Le quotidien Il Giornale publie un article de Gianni Michalessina qui raconte que le premier Captagon fut utilisé au Caire. La « mixture de l'horreur » s'est répandue avec le « printemps arabe » comme l'élixir d'endurance et du renforcement de la révolution, distribuée aux foules prêtes à se sacrifier de Tunis à l'Egypte, de la Lybie à la Syrie.
La chimie des coups d'état. Les « Printemps arabe » et le putsch de Kiev ont été accomplis grâce aux amphétamines, ces « pilules de l'horreur ».
Derrière les coupeurs de tête deDAECH et ‘'partisans ukrainiens'' se trouvent les « pilules de l'horreur », la puissante amphétamine Captagon, qui supprime le sentiment de pitié et augmente la résistance physique.
L'amphétamine mortelle est devenue un cauchemar pour le Moyen-Orient : dans l'extase les gens égorgent et tuent avec un sourire sur le visage, la tête vide. Les Kurdes témoignent de ce qu'ils ont trouvé ces pilules dans les poches de centaines de combattants liquidés à Kobanî. Les analyses de la bande son effectuées par les services US sur les vidéos où figure Djihadi John, le combattant britannique chargé d'exécuter les otages, indiquent que le bourreau agit sous l'effet d'amphétamines.
Les premiers récits sur l'utilisation de cette substance proviennent des manifestants (tunisiens, égyptiens, ...) tombés aux mains de la police en 2011. Beaucoup d'entre eux reconnaissent avoir reçu des organisateurs ces pilules extraordinaires qui donnent « courage et force ». Les livraisons se font (et continuent de nos jours à parvenir aux LPR : les Ligues de Prostitutionnalisation de la Révolution) alors aux Frères Musulmans depuis Dubaï et le Qatar.
Aujourd'hui le Captagon transforme le fanatisme des combattants de Daech en férocité animale. Ces pilules, produites désormais dans les territoires qu'ils contrôlent, sont devenues un véritable carburant pour mener guerre et terreur, conclut l'auteur de cet article.
Toutes les preuves montrent que ce ne sont pas les sourates du Coran mais bien les amphétamines qui occasionnent ces actes criminels, et également la façon dont ces drogues sont arrivées au Qatar et à Dubaï. Les idéologues de leur utilisation sont les oligarques sionistes qui contrôlent les pays occidentaux, et leurs satellites orientaux de l'Europe.
Ces substances sont des drogues qui non seulement augmentent la confiance en soi, mais réduisent les besoins de repos et de sommeil. A plus hautes doses elles provoquent une intense excitation psychique, dont l'effet peut être prolongé jusqu'à trois jours pleins. De l'utilisation prolongée surviennent des psychoses, qui souvent s'accompagnent de délires et hallucinations, dont découle un niveau extrême d'agression, ce que nous observons jusqu'à présent en Tunisie (chez les supporters de Marzouki) et dans l'Ukraine occupée.
Contrairement à une idée répandue, les djihadistes ne sont pas motivés par des préoccupations religieuses, mais par la recherche de plaisirs immédiats, dont les drogues dures et les plaisirs charnels (viols, djihad sexuel ).
Dans les pays arabes, la plupart des djihadistes sont recrutés parmi les voyous et les repris de justice. Leur sortie de prison est accordée contre leur engagement pour le djihad.
Ainsi, le chef de la brigade française des djihadistes français en Syrie est un repris de justice, spécialisé dans le braquage des bijouteries niçoises.
En ce mois d'avril 2014, d'autres djihadistes exhibent fièrement, devant des caméras amies, les têtes coupées de leurs victimes, d'innocents civils dont le seul tort était de ne pas être un arabe-intégriste-islamiste-sunnite : les victimes sont d'autres musulmans (autres sunnites, alaouites, chiites, kurdes) ou des chrétiens orientaux. Ils effectuent, ces braves démocrates sous l'emprise de la drogue, un nettoyage ethnique de la pire espèce. Depuis le début de l'agression occidentale contre la Syrie, il y a comme une sorte de compétition de l'horreur. Des voitures qui sautent, on est passé aux égorgements ritualisés et filmés, par la suite exécutés par des enfants. Après les expositions de têtes coupées, nous en sommes arrivés au cannibalisme filmé.
Nous en sommes aujourd'hui à la crucifixion.
La crucifixion publique comme forme de châtiment est la dernière « règle » des djihadistes. Ils tentent ainsi de garder le contrôle de la zone en effrayant les gens. C'est pourquoi ils tuent des gens en public au cours de mises en scène barbares. Marquer les esprits par la cruauté semble bien être la ligne de conduite de ces groupes djihadistes. Le 17 Janvier dernier, après la prise de la ville de Jarabulus , ils avaient décapité dix personnes et cloué leurs têtes sur des piques, provoquant la terreur parmi les habitants dont la majorité a choisi de fuir vers la Turquie. Si le régime de Bachar el-Assad devait tomber, voilà le type de société qui le remplacerait. En plus du Qatar, c'est l'axe atlantiste qui en porterait une lourde part de responsabilité.
