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Le Féminisme

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Sludge
  • Date de début Date de début
Vis à vis de mon expérience de femelle, j'trouve que le combat se fait dans la vie de tous les jours. Pas en exhibant ses seins au milieu d'une foule (je suis pas dans la tête des gens, donc je peux pas juger. Si elles le font, c'est qu'elles ont s'en doute des raisons qui motive ces actions), en faisant des trucs comme parler avec des gens. Montrer aux gens qui pensent que les femmes sont idiotes qu'elles peuvent avoir un raisonnement logique et construit, bien plus qu'une personne qui s'arrête à des stéréotypes etc ..

Après ce que je trouve triste, c'est que rien qu'en se baladant dans la rue, on peut pas être tranquille quoi.. C'est quand même fou, et c'est arriver à n'importe quelle meuf. J'aimerais bien ne pas être rabats-joie, dès que quelqu'un me parle dans la rue, rigoler avec, mais j'ai tellement subit des remarques de merde que j'me dis juste "PUTAIN MAIS FERME TA GUEULE TA RIEN D'AUTRE A FOUTRE GUIGNOLE". Mais j'suis même trop effrayer de répondre, parce que là, y a un avantage certain que vous avez sur nous (bon c'est pas général mais bon), c'est votre force physique. Si j'le casse le mec, qu'est qui me dit que c'est pas un maboule qui va me sauter dessus?
 
Mais j'suis même trop effrayer de répondre, parce que là, y a un avantage certain que vous avez sur nous (bon c'est pas général mais bon), c'est votre force physique.

Homme - 1 Femme - 0 :weed:

Edit: Bon pour faire simple je dirais que l'homme domine la femme sur la partie visible de l'iceberg. Et que les femmes sont formatés pour avoir un cerveau d'homme, ce qui les empêche de reprendre leur place de Femme dominante sur la partie caché de l'iceberg.
 
T'entends quoi par là ?
les femmes sont formatés pour avoir un cerveau d'homme, ce qui les empêche de reprendre leur place de Femme dominante sur la partie caché de l'iceberg.
 
A propos du féminisme (j'espere qu'on fermera pas le topic quelques heures parce que je la ramène), y a des termes qui permettent (je trouve) de bien décrire la situation actuelle.

En fait, on peut décrire la personnalité d'un homme comme scindée en 2 : une part naturellement masculine, et une part féminine, l'anima (animus pour les femmes).
La tendance féministe actuelle témoigne du fait que l'anima est très refoulée par l'homme moderne. Refoulée au point que la part féminine de l'espece humaine compense ce déséquilibre en ayant une attitude très ... masculine. C'est l'animus qui se manifeste à ce moment là.

D'où les seins à l'air (la pudeur étant une caractéristique plutôt propre à l'anima), la "violence" des actes et des paroles ...
Un extrême répond à l'autre.

L'inégalité homme-femme est naturelle, tant l'homme machiste est un blaireau de ne pas reconnaître la part féminine qui est en lui, et son "utilité", tant l’extrémiste féministe est crétine d'en oublier qu'elle est complémentaire à l'homme.

Apres, le dialogue homme-femme a toujours été tendu. De par la relation entre l'homme et la femme, il y a une tension.
L'homme veut naturellement asseoir sa domination.
La femme veut naturellement se faire dominer, elle veut se faire emprisonner dans la cage dorée de l'homme, se sentir convoitée.
Et là apparaît une tension, parce qu'elle veut cependant garder une certaine liberté.

Tout est dans l'équilibre qui repose sur la cage dorée, assois ton autorité : fais le trop, et elle se débat, s'enfuit, ne le fait pas assez, et elle t'attrape.

Le problème vient tant des femmes que des hommes, c'est un déséquilibre, certaines ne perçoivent pas qu'elles se sentent trop limitées, certains ne perçoivent pas qu'ils limitent trop.
Le temps passe, les extrêmes se font de plus en plus présent, mais globalement, la condition féminine avance elle aussi, et celle des hommes également.
 
