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Les conséquences globales des psychédéliques sur votre vie

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Meirrion
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Bien l'bonsoir...

Aah, le ''Trip'', avec un ''T'' majuscle...

Qu'est-ce que cela m'a apporté ?

Pour l'instant beaucoup de questions, quelques réponses...
Des pistes que j'explore à blanc.
Également des moments inoubliables entre amis...:)

C'est à la fois magnifique et frustrant, frustrant car dans mon entourage personne ne s'y intéresse de la même manière que moi...

Je suis enfermé, mon esprit recroquevillé sur lui-même, avec mes diverses idées, pensées et schémas de trippé.

C'est formidable de se dire que j'ai réussi à créer tant de ''concepts'' nouveaux dans ma façon de voir les choses...
Bon, concrètement, depuis que je Trippe avec un vrai ''raisonnement'' j'ai peut-être tendance à être plus introverti que par le passé, ouais, je peux passer des heures, allongé, à simplement penser...
J'aime être seul quand je le peux.

J'étais également déjà assez lunatique étant plus jeune, mais alors aujour'hui...Wouaah, surtout au taf, au moindre coup de bourre ça bouillonne là-haut !

Les rapports avec ma sister se sont par ailleurs considérablement améliorés depuis, alors...simple coincidence ? ^^

Peacee
 
La Aventura Humana =)

Pour ma part dans les grandes lignes :

Découverte des trips avec les dissociatifs, j'en ai gobé des boites de Dex, découverte d'un nouveau mode de raisonnement, la dissociation, j'y ai adhéré direct, lucidité et vérité me semblait être à la clé, effectivement j'ai découvert des tas de choses, autant sur la drogue que sur le monde en général, sauf qu'en même temps je rentrais dans le monde de la drogue, je gobais de plus en plus, on m'avertissait mais rien ne pouvait m'arrêter, il m'en fallait plus et toujours plus. Cette phase a duré environ 6 mois.

Ensuite découverte des psychédéliques, bon j'en avais marre du DXM, et j'ai pas été déçu du Trip, cette nouvelle forme de lucidité propre au 2c-I, ah ouai en fait il y a moins bordélique que le DXM, trop bien =)
J'ai ensuite bien abusé du I pendant 4/5 mois, même schéma que le dex, je commence tranquilou et j'augmente augmente augmente les doses, je cherche ma limite...limites atteintes je varie les plaisirs, je commence à faire des combos avec le DXM...pas vraiment concevable pour moi à ce moment là de triper moins fort que la fois précédente, ça me semblait illogique. J'en étais arrivé à un point où j'étais près de craquer tout simplement. Problème d'entente avec mon paternel, abandon de la fac (j'y allais pour dessiner, et ce qui me poussait à y aller c'est que je me roulais un bon pétou juste avant), il fallait que je me barre de chez moi absolument.
A cette période là de ma vie je me rendais vite fait compte que j'étais "loin", en fait je prenais des prods en me disant que ce n'était pas vraiment de la drogue mais des petites molécules qui alternaient ma conscience afin de prendre du recul sur moi et de pouvoir introspectivement me construire moi même...en soi le raisonnement intellectuel était bon et jolie à entendre...mais en vrai c'était juste un être humain qui fuyait la réalité ens 'auto perchant dans ses propres pensées complètement dérangées par l'abus de drogue psychédéliques et de cannabis.

Puis vient les grandes vacances, libération de la bête ---> 3 semaines de grosses défonces en juillet, le dernier soir je me fais un dernier trip au 2c-E, une fois que je commence à descendre je me dis que ça y est c'est fini, ces 3 éprouvantes semaines se terminent et je ne suis pas mort...je suis content de moi...=)

Après j'ai fais une pause, enfin je ne consommais plus toutes les semaines mais une fois par mois pendant 3 mois, le retour aux trips c'est fait en mode hardos, et j'étais encore bien perché dans mes idées, très surs de moi avec le recul des vacances qui étaient maintenant terminées, attitude typique du drogué qui croit avoir tout vu et tout comprit.

