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Le topic littéraire, aka "ABDC... Non, merde..."

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Yep c'est un super bouquin (lauréat du Booker Prize), je viens de le finir, un bon pavé de plus de 800 pages ^^ On pourrait croire qu'il prend son temps pour tisser l'histoire mais non dès le début tout à un sens et une importance, et je trouve ça assez dingue la maîtrise avec laquelle il le fait (il y a quelques bémols bien sûr mais vraiment pas nombreux je trouve), surtout que c'est un de ses premiers livres. Il date de 1980 ou 1981 donc c'est encore tout frais des guerres indo-pakistanaises et de l'état d'urgence répressif notamment mais il manque évidemment quelques évènement clés de la vie politique et publique Indienne qui auront lieu après la rédaction du bouquin, on peut pas témoigner de l'Histoire en dérogeant à la principale de ses règles qui est qu'elle continue inexorablement, et il faut toujours quelqu'un pour l'analyser et la commenter avec le maximum de conscience possible, et s'il y a la magie de la métaphore en plus c'est d'autant mieux :mrgreen:

Edit : son dernier (deux ans, huit mois et vingt-huit nuits) m'a un peu déçu par contre.
 
Je vous écrit un peit article sur Mo Yan (pas un mot : à quelques mots près en chinois, le pseudonyme de l'auteur) sur d'abord, bien sûr Beaux Seins, Belles Fesses, son chef d'Oeuvre et sur La Dure Loi Du Karma : je ne dirais pas beaucoup, la flemme et mon altruisme qui me pousse à ne pas vous dévoiler les déroulement de l'intrigue de quelle nature soient-ils. Mo Yan est un auteur qui décrit avec un lucidité impressionnante la chine rurale du 20eme siècle.

Dans beaux seins belle fesses, il nous offre un récit à la démesure des Enfants de minuit de Salman Rushdie (d'après mes références) ou de Cent ans de Solitude de Gabriel Garcia Marquez, une œuvre tracé sur plusieurs générations d'un famille de la chine rurale qui s'efforce de survivre au travers des différentes changes du pouvoir qui vont défiler entre la guerre sino-japonaise, du Guamindang et de la chine populaire , puis de la chine de Mao avec la révolution populaire avec Mao. On verra un protagoniste hanté par son obsession du sein et de son lait et des fesses des femmes qui l'aideront à trouver un échappatoire à la dure réalité qui l'entoure et qui entoure aussi sa famille. Le tout finissant sur un climat capitaliste des années 80-90 qui changent toutes valeurs maoistes.

La Dure loi du Karma suis plus ou moi la même trame historique en demeurant cela dit sur un climat metaphsysique plus présent de la transition entre la mort et la vie, via la réincarnation injuste pour suivre ce même rythme physique auquel personne ne peut dire comprendre la signification, mais cela dit peut comprendre sa suite de réincarnation. Le notable protagoniste va suivre plusieurs réincarnation pour surveiller sa famille au dela du pays des morts pour s'assurer de leur protection, de leur bien être, de leurs valeurs, mais va vite se retrouver face à de nombreuse difficulté résultant de la situation politique actuelle.

Deux Romans qui valent vraiment la peine d'être lu en dépit du nombre de pages qu'ils exploitent 800 - 960 et quelques sur les deux roman, mais qui valent vraiment la peine, on voit l'évolution d'un société, souvent suivit pas une évolution spirituelle de la part du narrateur et beaucoup de réflexion qui s'ensuivent, accompagné de beaucoup de description a ce que j’assimilerais à du Zola pour le peu de référence que j'ai vis à vis de cette auteur (et que je m'en souvienne), qui me parait très descriptif.


Tout ça pour dire que Mo Yan c'est descriptif, on sent la campagne du bout du nez et des yeux en lisant et c'est magique, on sent la violence, on sent les idéologies contradictoire, et on sent la fantaisie que ne saurait franchir aucune frontière si ce n'est toutes. A Lire. Je vous conseillerais Beaux Seins Belles Fesses En premier et la Dure Loi du Karma. Le Supplice du Santal, Grenouilles, Le pays de l'alcool etc... suivant votre détermination.
 