La femme veut naturellement se faire dominer, elle veut se faire emprisonner dans la cage dorée de l'homme, se sentir convoitée.
MOuuuuuaaaaais. Non, c'est justement parce qu'on vit dans une société patriarcale qu'il est en ainsi. C'est très différent dans les quelques sociétés matriarcales.

Le féminisme ne remet en cause ni les hommes ni les femmes, mais le rapport entre eux !

Pour ceux qui ont du mal à saisir le concept de patriarcat, je conseille le film "The Tree of Life" qui explore le rapport d'un père et ses fils dans une famille très conventionnelle (d'époque on va dire).
 
psychotrique a dit:
En fait, on peut décrire la personnalité d'un homme comme scindée en 2 : une part naturellement masculine, et une part féminine, l'anima (animus pour les femmes).
La tendance féministe actuelle témoigne du fait que l'anima est très refoulée par l'homme moderne. Refoulée au point que la part féminine de l'espece humaine compense ce déséquilibre en ayant une attitude très ... masculine. C'est l'animus qui se manifeste à ce moment là.
T'as lu Jung toi non ? ^^ J'suis assez en phase avec ton analyse, j'osais pas la sortir de peur qu'on me fasse le coup du mysticisme.
 
parasol: L'esprit analytique et mathématique formaté par des symboles de chiffres et de lettre, c'est à mon avis une éducation de type masculine: rentabilité, efficacité, matérielle. C'est celle que l'on enseigne à l'école à tous les enfants. L'esprit féminin je l'associe plus au relationnel et à l'émotionnel, l'intelligence du coeur et de l'empathie.

Ces deux formes d'intelligence, l'analytique, et l'émotionnelle, sont complémentaires, et appartiennent à mon avis, l'un plus à l'homme, l'autre plus à la femme. Et nous avons tous un fonctionnement orienté vers l'un ou l'autre plus ou moins équilibré, ce que nous soyons des femmes ou des hommes de façon quasi-indifférentes. Ainsi un homme peut être bien plus féminin qu'une femme, et inversement.

Après je pense que les plus grands des quiproquos à ce sujet sont dues au fait que l'on associe tous différemment des traits du comportement aux hommes ou aux femmes.
 
J'ai presque envie de fermer ce topic. -_-

Ce qu'on attribue aux hommes et aux femmes est effectivement en très grande majorité lié au rôle social des deux et donc à la société en elle-même. C'est quelque chose qui est de l'ordre de l'historique et du culturel. Chaque homme et chaque femme peuvent néanmoins posséder tous les traits de personnalité possibles. Aussi comme le disait Psychotrique, beaucoup d'hommes refusent d'accepter leur part de "féminité" qui est tout simplement leur personnalité. Mais c'est vu comme dégradant d'avoir ce genre de traits. Pareil pour les femmes qu'on veut élégantes, épilées et pas trop grandes gueules.

En clair, on appellera un garçon manqué une fille, et une tapette un homme s'ils ne correspondent pas à la "norme", toute relative qu'elle soit. Pour cette raison beaucoup d'hommes ont beaucoup de mal s'ouvrir et à parler de leurs sentiments et se renferment plutôt dans une attitude orgueilleuse et fière. Et beaucoup de femmes ont du mal à s'affirmer, à prendre conscience de leurs forces. Les deux vont avoir plus de mal à aller vers des voies qu'on trouve faites pour l'autre sexe, on va se moquer d'eux, leur mettre des barrières, tenter de les décourager...

En cela, le féminisme permet à mon sens de redonner à chaque individu la pleine conscience de ce qu'il est réellement et pas de ce qu'on veut qu'il soit. Et l'affirmer, ne plus en avoir honte.
 
Sludge a dit:
J'ai presque envie de fermer ce topic. -_-

Ce qu'on attribue aux hommes et aux femmes est effectivement en très grande majorité lié au rôle social des deux et donc à la société en elle-même. C'est quelque chose qui est de l'ordre de l'historique et du culturel. Chaque homme et chaque femme peuvent néanmoins posséder tous les traits de personnalité possibles. Aussi comme le disait Psychotrique, beaucoup d'hommes refusent d'accepter leur part de "féminité" qui est tout simplement leur personnalité. Mais c'est vu comme dégradant d'avoir ce genre de traits. Pareil pour les femmes.