Là commence ma chutte, j'ai découvert les stims et comme c'est rien comparé aux psychés, qu'il n'y pas de vrais risques de bad à part se sentir mal sur le moment, je me cartonne la tête alors qu'en même temps j'ai envie de réduire ma conso, plus je veux me contrôler plus je déconne et me destroy. Au final je me suis retrouvé dans une dépression alimenté par la parano, je me suis complètement replié sur moi même en élaborant de grandes théories dans ma tête, retour à la case départ, je suis chep' et je suis un cliché du défoncé. A côté ça va mal aussi, je traversais une période compliqué avec la dame qui me logeait, c'était la grosse merde aussi mes parents, et j'étais pas très correct avec mes amis...

Cette phase a duré 3/4 mois.

Ensuite pause, j'étais en stage dans le sud de la France, j'encaissais vénère les abus, je me tapais des délires de grosse parano du style des voix dans ma tête disait "il arrive", j'avais l'impression qu'on m'observait depuis les fenêtres des immeubles j'étais complètement flippé arf. En même temps avec ma famille c'était pire qu'avant et socialement je devais avoir l'air d'un mec bien barré, je l'ai toujours été, mais là laisse tomber le cas ! le nombre de fois où personne ne comprenait où je voulais en venir dans mes pensées...enfin bref.

Grandes vacances de nouveaux, sur 8 jours j'enchaine 7 prises de tout confondus, meph', 2c-I, 2c-E...c'est la fête, puis après je pars en Espagne, pareil ça cartonne, le dernier jour je me blesse vénère, bim je me tranche un muscle jusqu'à l'os, le genre d'expérience où mentalement on met quelques mois à s'en remettre...bingo je suis de nouveau en dépression, je me sens juste mal, démotivé, j'ai pas envie de vivre ce mois à récupéré ma vitalité.

La rentrée scolaire se passe, en fait je me s'en bien jusqu'à ce que je commande du 4-ACO-DMT et là je repars dans le n'importe quoi, je me relaisse tomber dans mon mal être, je l'alimente en consommant comme un connard, malgré le fait que je m'en rende compte, je me met à couler des douilles quotidiennement. Une fois que je vais "mal" et que je n'ai plus la force mental de prendre des psychés je me tartine des stims ou de la MD, puis plus mon examen final du BTS approche, plus je coule de douille et je tape, je tape, je tape...Le 6-APB c'est cool, mais la MXE c'est mieux encore je toruve, donc je continue de faire mon connard, je n'ose même plus regarder les gens droit dans les yeux, mon regard fuit, la parano m'a eu tout cru...mon esprit m'en fait voir de toutes les couleurs, je crois ce que je veux et je m'isole dans mon monde de nouveau...le schéma classique encore et encore arf...

Au final j'ai pas eu mon BTS...mes profs m'ont quelques peu jugés trop loin...et ils ont bien insisté sur le trop loin...

Maintenant ça va mieux, sauf que mes vieux démons de la douille refont surface depuis maintenant 5 mois, disons que je coulais en moyenne une douille par semaine, la semaine dernière c'était une par soir...j'ai vite remédié à ça, et c'est marrant à quelle point la parano est revenu directe ! mais au moins je sais à quoi m'en tenir maintenant, que ça soit niveau dépendance ou parano, je ne retrouve plus ses deux états sans connaissances des causes et des effets...
Pour les prods c'est minimum toutes les 3 semaines pendant les périodes de cours, sinon pendant les vacs je cartonne la première semaine, après tranquille pour retrouver mes esprits, je suis quand même beaucoup plus fragilisé qu'avant par rapport à la parano, mais j'ai acquis une expérience qui me sert aussi de protection et de compréhension du phénomène...faut juste que je me situe du bon côté de la balance...observateur du phénomène et non subisseur, tout est vraiment axé sur ma conso.
 
C'est "marrant", mais j'ai l'impression que j'ai fais le chemin inverse des gens en matière de prods.

Jusque là et depuis une dizaine d'années, les prods que je prenais étaient exclusivement des stims (C - Md/taz), et jusqu'à l'été dernier et mon arrivée accidentelle dans le monde des psychés j'avais une peur bleue des halucinogènes / dissociatifs.

Le fait d'avoir tapé de la Ké en pensant taper de la C m'a ouvert les yeux sur pleins de choses, dans un premier temps j'ai réalisé que j'avais des amis en or (pendant mon trip non voulu à la Ké); mais ça m'a un peu fragilisé aussi.
Jusque là tout était clair, et maintenant je me retrouve à 28 ans devant un univers tout nouveau, et étant de nature assez curieux j'ai envie d'essayer pleins de choses.

