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Le Féminisme

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Sludge
  • Date de début Date de début
C'est ça, zéro crédibilité, les seuls moments où Soral est dans le vrai, c'est lorsqu'il énonce des faits historiques ou des vérités que tout le monde a reconnu...pour le reste il fabule tellement qu'il auto-détruit son travail, tout en répandant sa haine qui n'excite que les gens déjà partisans du FN. Bref son existence ne va pas provoquer de grand changements sociétaux, puisque ce mec est voué à disparaitre en restant un petit point insignifiant dans l'histoire du fascisme française. Il aura néanmoins eu quelques moments de gloire comme cet excellent plateau sur l'émission "niveau zéro", qui porte très bien son nom puisque ça ne vaut rien...
 
Soral était quand même bien plus crédible il y a 5/6 ans, parce que les gens n'avaient pas réellement fouillé son passé et qu'il se prenait pas en photo à poil devant son miroir pour l'envoyer à des gamines, lui qui arrête pas avec sa morale "helleno-chrétienne" ça la fout mal !

Mais il a eu un putain d'impact je trouve, beaucoup de ce qu'il disait il y a plusieurs années est maintenant admis par pas mal de monde sans que ça choque. Dieudonné a du pas mal aider aussi... Quand je vois Onfray répéter à la télé presque mot pour mot ce que disait Soral y'a des années et sortir exactement le même discours sur plein de sujet différents, alors qu'avant il lui crachait à la gueule en le traitant de facho, c'est plutôt comique. Et pourtant il me semble pas qu'onfray soit catalogués facho depuis qu'il a fait sa petite crise d'adolescence et son retournement de veste.
 
Trickster a dit:
T'inquiètes pas je la connais très bien cette rhétorique, c'est tout le temps la même ;)

Je cherche pas spécialement à débattre parce que je sais très bien que ça sert à rien, la rhétorique des féministes nouvelle génération est faite pour ne jamais être remise en question (pour résumé : "je suis un homme (blanc) donc je peux pas comprendre" si jamais j'avance un bon argument ou alors je suis catalogué misogyne). Là où je veux en venir c'est que c'est pas parce que certaines femmes se sentent oppressé par les hommes ou la société patriarcale que c'est réellement le cas, un peu comme les gens qui passent leur temps sur fdsouche et qui se sentent en insécurité dès qu'ils rentrent dans un quartier populaire. Ils risquent absolument rien mais pourtant ils sont persuadés que le premier arabe qui passe va les dépouiller. Ba là c'est pareil sauf que toi tu traines sur madz ou autre site qui propage les même théories, donc tu vois des misogynes partout. Si pour toi être oppressé par le sexe opposé c'est qu'on ne parle pas du clitoris à l'école ou que le mot pute n'existe qu'au féminin je sais pas quoi te dire...
Ce discours est juste un ramassis de cliché, si un mec s'amusait à sortir autant de clichés à propos de la gente féminine en publique il se ferait lapider sur place.

Effectivement je connais pas ton histoire et je sais pas où tu vis mais si la plupart des hommes autour de toi pense qu'un non veut dire oui, qu'une femme est juste là pour satisfaire sexuellement les hommes, qu'ils sont incapables de comprendre la violence que peut être un viol ou je ne sais quelles conneries change très vite d'entourage, je t'assures que c'est loin d'être le cas partout.
Quand je te lis j'ai l'impression qu'un jour t'as écouté les théories d'un gros beauf bourré au PMU du coin et que tu t'es dit "ah oué c'est donc comme ça que les hommes voient les choses ?!".

Quand à la culture du viol je sais même pas quoi te dire, t'as le droit d'y croire mais ça reste une théorie digne des théoriciens du complots les plus perchés en plus d'être ultra insultante pour les hommes, je sais pas si tu t'en rend compte. Elle existe dans certaines communautés/ culture mais de là à l'étendre à tous les hommes c'est carrément abusé.
T'as quand même l'air d'avoir une vision ultra péjorative des hommes et c'est bien dommage. C'est bien le problème, le féminisme qui visait à la base l'émancipation de la femme s'est transformé en guerre contre l'homme (et me dit pas le contraire après avoir écrit ce petit pavé rempli de clichés, ça sent la rancune quand même ;) ).



Merci de confirmer ce que je pensais, tu confonds un violeur et un homme. Si tu te fais violer le problème ne vient pas de la "culture du viol" mais des problèmes psy du violeur, merci de ne pas faire de tous hommes des violeurs en herbe.
Et une fois de plus ne prend pas ton cas pour une généralité, beaucoup de femme parlent de viols qu'elles ont pu subir avec leurs copains ou avec un psy, c'est pas parce que toi tu vois les hommes comme des cons poussés par la société à voir les femmes comme des vide couille que c'est le cas ;)

Tu as des bons arguments. Le problème c'est qu'ils ne concernent que toi. Tu projette ton individualité sur tous les hommes. La seule chose que tu prouve finalement c'est que TOI tu n'est pas misogyne.

Pour l'avoir vu et entendu la culture du viol existe. Effectivement moi aussi je trouverais ça plus rationnel que tous les viols soient d'origine pathologique. Mais non, il y a bien un problème de culture et de vision des femmes.

Trickster a dit:
l'émancipation de la femme s'est transformé en guerre contre l'homme

Si j'étais toi je m’inquièterais pas pour ça. Pour l'instant c'est et ça à toujours été l'homme qui gagne haut la main en terme de violence et de guerre.

Enfait c'est ça le problème des femmes, elles pourraient gagner pleins de trucs mais faudrait qu'elles fassent vraiment la guerre contre les hommes. Comme des hommes quoi...
 
Merci de confirmer ce que je pensais, tu confonds un violeur et un homme. Si tu te fais violer le problème ne vient pas de la "culture du viol" mais des problèmes psy du violeur, merci de ne pas faire de tous hommes des violeurs en herbe.
Et une fois de plus ne prend pas ton cas pour une généralité, beaucoup de femme parlent de viols qu'elles ont pu subir avec leurs copains ou avec un psy, c'est pas parce que toi tu vois les hommes comme des cons poussés par la société à voir les femmes comme des vide couille que c'est le cas ;)


Je crois surtout que tu n'as pas compris mon propos (voir que tu l'as compris à l'envers), mais je ne vais pas le répéter. La discussion s'arrête ici pour moi, elle aurait dû s'arrêter dès que tu considères que des femmes qui se rassemblent pour parler de leurs problèmes communs sont belliqueuses et te font la guerre (ouh la vilaine féministe qui refuse le dialogue).

Si pour toi être oppressé par le sexe opposé c'est qu'on ne parle pas du clitoris à l'école ou que le mot pute n'existe qu'au féminin je sais pas quoi te dire...

Heu, moi non plus :| on parle dans les manuels de SVT du plaisir masculin comme condition à l'acte sexuel (puisque rapport = éjaculation comme on le sait tous) tandis que l'organe féminin du plaisir n'est même pas évoqué ; le mot "pute" dont l'étymologie est "sale" existe uniquement pour désigner la sexualité féminine ; mais ce n'est pas de la misogynie tout ça, c'est juste... ah oui, de l'interprétation - pour ne point dire de la paranoïa.