En clair, on appellera un garçon manqué une fille, et une tapette un homme s'ils ne correspondent pas à la "norme", toute relative qu'elle soit. Pour cette raison beaucoup d'hommes ont beaucoup de mal s'ouvrir et à parler de leurs sentiments et se renferment plutôt dans une attitude orgueilleuse et fière. Et beaucoup de femmes ont du mal à s'affirmer, à prendre conscience en leurs forces. En cela, le féminisme permet à mon sens de redonner à chaque individu la pleine conscience de ce qu'il est réellement et pas de ce qu'on veut qu'il soit. Et l'affirmer, ne plus en avoir honte.
Sludge, je comprends ta manière de voir les choses (j'avais la même il y a de ça pas si longtemps), mais je pense que tu sur-estimes le rôle du social (qui n'est tout de même pas négligeable !). Tu as lu l'article que j'avais posté sur la page d'avant ?
 
Sludge: je suis tout à fait d'accord avec toi !
 
Enthéogène : Alors admettons qu'un homme a une probabilité un peu plus importante de contracter un trait de personnalité particulier qu'une femme et inversement. C'est déjà le cas avec le formatage social. Mais admettons qu'il y a aussi une part de nature qui va aussi jouer là-dedans.

Au delà de ça, les mâles et femelle singes ont aussi une organisation sociale. En l’occurrence les femelles s'occupent principalement des petits comme dans beaucoup d'espèces. Donc évidemment que le jouet en forme de nourrisson va plus lui plaire. A mon avis cette expérience ne démontre pas grand chose, mais je dirais surtout que ce n'est pas vraiment le sujet.

Ce que chacun est est toujours le fruits de probabilités. Celles liées aux gênes des parents, on peut avoir les cheveux de l'un ou de l'autre, etc. On développe aussi une personnalité, on développe son identité sociale à travers le genre et tout un tas de choses.

La problématique soulevée par le féminisme est bien que lorsque des individus sortent de la norme, par exemple quand un garçon a envie de mettre des jupes et une fille a envie d'avoir une coupe garçonne alors que toutes ses camarades ont, disons, des couettes... Je reprends ma phrase. La problématique soulevée par le féminisme par rapport à cela c'est que ces individus qui sortent de la norme sont souvent rejetés, en clair, qu'on accepte pas l'individualité d'une personne, qu'on la formate même (on veut entrer des triangles dans des carrés - j'avais lu une superbe expression anglaise pour ça mais je l'ai perdu) pour qu'elle rejoigne la normalité.
Aussi, tout ce qui est attribué au genre féminin (une bonne part d'arbitraire, une part sans doute de nature) a tendance à être méprisé. C'est toute l'imagerie sexuelle de la domination, celui qui est dessous, celui qui est pénétré est voué à l'humiliation générale. Dès l'enfance, le papa demande à son fils d'être un dur, de ne pas pleurer, puis les enfants entre eux s'humilient sur ce même imaginaire viriliste. Celui qui s'est branlé le plus jeune, celui qui met des beignes, etc. Et ils développent cette mentalité de meute, avec ses chefs, ses suiveurs cafteurs...

The Tree of Life en dit bien plus long que je ne saurais jamais le faire et avec beaucoup de sensibilité.

Le féminisme n'a pas pour vocation a nier la différence, bien au contraire. Mais plutôt à encourager son acceptation, par l'individu lui-même pour commencer (empowerment) et aussi de l'individu envers les autres. Savoir accepter l'autre, l'aimer plutôt que de toujours vouloir s'affirmer en écrasant et en moquant les autres. Pour moi le néo-libéralisme et sa logique de domination est un enfant de la misogynie. Sauf que dans sa grande bonté lui permet à n'importe qui, même les femmes, d'écraser tout le monde.

