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c'est évident qu'il y a de bonnes personnes musulmanes comme il y a eu une importante minorité d'Allemands (et associés) anti-fascistes dans les années 30...
mais voila cette minorité est non négligeable et il faudrait en tenir compte, placer là les espoirs
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Au L iban, le s ateliers produisant du Captagon sont disséminés principalement le long de la frontière avec la Syrie. Le ch aos en Syrie a donné une formidable impulsion dans ce pays et au Liban à la fabrication et au trafic du Captagon, une dro gue destinée aux combattants mais aussi très prisée dans les pays du Golfe. Fabriqué à base d’amphétamine, le Captagon, l’une des drogues les plus populaires au Moyen-Orient, est utilisé comme psychostimulant pour diminuer la peur, mais aurait aussi des vertus aphrodisiaques. Ces derniers mois, les services de sécurité syriens et libanais se sont lancés dans une chasse contre cette drogue, produite dans des lieux où les autorités locales sont laxistes ou inexistantes. « Quand la crise a commencé en Syrie, ce pays et le Liban sont devenus des passerelles pour le trafic de Captagon », explique à l’AFP un responsable libanais de la sécurité, sous couvert d’anonymat. « L’invention de cette substance ne date pas, bien sûr, de ces dernières années, mais quand le trafic a explosé, le Liban est devenu un pays exportateur », ajoute-t-il. Le captagon est classé par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) comme une « amphétamine type stimulants ». Il est généralement mélangé avec de la caféine et d’autres substances. Le 30 décembre, les autorités libanaises ont annoncé qu’en coordination avec l’Arabie saoudite, elles avaient saisi 12 millions de pilules de Captagon et arrêté le « cerveau » de la cellule chargée de l’exportation vers le Golfe. Deux mois plus tôt, elles avaient appréhendé à l’Aéroport de Beyrouth un prince saoudien et quatre autres ressortissants du royaume qui s’apprêtaient à quitter le pays avec près de deux tonnes de cette amphétamine. « Répandre ce poison » Le général Maamoun Ammouri, chef de l’Agence syrienne antidrogue, s’enorgueillit de son côté d’avoir mis la main en 2015 sur 24 millions de pilules, dont cinq millions saisies au port de Tartous (Ouest) alors qu’elles étaient en partance vers le Koweït. Dans la Syrie ravagée par la guerre, les autorités soutiennent que le Captagon est produit dans des régions aux mains des rebelles, notamment au nord du pays et près de Damas. Ces groupes « veulent répandre ce poison dans des régions contrôlées par l’État pour se financer et acheter des armes », assure l’officier supérieur syrien. « Ensuite, la drogue est donnée à leurs combattants afin qu’ils deviennent insensibles, par exemple, aux décapitations ou aux exécutions », explique-t-il. Un ex-rebelle réfugié au Liban a confié à l’AFP qu’il consommait cet excitant avec ses compagnons d’armes car « il éliminait la fatigue et la peur et nous permettait d’être éveillés plus longtemps ». « Cela nous donnait un courage et une énergie incroyables », a-t-il ajouté. Selon un commandant rebelle syrien, « le groupe État islamique et le Front al-Nosra (branche syrienne d’el-Qaëda) ainsi que les groupes islamistes interdisent l’usage de ces drogues car cela contrevient à la loi islamique », mais elles en fabriquent pour engranger des fonds. Entre 5 et 10 dollars la pilule Au Liban, les ateliers produisant du Captagon sont disséminés principalement le long de la frontière avec la Syrie, dans l’Est ou le Nord, selon la source de sécurité. « Le fabriquer ne nécessite pas beaucoup de place. Il est possible de produire silencieusement des millions de pilules dans une fourgonnette », confie une seconde source de sécurité. Un producteur de Captagon dans la Békaa, qui refuse d’être identifié, explique que les trafiquants lui achètent des sachets contenant chacun 200 pilules. « Produire du Captagon nécessite des amphétamines auxquelles s’ajoutent de l’alcool et de l’acide citrique », dit-il. Il sèche ensuite les ingrédients avant de les mettre dans une presse utilisée généralement pour durcir les bonbons. Puis la drogue est exportée clandestinement à travers l’aéroport et le port de Beyrouth. « Le Captagon n’est pas populaire au Liban et la demande est bien plus faible que pour les autres drogues en raison de son prix élevé, entre 5 et 10 dollars la pilule (4,6 à 9,2 euros) », note un responsable libanais. « Les pays du Golfe sont les premiers consommateurs, spécialement l’Arabie saoudite, à laquelle est destinée la majorité de la marchandise, indique-t-il. Ils en consomment beaucoup car ils pensent que c’est un stimulant sexuel. » Le ministère saoudien de l’Intérieur a annoncé en novembre avoir saisi durant l’année 22,4 millions de capsules. Les trafiquants risquent la peine de mort dans ce pays. Layal ABOU RAHAL