Je ne vais même pas m'embêter à nier ma prétendue "vision péjorative des hommes" puisque tu te dis d'emblée fermé à ces mots.
Ah et, oui, je ne "traîne" pas sur "madz", merci pour la condescendance.
 
Il faut se garder de cataloguer définitivement ceux qui s'expriment en public. C'est les réduire à des caricatures d'eux-mêmes "that we love to hate". C'est participer à la réduction générale de sens qui nous affecte sévèrement et qui conduit aussi à ne manier que l'enveloppe des mots, leur signifiant, comme arme rhétorique simplette, en n'accordant que peu d'attention au signifié, qui est pourtant l'essentiel.

Alexandre Astier, ci-dessous sur Dieudonné, s'exprime comme devrait s'exprimer tout esprit sain. Et pourtant, aujourd'hui, sur ce sujet particulier, c'est juste une rare voix à dire les choses comme il les juge en conscience, dans une exigence de vérité plutôt qu'un serrage de fesses couard à la pensée de ce que la doxa politiquement correcte pourrait délivrer comme sentence "à ce que je vais dire" (oh, mon Dieu, non, taisons-nous et faisons comme le voisin, c'est plus sûr !). C'est dire l'état de déliquescence du souci de vérité à l'heure actuelle.


Il importe à chaque fois que quelque chose est dit, d'entendre ce qui est dit avec attention et de le passer au filtre de son jugement en faisant le plus possible fi de tout étiquetage sommaire du locuteur.
oOo​

Aujourd'hui, le féminisme n'a plus lieu d'être si l'on est sérieux. Ce qui se fait entendre sous cette étiquette relève d'une plutôt mal inspirée "lutte des sexes" revancharde, et la roublardise des fallacieux pseudo-arguments moraux peine de plus en plus à masquer l'entreprise de démolition en règle et sans quasiment d'esprit de tout ce qui est masculin.

Dans ce champ comme dans bien d'autres, nous avons été contaminés par la violence américaine. Si Simone de Beauvoir se devait à l'époque de mettre l'accent sur la condition féminine, elle ne se privait pas de préciser dans "Le Deuxième Sexe" que, tout autant, "on ne naît pas homme, on le devient". Elle précise même que c'est encore plus dur pour eux. Tout prend une vraie tournure de guerre des sexes impitoyable à l'Américaine quand Valerie Solanas, en 1969, publie son "SCUM Manifesto" ( = "Manifeste sur la pourriture que sont les mâles") dont le mot d'ordre conclusif est "Cut them up!" ( = "Châtrez-les tous !" [comme du bétail ?]), et qui a obtenu un écho massif dans sa simplicité hyper-violente.

Cela dit, on en est à un point où l'ivresse du pouvoir moral féminicentré, qui a droit excessif de cité depuis bien 40 ans, est en train de faire perdre tout bon sens, tout sens de la mesure, à ceux qui s'expriment et ne savent quasiment plus faire que dans un victimisme effréné. Il y a quelque mois, le dernier gadget, c'était "la charge mentale" qui pesait, nous disait-on, spécifiquement et scandaleusement sur les femmes. Les pov' choutes ! C'est vrai que nous les hommes, waouh, comment on n'en a aucune, de "charge mentale", quel bol on a, c'est injuste, hein ? D'ailleurs, tu vas dans la rue, dans le métro, etc., tu vois bien que les seules qui tirent la gueule, qui ont du mal, sur qui pèsent des soucis, de la "charge", etc., ce sont les femmes, pas vrai ? On voit bien la différence, avec les hommes, tous avec un sourire benêt de "non chargés". Non, mais vous voyez le niveau de bêtise égocentrée de l'argument ?! Bon, a priori, ça a fait "Pschitt", CQFD.

Alors plus récemment, on se tente une autre petite sortie sur tous ces méchants gynécologues qui, quasiment violent les femmes, nous dit-on, lorsqu'ils leur examinent "les organes". Les accents sont dramatiques, Libération te restitue sans fard les témoignages de sentiment d'humiliation "comme jamais dans ma vie" et les torrents de larmes de certaines après l'examen. On se demande si elles ne sont pas en train de tourner "musulmanes", carrément, au sens "Non, il est hors de question que ma femme se fasse examiner par un médecin homme !", l'apartheid sexuel régressif, etc. Ce numéro de Libé, il n'y a pas longtemps, a généré pas mal de commentaires, dont les miens. Où je faisais remarquer que mon dernier toucher rectal a été effectué par une femme et que je n'ai rien trouvé à y redire ; ou que j'avais chopé un papillomavirus dans ma jeunesse et avait dû, pendant des semaines, bien écarter les fesses devant divers proctologues pour qu'ils me badigeonnent les condylomes tout autour de l'anus d'une teinture dévitalisante, et que je ne me souviens pas avoir pleuré ma mère en sortant, même si ça n'était pas une partie de plaisir. Bref, le "féminisme" est tellement dévoyé qu'il ne produit plus que des argumentaires bidons, et la tendance ne peut que s'amplifier.

Quand est-ce qu'on rebosse un peu plus et un peu plus sérieusement et constructivement sur une nouvelle harmonie du rapport Homme-Femme, plutôt, dans le respect des unes mais aussi des autres ?
 
Trickster a dit:
Soral était quand même bien plus crédible il y a 5/6 ans, parce que les gens n'avaient pas réellement fouillé son passé et qu'il se prenait pas en photo à poil devant son miroir pour l'envoyer à des gamines, lui qui arrête pas avec sa morale "helleno-chrétienne" ça la fout mal !

Mais il a eu un putain d'impact je trouve, beaucoup de ce qu'il disait il y a plusieurs années est maintenant admis par pas mal de monde sans que ça choque. Dieudonné a du pas mal aider aussi... Quand je vois Onfray répéter à la télé presque mot pour mot ce que disait Soral y'a des années et sortir exactement le même discours sur plein de sujet différents, alors qu'avant il lui crachait à la gueule en le traitant de facho, c'est plutôt comique. Et pourtant il me semble pas qu'onfray soit catalogués facho depuis qu'il a fait sa petite crise d'adolescence et son retournement de veste.

Ah oui j'avais oublié que tu lisais Closer :mrgreen:

Plus sérieusement, si tu fais écho à des discours sur la perte de valeurs morales, que tu sois facho ou antifa, faut être dans le déni pour ne pas témoigner de la "décadence morale" de notre société. Donc ça me semble normal que Soral ou Onfray tiennent le même discours, puisqu'il ne s'agit que d'énoncer des faits avérés.

Maintenant d'un côté il y a un Soral avec toute la merde qu'il traine sous ses rangos de fachos, et un Onfray qui ne peut pas être plus à gauche dans sa manière d'être, d'agir. Mais bon si t'as lu ou entendu la critique d'un mec qui a entendu des critiques d'extrême droite sur Onfray, c'est sur que tu peux parler de changement de veste après sa crise adolescente (on dit plutôt crise la cinquantaine en fait). Bref je suis sur que ça le fait marrer Onfray de lire autant de connerie sur lui, de la part de gens qui n'ont jamais lu un seul de ces bouquins ou même suivit son parcours intellectuel.

C'est toujours plus facile de critiquer que de chercher à comprendre.