Bastards, d'Ayerdhal :

Petit préambule sur l'auteur (un de mes auteurs favoris) :
D'abord sur des romans de science-fiction élaborée et engagée de qualité, il s'est lancé avec brio sur le thème du thriller/espionnage avec Transparences (lauréat de plusieurs prix) que je recommande chaudement, ainsi que sa suite, puis tous ses bouquins zut !

[Spoil potentiel]
Critique/Résumé :
Alexander Byrd, étudiant en doctorat de journalisme et écrivain New-Yorkais à succès, est à cours d'inspiration, sa lutte contre le syndrome de la page blanche va dégripper son premier engrenage par l'entremise d'un correspondant, auteur lui aussi, qui lui suggère de se pencher sur un fait divers étonnant : une dame âgée massacre trois agresseurs à l'aide d'un outil de jardinage et d'un chat de taille hors norme. Grâce à ses contacts, le protagoniste va pouvoir approfondir ce que les medias cachent par simple ignorance des faits, nouer de nouveaux contact afin de l'aider dans sa recherche qui se résume à ceci : Qui est Cat-Oldie ? Un ancien agent caché sous le sceau du mensonge des organismes de surveillance et de protection bienveillante du bon peuple ? Un mythe facile pour le premier copycat venu cherchant l'alibi ? Ou autre chose ?
Au delà d'une enquête que l'auteur déroule avec autant de fluidité que de densité (sans oublier la pertinence qui ont fait sa réputation), nous sommes projetés dans un monde d'abord nébuleux, évidemment, et tour à tour, cette nébuleuse se contracte et s'expand jusqu'à presque étioler le réalité dans laquelle évolue la traque des protagonistes, une réalité où la légitimité à faire cohabiter le mythe et la conspiration est évidente mais fragile, une réalité dont la source se situe bien en deçà de la Grande Pomme pour prendre, non pas progressivement, mais par rétroaction consciente et progressive, racine dans un monde qui dépeint les classiques dualités Ordre et Chaos, Progrès et Conservation, Bien et Mal. Et le néant n'est jamais loin pour un artiste en panne d'inspiration, que la machine folle tend toujours à vouloir faire taire.
[/Spoil potentiel]
 
Pour ceux qui aiment les romans psycho/philos, je vous conseille les livres d'Irvin Yalom.

Son plus grand succès est Et Nietzsche a pleuré, mais Le problème Spinoza et la méthode Schopenhauer sont eux aussi excellents !

Il a l'art de mêler dans le récit biographie du philosophe en question, avec l'histoire d'un autre personnage, ayant existé ou pas, et contemporain ou pas. En plus il fond la philosophie dans le récit, et c'est un régal parce que c'est très bien vulgarisé et ça parle à tout le monde. Les sujets touchent les individus, les couples, la famille, les relations de l'humain à son environnement, enfin bref c'est de la bombe pour tout ceux qui sont intéressés par les questions que tout à chacun se pose :)
 
Je croyais que tu connaissais la philo que par les vidéos-résumés constrictors de youtube :p
 
What !? :)

Si j'aime bien regarder des documentaires ou des youtubers parlant de philosophe et de philosophie, j'aime aussi lire des livres, des articles ou des thèses sur ses philosophies, en plus de lire les écrits des philosophes. Mixer tous les supports restent le meilleur moyen de comprendre à tous les niveaux la pensée d'un auteur !
 
Ah ok c'est sûrement que j'ai dû mal comprendre alors :)
 
Je lis "la société autophage" d'Anselme Jappe. Super ouverture sur la philosophie et la psychologie (Descartes, Kant, Sade, Freud...) sous un angle anticapitaliste très cool (théorie critique de la valeur). Une fois fini je crois que je vais le relire en prenant des notes et faire une petite synthèse. Je m'étais jamais intéressé aux travaux de Freud mais ça pose des trucs bien lourds pour comprendre les trips psychédéliques/spirituels et le rapport de l'individu au reste du monde.
 
