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mjolk a dit:Donc en gros la solution c'est d'attendre un hypothétique changement de mentalité de la population mondiale, je crois qu'on peut attendre longtemps...
Interdire la spéculation et les crédits absurdes c'est un bon début pour un monde meilleur, il faut pas oublier que la crise que l'on vit actuellement découle de crédits immobiliers accordés à de pauvres gens incapables de les remboursés.
Bien sûr que l'histoire des hommes, ce sont des histoires d'hommes et de femmes héroïques, dont l'Histoire perpétue le nom, de leadership beaucoup plus que de décisions collégiales. Et heureusement.
Moi, je n'ai jamais en 59 ans donné un coup de poing appuyé à quiconque (ni a fortiori d'autre chose) et je n'en ai jamais reçu un seul non plus
J'ai envie de dire : t'as de la chance ! Bravo à toi de t'être tenu à cette non-violence, cela dit j'en connais beaucoup qui sont aussi zen que le Mahatma et qui se sont pris des coups. Juste pour dire que ce n'est pas une règle absolue ^^
Lee-O a dit:La "décroissance" est une idée mortifère
"Outline", suvoler ? J'ai essayé de prendre le sujet d'une façon fondamentale et profonde (pour moi en tous cas).Lee-O a dit:CastlesMadeOfSand, j'ai bien aimé ton rubriquage en couleurs, mais ta contribution est trop "outline" et je n'ai pas vraiment réussi à y rentrer autrement qu'en survolant. J'ai eu l'impression que ça pouvait être un bon découpage de travail pour toi, mais qu'il serait préférable que tu en fasses quelque chose de plus rédigé et parlant. Ou dit autrement : il y a tout plein de bonnes pensées là-dedans, mais je n'ai pas perçu ton apport original.
Perso j'ai de gros doutes... Je ne suis pas un féru d'histoire mais la Grèce ancienne semble être intéressante à étudier par exemple.Lee-O a dit:le type de société dans laquelle nous vivons est le produit des efforts de dizaines de générations avant nous et qu'à force de "trial and error", c'est globalement mieux que quoi que ce soit d'antérieur
C'est l'idée que les gens se font de la décroissance qui est mortifère.Lee-O a dit:La "décroissance" est une idée mortifère avec laquelle tu ne soulèveras jamais l'enthousiasme et le sentiment que c'est la meilleure solution à nos problèmes.
Je suis un peu d'accord mais j'irais plus loin : "se sentir pas bien" c'est un ressenti intérieur.Lee-O a dit:ça n'est pas dans le "système" qu'on ne sent pas bien, c'est dans la crise multiple que nous traversons
Lee-O a dit:Neuronal31, je suis heureux d'apprendre que ton point de vue se situe "entre les deux", je pense que c'est là qu'il s'en trouvera mieux. Mais à un moment donné, il faut affiner, et dire notamment, et en mots progressivement de plus en plus clairs et de plus en plus affirmés où, plus précisément, tu te situes dans ce vaste éventail de positions "entre les deux". Bon, mais dans mon expérience, ça prend pas mal de temps et de travail, c'est entendu.
Dégradation du cadre collectif par les activités économiques : bruit, pollution de l'air et de l'eau, destruction des sites, perturbation des zones résidentielles par l'implantation de nouveaux équipements (aéroports, autoroutes, etc.). L'encombrement automobile a pour conséquence un déficit technique, psychologique, humain, colossal : qu'importe, puisque le suréquipement infrastructurel nécessaire, les dépenses supplémentaires en essence, les dépenses de soins aux accidentés, etc., tout cela sera quand même comptabilisé comme consommation, c'est-à-dire deviendra, sous le couvert du produit national brut et des statistiques, exposant de croissance et de richesse !
"L'industrie florissante des eaux minérales sanctionne-t-elle un surcroît réel d'"abondance", puisqu'elle ne fait largement que pallier la déficience de l'eau urbaine ? Etc. : on n'en finirait pas de recenser toutes les activités productives et consommatrices qui ne sont que palliatifs aux nuisances internes du système de croissance. Le surcroît de productivité, une fois atteint un certain seuil, est presque tout entier épongé, dévoré par cette thérapie homéopathique de la croissance par la croissance."