Ce qui me fragilise aussi c'est le fait que mes potes ne sont pas du tout dans mon délire (comme moi avant), et je me rend compte que c'est un chemin que je vais devoir faire sans eux. Mon meilleur pote m'a déjà proposé d'être mon sitteur, mais je sens qu'il est un peu mal à l'aise.

Donc dans mon cas les psychédéliques ont chamboulé l'équilibre que j'avais construit jusque là, en + de m'avoir apporté un éclairage nouveau sur ma vie.
 
De-Ephe a dit:
Les croyances sont purement mentales et égotiques, et les psychédéliques nous amènent à les voir, à les faire s’effondrer.

De-Ephe a dit:
Se "reconstruire" des carapaces après être "revenu à la réalité" après des prises de psychédéliques est pour la moi la pire erreur que l'on puisse faire, et plus on la répète, plus on s'aigrit et se résigne... au gré des "bonnes" et des "mauvaises" expériences, de nos "préférences" illusoires, à essayer d'avoir un quelconque contrôle sur notre vie, qui n'existe que dans notre égo...

Si je peux me permettre, là aussi c'est une croyance ;)
Selon moi, une "carapace" a sa raison d'être, et la détruire soudainement par une expérience psychédélique peut créer un dangereux déséquilibre pour certaines personnes.

De-Ephe a dit:
il m'étais dorénavant impossible d'avoir un travail régulier, une copine, un appart, ou faire des études. Du coup j'étais juste "là", un peu avec les gens de dehors, les gens de communautés autonomes...

Si une vie de nomade, sans attache, copine, travail etc te convient bien, ce n'est pas non plus la voie de tout le monde...
 
trop de gens vivent comme des moutons sans se poser de questions, ils suivent ce que la société impose comme norme et pensent avoir réussi quand ils sont entrés dans le schéma boulot-voiture-maison-enfants-chien. J'aime tout ce qui remet la réalité en question. C'est vrai, ce n'est pas forcément le chemin plus facile mais je crois qu'il en vaut la peine. Les psychédéliques, me semble-t-il, n'ont fait que confirmer de nombreuses choses que j'avais en moi, mais peut-être tout ça n'est qu'un grande illusion. Qui peut savoir???? :)
 
clochette a dit:
trop de gens vivent comme des moutons sans se poser de questions, ils suivent ce que la société impose comme norme et pensent avoir réussi quand ils sont entrés dans le schéma boulot-voiture-maison-enfants-chien. J'aime tout ce qui remet la réalité en question. C'est vrai, ce n'est pas forcément le chemin plus facile mais je crois qu'il en vaut la peine. Les psychédéliques, me semble-t-il, n'ont fait que confirmer de nombreuses choses que j'avais en moi, mais peut-être tout ça n'est qu'un grande illusion. Qui peut savoir???? :)

Cela ne répondra peut-être pas à la question, mais ça me fait penser à une phrase de Peter Carroll : "La vie humaine ordinaire se déroule en oscillation entre les niveaux inconscient et robotique, le tout étant ponctué par de rares moments de rêves et de conscience."

Voilà une petite pause vidéo pour se détendre :
[video=youtube;bZmj9LYdHfs]
 
clochette a dit:
ils suivent ce que la société impose comme norme
Grave, allons vivre dans un désert pour montrer qu'on est des bonhommes révoltés. :mrgreen:
 
Nan mais c'est ça le problème.

Ceux qui vivent différement sont automatiquement stygmatisés...

Être un ''vrai rebelle'' pourrait plus se rapprocher d'un mode de vie occidental certes, mais en profitant de la société (chômage, RSA, aides diverses)...
Vivant à toutes heures du jour et de la nuit, n'ayant ni contraintes (si ce n'est celle de n'être ''qu'un'' homme ou une femme) ni obligations.
Le mode de vie qui sera à peu près le mien pendant l'année de galère que je me prépare à vivre...volontairement ! ---> Wouaah, donc je suis un vrai rebelle !!? ^^

Peacee
 
Me manque pas de respect ou j'te fourre ma crète XXL dans l'c#l ! :D
 
Jhi-dou a dit:
Si je peux me permettre, là aussi c'est une croyance ;)
Selon moi, une "carapace" a sa raison d'être, et la détruire soudainement par une expérience psychédélique peut créer un dangereux déséquilibre pour certaines personnes.