Cool :)

Bernard Stiegler a pas mal théorisé aussi sur la société capitaliste/libérale à partir des travaux de Freud, et de son neveu qui s'est servi des travaux du tonton pour promouvoir le marketing et la publicité afin que les gens consomment les biens que la société industrielle eut enfin pu produire en masse au début du 20ème siècle, restait plus qu'à faire en sorte que les gens achètent en masse quoi. Une explication dans ce montage d'une conférence de Onfray (intéressante), suivi d'une interview de Steigler sur notre rapport au temps :

Sinon tu connais surement Frédérique Lordon qui s'est appuyé de la philosophie individuelle et politique de Spinoza pour comprendre les logiques de servitudes passionnelles dans la société marchande, je ne l'ai pas lu non plus mais y a des interviews intéressantes sur le sujet :

J'adore :)

 
Gagner la guerre - Jean - Philippe Jaworsky.

Une sorte de Fantasy politique à la Games of thrones, mais avec un style rare dans ce domaine et l’élégance violente de la langue française. Avec Damasio c'est ce que j'ai lu de meilleur pour l'instant dans la littérature "de genre".

https://www.senscritique.com/livre/Gagner_la_guerre/148702

Bon les avis sur ce site sont assez unanimes, mais j'ai mis ce lien pour ne pas faire de pub à des sites marchands. Avant de lacher les ronds, je tiens à préciser que faut aimer ce genre de délire quand même. C'est pas un livret de 100 pages pour débuter dans le fantastique.Le bouquin fait 1000 pages, et le style peut paraître redondant au bout du bouquin. C'est du "lourd" dans tous les sens du terme quoi.
 
Damasio c'est du très lourd oui, j'ai une grosse attente vis à vis de son prochain : Les Furtifs, mais il met une plombe à publier à chaque fois :/
Normalement il devait y avoir une adaptation en film (d'animation je crois mais pas sur) et même un jeu vidéo, basés sur La Horde Du Contrevent, le film était soumit à la direction de Jan Kounen, un projet qui aurait pu donner un booonne claque audiovisuel, avec Damasio et Kounen je suis sûr que Rone aurait participé pour la musique, mais ça a été avorté pour je ne sais quel raison... :/

Si t'aime bien la fiction française engagée (ou désengagée plutôt, enfin façon de parler) je te conseil Ayerdhal, si t'a aimé la ferveur anarchiste de Damasio tu la retrouvera bien présente dans ses œuvres.
Chronique D'Un Rêve Enclavé est pas mal, il ressort un peu du reste de son œuvre par son genre se situant dans un univers médiéval, il y a une bonne réflexion sur la place de l'individu dans une communauté, de cette communauté dans la société, sur les moyens qu'à une communauté à opposer face à l'oppression pour s'en affranchir et sur l'organisation pyramidale intemporelle de la société.
Demain Une Oasis est très bien aussi, c'est de la S-F dans un cadre assez contemporain, ça parle d'un technocrate qui est kidnappé pour être envoyé dans un village africain précarisé afin de faire du bénévolat de façon forcée. C'est assez original comme concept et ça engage une réflexion pertinente sur la misère, l'inégalité des ressources, le don de soi à une cause, la corruption, l'espoir et le désespoir face à un problème majeur et complexe.
 
Enfait plus que son coté politique, c'est son talent de conteur (une sorte de Herbert en chaotique, d'ailleurs ses hommages discrets à Dune sont nombreux) est sa capacité à livrer des univers riches qui m'enthousiasme.
Et puis son style en mouvements (une idée emprunté à Deleuze il me semble).

