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  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion ToToro
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I am The LSD Experience. Don't settle for anything less out there. E-mail me at: thelsdexperienceautoreply@gmail(dot)com
 
J'ai préféré Gravity! Et la grande claque cinédélique du siècle pour moi c'est Enter The Void :D
 
Neuronal a dit:
Interstellar, la grande claque cinédélique du siècle :prayer:
Ah ? C'est pas un navet mais bon...
Si tu aimes la SF dans ce style THE référence absolue c'est UW1.
6 tomes de bd pour une épopée physique et psychique aux petits oignons.
Perso je ne vois pas comment ne pas trouver Interstallar léger après ça.... ^^
 
Pour parler de claque (ce qui est subjectif hein ;)), je limitait la comparaison aux films (j'ai du mal à comparer des supports différents, mais ouais après si on veut généraliser aux scénarios de SF j'ai sans doute trouvé mieux), et qui plus est aux films "mainstream" aux grosses productions (je compare pas aux films indés).
Donc, dans la catégorie des films SF actuels aux grosses productions, je trouve qu'il s'agit d'un des meilleurs (fin on va pas me contredire que les bons films sont rares de nos jours).
J'exagère peut-être mon enthousiasme mais sur le coup, à la fin de la séance, j'ai eu comme une euphorie post-trip qui me faisait dire que je préfère ce film à tous les autres bons films SF récents tels que Lucy, Cloud Atlas, Inception etc.
Au-delà de l'image (ou effectivement on pourrait préférer Gravity ou Enter The Void j'avoue ;)), c'est aussi une bonne combinaison de thèmes tels que la physique quantique et la puissance de l'Amour (considérée scientifiquement) que je trouve dans l'ensemble "psychédélique", en plus de l'aspect mystique de certaines scènes qui rappellent sans doute 2001, l'Odyssée de l'espace.
Et puis j'aime aussi que dans un film de SF, il n'y ait vraisemblablement pas d'erreur scientifique.
Quand j'ai dit "du siècle" c'était bien entendu exagéré, mais je l'ai laissé pour exprimer mon ressenti.
 
Effectivement, c'est le seul élément qui a mon sens, retire un caractère psychédélico-euphorique, là on est dans le vrai, dans la "plus ou moins" rationnel. Cloud Atlas lui aborde un aspect psychédélique beaucoup plus "magique"..
 
Mais voyons Neuronal, t'as oublié qu'il faut jamais donner son avis sur ce forum sous peine de se faire bouffer ? :')
 
Après ça devient très subjectif de qualifier un film de psychédélique, mais perso je pense pas qu'on soit obligés d'intégrer des éléments fantastiques/inexplicables dans de la SF, pour qu'elle soit mystique.
Perso (enfin c'est ma façon de voir les choses), je trouve que les mystères scientifiques tels que la théorie des cordes sont mystiques (car mystérieux et difficiles à appréhender).
Et en l’occurrence dans Interstellar, le contenu scientifique du film est souvent très spéculatif (je ne peux pas être plus clair sans spoiler), donc pas si anti-magique, comparé par exemple à Gravity (qui est pour moi plus un thriller "d'anticipation" que de la SF vu que ça pourrait presque se passer à notre époque).

Et bizarrement, moi-même qui suis pourtant peu rigoureux rationnel, je trouve que ce film ne force pas trop la dose là-dessus - il y a même une sacrée dose d'émotionnel et de fascination (certaines scènes sont assez émouvantes).

xD Couac, je m'excuse si je paraît énervé, mais c'est pas du tout le cas ^^ j'essaye juste de m'expliquer de façon rationnelle.
 
J'suis totalement d'accord, c'est pour ça que j'aur rajouté "euphorique" en fait je ne savais pas qu'elle adjectif pourrait convenir dans son ensemble car je trouve également le côté complentatif de l'espace et de ses phénomènes très "psychédélique" pour autant la dimension "magique" qui me pousse un petit peu vers un éperveillepentnplus enfantin, là où les limites de la conscience humaine (dans Interstellar) laisse place à l'émerveillement face au mystère individuelle (Cloud Atlas en l'occurrence)..
 
