la prise de psychédélique concerne quelque chose de forcément quotidien et constant, et qui va dans la direction des prises de consciences qu'on a eu sous psyché. Il est certain qu'on ne pourra décidément pas arriver en deux semaines à retrouver cet état sous LSD, et ce serait même une erreur d'y croire, car l'expérience est passée, donc ton esprit l'a intégré de toute façon. Il faut se diriger vers ce qu'on a vu, et avoir une attention très affûtée envers soi-même, son attitude, ses pensées...

Là où je voulais en venir avec le fait que nous soyons des antennes est très simple. Nos pensées ne nous appartiennent pas, on retransmet le plus souvent, et de manière inconsciente, naturelle, les pensées qui passent autour de nous. Il y a plusieurs niveaux de pensée. Il y a le niveau individuel, qui est influencé par la pensée du couple ou du groupe autour, qui lui même est influencé par la pensée d'une ville, d'un pays, d'un continent puis enfin du monde. En gros, nous sommes tous émetteurs et récepteurs. Les gens les plus réceptifs sont en même temps les plus à-même à injecter dans cette pensée globale de bonnes intentions et en même temps leur grande faiblesse est de se laisser influencer par elles, de ne pas savoir les trier, et donc sans le vouloir, en recevant des pensées négatives, ils les émettent eux-même, etc etc. En réalité nous sommes tous très réceptifs, quand je cible les gens réceptifs, je cible en fait ceux qui s'en rendent assez compte. La grande majorité ne s'en rend absolument pas compte et toute leur vie est influencée par cela, ce qui amène entre autres, à ce qu'ils croient à des choses telles que le "hasard" ! On peut même représenter ces croyances par une entité, appelée Egrégore, qui en fait est une entité artificielle créée par des pensées communes. Pour donner un exemple, l'économie est un égrégore, auquel beaucoup de gens adhèrent à et nourrissent cet égrégore, par la pensée comme par les actes. C'est pour cela, aussi, que quelqu'un qui est "contre" quelque chose nourrit l'entité contre laquelle il croit se battre, et perpétue ce qu'il déteste. Ce fonctionnement qui marche pour une société fonctionne également au niveau individuel.
Si tu comprends où je veux en venir avec ces exemples, tu le comprendras pour toi même.

Ensuite, il ne faut pas rêver. La grande idée spirituelle qui traîne dans beaucoup de milieux, comme celui des psychédéliques ou les milieux new-age par exemple, comme quoi le but est de faire disparaître son égo, est encore une erreur. L'égo fait partie intègre de nous. L'important est de le connaître, de bien l'utiliser et de le transcender quand la situation le demande. L'équilibre entre ces différentes parties de nous est une clé de notre évolution. Détruire son égo amène à de très grands déséquilibres et surtout est une grande illusion; cela m'est arrivé, je me croyais "Dieu" et suis tombé bien bas lorsque je me suis rendu compte que mon égo était entrain de me vicier sous mon nez. Mais bien sûr, cette expérience m'a apporté énormément même si c'est très difficile à vivre on en ressort purifié.

Tiens c'est marrant, petit je pensais aussi beaucoup que mes parents lisaient dans mes pensées. Je me suis rendu compte que c'était vrai et que tout le monde le faisait tout le temps en fait. Bien sûr, il n'est pas vraiment question de "lire" comme si nous lisions un texte ou des, heu, "sur-titres" ?? ^^

Tu vois, cette expérience de se voir à travers les autres est une expérience importante à vivre dans son évolution, pour la compréhension des choses, mais en fait cela est dû à son propre décentrage. Lorsque je parle de se dé-centrer, c'est de con-centrer son esprit sur autre chose que soi. A partir de là, nous ne sommes plus centré, et notre esprit étant donc trop ouvert, des tas d'énergies et de pensées négatives viennent s'y coller, et vu que notre esprit est "ailleurs", donc pas présent, nous ne nous en rendons pas compte.
Perso ça peut m'arriver de me décentrer, même si beaucoup moins qu'avant. Je le fais consciemment avec les gens avec qui il y a communion et dont je sais qu'ils n'auront d'intention consciente ni inconsciente de me coller des entités négatives sur moi (après ça peut arriver, mais j'ai appris à m'en débarrasser). Faire un travail de centrage face à la civilisation est la meilleure école si je peux dire, car les villes sont des endroits où il y a le plus d'énergies différentes et de pensées différentes qui fusent partout. Mais pour faire cela, il faut partir de 0, ne pas avoir peur de se tromper, avoir confiance en soi, et faire les choses une par une, mais à fond, j'entends par là, aller jusqu'au bout. Ma foi ! Nous sommes là, Êtres humains, et nous avons un immense terrain d'expérimentation, pourquoi ne pas s'y essayer ? Après c'est sûr, il faut tenir une certaine rigueur avec soi comme avec les autres, à tous les niveaux, et être assez radical, comme l'enseignent Tao, Bouddhisme et autres.
Être centré, c'est simplement ne pas subir les influences extérieures alors que nous le voulons pas. Et pour ça, il faut savoir ce que l'on veut vraiment, et pour ça, il faut y mettre l'intention et non la simple volonté.