Et c'est un peu le problème quand on débat avec toi, c'est que tu vas toujours chercher la critique de la critique en mode people, sans jamais rentrer dans les idées des gens que tu défends ou critique. Suffit qu'on dise du mal de Soral, et Dieu sait qu'on peut en dire, pour que tu viennes en dire du bien...pareil pour le féminisme, tu vas chercher le micro exemple pour démonter l'argument de l'autre, et ça plombe le débat parce qu'au final plus aucune idée ne tient la route, ni celles des autres, ni les tiennes.
 
Tridimensionnel a dit:
Heu, moi non plus
Tridimensionnel a dit:
:-| on parle dans les manuels de SVT du plaisir masculin comme condition à l'acte sexuel (puisque rapport = éjaculation comme on le sait tous) tandis que l'organe féminin du plaisir n'est même pas évoqué ; le mot "pute" dont l'étymologie est "sale" existe uniquement pour désigner la sexualité féminine ; mais ce n'est pas de la misogynie tout ça, c'est juste... ah oui, de l'interprétation - pour ne point dire de la paranoïa.


Et voilà, "Calimera" au carré, on fait dans l'humour et l'antiphrase pathétiques, "Z'auriez pas une petite pièce de commisération ? Parce que vous savez, c'est justifié, on m'a fait du mal, à moi, plus qu'aux autres...". Est-ce que tu connais le sens du mot "dignité", Tridimensionnel ? Est-ce que tu veux en participer ou pas ? Si oui, il faut arrêter ces étalages plaintifs, quels que soient les malheurs -- désolé -- qui puissent t'être arrivé.

On ne traite pas de "plaisir" en classe de SVT, ou si l'on parle, c'est par abus de langage ou légère bêtise du rédacteur du manuel, ou de toute façon, on n'y parle pas de plaisir en soi, tu fais là une présentation tendancieuse. On y parle, opportunément, de reproduction des espèces, notamment humaine. Il se trouve que pour que le mâle féconde la femelle, il faut qu’il y ait éjaculation. Pour qu'il y ait éjaculation, la Nature a fait en sorte qu'il y ait "récompense" sous forme, en réalité, d'un plaisir fort fugace pour le mâle.

je trouve assez mesquin qu'on vienne chouiner au sujet de cette mention "utilitaire" du plaisir masculin dans un manuel scolaire quand tout le monde sait que l'orgasme féminin est une tuerie d'explosion de plaisir (quand les conditions sont réunies pour qu'il advienne ;>), alors que "l'orgasme" masculin est juste un truc de lapin vite consommé, vite oublié (bon, j'exagère un peu pour marquer le coup, mais c'est l'idée ;>). Et j'ajoute que cette puissante réalité s'impose à tous, qu'on "l'évoque" dans tel manuel ou pas.

 
Oh, mon Dieu. Heureusement que tu as précisé que le féminisme n'était pas un truc sérieux, sinon je me serais infligée le pensum de te répondre point par point. :paranoid:
 
Je suis loin de pouvoir donner des leçon sur le sujet mais il y a des trucs savoureux ici!
Dinde de choix, t'entends?

Aujourd'hui, le féminisme n'a plus lieu d'être si l'on est sérieux.
#jesuisserieux
"lutte des sexes" revancharde
elles voulaient avoir un zizi, rip in peace
l'ivresse du pouvoir moral féminicentré, qui a droit excessif de cité depuis bien 40 ans, est en train de faire perdre tout bon sens
Hystériques!!
victimisme effréné
Turbo-Victimisme
le dernier gadget, c'était "la charge mentale"
-> Ou les poches de jean trop petites, ou les climatiseurs qui fait qu'elles ont froid au boulot. Bande de putes, là !
tous ces méchants gynécologues qui, quasiment violent les femmes
-> c'est rigolo car dans le milieu de la santé , une génération a envie d'évoluer pour prendre en charge chaque patient dans le respect et non plus dans un paternalisme qui nous touche tous. En revoyant le budget de la santé à la hausse, au passage.

Mais en fait, wow, je me rend compte que t'as raison, les gynéco ont rien fait de mal ! Elles sont ingrates ces grognasses avec leur vagin, en afwique on les aurait excisée entre deux frottis :+1:

ça a fait "Pschitt", CQFD.
Ben c'est des fam en même temps, ça reflechie po bien et ça fait chpiiiit quand elles voient un joli sac a main! Et encore faut pas quelles aient leurs ragnagnas parce que là..

nous avons été contaminés par la violence américaine.
et pas toi ! tes arguments n'ont rien de violent ou américain.
Et ça, ça c'est beau.

n'oublions pas les arguments :
- les meufs sont ingrates, regarde la situation dans [insérer pays , si manque d'aspiration utiliser l'arabie saoudite]
- de toute façon on est égaux en droit, regarde c'est écrit dans ce texte de loi (astuce: fonctionne aussi quand on te fait chier avec le racisme)
- il y a plus urgent quand même, maird! On s'occupera des faiseuses de sandwich une fois le développement durable mis en place. Promis
:mrgreen:
 
Ce topic est un condensé de preuves par a+b que le féminisme est plus que jamais nécessaire et que la France a une culture patriarcale et misogyne de haut level. Mais forcément, tous ceux qui veulent rester au constat auquel ils participent passeront leur vie à le nier. Honnêtement ce topic n'a aucun intérêt au delà de quelques posts. Aucune femme ne viendra s'y exprimer sur les violences qu'elle a subi parce que 90% des posts viennent de vieux mecs péraves qui passent leur vie à s'enfoncer. Y'a rien à tirer de gens qui ne font que parler pour se mettre en scène et ne veulent rien apprendre du monde que ce qu'ils n'auront déjà appris par eux-mêmes.

Parce que oui, tu apprends du monde en fonction de la façon dont le monde réagit à toi. C'est comme ça que les systèmes d'oppression paraissent invisibles à la plupart des gens qui n'écoutent pas les autres.

J'ai rien contre la haine Bijord, j'ai la haine non stop. Le truc c'est que je ne la tourne pas vers des innocents pour des raisons essentialistes, mais contre ceux qui font ça. Les vieux hippies qui biens souvent sont des hommes blancs qui n'ont jamais connu d'oppression systémique et qui expliquent qu'aux autres qu'en étant paix et amour même avec les nazis, le monde deviendra paix et amour, je leur ris à la gueule, ils se font éclater au tonfa en manif par les CRS alors qu'ils faisaient un sitting ou voulaient donner des calins gratuits. Et n'y reviennent plus jamais, ou alors équipés comme des black block le prochain coup et plus énervés que les autres.
 
Sandman je veux bien te croire mais j'ai jamais observé cette culture du viol, peut être qu'on a pas la même définition de cette expression. Pourtant des filles battues, humiliées, harcelées, j'en ai connu et de tout les milieux. Le seul point commun à toutes ces filles c'est qu'elles avaient un profil bien particulier et qu'elle avait le don de fréquenter des mecs totalement tarés. Les mecs étaient souvent des petits lâches qui devaient avoir quelques problèmes à régler avec leur maman, mais ça reste une minorité de mec, parler de culture me parait exagéré.
Pareil pour les mecs qui passent leur vie à casser les couilles aux filles dans la rue, c'est toujours les même cassos qui puent la frustration mais là aussi ça reste une minorité. La plupart sont souvent + de gros macho avec 2 de QI que de véritables misogynes donc là encore c'est purement pathologique.
La misogynie c'est la haine de la femme quand même, je vois pas comment toute une culture et une société aurait pu se construire autour d'une véritable haine de la gente féminine. Parler de société machiste je veux bien mais la misogynie est par définition pathologique, et il me semble pas que la majorité des hommes soient des psychopathes ne voyant en la femme qu'un trou.