Si une vie de nomade, sans attache, copine, travail etc te convient bien, ce n'est pas non plus la voie de tout le monde...

C'est une croyance à partir du moment où ce n'est pas dans le domaine du vécu mais dans celui du préjugé. Ce que je dis vaut pour moi avant tout, car j'ai vécu les études, le travail, la copine et l'appart'. Je ne m'arrête pas à ma petite expérience, car ce fait se vérifie chaque jour, avec tous les gens que j'ai pu rencontrer, côtoyer, observer de près ou de loin. Ce mode de vie "construit" ne peut pas être adapté à une prise de psychédélique, en tout cas, pas dans l'harmonie; je parle là d'un fait et non d'une croyance. Si cela marche pour toi, tant mieux, mais toute exception confirme la règle (d'après ce que j'ai lu de ton expérience par exemple (ou des autres), cela n'a pas l'air de fonctionner entièrement). Je parle là d'un fait global, car même si ça marche un temps, en ayant une carapace très solide et un grand contrôle sur sa vie, cela finit par se détruire si on continue la prise de psychédélique; sauf si on en finit par ne plus croire ce que l'on voit sous psychédéliques, mais là c'est encore autre chose...
Quant à mon mode vie, il n'est pas fixe. Je ne suis pas un "nomade convaincu", je n'ai pas de principes. Travailler oui, seulement s'il y a un but derrière qui m'apporte quelque chose (acheter un instrument, du matos de son, du matos de voyage, des plantes...). Une "copine" oui, mais hors de la vision fixe et primitive qu'offre le terme "copine" dans nos vision modernes et dépassées. Un appart, pourquoi pas, mais seulement si je ne dois rien à personne, si l'on m'héberge ou si je squatte ou si on m'en prête un. Des attaches évidemment que oui, comment pourrais-je être détaché si je ne m'attache pas ? Seulement, j'ai appris à m'attacher avec un certain recul, hors des émotions, pour pouvoir me détacher de la même manière que je me suis attaché :)
 
Je veux bien que le nomadisme ne convienne pas a tout le monde

Le problème ce n'est pas tant la vie qu'on suit - par exemple copine appart boulot, le classique - mais le fait que ce n'est généralement pas un choix libre. Les gens ne se donnent pas les moyens de la liberté, de se mettre devant l'embranchement des potentiel futurs et choisir avec corps et ame, en assumant ce choix et ses conséquences (notament éthiques). C'est la que le bat blesse. N'envisageant pas la vie comme un choix réellement libre, les gens ne vivent pas selon leurs valeurs, selon leur potentiel, etc
 
Comme je vois que ya des interessé, je pondrais des trucs sur les fractal, en essayant d'etre pedagogue :p
(a partir de demain)

On est ce demain-là :D

Le mode de pensée fractal-compatible, ça m'intéresse.
 
CannaManPeace a dit:
Être un ''vrai rebelle'' pourrait plus se rapprocher d'un mode de vie occidental certes, mais en profitant de la société (chômage, RSA, aides diverses)...

Tu plaisantes j'espère mec ?C'est facile de critiquer la société tout en profitant du système...
Un vrai rebelle selon moi, est quelqu’un qui s'implique dans la société pour mieux la changer.
Par exemple, les aides diverses que tu cites, elles existent parce que des gens se sont battus à une époque...!
Et c'est avec ce genre de raisonnement qu'elles sont supprimées petit à petit, car si le système (les gens qui payent des impôts) accepte de payer pour ceux qui sont en galère, il acceptera beaucoup moins de payer pour des gens qui ne prennent pas leurs responsabilités...