Ayerdhal, j'ai lu un truc de lui quand j'avais 12 piges ça m'avait paru surpuissant (mais j'avais 12 piges donc...).
Ça s'appelait Transparence je crois. Un truc énorme dans mes souvenirs. Je vais me repencher sur cet auteur mais je lis trop lentement en ce moment. J'ai déjà bien trop de bouquins commencé et pas finis.

Concernant les "produits dérivés" de la horde je suis pas pour. J'aime pas cette logique d'adaptation. Et j'aime pas qu'on pollue l'imagination riche et (surtout) rare des lecteurs avec du visuel. On à déjà trop de visuel. On patauge dedans. C'est le message qu'on envoi à la jeune generation. Ecrire c'est bien mais si t'as pas d'ambitions d'adaptation televisuelles laisse tomber. Laissez les livres et l'imagination tranquilles. Ils n'ont pas besoin du ciné ou du jv pour mourir plus vite qu'ils ne le font déjà.
 
Oula tu me semble bien pessimiste là, suivant les cas ça peut être plus une transmutation qu'une pollution à mon sens, ça permet d'apporter une autre dimension à l'œuvre, ça peut effectivement avoir l'air d'être un opportunisme, surfer sur la vague du succès et du fric, mais faut pas perdre de vue l'aspect artistique. Non je dis nawak allez pire : l'art tout court c'est la pollution de l'imaginaire et de la conscience par la matérialisation narcissiste de l'égo des artistes... à mort !
Tu sera sans doute surpris que il y a aussi beaucoup de livres, beaucoup plus que de films, et ça arrive même qu'il y en a qu'on déprécie et qu'on peut qualifier de pollution.
Je te rappel que la Horde du Contrevent à été édité avec une bande-son de Rone pour compléter l'œuvre avec l'édition de la Volte... ça va les oreilles c'est ok par contre ? Je pourrais plus jamais lire un livre sans me brûler les yeux, moi qui croyait que c'était de la pure spiritualité perçu par mon sixième sens... :p
Puis bon si Damasio était ok pour le projet je pense qu'il est plus à même de choisir ce qui dénature son travail ou non, ce qui finalement devait probablement être le cas avec ce projet vu qu'il a été abandonné.
Et moi qui te voyait comme un acolyte... traître !

Transparence c'est une sorte de thriller plutôt sympa, c'est assez axé sur la conspiration et la corruption de la police et des services secrets. Le genre de trucs auxquels tu pense quand t'as 12 piges ouais...
 
Tu as mal compris je suis pas contre le cinéma ou la musique. Je suis contre les adaptations de livre. Je trouve que ça enlève la force de l'oeuvre d'origine et que c'est totalement inutile.

Parler de transmutation, c'est comme dire que les œuvres sont interchangeables en dépit de la force de leurs médias respectifs, tant que c'est bien fait. Je crois que c'est une erreur de penser comme cela car ça détruit justement la capacité d'un média à t'émouvoir avec ses capacités propres. Surtout qu'il y à dans le bouquin des idées littéraires intransportable en film. 

Sinon pourquoi faire plusieurs œuvres. Suffit que j'écrive un livre, je le fait adapter en animé, puis en film, puis en manga, puis en bd, puis je sors la bo du film, puis celle de l'animé. On peut vivre tout une vie comme ça en s'accrochant à une oeuvre. Quelque part je comprend, quand on est "fan" de quelque chose c'est difficile de le laisser vivre en tant que tel, on en veut toujours plus. Parce que l'oeuvre finit par faire partie de nous et qu'on s'identifie à elle. Alors on veut du transmédia partout. C'est un caprice destructeur et j'aime pas cette façon de s'approprier les œuvres.

Je rappel que les films et les jeux vidéos coûtent souvent des millions à produire. Autant dépenser cet argent dans une oeuvre originale.

Et Damasio était ok certes. Mais je ne vois pas en quoi c'est un argument pertinent. Aimer l'oeuvre de Damasio ne m’empêche pas de critiquer ses choix.
 