Tridi apparemment c'est toi qui n'a pas bien compris mes propos puisque j'ai clairement affirmé que je comprenais tout à fait que des femmes veuillent se réunir pour parler entre femme, c'est normal et naturel y'a pas de débats à avoir là dessus.
Par contre quand tu dis que seules les femmes peuvent comprendre certains problèmes de femme et que par conséquent ça n'a aucun intérêt d'en parler à un homme ça me parait un peu bête comme réflexion oui, c'est là que le discours se transforme en une légère haine, ou au moins condescendance envers les hommes ;) Une fois de plus que fais-tu de toutes les filles qui font confiance à leur copain ou amis masculins et qui arrivent à se confier à eux pour des problèmes de fille? Perso si ma copine s'était faite violer ou emmerder par un mec ça me ferait chier qu'elle me dise rien sous prétexte que "je peux pas comprendre de toute manière", c'est contre productif je trouve.
En ce qui concerne les cours d'SVT j'ai pas le souvenir qu'on se soit spécialement attardé sur le gland ou le clitoris effectivement, et je t'avoue que contrairement à toi j'en ai absolument rien à foutre, encore heureux que ce soit pas l'éducation nationale qui nous explique comment ça se passe au lit.

Laura désolé d'avoir égratigné ton chouchou, je l'aime bien en plus. Je disais ça parce que tu avais posté une vidéo de lui il y a quelques temps et du coup je me suis mangé plusieurs de ses conférences et interventions (toujours intéressantes), et ça m'a frappé de voir à quel point il était proche de Soral sur certains points (sa vision de la femme notamment ;) ), peut être que si tu appliquais tes propres conseils en lisant les livres de Soral tu pourrais te rendre compte qu'Onfray 2.0 et soral ont des analyses très proches et ça ne se limite pas à la décadence morale de notre société. Par contre je suis d'accord les conclusions d'onfray n'ont rien à voir avec celles de soral (qui peuvent se résumer à "c lé sionist kom toujour").
Après je ne dis pas qu'onfray a pompé soral parce que soral n'a rien inventé loin de là, mais ils doivent avoir les mêmes références (michéa en tête), après que l'un soit de gauche et l'autre d'extrême droite ou d'extrême gauche j'en ai rien à carrer, si tu t'arrêtes à ça tu vas passer à côté de plein de mecs intéressants.

Et c'est un peu le problème quand on débat avec toi, c'est que tu vas toujours chercher la critique de la critique en mode people, sans jamais rentrer dans les idées des gens que tu défends ou critique. Suffit qu'on dise du mal de Soral, et Dieu sait qu'on peut en dire, pour que tu viennes en dire du bien...pareil pour le féminisme, tu vas chercher le micro exemple pour démonter l'argument de l'autre, et ça plombe le débat parce qu'au final plus aucune idée ne tient la route, ni celles des autres, ni les tiennes.

Remarque marrante venant de toi. Désolé si j'essaye de tempérer certains propos et de donner mon avis quand je n'ai pas la même vision des choses que quelqu'un d'autre. Oui soral est un antisémite de premier catégorie avec de gros problèmes psy mais ça n'empêche qu'il ne dit pas que des conneries et oui je trouve certains arguments féministes ridicules donc je le dis. Si tu veux rentrer dans les détails y'a pas de problèmes on peut le faire en MP si tu veux, mais tu vois bien que certains sujets sont à éviter en public sur ce forum ;). Je pense que tu seras d'accord pour dire qu'un débat entre personne ayant la même vision des choses est pas très intéressant non ? Donc je vois pas trop pourquoi tu me reproches ça.
Je trouve ça intéressant d'avoir la vision de Tridi par exemple, même si on est pas d'accord j'arrive à un peu mieux comprendre sa façon de voir les choses (et donc des femmes qui soutiennent le féminisme) et ça influe ma propre façon de voir les choses. On tombera surement jamais d'accord sur ce sujet mais ça reste intéressant, c'est le principe du débat : échanger des idées.
 
En fait, je ne dis pas qu'aucun homme ne pourrait comprendre les problèmes des femmes, j'ai justement précisé que j'avais vu des hommes réagir de façon saine. Je n'essentialise pas les hommes, je pense que tout le monde peut apprendre, comprendre, à condition d'être assez humble pour se rappeler qu'on est en position d'apprentissage.
Bien sûr qu'il y a des femmes qui parlent de leurs viols avec leurs copains, avec leurs parents, avec leurs amis masculins, avec leur psy, ... ...

Ce que je veux dire, c'est

1) Je pense qu'un homme, qui n'a jamais été dans la situation un peu menaçante où: l'on (une femme) n'a plus envie mais l'autre (un homme) si, à moins d'avoir été préalablement dans cette posture d'écoute OU avoir d'emblée une très bonne nature (homme ou femme, on a tendance à contredire avant d'écouter), aura plus tendance qu'une femme (qui a plus de "chance" de déjà connaître cette situation) a mettre en question le vécu de la victime. Beaucoup de gens croient qu'un viol c'est dans une ruelle sombre sons la menace d'un couteau. Je ne vois pas comment, sans l'avoir vécu ou sans avoir écouté ceux qui l'ont vécu, on pourrait avoir connaissance de cette zone grise du chantage affectif, du "devoir conjugal", de la surprise, du sommeil violé, de l'insistance ("mais tu avais dit oui avant?" "mais tu étais habillée comment?" "mais tu étais chez lui?")... bref, je ne dis pas que les hommes ne peuvent pas comprendre, je dis que les hommes sont moins bien placés pour comprendre, de la même façon qu'un blanc est moins bien placé qu'un noir pour comprendre le vécu d'un noir, qu'un allemand est moins bien placé qu'un portugais pour comprendre le point de vue d'un portugais... Je pense que c'est du bon sens, pas de la discrimination. Lorsqu'on n'est peu ou pas concerné, on a un effort à faire pour prétendre comprendre le vécu d'un concerné. Tu me suis? Et donc, lors d'une séance d'aya visant à réduire les blessures d'un viol par exemple, je trouve légitime que des femmes n'aient pas envie d'inviter un mec qui a statistiquement plus de chance de ne pas capter de quoi il est question. Moi je ne prendrais jamais le risque d'inviter l'autre type à m'avoir répondu, par exemple, t'imagines les dégâts pendant la séance? Ca ne veut pas dire qu'on mésestime les hommes, ça veut dire qu'on pense d'abord à soi et à son bien-être, ce qui est tout à fait légitime.