mais voila cette minorité est non négligeable et il faudrait en tenir compte, placer là les espoirs
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Au L iban, le s ateliers produisant du Captagon sont disséminés principalement le long de la frontière avec la Syrie. Le ch aos en Syrie a donné une formidable impulsion dans ce pays et au Liban à la fabrication et au trafic du Captagon, une dro gue destinée aux combattants mais aussi très prisée dans les pays du Golfe. Fabriqué à base d’amphétamine, le Captagon, l’une des drogues les plus populaires au Moyen-Orient, est utilisé comme psychostimulant pour diminuer la peur, mais aurait aussi des vertus aphrodisiaques. Ces derniers mois, les services de sécurité syriens et libanais se sont lancés dans une chasse contre cette drogue, produite dans des lieux où les autorités locales sont laxistes ou inexistantes. « Quand la crise a commencé en Syrie, ce pays et le Liban sont devenus des passerelles pour le trafic de Captagon », explique à l’AFP un responsable libanais de la sécurité, sous couvert d’anonymat. « L’invention de cette substance ne date pas, bien sûr, de ces dernières années, mais quand le trafic a explosé, le Liban est devenu un pays exportateur », ajoute-t-il. Le captagon est classé par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) comme une « amphétamine type stimulants ». Il est généralement mélangé avec de la caféine et d’autres substances. Le 30 décembre, les autorités libanaises ont annoncé qu’en coordination avec l’Arabie saoudite, elles avaient saisi 12 millions de pilules de Captagon et arrêté le « cerveau » de la cellule chargée de l’exportation vers le Golfe. Deux mois plus tôt, elles avaient appréhendé à l’Aéroport de Beyrouth un prince saoudien et quatre autres ressortissants du royaume qui s’apprêtaient à quitter le pays avec près de deux tonnes de cette amphétamine. « Répandre ce poison » Le général Maamoun Ammouri, chef de l’Agence syrienne antidrogue, s’enorgueillit de son côté d’avoir mis la main en 2015 sur 24 millions de pilules, dont cinq millions saisies au port de Tartous (Ouest) alors qu’elles étaient en partance vers le Koweït. Dans la Syrie ravagée par la guerre, les autorités soutiennent que le Captagon est produit dans des régions aux mains des rebelles, notamment au nord du pays et près de Damas. Ces groupes « veulent répandre ce poison dans des régions contrôlées par l’État pour se financer et acheter des armes », assure l’officier supérieur syrien. « Ensuite, la drogue est donnée à leurs combattants afin qu’ils deviennent insensibles, par exemple, aux décapitations ou aux exécutions », explique-t-il. Un ex-rebelle réfugié au Liban a confié à l’AFP qu’il consommait cet excitant avec ses compagnons d’armes car « il éliminait la fatigue et la peur et nous permettait d’être éveillés plus longtemps ». « Cela nous donnait un courage et une énergie incroyables », a-t-il ajouté. Selon un commandant rebelle syrien, « le groupe État islamique et le Front al-Nosra (branche syrienne d’el-Qaëda) ainsi que les groupes islamistes interdisent l’usage de ces drogues car cela contrevient à la loi islamique », mais elles en fabriquent pour engranger des fonds. Entre 5 et 10 dollars la pilule Au Liban, les ateliers produisant du Captagon sont disséminés principalement le long de la frontière avec la Syrie, dans l’Est ou le Nord, selon la source de sécurité. « Le fabriquer ne nécessite pas beaucoup de place. Il est possible de produire silencieusement des millions de pilules dans une fourgonnette », confie une seconde source de sécurité. Un producteur de Captagon dans la Békaa, qui refuse d’être identifié, explique que les trafiquants lui achètent des sachets contenant chacun 200 pilules. « Produire du Captagon nécessite des amphétamines auxquelles s’ajoutent de l’alcool et de l’acide citrique », dit-il. Il sèche ensuite les ingrédients avant de les mettre dans une presse utilisée généralement pour durcir les bonbons. Puis la drogue est exportée clandestinement à travers l’aéroport et le port de Beyrouth. « Le Captagon n’est pas populaire au Liban et la demande est bien plus faible que pour les autres drogues en raison de son prix élevé, entre 5 et 10 dollars la pilule (4,6 à 9,2 euros) », note un responsable libanais. « Les pays du Golfe sont les premiers consommateurs, spécialement l’Arabie saoudite, à laquelle est destinée la majorité de la marchandise, indique-t-il. Ils en consomment beaucoup car ils pensent que c’est un stimulant sexuel. » Le ministère saoudien de l’Intérieur a annoncé en novembre avoir saisi durant l’année 22,4 millions de capsules. Les trafiquants risquent la peine de mort dans ce pays. Layal ABOU RAHAL