Allez, imaginons que le trait de personnalité "dominateur" soit principalement masculin, selon ta logique. Alors je comprends un peu mieux le féminisme à la Vandana Shiva, qui justement accorde de façon arbitraire aussi aux femmes un certain nombre de vertus qui se seraient perdues ou plutôt qui seraient étouffées par la domination masculine et le néo-libéralisme. Alors je trouve que le terme féministe a toujours un sens, car le monde a besoin de féminin. Le monde a besoin de coopération, pas de domination.

Le message écolo-féministe est très présent d'ailleurs dans le film de Coline Serreau : Solutions Locales pour un Désordre Global.

Une citation de Claude Bourguignon :
«  Il faut casser le mythe du labour, qui consiste à voir qui est le plus macho. Labourer c’est défoncer la terre, la violer pour lui montrer qui domine.

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[video=youtube;fM8TLXjpWk4]
Finalement elle assume plutôt le rôle social des femmes dans un même combat contre la domination, pour que les femmes reprennent leur place pour protéger la terre, les semences, tout ce que l'homme capitaliste a détruit. Par contre elle va jusqu'à supposer donc que la violence et la domination sont des traits particulièrement masculins, même si elle désigne clairement la virilité (d'où est issu le néo-libéralisme) plus que l'homme en tant que tel.

Dans les deux cas il est question de retrouver le respect des individus, et de la Terre, pour ce qu'ils sont. Qu'on ne les opprime pas, qu'on ne les domine pas, qu'on ne les humilie pas et qu'on ne les force pas à entrer dans des cases. On peut accepter l'idée de rôle social, sans que ça soit un carcan pour le développement personnel. Un individu devrait toujours avoir le contrôle de sa vie et ne pas subir l'oppression des autres juste parce qu'il est ce qu'il est (et ça rejoint donc le combat contre le racisme, l'homophobie, la transphobie, etc.)

Contrairement à la lecture simpliste qui est souvent faite, le féminisme, ce n'est pas :
"Bouh les hommes vous êtes méchants"
C'est plutôt à mon sens, après un combat pour l'égalité, la volonté de rendre l'humanité plus aimante. Bien que lorsqu'on se sent opprimé et ridiculisé constamment, on peut très vite entrer à son tour dans un dialogue guerrier voire haineux. Ça rejoint notre discussion sur "comment de simples jeunes de banlieue deviennent des terroristes".
 
The Tree of Life c’est le film à voir pour comprendre une partie des relations sociales entre hommes et femmes, vis à vis de la domination du mâle au foyer et surtout de l'éducation des enfants avec une vision patriarcale de la société...c'est de l'égocentrisme masculin en barre ce film !
 
MOuuuuuaaaaais. Non, c'est justement parce qu'on vit dans une société patriarcale qu'il est en ainsi. C'est très différent dans les quelques sociétés matriarcales.

Je suis d'accord avec toi, en ce sens c'est notre mode de vie qui nous a poussé à ça.
C'est sans doute le terme "domination" qui t'a pas plus. Si on part du principe que les pôles masculins et féminins sont présents dans les deux sexes. L'anima et l'animus sont en permanence en "conflit", tant chez toi, que chez moi, et que chez l'homme de manière globale.
Ce que j'entendais, c'était plus que tu as un "duel", d'où le terme conflit. Des rôles vont systématiquement être pris par les deux individus, d'où l'apparition d'une tension.
Et de par le fait que c'est forcément l'un qui fait le "pas" vers l'autre, tu as la notion de choix qui entre en jeux, soit l'individu lui même, son identité.
Quand il fait un choix, il impose son choix. L'autre n'a de choix que de prendre "l'autre choix".
Ex : Tu as une bite, une fille non. Tu as fais ce choix de manière inconsciente, et l'autre a fait le choix inverse, une seule alternative.
Quand tu observes les choses en général, tu as globalement 2 choix. C'est la dualité qui fait cet univers. :anal:

Quand tes choix deviennent conscients, il y a un échange plus complexe. En certaines occasions, tu vas te sentir contraint de faire un choix. On te l'aura imposé, et tu en imposera à d'autres.
Quand on regarde l'Occident, l'animus a énormément imposé ses choix à l'anima. C'est simplement dis, mais c'est l'aspect patriarcal de notre société. ;)

Le féminisme ne remet en cause ni les hommes ni les femmes, mais le rapport entre eux !