De-Ephe a dit:
C'est une croyance à partir du moment où ce n'est pas dans le domaine du vécu mais dans celui du préjugé. Ce que je dis vaut pour moi avant tout, car j'ai vécu les études, le travail, la copine et l'appart'. Je ne m'arrête pas à ma petite expérience, car ce fait se vérifie chaque jour, avec tous les gens que j'ai pu rencontrer, côtoyer, observer de près ou de loin. Ce mode de vie "construit" ne peut pas être adapté à une prise de psychédélique, en tout cas, pas dans l'harmonie; je parle là d'un fait et non d'une croyance. Si cela marche pour toi, tant mieux, mais toute exception confirme la règle (d'après ce que j'ai lu de ton expérience par exemple (ou des autres), cela n'a pas l'air de fonctionner entièrement). Je parle là d'un fait global, car même si ça marche un temps, en ayant une carapace très solide et un grand contrôle sur sa vie, cela finit par se détruire si on continue la prise de psychédélique; sauf si on en finit par ne plus croire ce que l'on voit sous psychédéliques, mais là c'est encore autre chose...
Quant à mon mode vie, il n'est pas fixe. Je ne suis pas un "nomade convaincu", je n'ai pas de principes. Travailler oui, seulement s'il y a un but derrière qui m'apporte quelque chose (acheter un instrument, du matos de son, du matos de voyage, des plantes...). Une "copine" oui, mais hors de la vision fixe et primitive qu'offre le terme "copine" dans nos vision modernes et dépassées. Un appart, pourquoi pas, mais seulement si je ne dois rien à personne, si l'on m'héberge ou si je squatte ou si on m'en prête un. Des attaches évidemment que oui, comment pourrais-je être détaché si je ne m'attache pas ? Seulement, j'ai appris à m'attacher avec un certain recul, hors des émotions, pour pouvoir me détacher de la même manière que je me suis attaché :)

Je comprends bien ton approche et ton point de vue.
Et je suis d'accord sur le fait que les psychédéliques ne sont pas intégrés à notre mode de vie occidental...mais comme toi, je parle d'expérience et pas seulement la mienne.Et à ton opposé, j'ai vu pas mal de gens souffrir terriblement de l’éclatement de leur vision du monde.
Et je lis souvent ici que c'est "très rare", mais pas tant que ça.C'est juste que souvent, les gens concernés n'en parlent pas.
Ce que je voulais dire, c'est que tout le monde n'est pas prêt à adopter le genre de mode de vie que tu propose pour réussir à intégrer l'expérience psychédélique.
 
Monsieur Mouette a dit:
On est ce demain-là :D

Le mode de pensée fractal-compatible, ça m'intéresse.

Chez moi on est tj aujourd'hui xD
Jvais voir ce que je peux faire! sérieusement, je vais le faire, mais... je viens de passer la journée a terminer de rédiger des trucs fractal mind fuck alors... (fractales politiques et sociales... c'est tout aussi mindfuck que les champis)
 