2) chacun réagit différemment aux traumatismes, mais les copains, les pères, les frères, les psys, c'est déjà plus n'importe-quel homme, ce sont des gens qu'on connaît, on sait si on peut leur faire confiance. C'est pas comme parler à un mec lambda, qui pourrait être n'importe-qui, y compris qqun du même genre que celui qui nous a fait du tort. C'est normal d'avoir cette peur-là, et d'éviter ces situations-là. Je te parle, ici, de psychologie de la victime, pas de justice ou quoi. C'est comme les gens qui ont été mordus par un chien dans leur enfance, souvent après ils ont tendance à éviter tous les chiens, on peut le constater sans dire que tous les chiens sont méchants, simplement en comprenant que la peur et la douleur ont tendance à former des comportements globaux d'évitement.

Pour la culture du viol je pense en effet qu'on n'a pas la même définition. Toi tu y vois une sorte de complot où l'on s'imaginerait des mystificateurs gueulant au détour d'une bulle de BD que "le viol c'est bien", non?
Pour moi la culture du viol c'est ceci:
On a longtemps été dans une société juridiquement patriarcale, où les qualités d'une femme étaient sa passivité, son obéissance et son ignorance (voir les manuels de morale d'il y a quelques siècles) et où elle n'avait de statut qu'en tant que fille de, mère de, ou épouse. Les femmes n'avaient, dans la forme, pas d'existence en soi, elles existaient au travers des autres, par leur attention aux autres, leur soumission aux autres. L'Homme était la norme et la Femme, son complément, son addition. La forme a varié au travers des siècles mais c'est récurent.
Ces dernières décennies, les choses ont beaucoup évolué, mais la culture a beaucoup d'inertie et porte encore les traces de ce passé. La nôtre (au travers des films, des musiques, de la littérature), continue de promouvoir l'idéal d'une femme passive et d'un homme actif. Je pense que le meilleur argument est l'exemple, je cite là en vrac ce qui me vient en tête:
- le lieu commun: "lorsqu'une femme dit "non", elle pense "peut-être"; lorsqu'elle dit "peut-être", ça veut dire "oui"; si elle dit "oui", ça n'est certainement pas une femme." Quelle saine vision du consentement! Le problème c'est que ça en fait rire beaucoup et qu'ils sont persuadées qu'il y a "un fond de vérité". Du coup, quand une femme dit non, que se passe-t-il? "Ah mais j'ai juste insisté elle n'avait qu'à dire non" Hé bien, elle a déjà dit non. "Oui mais elle pouvait le redire." Où est la limite avec le harcèlement et la contrainte? Le consentement, c'est "oui" franc, actif et joyeux.
- Blade Runner donc (entre autres films bien sûr). Le personnage principal désire la fille-robot, il l'embrasse, elle le repousse, il la prend de force. Certes, on a le droit de filmer un viol, ce qui pose ici problème, c'est la façon dont ce viol est présenté. Tout ici laisse croire à une scène romantique, on est censé trouvé ça émouvant. Le réalisateur s'est justifié en disant que la fille était un robot et ne pouvait pas voir de libre-arbitre. Sauf que le film est basé sur l'humanité de ces robots. La fille-robot est vue comme une femme, et ce viol est présenté sous un jour positif, comme une relation sexuelle saine. C'est HYPER MALSAIN.
- Toooooouuuus ces films "romantiques" où lorsqu'un garçon demande à une fille s'il peut l'embrasser, il est vu comme ringard, où la norme c'est le baiser fougueux par surprise sans se soucier de si l'autre à envie...
- Tiens ça me fait penser à Star Wars. Han Solo embrasse Leia par surprise, elle le repousse, il insiste en la coinçant contre le mur, elle finit par se laisser faire. C'est gagné pour Solo, ils peuvent maintenant se marier et avoir des enfants. TELLEMENT ROMANTIQUE.

La culture du viol c'est le fait que dans notre société beaucoup de situations abusives sont présentées comme normales et contaminent notre rapport au consentement. Or, puisqu'à ton avis ça n'est pas à l'école de nous éduquer sexuellement (ce qui se discute, pourquoi on parle à l'école des MST et des grossesses, mais pas du consentement? Tu trouves ça normal, toi? Pas moi), alors c'est à la culture de le faire. Voilà pourquoi je trouve que notre culture pousse les hommes au viol: parce qu'elle leur fait croire que jouer avec les limites est quelque-chose de sain, voire de valorisant.
 
Tridimensionnel a dit:
Oh, mon Dieu. Heureusement que tu as précisé que le féminisme n'était pas un truc sérieux, sinon je me serais infligée le pensum de te répondre point par point.

Écoute, j'avais parcouru ce fil la semaine dernière et je ne tenais pas à y participer. Et puis hier, par un concours de circonstances, j'ai filé le train à "Laura" pour retomber ici, et un facteur qui a joué dans ma décision de participation, c'est que dans un premier temps, tu as répondu à Trickster en précisant que "la discussion [s'arrêtait] ici pour [toi]" et même qu'elle aurait dû s'arrêter plus tôt... pour à peine une demi-heure plus tard, revenir en remettre une bonne couche sur les manuels de SVT et le plaisir masculin. Ça m'est toujours apparu comme une faute, en forum, de faire ce genre de volte-face, et il est avéré que ça contribue à nourrir les discussions tendues.

Cela dit, je trouve ta décision de ne pas, pour autant, me répondre point à point plutôt avantageuse pour nous deux.


Groovie a dit:
Je suis loin de pouvoir donner des leçon sur le sujet mais il y a des trucs savoureux ici! [...] #jesuisserieux

Oui, voilà, Groovie, tu es "sérieux" à la mode gadget de maintenant, avec un "hash tag" pour faire "LOL". Sinon, pour argumenter sérieusement, je ne sais pas, peut-être que tu peux, mais sur la foi de ce que tu me réponds là, c'est vraiment pas gagné d'avance. Peut-être en unissant vos efforts avec "Dinde de choix" ?

On est vraiment dans un niveau de discours au ras des pâquerettes si tout ce que tu trouves à faire, c'est de mettre dans "ma bouche" -- en projetant sur moi ce que je ne peux que considérer comme symptomatique de ton inculture -- un discours de malheureux ayant été contraint de quitter l'Éduc.Nat. en fin de CM2 et "réfléchissant" avec un lexique de 1500 mots seulement à moitié compris (et avec sa bite égoïste).

Sans t'en rendre compte, peut-être, tu reprends pas mal de clichés qui, comme je le disais, perdent de leur valeur à chaque fois qu'ils sont repris sans valeur ajoutée, juste comme des signes, sans réflexion sur ce qu'ils signifient vraiment.

L'usage 100% péjoratif de "Paternalisme" est le plus problématique. Il ne peut en effet y avoir d'ordre socio-politique progressiste que du Père, dans "l'ordre du Père". Et la Politique au sens le plus noble (chacun se faire un devoir de penser la "gestion de la Cité", l'intérêt général, distinctement de ses intérêts particuliers ou de groupe) est consubstantielle au Père.

En ce moment, ça en devient presque rigolo, tellement ça relève de la généralisation des "rafales de balles dans les pieds" : tandis que le génie de l'argent américain corrode au niveau planétaire toute valeur humaine pour en faire soit marchandise, soit emplacement/argument publicitaire pour vendre, tandis que l'Économique prend le Politique par derrière en lui constituant gaillardement un anus symbolique de 5 centimètres de large (au moins) qui resservira à chaque fois...