Jah - prouve ! :weed:

Edit :
T'as lu Jung toi non ? ^^ J'suis assez en phase avec ton analyse, j'osais pas la sortir de peur qu'on me fasse le coup du mysticisme.

Eh eh, j'en bouffe à la pelle ;)
 
@Sludge : C'est vrai que les singes ont déjà une organisation sociale et que ça joue donc. Je suis d'accord avec une grande majorité de ce que tu dis ^^ . Mais ce que je voulais juste souligner, c'est que si les ''stéréotypes" sociaux ce sont construits tels qu'ils sont, il y a sans doute une ''part de vérité'' derrière. Alors bien sûr, il y aura des hommes très ''émotifs'' et des femmes très ''combatives'', mais d'une manière générale on ne peut pas nier que les hommes sont dans l'ensemble plus portés sur l'action, et les femmes sur l'émotion (c'est pas forcément les mots les plus appropriés mais tu m'as compris) ; je pense qu'au final on est à peu près d'accord là-dessus, même si tu donnes peut-être une plus grande ''part'' au phénomène social que moi.

Y a juste un truc dans ton raisonnement qui me laisse un peu dubitatif (bon ok c'est pas vraiment ce que t'as dis mais je l'ai un peu ressenti comme ça), c'est que t'as l'air d'assimiler l'énergie masculine à une caractéristique négative (la domination) et l'énergie féminine à une caractéristique positive (la coopération). Hors je pense qu'on peut tout aussi bien associer une caractéristique positive à l'énergie masculine (la capacité d'action juste par exemple, qui se retrouve d'ailleurs chez la plupart des hommes par une énergie physique plus importante que chez les femmes) et une caractéristique négative à l'énergie féminine (la manipulation par exemple). Comme tu l'as dis, je ne crois pas que ces deux énergies s'opposent ni que l'une soit ''mieux'' que l'autre, elles peuvent être toutes les deux sources de ''bien'' comme de ''mal''.

Bon ma pensée est pas non plus super claire, mais j'essaye de l'exprimer du mieux possible ^^ .
 
Ce n'est pas évident d'être clair, mais non, évidemment, je ne voulais pas attribuer le caractère négatif à l'homme. Plutôt l'homme s'est construit sur cette notion de virilité (héritée du primate qui combat les autres mâles pour être le chef et avoir le droit de cuissage) sur lequel il a construit l'organisation patriarcale. Et c'est au patriarcat que j'attribue la violence et la domination. En fait, ce n'est pas quelque chose qui est inné chez l'homme, c'est une construction sociale, historique, peut-être issue d'une nature immémorielle. Mais une construction dont il peut se défaire, dont il a intérêt à se défaire pour que l'humanité évolue vers ce nouveau paradigme qui se dessine, celui de la paix, de l'intelligence et de la coopération.

Ce n'est pas pour rien que les "macho" sont toujours des brutes, que ce soit la petite racaille de rue (qui traite toutes les femmes de putes sauf sa mère) que le patron qui brise les vies de ses milliers d'employés, ou le président du FMI qui croit avoir le droit de se farcir la femme de ménage parce qu'il est puissant.

psychotrique : ça m'intéresse cette histoire d'animus et d'anima. Il faut que je creuse le sujet.
 
C'est très facile de s'imaginer qu'il existe une différence fondamentale et naturelle entre la femme et l'homme (autre que physique, j'entends).

Mais la réalité, c'est qu'on en sait rien ! Comment soulever le tapis culturel lourd de dizaines de milliers d'années et voir ce qu'il y a en dessous ?

On peut pas. Du coup, considérer l'impact culturel eeet naturel sur le développement des deux sexes me semble important : ça permet de se faire une idée vaguement plus précise de nos conditionnements pour mieux s'en débarrasser.
Néanmoins ! Faut faire gaffe à ne pas favoriser l'un ou l'autre (culture vs nature gnagnagna), ça ne vous avancera pas plus de mon avis. Pour rejoindre ce que disait Sludge, la problématique c'est la relation entre les deux sexes, remise en question par le féminisme.