SoK, non, je n'aime pas qu'on prenne UNE phrase sur un post qui en fait soixante, qu'on la sorte de son contexte et qu'on la démonte isolément en invoquant des arguments qui n'ont rien à voir. Sans la régulation de la population par un système législatif, ce serait la loi du plus fort, j'ai des idéaux pacifistes mais ce n'est pas le cas de tout le monde. J'apprécierai une réplique constructive et construite à mon post, mais pas un post amalgamique basé sur une seule de mes positions.Je ne comprends pas pourquoi quand on parle de changer des choses, il faut toujours que des gens se précipitent pour interdire ci, instaurer des délits de ça, ... Je ne pense pas que ce soit en restreignant toujours plus les libertés et en instaurant de nouvelles lois (qui seront, comme toutes les lois, appliquées quand ça les arrange par ceux qui ont le pouvoir à ceux qui ne l'ont pas) que les choses progresseront réellement. Si les choses doivent changer, ce sera parce que des gens réfléchissent et assument leurs responsabilités ("si j'achète ça, à qui va mon argent ?", "Ai-je vraiment besoin de ça ?", ...).
Merci Lee-O ; je ne sais pas si toutes mes questions sont pertinentes, j'essaie juste de ne pas me laisser saisir par la facilité de voir UN problème et de dire "t'façons faut faire comme ça". Je ne sais pas si j'ai un tempérament de leader, en revanche je sais que je n'aime pas les amalgames, l'imprécision, et ça me tient beaucoup à coeur de faire comprendre à mes interlocuteurs que comme le dit en toute simplicité Quetzal (Tu m'as filé la patate pour la journée mec), on est en plein dedans. Ca fait deux ou trois ans que je me rends compte qu'on vit une époque clef, une conjoncure de multiples éléments et une motivation persistante sans précédent de la part de tant de gens qu'apporter sa contribution n'a jamais été si accessible. Les gens de ma génération, s'ils arrivent à passer le breakthru de pas mal de choses (divertissement très facilement accessible, saturation d'information 24/7 via divers médias, incompréhension de la nature de "la" société et de leur propre nature, sentiment de perte dans ce bazar et j'en passe), me semblent extrêmement potents dans une situation de changement justement à cause des mêmes fléaux qui en saturent certains : je veux dire que dès que j'ai eu accès à internet, j'ai pu lire des thèses, des mémoires, des encyclopédies, j'ai pu consulter tout le savoir que je voulais, j'ai pu aller de Tolkien à Edgar Morin, de Joël de Rosnay à Schopenhauer, de Platon à Bergson, de Asimov à Ziegler, tout en écoutant toute la musique que je voulais, des docu à ne plus savoir quoi en foutre, et j'ai pu en tirer des idées, des actes... Passé l'inertie, la remise en question, la dépression, le sentiment d'être perdu, tout ça, bien sûr, hein. Mais bref, pas besoin de Matrix et d'un opérateur pour accéder à presque n'importe quel savoir instantanément, et c'est un énorme avantage. Un dernier mot concernant l'économie et la machine du capital : plutôt que d'anéantir cette tendance, ce qui me semble toujours farfelu, pourquoi pas se dire qu'après tout, on est dedans, retrousser nos manches, éduquer, sensibiliser ? Une arme à feu me semble mauvaise en soi. L'économie, y compris la tendance au capitalisme, me semble neutre. On te donne un ordinateur, tu peux t'en servir au choix pour apprendre l'anglais, pour détourner de l'argent, pour envoyer des drones au Pakistan, pour rédiger une lettre. C'est un outil. Pourquoi on persiste à dire que le capitalisme c'est de la merde ? Tant qu'il n'y aura aucune régulation par le système politique via la machine législative, rien ne changera. Pour ça, l'éducation est nécessaire, la sensibilisation, via les écoles, via les collèges, les lycées, et via une multiplicité de vecteurs. J'ai lu un trader dire, une fois, "Qu'est-ce qu'on s'en fout de ce qu'on fait ? C'est que du fric ! C'est du virtuel !"... Ca pique, mais ça souligne que la machine capitaliste est un outil, et comme tout outil, c'est la manière de s'en servir qui fait la différence. (Merci de ne pas parler de votre sexe) Mais si c'est le capitalisme qui domine les hommes, ça ne fonctionne pas. Si c'est l'inverse, donc un capitalisme régulé... Ou alors, tiens, peut-être que par essence c'est un système qui ne peut être régulé ? Là je ne suis pas allé assez loin pour le dire, je l'avoue. Je rejoins également Quetzal sur la nécessité de reprendre depuis la base ; je crois que c'est Jacquard qui accorde une valeur monstre à l'éducation, et je pense que c'est un des points concernés par "la base", enfin, si j'ai pas fait d'amalgame. Rha et j'avais pas vu, Lee-O, ça me rappelle la première fois que j'ai réellement admiré quelqu'un, ne serait-ce que pendant quelques secondes. " - Tu fais quoi dans la vie ? - Je suis SPINOZISTE monsieur !" Spinoza, c'est tellement riche et intéressant, tellement en dehors de tout ce que j'ai pu lire, tellement logique, qu'à chaque fois que je lis des pages je découvre encore du nouveau, il faut vraiment une vie pour saisir pleinement ses écrits.Lee-O a dit:Et une des forces de ta contrib, c'est, à coté d'autres opinions ici parfois trop péremptoires prématurément, de proposer un étalage de questions dont aucune, je crois, n'est sans pertinence. Le contraste est bien pédagogique, je trouve, bien joué !
