Sludge
Holofractale de l'hypervérité
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Je pense qu'on pousse à l'extrême les limites pour que chacun puisse y trouver sa marge de manœuvre pour se reconnecter à sa personnalité et sortir du dictat du genre. Les concepts sont utiles pour ça. Concernant le genre, à mon sens il est entièrement socialement construit, et les différences dont on parle sont bien biologiques. Je n'ai pas trop compris le cas des trans dont tu parles. Si on traite aux hormones masculines quelqu'un, il devient plus ou moins biologiquement un peu plus masculin. Aussi, il faut comprendre que les différences biologiques entre homme et femme sont plus complexes qu'une simple binarité. L'intersexuation montre bien qu'on peut posséder des caractéristiques sortant complètement de cette binarité. Au delà de ce cas rare (mais pas tant), chaque personne peut j'imagine être plus ou moins testotéronée, même des femmes, etc. Non ? Je ne m'y connais pas assez en biologie pour parler de ça.
On parle souvent théorique et biologie, or c'est peut-être parler de soi et de son rapport aux stéréotype de genres qui me parait personnellement le plus intéressant. Quelqu'un m'a dit que je n'avais pas de couilles. Plusieurs en fait. Un colleur d'affiches du FN que j'ai fui lorsqu'il voulait se battre avec moi après que je l'ai un peu humilié (il voulait sans doute donc affirmer sa virilité), et un copain devant ma façon d'être.
Ma façon d'être, c'est de beaucoup parler de mes émotions (ce qui me joue parfois de sales tours même auprès d'amis chers), d'éviter le conflit et même d'essayer de résoudre les conflits extérieurs à moi. C'est aussi essayer de faire se rencontrer les gens, etc. Je pense que ma personnalité très clairement alignée sur l'archétype Jungien de l'INFP, se démarque en effet des attentes de la "virilité". Être viril, c'est ne pas parler de ses sentiments, c'est ne pas montrer d'émotions jugées féminines comme la tristesse, la peur, etc. Toute mon enfance j'ai été très renfermé sur moi, ne m'ouvrant pas du tout aux autres. Très silencieux, ne parlant en effet pas de mes émotions, je pense qu'en intégrant ces attentes de la virilité, j'ai préféré me cacher et rester invisible. Ces dernières années, me reconnectant à moi-même et m'ouvrant aux autres, j'ai parfois eu tendance encore à subir cette injonction à la virilité, ayant l'impression de me féminiser, ayant peur de dégoûter certaines femmes ou de ne pas pouvoir être attirant.
D'ailleurs je n'ai que très rarement été abordé par des nanas. J'imagine que la plupart ne trouvent rien de séduisant en moi. La double punition de cette société arbitrairement genrée, c'est que tu dois intégrer ce dictat, et que faire le contraire risque effectivement de te rendre moins séduisant envers tous ceux qui t'intéressent mais qui intègrent eux-même ce truc. En gros, même si elles-ils peuvent te trouver sympas ou cool, elles-ils ne te trouveront pas séduisant car malgré tout, elles-ils seront aussi partiellement bourrés de ces attentes. Elles construisent notre personnalité, et même se déconstruire permet difficilement d'y échapper.
Perso je préfère continuer à essayer d'être ce qui me correspond, plutôt que de me conformer à des attentes qui vont générer de la souffrance chez moi et me faire porter un masque.
On parle souvent théorique et biologie, or c'est peut-être parler de soi et de son rapport aux stéréotype de genres qui me parait personnellement le plus intéressant. Quelqu'un m'a dit que je n'avais pas de couilles. Plusieurs en fait. Un colleur d'affiches du FN que j'ai fui lorsqu'il voulait se battre avec moi après que je l'ai un peu humilié (il voulait sans doute donc affirmer sa virilité), et un copain devant ma façon d'être.
Ma façon d'être, c'est de beaucoup parler de mes émotions (ce qui me joue parfois de sales tours même auprès d'amis chers), d'éviter le conflit et même d'essayer de résoudre les conflits extérieurs à moi. C'est aussi essayer de faire se rencontrer les gens, etc. Je pense que ma personnalité très clairement alignée sur l'archétype Jungien de l'INFP, se démarque en effet des attentes de la "virilité". Être viril, c'est ne pas parler de ses sentiments, c'est ne pas montrer d'émotions jugées féminines comme la tristesse, la peur, etc. Toute mon enfance j'ai été très renfermé sur moi, ne m'ouvrant pas du tout aux autres. Très silencieux, ne parlant en effet pas de mes émotions, je pense qu'en intégrant ces attentes de la virilité, j'ai préféré me cacher et rester invisible. Ces dernières années, me reconnectant à moi-même et m'ouvrant aux autres, j'ai parfois eu tendance encore à subir cette injonction à la virilité, ayant l'impression de me féminiser, ayant peur de dégoûter certaines femmes ou de ne pas pouvoir être attirant.
D'ailleurs je n'ai que très rarement été abordé par des nanas. J'imagine que la plupart ne trouvent rien de séduisant en moi. La double punition de cette société arbitrairement genrée, c'est que tu dois intégrer ce dictat, et que faire le contraire risque effectivement de te rendre moins séduisant envers tous ceux qui t'intéressent mais qui intègrent eux-même ce truc. En gros, même si elles-ils peuvent te trouver sympas ou cool, elles-ils ne te trouveront pas séduisant car malgré tout, elles-ils seront aussi partiellement bourrés de ces attentes. Elles construisent notre personnalité, et même se déconstruire permet difficilement d'y échapper.
Perso je préfère continuer à essayer d'être ce qui me correspond, plutôt que de me conformer à des attentes qui vont générer de la souffrance chez moi et me faire porter un masque.