Certes, pour commencer, c'est une bonne chose de se demander "qu'est-ce qu'on a de différents ?" - mais partant du constat que oui, il y a effectivement des différences, pourquoi ne pas tourner notre regard vers l'intérieur et se demander "qu'est-ce que j'ai en commun avec l'autre", ou plutôt, "qu'est-ce que j'ai de l'autre en moi ?" => cette question amène également au constat "si j'ai un peu des autres en moi, les autres ont aussi un peu de moi"
Et bim ! Empathie ouverture toussa, deux buvards de lsd et un bon débat intérieur et PAF ! Ca fait un hippie.

Mais sinon pour développer un tout petit peu plus quand même parce que sinon mon intervention sert à rien :

Au niveau de la différence naturelle (qui ne découle d'aucun conditionnement mental, donc), bah on peut partir du physique pour se demander quel impact ça a psychologiquement (partir direct du psychologique ça me semble pas trop possible).
Bon du coup, les hommes ils ont une bite et les femmes un vagin - LOL il a dit BITE. Pour qu'un homme soit opérationnel sexuellement, il faut qu'il aie le kiki tout dur, et pour ça c'est pas compliqué : une stimulation sensorielle tactile ou pas, une pensée salace, ou même aucune raison valable, c'est les hormones. Tranquille. En gros un mec peut rentrer dans un vagin quand il veut - sauf que le vagin, lui il peut pas accueillir un pénis n'importe quand : en effet, faut qu'il soit lubrifié, sinon ça fait mal, et en général on aime pas avoir mal (sauf dans un certain climat psychologique).

Bon du coup, on a déjà une différence de taille (30 cm, et ouais).
Ajoutons à ça une autre différence : la musculature et l'ossature - les mâles tendent à être plus forts que les femelles parce qu'il faut protéger le troupeau et blablabla (mais qui est là pour protéger le troupeau de lui-même ?)
Du coup, l'homme peut être tenté d'abuser de cette force parce que c'est un peu un abruti. Que ce soit pour se vider les couilles, imposer sa façon de voir ou autre, dans tous les cas la femme se retrouve en état d'infériorité.
Mais du coup, quelle est la force de la femme ? Le truc qui semble ressortir des études scientifiques etc, c'est que leur système hormonal et leur constitution plus menue les amène à développer une plus grande sensibilité, un potentiel émotionnel plus vaste - c'est ce que j'ai l'impression de voir aussi, MAIIIIS ne me demandez pas de sources parce que j'extrapole sur mes souvenirs et ce que je vois (ouais en fait, ce que j'ai dit ne vaut rien).
Là on est face à un problème : une capacité à rire, pleurer ou ressentir de la tendresse plus amplement n'aide en rien face à un poing dans la gueule.
Quand en plus l'instinct maternel pousse à s'occuper des gosses, ça motive pas beaucoup à s'entraîner au kung-fu pour enfin faire entendre son point de vue huhu.

Forcément, culturellement, ça laisse des traces, et pas qu'un peu.

Par contre fait chier mais j'ai pas le temps d'écrire le méga-pavé que je voulais.
Alors pour abréger, parce que mon développement était somme toute assez obvious, j'vais tenter de résumer ma pensée en 3 phrases :

Idée 1 : Les hommes et les femmes doivent cultiver leurs différences fondamentales non dans un but de domination, mais de complémentarité (et pour ça, un coup d'introspection ça aide).
Idée 2 : La situation actuelle du rapport homme-femme témoigne bien de la crise spirituelle de notre temps (attention je parle de spiritualité, pas de Dieu ou de religion ou de croyances ou de foi, merci youpi) ; en effet la spiritualité c'est avant tout donner du sens ; c'est accepter qu'on ne peut pas forcément changer l'extérieur, alors on change les réactions intérieures, le rapport au monde - on se mange toujours des cailloux mais on les recrache au lieu de les bouffer (ça plombe l'estomac et le moral, en plus ça se digère pas alors ça ressort pas toujours).
Idée 3 : Ta gueule j'suis un hippie j'veux pas de ton nihilisme.
 