CastlesMadeOfSand a dit:Sinon un dernier truc plutôt évident : nous nourrissons le monde dans lequel on vit.
Aujourd'hui c'est tellement mondial et éloigné qu'on a du mal à sentir les choses (que signifie les légumes que j'achète par rapport au traitement de la terre, que signifie la viande que j'achète par rapport à la vie des animaux, que signifie les vêtements que j'achète par rapport à la vie des travailleurs,...)
=> Pour nourrir les bonnes choses il faut déjà savoir qu'est-ce qui est bon et ce qui ne l'est pas.
=> Pour voir ce qui est bon ou pas, c'est mieux d'y avoir accès, en ce sens consommer local c'est intéressant
Faire les choses au niveau local c'est aussi se sentir plus impliqué, avoir plus de liens avec les gens, pourquoi pas avoir un contact plus direct avec ce que le travail de chacun apporte aux autres,...
C'est le volet plus consommation, mais il y a la même chose au niveau du partages des idées et ressentis : cultiver le défaitisme, le peur, la haine ce n'est pas aller dans le sens d'un monde épanoui.
Lee-O a dit:Bref, je la trouve bien, ta solution perso, mais je trouve que tu te handicapes toi-même en étant bien trop sévère avec tes congénères. Quoi, tu veux "partager ces idées de prise de conscience" avec tout un chacun autour de toi (super), mais l'image que tu as de ces gens-là, c'est qu'ils sont "aveugles et sourds", "au niveau zéro de la conscience", "piégés", etc. ?? Et toi, non, of course ? T'es sûr que c'est ça, ta vision du monde pour ajouter du bien au truc ? Il y a des gens intelligents, conscients, qui se posent des questions, comme toi par exemple, et puis il y a des abrutis finis qui ne s'en tireront jamais tous seuls tellement ils sont à la masse ?? Moi, je fais à peu près comme toi, mais je n'ai pas ton handicap (dont tu peux certainement te débarrasser en travaillant) : je vois des qualités dans tout individu que je croise et j'ai un espoir positif lié à toute rencontre, même si le mec n'est pas de mon milieu, ni de mon niveau d'éducation, etc, etc. Chacun d'entre nous a des cartes au départ, des bonnes et des moins bonnes, il n'y a pas de sous-hommes, tout le monde bénéficie de flux d'informations sans commune mesure avec ce qui existait il y a seulement 50 ans, chacun de nous est connecté à l'immense mémoire de bien des connaissances et opinions humaines, il n'y a vraiment pas de raison de penser a priori que certains groupes humains sont éclairés, agissent bien, etc. et que d'autres sont des gros boeufs qui ne sont pas tout à fait aussi humains et que tout est de leur faute. ;->
Monsieur Mouette a dit:SoK, non, je n'aime pas qu'on prenne UNE phrase sur un post qui en fait soixante, qu'on la sorte de son contexte et qu'on la démonte isolément en invoquant des arguments qui n'ont rien à voir. Sans la régulation de la population par un système législatif, ce serait la loi du plus fort, j'ai des idéaux pacifistes mais ce n'est pas le cas de tout le monde. J'apprécierai une réplique constructive et construite à mon post, mais pas un post amalgamique basé sur une seule de mes positions.
Donc tu fais un amalgame avec des gens qui effectivement veulent restreindre la liberté du peuple par des lois liberticides. Si je reste dans le strict contexte de mon post et du tien, je déduis donc que selon toi la liberté passe par la possibilité de contracter un prêt ? Du coup tu seras peut-être d'accord avec moi pour dire que leurs taux sont hallucinants et le fric qui est fait ensuite sur du vent est à la fois virtuel et surtout se traite en montants complètement déments ? Non ? Moi je suis sûr qu'on est d'accord, faudrait juste qu'on discute encore un peu.Je ne comprends pas pourquoi quand on parle de changer des choses, il faut toujours que des gens se précipitent pour interdire ci, instaurer des délits de ça, ...