Si tu veux plus parler de tout ça Jampearl, on peut voir ça par MP, selon ce qu'en disent les modérateurs :)
 
De-Ephe a dit:
arrêter de croire que nos pensées nous appartiennent car nous sommes antennes. Arriver à cela permet de se détacher de la conscience collective et donc de ne plus subir son influence.

Je pense la même chose et je trouve que ça peut être utile pour prendre un peu de recul face à certaines situations, mais je lui laisse le soin de développer, car je ne vois pas comment en faire quelque chose de suffisamment terre-à-terre et recevable, sans rentrer dans des concepts du domaine du spirituel et de l'occulte. Vu que c'est un sujet assez vaste et délicat, je préfère éviter de l'aborder, mais je voulais juste souligner ce point qui me semble intéressant.
 
Mario a dit:
Mouais, je crois que je vois ce que tu veux dire, mais non, le mystique, le spirituel, c'est des trucs qui n'existent que dans l'interprétation humaine, et si tu trippes sans interpréter quoique ce soit de manière spirituelle, ben ton trip est pas spirituel c'est tout.
C'est comme dire à quelque qui s'extasie devant un lever de soleil "oui tu met le mot que tu veux dessus mais c'est, de manière absolument objective, Dieu qui te parle à travers cette scène" tu m'vois

Oui, c'est ce que je dis. Que quelqu'un dise "Dieu" ou "Le Soleil" on s'en fout, les deux s'extasient devant la même chose.
Si je te suis, et quelque part je suis évidemment d'accord, on devrait tout réduire à rien vu que ça sort uniquement de notre interprétation ?
Ce que je voulais dire, c'est qu'on dise "chimie" ou "spirituel", les deux sont la même choses car l'un n'existerait pas sans l'autre.
Tu parles d'interprétation alors que moi je parle de ce qui est vécu. C'est très différent car l'interprétation est artificielle et non naturelle, comme l'est une chose vécue.
Tu peux tripper sur n'importe quoi, la direction qu'aura ton trip sera influencée par ce que tu penses vraiment. Avoir l'impression qu'un trip est plus mystique qu'un autre n'est qu'une impression, car tout est esprit et tout est chimie, sinon ce serait forcément incomplet. L'esprit est chimie, la chimie est esprit, le reste effectivement n'est qu'interprétation et donc ce n'est pas réel car subjectif.

Raøul a dit:
Je pense la même chose et je trouve que ça peut être utile pour prendre un peu de recul face à certaines situations, mais je lui laisse le soin de développer, car je ne vois pas comment en faire quelque chose de suffisamment terre-à-terre et recevable, sans rentrer dans des concepts du domaine du spirituel et de l'occulte. Vu que c'est un sujet assez vaste et délicat, je préfère éviter de l'aborder, mais je voulais juste souligner ce point qui me semble intéressant.

Pourtant ce serait très bien d'en parler, ça éviterait justement que cela soit "occulte" en le gardant pour soi, pourquoi ne pas en parler à la lumière ? :)
 
De-Ephe, Je bois chacun de tes mots.
Et je les comprends d'autant plus que je suis entrain de lire le topic "Utiliser les psychéchéliques avec sagesse", en parrallèle avec quelques articles de wikipédia sur CG Jung, l'inconscient collectif, l'Ombre, et les archétypes.
Tu dois bien aimé Jung non ?

Qu'est ce qui est selon toi, le plus personnel chez chacun ? Qu'est ce qui est moi et rien que moi ? Rien du tout ? Ou quelque chose de très très enfoui qu'on atteint seulement avec les psychédéliques et/ou un grand travail sur soi même ? Est ce que Jung appelle l'inconscient archaïque ?
 
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