Ces djihadistes de Syrie et d'Irak sont drogués au Captagon. Ce ʺFénétylline chlorhydrateʺ est une amphétamine qui suscite l'euphorie et insensibilise à la douleur. Mêlé à d'autres drogues, comme du haschich, il constitue la ration alimentaire de base du djihadiste. Cette amphétamine a été rejetée dans les années 1980 par son créateur occidental à cause de son caractère addictif. Drogués à la kétamine, au haschisch, à l'opium, à la cocaïne ou au Captagon, les djihadistes ne ressentent plus ni leurs souffrances, ni celles qu'ils infligent aux autres. Dès lors, ils peuvent commettre toutes sortes d'atrocités en riant…et en se faisant prendre en photo avec leurs trophées humains en pièces détachées.
Le Captagon, arme principale des djihadistes en Syrie et en Irak
Comme l'opium pour les talibans afghans et pakistanais, la cocaïne ou la kétamine pour les djihadistes du Sahara, le Captagon est aussi devenu un important facteur de revenus et de rééquipement en armes grâce à l'argent généré par le trafic.
Pays touchés par le Captagon
Comme pour les autres drogues, le phénomène Captagon n'est plus spécifique aux conflits irakien et syrien. Il essaime maintenant dans tout le Moyen-Orient et, en particulier, autour de ses centres de richesse clinquante que sont les pays du Golfe. À titre d'exemple, l'Arabie Saoudite admet que le trafic de Captagon vers ce pays atteint 550 millions de tablettes par an, – ce qui permet à ses multiples princes de s'adonner aux délices des mille et un trips. Le Captagon, la "potion magique" des djihadistes
C'est une petite pilule blanche qui permet d'oublier la douleur et la peur, très prisée en Syrie : le Captagon est le meilleur allié des djihadistes de l'Etat islamique (EI). Mais Daech n'est pas le seul à avoir recours à cette drogue à base d'amphétamine : sur le front militaire syrien, les membres d'Al-Nosra et les soldats de l'Armée syrienne libre (ASL) l'utilisent également pour se donner du courage.
Les effets du Captagon sont multiples, à en croire un trafiquant interviewé par Arte : "Ça donne la pêche, tu te mets à combattre sans te fatiguer, tu marches droit devant toi, tu ne connais plus la peur. Les combattants l'utilisent pour veiller, pour contrôler leurs nerfs et augmenter leurs performances sexuelles." Et peu importe que son utilisation soit interdite par l'islam, puisqu'"aujourd'hui tout le monde s'en fiche de la religion."
Interrogé par Reuters, un officier de la brigade des stupéfiants de Homs se rappelle l'attitude surprenante des prisonniers sous l'emprise de Captagon : "On les frappait et ils ne ressentaient pas la douleur. La plupart d'entre eux rigolaient alors qu'on les bourrait de coups."
Une drogue à l'origine d'une économie de guerre
Ce médicament créé en 1963 était initialement prescrit pour soigner les troubles de la concentration et la narcolepsie, avant d'être placé sur la liste des substances psychotropes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 1986. Le Captagon est depuis interdit dans la plupart des pays, y compris en France, où il est classé comme "produit stupéfiant" par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS).
Aujourd'hui, la Syrie est devenue la plaque tournante de la production et de l'exportation du Captagon, très facile à contrefaire. Jusqu'en 2011, le centre névralgique de fabrication de ce psychostimulant se situait au Liban. Mais, depuis le début du conflit syrien, la production locale de Captagon aurait chuté de 90%, selon un trafiquant interrogé par Reuters. Les usines ont déménagé en Syrie, où le chaos ambiant constitue une couverture idéale. Le Captagon n'est donc pas seulement une drogue de terrain. Son trafic a entraîné la naissance d'une véritable économie de guerre, selon Radwan Mortada, spécialiste des mouvements djihadistes : "Les milices en Syrie en consomment une partie mais elles l'exportent aussi vers l'étranger, notamment vers les pays du Golfe. Les gains leur permettent de financer l'achat de leurs armes et leurs opérations militaires."
Entre 5 et 20 dollars le comprimé
Ainsi, "un sac qui contient 200.000 pilules rapporte 1,2 million de dollars une fois arrivé à destination". Des bénéfices d'autant plus importants qu'il suffit seulement "de quelques milliers de dollars" pour produire une telle quantité de Captagon.
L'Arabie saoudite est particulièrement friande de cette amphétamine : 55 millions de pilules y sont saisies chaque année. Et ces chiffres ne font qu'effleurer la réalité, puisqu'ils ne représentent que 10% des pilules en circulation dans le royaume, selon le rapport de l'Office des Nations unies contre la drogue (UNODC) publié en 2013.
Sur le marché syrien, un seul comprimé coûte entre 5 et 20 dollars. Selon George, un psychiatre syrien qui a traité de nombreux cas dans sa clinique de Lattaquié, "la consommation de Captagon - et d'autres comprimés - s'est accrue après la révolution, y compris chez les civils, en raison des pressions psychologiques et économiques qu'ils endurent".
12 millions de pilules saisies en 2013
L'essor du Captagon n'est pas étranger à l'explosion des saisies d'amphétamines dans le monde, qui ont quadruplé en l'espace de cinq ans. Sur la seule année 2013, la police libanaise a intercepté plus de 12 millions de pilules de Captagon. Plus récemment, à la mi-mai, le Liban s'est félicité de l'arrestation d'un baron de la drogue spécialisé dans le trafic de Captagon.
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@ Laura
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