J'suis d'accord avec 99,9% de ton message mais j'vais quand même venir faire mon chieur sur une phrase (j'ai vraiment l'impression de chercher la petite bête ça me saoule un peu mais j'peux pas m'empêcher de le signaler quand quelque chose m'interpelle).

Couac a dit:
Mais du coup, quelle est la force de la femme ? Le truc qui semble ressortir des études scientifiques etc, c'est que leur système hormonal et leur constitution plus menue les amène à développer une plus grande sensibilité, un potentiel émotionnel plus vaste - c'est ce que j'ai l'impression de voir aussi, MAIIIIS ne me demandez pas de sources parce que j'extrapole sur mes souvenirs et ce que je vois (ouais en fait, ce que j'ai dit ne vaut rien).
Là on est face à un problème : une capacité à rire, pleurer ou ressentir de la tendresse plus amplement n'aide en rien face à un poing dans la gueule.
Oui, mais la capacité à ressentir facilement les émotions des autres et d'une manière générale, ce qui se passe sous la surface, peut aussi (et c'est là le côté ''dark side'' de la femme selon moi) aider grandement à la manipulation. Le fait d'être plus émotif fait qu'on ressent peut-être plus facilement de la tendresse, mais fait aussi qu'on ressent plus facilement des émotions négatives telles que la haine. Si les hommes ont tendance à jouer de leur ''force brute'' pour créer de la douleur aux femmes, il y a aussi de l'autre côté des femmes manipulatrices qui n'hésitent pas à jouer avec les sentiments des hommes pour leur propre intérêt personnel (encore une fois, quand je parle de l'''homme'' et de la ''femme'', ce sont des généralisations, j'pense que tout le monde en est conscient mais j'tiens à le repréciser quand même pour éviter les quiproquos).
La violence physique est beaucoup plus visible que la violence psychologique...
 
parasol a dit:
Mais j'suis même trop effrayer de répondre, parce que là, y a un avantage certain que vous avez sur nous (bon c'est pas général mais bon), c'est votre force physique. Si j'le casse le mec, qu'est qui me dit que c'est pas un maboule qui va me sauter dessus?

Face à une femme qui sait se défendre, c'est un peu léger comme avantage. A mon avis, ce n'est pas que vous manquez de force, mais plutôt d'entraînement.

[video=youtube]
 
Enthéogène a dit:
Oui, mais la capacité à ressentir facilement les émotions des autres et d'une manière générale, ce qui se passe sous la surface, peut aussi (et c'est là le côté ''dark side'' de la femme selon moi) aider grandement à la manipulation. Le fait d'être plus émotif fait qu'on ressent peut-être plus facilement de la tendresse, mais fait aussi qu'on ressent plus facilement des émotions négatives telles que la haine. Si les hommes ont tendance à jouer de leur ''force brute'' pour créer de la douleur aux femmes, il y a aussi de l'autre côté des femmes manipulatrices qui n'hésitent pas à jouer avec les sentiments des hommes pour leur propre intérêt personnel (encore une fois, quand je parle de l'''homme'' et de la ''femme'', ce sont des généralisations, j'pense que tout le monde en est conscient mais j'tiens à le repréciser quand même pour éviter les quiproquos).
La violence physique est beaucoup plus visible que la violence psychologique...

Bouarf pour ce qui est de manipulation pure qui vise à asseoir sa domination sur l'autre, j'ai l'impression que les hommes on est pas mieux lotis. Les femmes ont juste une façon différente de le faire, mais est-ce que ça ne vient pas de notre culture occidentale ? Y a qu'à lire les Liaisons Dangereuses pour constater que chaque sexe est méga fourbasse à sa manière huhu.

Après je dis ça en tentant d'être objectif, mais si je me laisse aller à ma (maigre) expérience subjective, j'ai pas mal souffert de la manipulation féminine ouais, alors que j'essayais justement de quitter les mécanismes qui forcent la domination d'un côté ou l'autre du couple. M'enfin nos démons personnels c'est une autre histoire... x)
 
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