Jhi-dou a dit:
Tu plaisantes j'espère mec ?C'est facile de critiquer la société tout en profitant du système... Un vrai rebelle selon moi, est quelqu’un qui s'implique dans la société pour mieux la changer. Par exemple, les aides diverses que tu cites, elles existent parce que des gens se sont battus à une époque...! Et c'est avec ce genre de raisonnement qu'elles sont supprimées petit à petit, car si le système (les gens qui payent des impôts) accepte de payer pour ceux qui sont en galère, il acceptera beaucoup moins de payer pour des gens qui ne prennent pas leurs responsabilités...
CannaMan n'est pas juste quand il dit ça, mais toi non plus. La rébellion, le rebelle, a entièrement créé le système d'aujourd'hui. Ces gens qui se sont "battus" ont apportés et nourri la décadence du système. Le système d'aides entretient une misère qui en réalité n'existe pas. Si ces gens ne s'étaient pas battus et depuis le début avaient renoncés à ce système, celui-ci n'existerait peut être plus à l'heure actuelle. S'il n'y a personne qui se bat pour lui donc qui l'entretient il n'a plus raison d'être. Les gens qui bossent et qui payent leurs impôts autant que ceux qui essayent de changer des choses à ce système ne font que retarder son implosion, donc fait durer la souffrance qu'endurent les gens, et créé une division au sein du peuple qui se creuse chaque jour un peu plus. Si vous voulez mieux connaître ma pensée, je vous renvoie à Albert Camus "le révolté", qui explique très bien tous les tenants et aboutissants du système, ses "révoltés" et l'éggrégore qui en a découlé et qui grossit. D'ailleurs Camus est hyper radical ici, et nous devrions beaucoup nous en inspirer. Si personne ne se révolte, et tout le monde fait une vraie résistance pacifique, donc sans combat ni lutte, le système flétrirais de lui-même et n'aurait plus aucune raison d'exister. Plus en plus de gens ont cette prise de conscience d'ailleurs.
Je comprends bien ton approche et ton point de vue. Et je suis d'accord sur le fait que les psychédéliques ne sont pas intégrés à notre mode de vie occidental...mais comme toi, je parle d'expérience et pas seulement la mienne.Et à ton opposé, j'ai vu pas mal de gens souffrir terriblement de l’éclatement de leur vision du monde. Et je lis souvent ici que c'est "très rare", mais pas tant que ça.C'est juste que souvent, les gens concernés n'en parlent pas. Ce que je voulais dire, c'est que tout le monde n'est pas prêt à adopter le genre de mode de vie que tu propose pour réussir à intégrer l'expérience psychédélique.
Résumer ma manière d'aborder les choses à un simple "point de vue" est hyper réducteur. Je n'expose aucun point de vue, mais en effet plutôt une approche, une manière de faire et de penser par des faits implacables qui ne sont que de l'ordre de l'Être, de ce que nous sommes. Si nos pensées ont toutes pour base une valeur du système, donc une valeur sans valeur, nous nous éloignons de notre véritable pensée, qui est beaucoup plus simple et global qu'un "point de vue" égoïste, qui ne se rapporte qu'à une éthique qui ne va pas du tout dans le sens de l'Être humain. Et puis oui, je n'ai jamais dit qu'on ne souffrait pas de l'éclatement de notre vision du monde, bien au contraire. Mon propos se situait plutôt dans ce que l'on fait de cet éclatement. Si cet éclatement n'a aucune ou trop peu de répercussions sur notre mode de vivre/penser/agir, alors nous ne ferons qu'en souffrir d'avantage, et c'est exactement là où je voulais en venir. Ensuite, je ne propose pas un mode de vie précis, car si moi mon truc c'est la musique, on a tous nos "trucs" et chacun de manière différente. Après, il faut avoir la vraie volonté de sortir du système pour créer, il faut croire vraiment à ce que l'on est, utiliser au maximum notre pouvoir qu'on a sur les choses. Par exemple si tu aimes le dessin, que je sache nous n'avons pas besoin d'un salaire et d'un appart pour vivre ce que l'on est à travers ce que l'on aime, non ? Il y a bien plus de gens cool qu'on peut le croire, en dedans et en dehors du système, y'aura toujours quelqu'un pour te filet un carnet de feuilles blanches, des stylos ou des crayons, pour que tu puisses faire ce que tu aimes, que tu ailles vraiment au bout. Comment vivre ? se faire des contacts, avoir du matos pour vivre dehors, avoir des activités psychiques et physiques pour ne pas chuter sur la route. Se détacher du petit confort illusoire que la société nous offre. Tu aimes la guitare ? Si tu aimes suffisamment ça, en faisant des rencontres et en montrant que tu as la volonté d'apprendre, une guitare te sera donnée ou prêtée, ou on te filera une vieillerie qu'il faudra retaper. La vie, simple, est là juste devant nous, mais je t'accorde que pas tout le monde n'est prêt, mais pourquoi pas préparer ce voyage, même en plusieurs fois, passant par le doute, l'indécision, tout en restant le temps de s'y préparer, dans le système ? Une fois que la décision est prise, plus de retour en arrière possible par contre, il faut vivre à fond et jusqu'au bout ce qu'on aime, le montrer, le partager, pour soi et ceux qu'on aime c'est à dire potentiellement tout le monde. A partir de là, l'évolution se fait naturellement. Dans le système, pour évoluer, il faut faire des tas de compromis à moins d'avoir un statut qui nous donne la liberté, ou d'avoir fait tout ce chemin avant (il y des gens très éveillés qui sont vendeurs de meubles ou cuisiniers, peu importe), et donc de s'être dévoué à quelque chose de compatible. Si je sors tout ça, c'est parce que je pense qu'il est temps d'être radical (= retour aux racines) avec soi, ses comportements, ses pensées, si on a une réelle volonté de vivre ce que l'on est. Il n'est plus l'heure aux doutes, vraiment, avec les changements énormes qui arrivent.

 
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