...eh bien, de l'intérieur, des "idiots utiles" ayant tendance à se regarder le nombril et à avoir perdu tout vrai sens politique en échange d'un plat de commisération facile qui-me-donne-un-peu-l'impression-d'être-un-saint à condition d'utiliser tous les bons mots dans les bons clous, des "idiots utiles" (au capitalisme généralisé et au néo-féodalisme économico-technologique qui se profile en remplacement de la politique), chez nous, travaillent de l'intérieur pour faciliter cette désagrégation de tous les fondements de l'esprit politique le plus authentique et le mieux constitué au cours de carrément 12 ou 20 siècles (selon l'origine choisie) de construction de la Nation; d'une pensée, d'une pratique solidement orientée dans le souci de l'intérêt général gratuit.

Je ne suis pas en train de dire qu'il n'y a pas lieu de conduire "des luttes" quand il y a vraiment lieu de le faire. Mais là, au point où nous en sommes de déculturation et de régression généralisées, LA lutte qui devrait préoccuper tout le monde, c'est celle consistant à tenter de faire survivre et de réhabiliter l'esprit politique.

Parce que sinon, c'est "ubérisation" pour tout le monde et on sait bien qui morflera le plus de ces évolutions.


Sludge a dit:
la France a une culture patriarcale et misogyne de haut level.

Camarade, j'ai le souvenir un peu flou de discussions et de points d'accord avec toi en 2012, mais là, sur ce sujet, je dois dire que j'ai du mal à comprendre comment tu en es venu à former ces vues d'écorché vif dans lesquelles je ne distingue pas grand chose de constructif.

Sludge a dit:
j'ai la haine non stop. Le truc c'est que je ne la tourne pas vers des innocents pour des raisons essentialistes, mais contre ceux qui font ça. Les vieux hippies qui biens souvent sont des hommes blancs qui n'ont jamais connu d'oppression systémique et qui expliquent qu'aux autres qu'en étant paix et amour même avec les nazis, le monde deviendra paix et amour, je leur ris à la gueule

Voilà. T'as tous les bons mots qui font gagner des points de bonus auprès de la doxa, les phrases sont dans le bon ordre, ta haine est "politiquement correcte", c'est le début de la sainteté morale, pas vrai ?

"Essentialiste", comme je le disais, tu manies le signe. Tu es conscient du sens ? Si tu l'étais, tu comprendrais peut-être tout de suite que tu "essentialises" toi-même à fond les manettes, notamment, ici... "les vieux hippies" ! Ou "les hommes blancs" dont tu sembles te faire une caricature quasiment méga-jouissive (toujours ce rude penchant à "love to hate", hein). (Et si tu es toi-même mâle et blanc, c'est de la haine de soi caractérisée -- pas bon pour la santé.)

oOo​

Oui, j'étais un "baba cool" au début des années 70. Les "bandes de jeunes" se constituaient aisément, se mêlaient, on découvrait les "substances psychoactives", on faisait les grands voyages babas au Maroc, en Inde et au Népal, aux États-Unis, et dans la plupart de mes bandes, on faisait beaucoup de musique. C'est vrai qu'on était trop idéalistes, "Peace & Love" (Il y a 40-45 ans, hein, parce que toi, tu sembles tenir à faire de ça une "essence" subsistant inchangée jusqu'à aujourd'hui, ce qui me semble assez symptomatique d'un mec qui "ne veut pas apprendre grand chose du monde").

Mais dans cet idéal, il y avait le fondement d'une nouvelle considération entre hommes et femmes (plutôt garçons et filles, pour ce qui nous concernait à cet âge-là) ; on tendait à s'habiller pareil ("Unisexe") ; nous, les garçons baby boomers, n'hésitions pas à faire droit à notre part féminine et à l'exprimer de diverses manières ; les activités ensemble tendaient à ne pas faire de différence entre garçons et filles, etc.

Bon nombre d'entre nous, de surcroît, nous faisions une discipline "câblée" de ne jamais céder à la violence physique. Pour ma part, je n'ai jamais réussi à donner un vrai coup de poing appuyé à personne. Quand quelque chose nous tient particulièrement à coeur, le surmoi, c'est hyper-plus puissant que le moi.

Et puis je rentre en fac d'anglais en 1973 -- un lieu assez exceptionnel, l'Institut Charles-V | Paris VII --, et là, la litanie aggressive féministe débute pour ne plus te lâcher et te pourrir partiellement la vie dans ton être, dans ton essence, depuis plus de 40 ans, en allant, en plus, crescendo.

Il s'y trouvait 2 militantes très remontées qui interpellaient tout le monde sur les thèmes pavloviens que tu reprends sans esprit 40 ans plus tard, Sludge. "Espèce d'oppresseur !", etc. Tu ne peux faire que te repentir -- c'était en gros le message --, ne parle même pas quand je te mets en accusation pour tes fautes, tu en as perdu le droit moral.

Qui ? Moi ? Attends, je n'ai jamais opprimé personne en à peine 20 ans sur Terre, toujours cherché à surtout ne pas faire de mal ("faire le bien", oublie, c'est une proposition à moitié viciée à la base), c'est quoi, le problème ?

Alors tu pouvais te dire, conscient des abus de domination masculine qui avaient pu se jouer pendant des siècles, que l'accusation valait sur le mode "Si ce n'est toi, c'est donc ton père".

Bon, mais déjà, cette attitude telle "qu'immortalisée" par La Fontaine dans "Le Loup et l'agneau" est d'évidence perverse moralement ; tout ce que le lion cherche à faire par une rhétorique fallacieuse, c'est de bouffer l'agneau ; la parodie de jugement ne sert que cet objectif.

Mais en plus, dans mon cas, et certainement dans beaucoup d'autres, c'est abusif humainement et historiquement : mes parents et ancêtres mâles étaient depuis plusieurs générations des médecins juifs italo-tunisiens empathes et plutôt éclairés qui ont toujours été à l'avant-garde éthique.

oOo​

Alors toi, Sludge, tu ne fais pas mystère que la haine t'anime. Moi, non. Pas la haine, of course not. Mais la colère, oui, évidemment. Une colère très fondée, mais aussi maîtrisée, qui ne porte pas juste égoïstement sur le mauvais sort qui a pu être fait à ma personne pour des raisons historiques et un dévoiement généralisé, mais plutôt plus sur ce que ces simagrées inconscientes, jamais elles-mêmes critiquées efficacement -- dans un contexte de roublardise rhétorique qui peut susciter l'admiration par sa perversité efficace -- ont contribué à déchirer de façon très irresponsable le tissu socio-politique qui, notamment dans ce pays, construisait quelque chose de notablement vertueux et progressiste.

-=≡ H ♀ M ♂ 2.1 ≡=-


[PS : Tridimensionnel, nous étions en train de contribuer en même temps et je ne peux à cette heure te lire entièrement, ce que je ferai prochainement. Ma "méta-remarque" globale à ton discours est la suivante : il faut se défier de penser que telle ou telle catégorie de personnes (soi compris, soi surtout) sont des victimes essentielles, ont toujours le mauvais rôle du désavantagé. C'est une inclination du psychisme humain, mais la réalité, c'est que la condition humaine produit à peu près autant de tourments et de joies pour tout être humain -- si pour la femme, le surcroît de force physique des mâles pose un gros problème, tu as bien tort si tu penses que la condition du mâle ne présente pas de tourments et de défis plus ou moins équivalents. Des situations d'injustice peuvent être dénoncées et peuvent être réelles, mais "essentialiser" à ce point les thématiques est toujours erroné.]
 