Tout comme il y a des idées dans le cinéma, la peinture, la musique, etc, qui sont intransportables dans la littérature. C'est pour ça que je parle de transmutation, parce qu'à partir du moment où l'œuvre est déjà sortie, c'est pas comme un remake où tu repart à zéro, mais tu part d'une vision plus ou moins aboutie de l'artiste sur un autre support et avec les idées qu'il a pu avoir depuis et qui comblent certaines lacunes que l'œuvre originale a, et des lacunes il y en a toujours, en plus de pouvoir développer des idées dans une autre forme de concrétisation que le permet la forme artistique utilisée à la base

Euh ouais tout autant que les livres, ça coûte aussi un paquet, peut-être moins, j'en ai aucune idée, en tout cas la Horde est passé par au moins deux maisons d'édition, donc c'est pas non plus du pro-bono. D'autant que là ça aurait été un projet audiovisuel un peu plus underground qu'un block buster suce-fric genre Harry Potter.

C'est un argument pertinent dans la mesure ou tu dis que ça dénaturalise l'œuvre, je pense que l'artiste qui l'a conçu est plus à même de le savoir que toi c'est tout. Et c'est peut-être pour ça que ça a été stoppé...
 
Ça va surement te paraitre bizarre mais je pense qu'on devrait empecher l'artiste de détruire ou de modifier son oeuvre une fois sortie. Les artistes ne sont pas des êtres idéaux et le doute d'amiliorer leurs oeuvres à l'infini, de les retoucher encore et encore les submerge. C'est normal mais c'est aussi au publique de stoper le délire. Et il en a la possibilité. Avec les reseau sociaux, l'artiste peut se permettre d'être à l'écoute de sa plus large audience. L'artiste est seul lors de la création, mais une fois qu'elle est finie, elle est censé être à la porté de tous. Alors le publique à son mot à dire. C'est pour ça que j'ai précisé que c'est au publique aussi de restreindre ses caprices.

Une chose devient belle quand elle est finie. Revenir dessus reviens à la détruire pour calmer ses doutes ou son envie de perfection impossible.

J'ai pas compris ton argument des maisons d'édition. Certes écrire un livre ça coute des sous comme pour faire un film. Mais la le livre est déjà sorti. Je ne parle pas du financement de l'oeuvre de base, il  faut bien quelle existe celle la, sinon notre débat n'existerait pas.

Pour ton argument sur l'amélioration de l'oeuvre de base en changeant de média je suis d'accord. Ça permet de pallier au défauts du média d'origine dans lequel elle est presenté. Cependant, je pense que le fait que l'oeuvre soit finie est plus important que sa perfection. Ou que notre envie toujours plus folle de perfection.

Après  libre aux artistes et au publique de faire ce qu'ils veulent. Mais je n'irais pas voir le film ou le jv. Je me limiterais à consommer le produit de base. C'est un choix personnel.
 
Ouais je comprend, pour les maisons d'éditions c'était pour spécifier que si l'adapter en audiovisuel était néfaste à cause du fric engendré par ce support, ça aurait été aussi déjà le cas dans la diffusion de l'œuvre brute, dans le mesure où il est disponible via 2 maisons d'éditions et donc que la diffusion générale de l'œuvre est loin d'être gratuite.

C'est pas spécialement pour te contredire que je dis ça, en fait, dans les faits je suis totalement d'accord avec toi, j'ai pas un seul exemple d'adaptations qui ne soit autre chose qu'une sorte de recyclage. Après j'ai vu des films ou des séries qui étaient des adaptations et que j'ai adoré, mais quand j'ai vu l'œuvre original, souvent un livre, oui il n'y a pas photo, l'œuvre originelle est bien meilleur quand elle a trouvé son aboutissement dans la même forme qu'elle à débuté. Au delà d'une question d'appréciation, c'est aussi l'ambiance ou l'univers développé par l'auteur qui est souvent très différente, même si la narration elle peut rester fidèle (je pense notamment à Berserk que j'ai commencé il y a pas longtemps, ou Game of Thrones, qui sont des œuvres que je trouve beaucoup plus sombres, profondes, minutieuses, matures, réfléchies et riches en format livre qu'en format audiovisuel qui rend le truc beaucoup plus édulcoré et/car pompe à fric).