Ah non non je disais pas ça par rapport à l'intonation qui peut se dégager ou non de ton post, juste que j'attendais avec impatience les posts de gens t'expliquant par A+B que tu as tort parce que eux ils ont raison.

Et au final je m'ai fait eu par moi-même, personne n'a vraiment cherché à le faire ^^

Mais du coup c'est cool, tous les avis que j'ai lu sur Interstellar sont hyper divergents, la seule chose qui semble ressortir c'est qu'il faut aimer l'aspect émotionnel possiblement pouet-pouet-amour-quantique, du coup je vais le matter dans un moment de faiblesse émotionnelle huhu.
 
Mate le avec tes yeux de "sale hippie" que tu es :mrgreen:
 
GuyGeorge a dit:
J'ai préféré Gravity! Et la grande claque cinédélique du siècle pour moi c'est Enter The Void :D

Le siècle va fêter ses 15 ans ce premier janvier ;)

Et si neuronal a kiffé interstellar au point de dire que c'est son préféré, vous pouvez sortir les arguments que vous voulez, il a kiffé et il sait ce qu'il dit (du moins ce qu'il sous entends au travers des expressions qu'il utilise). Les débats sur les égouts et les douleurs, je trouve ça trop drôle pour rentrer dedans, je préfère troller.

Le meilleur fruit du monde depuis la création de l'univers, c'est le kiwi.
 
comparé par exemple à Gravity (qui est pour moi plus un thriller "d'anticipation" que de la SF vu que ça pourrait presque se passer à notre époque).

C'est justement ça qui m'avais fait bander pour gravity, l'impression que ça peut se passer totalement en ce moment. Genre pas un pet de science fiction, alors que ça "part sévèrement en couille" pour Interstellar :) Cela dit je comprend que tu ai aimé, perso j'ai trouvé la touche un peu trop "ricaine" a mon gout aussi, peut être pour ça que ça m'as un peu bloqué, mais ça c'est assez personnel^^ Dans tous les cas, y'a des scènes complètement ouf je regrette absolument pas d'être allé au cinoch le voir, cet Interstellar.

Le siècle va fêter ses 14 ans ce premier janvier ;)

Je suis optimiste, j'espère voir encore mieux avant de calancher :)
 
Moi c'est blade runner pour l'intuition de certains événements comme les évolutions technologiques ... une belle oeuvre selon moi .
Dans le genre qui fait parler de tout , j'ai kiffé Bienvenue à Gattaca qui narre quand même bien des choses à propos de la cloison ou l'homme vit , je préfère même pas imaginer la politique dans le futur mais j'imagine que dans le futur on se verra peut être moins libre et sous l'égide de nouvelles formes de contraintes sociales .

Dans la forme j'aime pas mal de films de sciences fictions mais c'est souvent pour la pellicule et le divertissement mais je préfère le fond qui privilégie souvent les problème d'une société future ... Perso je vois venir certaines choses , la réalité dépasse vite la fiction et nous en sommes toustes témoins pour la majeune partie d'entre nous non ?

L'écran flexible était inimaginable il y a 40 années , 20 années derrière c'était le plasma ... Pensons-y ! ;)
 
Discours
prononcé en 1854 par
Seattle
(v. 1786-1866),
chef
des tribus
Duwamish
et
Suquamish devant le gouverneur
Isaac Stevens
.
Il s’agit de la traduction française de la version anachronique de Ted Perry. Pour plus d’information concernant les désaccords sur l’attribution du discours, voir Wikipédia.


Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ?
L’idée nous paraît étrange. Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l’air et le miroitement de l’eau, comment est-ce que vous pouvez les acheter ?
Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon peuple.
Chaque aiguille de pin luisante, chaque rive sableuse, chaque lambeau de brume dans les bois sombres, chaque clairière et chaque bourdonnement d’insecte sont sacrés dans le souvenir et l’expérience de mon peuple.
La sève qui coule dans les arbres transporte les souvenirs de l’homme rouge.
Les morts des hommes blancs oublient le pays de leur naissance lorsqu’ils vont se promener parmi les étoiles. Nos morts n’oublient jamais cette terre magnifique, car elle est la mère de l’homme rouge. Nous sommes une partie de la terre, et elle fait partie de nous. Les fleurs parfumées sont nos sœurs ; le cerf, le cheval, le grand aigle, ce sont nos frères. Les crêtes rocheuses, les sucs dans les prés, la chaleur du poney, et l’homme, tous appartiennent à la même famille.
Aussi lorsque le Grand Chef à Washington envoie dire qu’il veut acheter notre terre, demande-t-il beaucoup de nous. Le Grand chef envoie dire qu’il nous réservera un endroit de façon que nous puissions vivre confortablement entre nous. Il sera notre père et nous serons ses enfants. Nous considérons donc, votre offre d’acheter notre terre. Mais ce ne sera pas facile. Car cette terre nous est sacrée.
Cette eau scintillante qui coule dans les ruisseaux et les rivières n’est pas seulement de l’eau mais le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons de la terre, vous devez vous rappeler qu’elle est sacrée et que chaque reflet spectral dans l’eau claire des lacs parle d’événements et de souvenirs de la vie de mon peuple. Le murmure de l’eau est la voix du père de mon père.
Les rivières sont nos frères, elles étanchent notre soif. Les rivières portent nos canoës, et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devez désormais vous rappeler, et l’enseigner à vos enfants, que les rivières sont nos frères et les vôtres, et vous devez désormais montrer pour les rivières la tendresse que vous montreriez pour un frère. Nous savons que l’homme blanc ne comprend pas nos mœurs. Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante, car c’est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin. La terre n’est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu’il l’a conquise, il va plus loin. Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas. Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas. La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l’oubli. Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes. Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu’un désert.
Il n’y a pas d’endroit paisible dans les villes de l’homme blanc. Pas d’endroit pour entendre les feuilles se dérouler au printemps, ou le froissement des ailes d’un insecte. Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprends pas. Le vacarme semble seulement insulter les oreilles. Et quel intérêt y a-t-il à vivre si l’homme ne peut entendre le cri solitaire de l’engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d’un étang la nuit ? Je suis un homme rouge et ne comprends pas. L’Indien préfère le son doux du vent s’élançant au-dessus de la face d’un étang, et l’odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi, ou parfumé par le pin pignon.
L’air est précieux à l’homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle.
La bête, l’arbre, l’homme. Ils partagent tous le même souffle.
L’homme blanc ne semble pas remarquer l’air qu’il respire. Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer, il est insensible à la puanteur. Mais si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l’air nous est précieux, que l’air partage son esprit avec tout ce qu’il fait vivre. Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir. Et si nous vous vendons notre terre, vous devez la garder à part et la tenir pour sacrée, comme un endroit où même l’homme blanc peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés. Nous considérerons donc votre offre d’acheter notre terre. Mais si nous décidons de l’accepter, j’y mettrai une condition : l’homme blanc devra traiter les bêtes de cette terre comme ses frères.
Je suis un sauvage et je ne connais pas d’autre façon de vivre.
J’ai vu un millier de bisons pourrissant sur la prairie, abandonnés par l’homme blanc qui les avait abattus d’un train qui passait. Je suis un sauvage et ne comprends pas comment le cheval de fer fumant peut être plus important que le bison que nous ne tuons que pour subsister.
Qu’est-ce que l’homme sans les bêtes ?. Si toutes les bêtes disparaissaient, l’homme mourrait d’une grande solitude de l’esprit. Car ce qui arrive aux bêtes, arrive bientôt à l’homme. Toutes choses se tiennent.
Vous devez apprendre à vos enfants que le sol qu’ils foulent est fait des cendres de nos aïeux. Pour qu’ils respectent la terre, dites à vos enfants qu’elle est enrichie par les vies de notre race. Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes.
Nous savons au moins ceci : la terre n’appartient pas à l’homme ; l’homme appartient à la terre. Cela, nous le savons. Toutes choses se tiennent comme le sang qui unit une même famille. Toutes choses se tiennent.
Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre.
Ce n’est pas l’homme qui a tissé la trame de la vie : il en est seulement un fil. Tout ce qu’il fait à la trame, il le fait à lui-même.
Même l’homme blanc, dont le dieu se promène et parle avec lui comme deux amis ensemble, ne peut être dispensé de la destinée commune. Après tout, nous sommes peut-être frères. Nous verrons bien. Il y a une chose que nous savons, et que l’homme blanc découvrira peut-être un jour, c’est que notre dieu est le même dieu. Il se peut que vous pensiez maintenant le posséder comme vous voulez posséder notre terre, mais vous ne pouvez pas. Il est le dieu de l’homme, et sa pitié est égale pour l’homme rouge et le blanc. Cette terre lui est précieuse, et nuire à la terre, c’est accabler de mépris son créateur. Les Blancs aussi disparaîtront ; peut-être plus tôt que toutes les autres tribus. Contaminez votre lit, et vous suffoquerez une nuit dans vos propres détritus.
Mais en mourant vous brillerez avec éclat, ardents de la force du dieu qui vous a amenés jusqu’à cette terre et qui pour quelque dessein particulier vous a fait dominer cette terre et l’homme rouge. Cette destinée est un mystère pour nous, car nous ne comprenons pas lorsque les bisons sont tous massacrés, les chevaux sauvages domptés, les coins secrets de la forêt chargés du fumet de beaucoup d’hommes, et la vue des collines en pleines fleurs ternie par des fils qui parlent.
Où est le hallier ? Disparu. Où est l’aigle ? Disparu.
La fin de la vie, le début de la survivance.
Chef Seattle, 1854