Non mais relou quoi. À quel moment je dis que les hommes n'ont pas de tourments propres? Tu ne vois que ce que tu fantasmes. Franchement Lee-O, ta première réponse m'a dégoûtée d'avoir le moindre débat avec toi. Déjà tu te crois fin à me parler de ma "dignité", comme si j'en avais à cirer de tes jugements de valeur. Redescend mon grand, j'ai pas attendu ton "good girl" pour vivre mes convictions.
Ignorance + arrogance, viens pas après faire le mec sain et ouvert au dialogue. Garde ton avis pour toi, ou exprime-le si ça te soulage de nos exactions - vilaines filles! - mais ne t'attend pas à ce que j'investisse de l'énergie pour toi.
 
Trickster a dit:
Remarque marrante venant de toi. Désolé si j'essaye de tempérer certains propos et de donner mon avis quand je n'ai pas la même vision des choses que quelqu'un d'autre. Oui soral est un antisémite de premier catégorie avec de gros problèmes psy mais ça n'empêche qu'il ne dit pas que des conneries et oui je trouve certains arguments féministes ridicules donc je le dis. Si tu veux rentrer dans les détails y'a pas de problèmes on peut le faire en MP si tu veux, mais tu vois bien que certains sujets sont à éviter en public sur ce forum ;). Je pense que tu seras d'accord pour dire qu'un débat entre personne ayant la même vision des choses est pas très intéressant non ? Donc je vois pas trop pourquoi tu me reproches ça.
Je trouve ça intéressant d'avoir la vision de Tridi par exemple, même si on est pas d'accord j'arrive à un peu mieux comprendre sa façon de voir les choses (et donc des femmes qui soutiennent le féminisme) et ça influe ma propre façon de voir les choses. On tombera surement jamais d'accord sur ce sujet mais ça reste intéressant, c'est le principe du débat : échanger des idées.

Effectivement je pourrais rapporter à ma personne ma remarque, et je travaille là dessus.

Pour ce qui est de l'avis de Soral, bien sur qu'il ne dise pas que des conneries, comme je l'ai dis plus haut, enfoncer une porte ouverte convient à tout le monde (mais ou quand on est jeune on découvre la vie et on croit que c'est révolutionnaire d'être critique comme Soral ou Onfray vis à vis du système politique et marchand).

Pour ce qui est des dérives et autres récupérations du féminisme, on a déjà été d'accord par le passé pour dire qu'il y en a, et pas qu'un peu.

Là où je voulais en venir c'était par rapport à ce genre de rhétorique dont tu es friand :


Trickster a dit:
si l'on admet par ailleurs que la majorité des viols sont fait par des hommes sur des femmes, alors on comprend très bien qu'une victime de viol n'ait aucune envie d'écouter les conseils d'un homme à ce sujet, voire même d'évoquer le sujet devant lui

Merci de confirmer ce que je pensais, tu confonds un violeur et un homme. Si tu te fais violer le problème ne vient pas de la "culture du viol" mais des problèmes psy du violeur, merci de ne pas faire de tous hommes des violeurs en herbe.
Et une fois de plus ne prend pas ton cas pour une généralité, beaucoup de femme parlent de viols qu'elles ont pu subir avec leurs copains ou avec un psy, c'est pas parce que toi tu vois les hommes comme des cons poussés par la société à voir les femmes comme des vide couille que c'est le cas ;)

C'est typiquement une réponse à la Soral, c'est à dire purement discursive et sans aucune empathie pour ce qu'on ne connait pas, et ce qu'on ne tolère pas. Donc les femmes qui se sont faites violer en l’occurrence.

Si tu n'es pas capable de te mettre à la place d'une femme traumatisée après s'être faite violée, et de comprendre/admettre qu'elle puisse percevoir dans l'ensemble les hommes comme "mauvais", parce qu'un traumatisme pousse à des logiques "irrationnelles", alors vaut mieux t'abstenir de culpabiliser une femme qui en défendrait une autre, en lui disant qu'elle confond un homme et un violeur...on est à 2000% dans l'odieux discours du bon petit macho qui a trop écouté d'autres machos comme Soral, ou Onfray sous certain égard. A ce niveau là en tant que mecton on ne se refait pas, parce que même si on a beau défendre la cause féministe, on a tous un fond macho, et si il nous faut faire avec, autant ne pas l'étaler en public en racontant des bullshits, mais plutôt chercher à le contenir, et pour une fois être empathique à l'égard de la gente féminine, que l'on peut critiquer bien sur (mais pas culpabiliser en disant qu'une femme violée est une femme qui l'a forcément cherché par exemple).

Pour ma petite histoire, j'ai eu un sérieux différent avec une femme il y a quelques années, et si il n'y a pas eu de viol, j'ai subi une forme de manipulation/harcèlement moral qui m'a "traumatisé" au point d'en développer une certaine peur des femmes, en les jugeant dans l'ensemble comme perverses et manipulatrices, alors que ça n'est pas le cas, enfin si cela arrive, la généralité n'a pas lieu d'être. Sauf que j'étais marqué et même si je me rendais compte que je percevais en mal les femmes en général, malgré moi je n'y pouvais rien, jusqu'à ce qu'avec le temps je fasse de nouveau la part des choses, sans avoir à faire un effort pour ne plus avoir peur du sexe fort. Donc si une femme préfère voir une femme et pas un homme pour parler d'un traumatisme qu'elle a vécu avec un homme, on se doit de respecter ce choix en comprenant sa position et la souffrance qu'elle endure.


Lee-O a dit:
la France a une culture patriarcale et misogyne de haut level.

Camarade, j'ai le souvenir un peu flou de discussions et de points d'accord avec toi en 2012, mais là, sur ce sujet, je dois dire que j'ai du mal à comprendre comment tu en es venu à former ces vues d'écorché vif dans lesquelles je ne distingue pas grand chose de constructif.

La France est un pays où règne la culture de l'enfant-roi, et notamment du bon petit mecton qui met son ego en avant de la manière la plus assurée qui soit, parce qu'il croit tout savoir, notamment sur ce qu'il connait pas, c'est à dire les femmes, qui ont quand même pas mal de fonctionnement différents des hommes sur le plan physiologique (mais ça les mectons s'en fichent, tant qu'ils déchargent la purée en prenant LEUR plaisir).

Les conséquences factuels au niveau sociétal sont un manque plus que évident de parité, d'où une grande diversité d'inégalités pourtant flagrantes que la majorité connait plus ou moins (exemples des salaires), mais qui perdurent tant que le patriarcat fait loi, assuré par des dynamiques idéologiques capitalistes et libérales, lorsque l'on transforme les femmes en objet, notamment sexuel. Aussi quand on buzz et s'extasie autant devant des films comme OSS117 ou James Bond, c'est perdu d'avance sur le plan culturel.