Mais théoriquement par contre, j'espère plus que je n'avance, que l'adaptation n'est pas censé n'être que du recyclage ou de l'édulcoration de l'œuvre de base, mais c'est purement théorique malheureusement.
 
Une oeuvre est finie si elle constitue sa forme finale en tant qu'objet ou forme aboutie à présenter à un publique. Au moins qu'on juge complète dans un concept, et l'inachevé peut être un concept complet et global, donc fini. Il faut juste assumer l'acte en tant que tel et le présenter sous cette forme au départ. Même si je n'aime pas trop cet façon de faire, je préfère les artistes qui te laisse interpréter la création par toi même. 

En ce qui concerne le contenu, le fond de l'oeuvre, libre à l’appréciation de tous d'y trouver ce qu'il veut, de la finitude ou de incomplétude.

Dreamea a dit:
Ouais je comprend, pour les maisons d'éditions c'était pour spécifier que si l'adapter en audiovisuel était néfaste à cause du fric engendré par ce support, ça aurait été aussi déjà le cas dans la diffusion de l'œuvre brute, dans le mesure où il est disponible via 2 maisons d'éditions et donc que la diffusion générale de l'œuvre est loin d'être gratuite.

C'est pas spécialement pour te contredire que je dis ça, en fait, dans les faits je suis totalement d'accord avec toi, j'ai pas un seul exemple d'adaptations qui ne soit autre chose qu'une sorte de recyclage. Après j'ai vu des films ou des séries qui étaient des adaptations et que j'ai adoré, mais quand j'ai vu l'œuvre original, souvent un livre, oui il n'y a pas photo, l'œuvre originelle est bien meilleur quand elle a trouvé son aboutissement dans la même forme qu'elle à débuté. Au delà d'une question d'appréciation, c'est aussi l'ambiance ou l'univers développé par l'auteur qui est souvent très différente, même si la narration elle peut rester fidèle (je pense notamment à Berserk que j'ai commencé il y a pas longtemps, ou Game of Thrones, qui sont des œuvres que je trouve beaucoup plus sombres, profondes, minutieuses, matures, réfléchies et riches en format livre qu'en format audiovisuel qui rend le truc beaucoup plus édulcoré et/car pompe à fric).

Mais théoriquement par contre, j'espère plus que je n'avance, que l'adaptation n'est pas censé n'être que du recyclage ou de l'édulcoration de l'œuvre de base, mais c'est purement théorique malheureusement.

J'admet qu'une adaptation peut être objectivement qualitative, c'est sa qualité en tant qu'oeuvre spécialisé (dans un média) que je remet en doute. 

On pourrait discuter de plagiat aussi. A quel point le fait de toucher de l'argent pour une adaptation fait de toi une victime, et donc par extension quelqu’un qui se fait voler son contenu car son consentement n'est pas total. Le fric n'engage pas le consentement total, sinon la prostitution serait moins dramatique, ou même le fait de bosser pendant 20 ans dans une usine. L'argent retire le pouvoir. Comment savoir qu'un artiste ne se fait pas maltraiter par le pouvoir de l'argent, qu'il met vraiment sa volonté créatrice au service d'une adaptation.
Bien sur je parle théoriquement, et pas de Damasio qui semble être comme Astier un artiste qui aime garder un contrôle quasi total de la production.

Et tu n'a pas à te justifier, car je n'ai rien contre le fait que des gens consomme des adaptation. C'est juste que les mecs qui produise les adaptations, j'aimerais qu'ils foutent leurs argent ailleurs...Comme ça le message serait différent. Ça éviterait que la littérature (et la bd, vive les marvel...) devienne systématiquement une sous exploitation d'Hollywood.
 
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