Ca force au respect.
 
Ca pousse a la réflexion en effet, surtout que le texte date de 1850. 150 ans plus tard c'est de plus en plus l'orgie^^ Faut pas être défaitiste, mais je sais pas comment tout ça va se finir. J'ose espérer que les prises de conscience nous empêcheront de nous détruire.
 
L'histoire se répète, inlassablement. Regarde aujourd'hui qui l'on pointe du doigt comme étant des barbares, et surtout qui sont ceux qui pointent du doigt. Tiens un petit article assez frais, Bibi si ça te dit.

Le terrorisme, produit authentique de l'impérialisme - AgoraVox le média citoyen

Au finale on aurait peut-être mieux fait d'en débattre sur "Ce qui vous emmerde le plus" *rire jaune* :anal:
 
Il fallait que j'écrive ici, mais psychonaut est bloqué par le wifi de mon lieu de stage, avec la mention "site illicite". Héhé.

Donc j'ai passé deux semaines déjà dans cette clinique antipsychiatrique à la poudlard, paysage magnifique où l'on ne prend pas les "malades" psychiatriques pour des fous, mais où on leur donne un espace de liberté, où ils peuvent dépercher/apprendre à vivre dans la réalité consensus.
J'ai pas envie de trop en parler, parce que je sais pas à quoi ressemblent les règles de confidentialité... mais voilà, il y a des endroits où on sait prendre soin des psychotiques, et c'est un message d'espoir pour tous ceux qui ont passé des moments chiants en HP.

Genre, ici il y a ici des pensionnaires qui ont leur chien avec eux à l'HP, dorment dans la même chambre, etc.

Voilà, une pensée pour psychonaut, parce que le lieu me retourne la gueule proprement bien comme il faut, je me prend des g psychotiques et j'aime ça.

La normalité est une maladie en soi. Alors, assumez votre folie puisqu'elle n'en est pas une! Gardez un pied dans
la réalité et promenez-vous dans l'hyperespace ! L'important c'est d'aimer ses potes.
 
Excellent, ça donne de l'espoir de lire ça.
 
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