J'en dis pas plus, y a de quoi écrire une vingtaine de livre là dessus, et le topic a largement dénoncé tout ce que les femmes peuvent subir, maintenant chacun ses grilles de lecture, et ses interprétation, on sait bien que le plus simple c'est de penser à sa gueule et de continuer à nier certaines conditions défavorables pour les femmes.
 
L'usage 100% péjoratif de "Paternalisme" est le plus problématique. Il ne peut en effet y avoir d'ordre socio-politique progressiste que du Père, dans "l'ordre du Père". Et la Politique au sens le plus noble (chacun se faire un devoir de penser la "gestion de la Cité", l'intérêt général, distinctement de ses intérêts particuliers ou de groupe) est consubstantielle au Père.

Je n'ai aucun problème avec mon papa et tous les papas du monde. Y compris ton papounet mais aussi le papounet de ton papounet. Tu peux remplacer par maternalisme aussi, je n'ai aucun soucis là dessus.
Quand j'échange avec un flic, un prof, un médecin, un agent de sécurité, un patron, un caissier, un avocat etc -> j'aimerai qu'ils évitent de se comporter avec moi comme mon père ou ma mère. On reproche aussi aux femmes d'infantiliser les autres dans un grand nombre de profession, c'est une erreur professionnelle tout comme c'est une erreur pour les messieurs de jouer "au papa" avec leurs clients/usagers/patients/salariés. C'est complètement déplacé et si c'est fait d'office, ben ça la fout mal.
Peu importe le sexe des acteurs de la situation.

Tu évoquais l'exemple des gynéco : je t'invite à lire des témoignages de violences obstétriques. Sage femme, gynéco, doc, etc. Pas besoin de chercher loin pour tomber sur des compilations de témoignages ubuesques.
"non mais je m'en fout que vous voulez pas d'enfant, vous avez vu votre âge??? il va falloir que vous pondiez un jour ou l'autre quand même ! maird!"
" attend comment ça je te fais mal? putain mais j'ai juste mis un [....] dans ta [Meow] , quand tu vas accoucher tu verras espèce de fragile."
"quoi vous avez bu pendant le premier mois de la grossesse?! je me fiche que vous n'étiez pas au courant. Il n'est même pas arrivé et vous êtes DEJA une mère indigne."

mais attention #notalldoc
et j'ai pas dit que ce genre d'agressions étaient commises que par un sexe, je précise au cas où.

toujours dans les milieux féminins : les petites mains qui accouchent les bébés comme à l'usine. A moins d'être magicien, comment éviter une certaine violence? on leur ouvre la chatte au scalpel parce qu'on a la flemme de faire sortir le bébé naturellement...faut que sorte vite vite vite! pour baiser après ça, c'est pas toujours évident. Mais ça , on s'en fout , héhé.

Et il n'y a pas que la gynécologie, la puériculture, la natalité etc

Un exemple mixte : dans les maisons de retraites -> avec le sous effectif et le reste, il est parfois difficile de proposer un service DIGNE aux personnes âgées. Or il y a des employés qui parlent aux anciens comme des merdeux, qui n'ont pas le temps ni l'energie pour se comporter avec eux autrement qu'avec des enfants. Est ce que c'est du maternalisme? du paternalisme?
Peut être que tu comprendras mieux le jour où tu seras vieux toi aussi, et qu'on te traitera comme un attardé. Je ne te le souhaite pas, après tu pourras avoir un avant goût avec un flic ou un docteur peut être?

Je ne suis pas en train de dire qu'il n'y a pas lieu de conduire "des luttes" quand il y a vraiment lieu de le faire. Mais là, au point où nous en sommes de déculturation et de régression généralisées, LA lutte qui devrait préoccuper tout le monde, c'est celle consistant à tenter de faire survivre et de réhabiliter l'esprit politique.

ah bah mince, t'as utilisé l'argument n°3/3 que j'avais proposé, oups. Il faut mettre un copyright poto sinon j'envoie mes avocats.
Plus sérieusement , je suis bien d'accord avec toi. Les meufs et leurs luttes nombrilistes, vraiment toutes des grosses putes. Surtout maman.
http://www.leparisien.fr/laparisien...les-mauvaises-joueuses-12-09-2017-7253625.php
quelles ferment leurs gueules, ces mauvaises joueuses :+1:



Sinon la dernière génération est très cultivé et très intelligente et je pense qu'elle t’emmerde avec joie à mon humble avis. :mrgreen:
tout comme chaque génération a pissé dans la bouche de la précédente , c'est le cycle de la connerie humaine baby
 
Je connais des tas de femmes qui ont été violées et dont le viol a été minimisé ou nié, qui ont été culpabilisées, où l'entourage familial, amical, professionnel a eu des réactions allant de l'ignorance au mépris. C'est ça la culture du viol.

Il n'y a pas de haine politiquement correcte. La haine n'est pas politique, c'est une émotion. Par contre, elle peut être produite politiquement. La haine raciste, misogyne, etc. Tout ça vient d'un contexte culturel et social. Avoir la haine face à la violence absurde me parait effectivement normal. Ma haine ne se transforme qu'en une violence très modérée faite d'excès langagiers envers ceux que je trouve irrespectueux et méprisants. On fait pire. Je n'ai jamais pensé qu'il faille tuer les violeurs, mais je pense qu'il faut que la société s'interroge radicalement sur le fait qu'elle produise autant de violeurs. Réduire ça à des problèmes psy alors que la dynamique est tout à fait sociale (les différences selon les pays changent la donne même si le viol existe presque partout, et il est très présent en France tout comme les féminicides).

Ah et sinon pendant la manif du 12, le service d'ordre de la CGT a tabassé plusieurs féministes autonomes après que l'une d'entre elles ait réagi à un "Toi je te bouffe la chatte". C'est ce que j'appelle de la violence et de la haine. Mais on ira toujours trouver des raisons aux agresseurs et des justifications à ce tabassage en règle qui sera vu par certains comme une simple rixe entre individus égaux - et puis les féministes c'est vraiment que des connasses mal baisées après tout. Et ces hommes ils ont un petit cœur qui bat.
 
Laura Zerty a dit:
[...] Sauf que j'étais marqué et même si je me rendais compte que je percevais en mal les femmes en général, malgré moi je n'y pouvais rien, jusqu'à ce qu'avec le temps je fasse de nouveau la part des choses, sans avoir à faire un effort pour ne plus avoir peur du sexe fort.

Priceless
et fort bien tourné, Zerty, y compris dans sa part d'ambiguïté ! :D J'ai failli te liker, mais il y avait tout de même trop de "Pater noster" et autres génuflexions contre-productives au souci de "bien penser" (as an antiphrase), c'est-à-dire de déroger à la vérité (qui, jamais, n'exclut l'empathie).

Sinon, c'est quand même le registre pathétique que m'inspirent plusieurs des réponses qui m'ont été faites. En quelque sorte, ça donne à comprendre encore mieux les tenants de la merde dans laquelle on est.

Et ça va suffire comme ça pour ce qui me concerne (sauf contrib' stimulante plutôt improbable sur la foi de ce qu'on a vu dernièrement). Merci à tous pour les échanges, sans distinction.



 
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