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  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Larry_Golade
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"Swiss Army Man", Paul Dano seul sur une ile déserte qui part pour se suicider mais qui au final se ravise en tombant le cadavre pétomane de Daniel Radclife.
Un scénario plus qu'improbable pour une bromance déjantée. Super moment de cinéma !
 
Clair: Il est top ce film (Swiss Army M...)

Récemment : Collateral Beauty : Ou : Beauté cachée sinon: Film de tox cool: Drugstore Cowboy.

Ah aussi récemment, truc riain blockbuster, mais belles images : Spectral.
 
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Difficile de parler de claque quand il s'agit de comédie française tant le genre ne s'y prête pas forcément mais pourtant le film se hisse sans problème comme une des meilleure comédie française que j'ai pu voir au côté de "Prêtes moi ta main".

Comédie populaire avec des acteurs mainstream qui suit cependant les codes du cinéma d'auteur, l'humour se veut subtil et tout en retenue, intello mais sans se prendre trop au sérieux, par son évidence le film sonne comme une leçon de justesse et de fraicheur qui sait se jouer des codes et des genre pour être diablement efficace voir carrément novateur, bravo.

Si certains en doutent ou en doutaient encore actuellement le cinéma français n'a jamais été aussi solide.
 
Shokuzai de K. Kurosawa. Sinistre mais très beau (et très long : 4h30). Mais c'est en 5 segments sur deux films donc ça se regarde tranquillement en plusieurs fois. J'ai adoré le 3e.
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Décidément je finis par trouver des trucs bien sur Netflix, dernier en date :

Berlin Calling 2008 , de Hannes Stöhr, avec Paul Kalkbrenner
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L'histoire vite fait : DJ Ickarus de Berlin est un type assez cool qui se promène de festival en aéroport, quand il n'est pas au Club de ses potes à profiter du beat et à tracer un peu de C. Sa copine le suit partout, tout va bien. Jusqu'au jour où la directrice de son label lui dit que son nouvel album est bof, qu'il doit repasser du temps dessus. À ce moment-là, il commence à faire de la merde, juqu'à la pillule de trop qui contenait de la MPA en plus de la MD, gros bad à la fois corporel et psychique, il se retrouve torse poil dans un restau à tartiner le yaourt sur la nappe => HP.

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Au début, la psychiatre est patiente, et puis il fait de la merde, il sort de l'HP... il fait de la merde.


Ce film est l'histoire d'une crise existentielle en règle, avec une bande-son en adéquation parfaite avec la thématique du film. Je veux dire, quoi. Berlin. Electro. Faudrait pas qu'on se foute de notre gueule, mhh ?
Et bah tant mieux, on se fout pas de notre gueule. De l'electro berlinoise bien comme il faut, présente à la fois comme BO mais aussi comme personnage à part entière. L'electro se mêle à la réalité qui environne le personnage principal, accompagnant ses accès d'angoisse, de colère, de jubilation, de paix intérieure. Pas étonnant : l'acteur principal et le compositeur de la BO sont la même et unique personne, Paul Kalkbrenner.
Pour une fois, on a l'impression que le monde de la techno n'est pas violé de l'extérieur par des journalistes ou des réalisateurs en quête de sensations fortes. Pour une fois, on se met à la place des personnages, on les sent, on les comprends. Pour une fois, la drogue est bien contextualisée, la psychiatrie aussi. Voilà, on y croit.
Et c'est plutôt cool.
D'autant que le film se termine assez bien, ce qui aurait tendance à pousser au cul des petits junkies comme nous. Et ça, c'est plutôt une bonne chose.

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Il est excellent ce film, et Paul K joue plutôt super bien pour un DJ à l'origine ! j'ai pas réussi à savoir si c'était une pure fiction ou tiré en partie de son histoire perso...
 
Je me suis posé la même question. Voyons voir, j'ai trouvé ici une interview de Kalkbrenner, réalisée pendant le tournage : Interview mit Paul Kalkbrenner | Berlin Calling

Aber hast du nicht trotzdem die Befürchtung, dass Leute, die dich nicht kennen, glauben, dass dort Paul Kalkbrenners Leben zu sehen ist, nicht ein fiktives?
Die Figur ist schon nah an mir. Ich denke sogar, dass sie näher an mir ist, als Hannes das glaubt. Er glaubt, Ickarus ist ganz anders als Paul Kalkbrenner. Ich würde sagen, die Übergänge sind fließend, und das macht auch die Spannung aus. Vom Prinzip her ist es aber eine fiktive Geschichte, wo so krasse Sachen passieren, dass die Leute schon merken werden, dass es keine Biografie über mein Leben ist.
Identifizierst du dich denn mit Ickarus?
Jein, also ich sag immer, ich kenn den Ickarus sehr gut, weil er so ist, wie ich nicht hätte werden sollen. Er ist mein eigener Dämon, aber auch einer, der gerne dahin will, wo ein Paul Kalkbrenner vielleicht heute ist.

Tiens, ça va me mettre en forme, je traduis ça et je me fais péter mon égo de germaniste en même temps.

Malgré tout, n'appréhendes-tu pas que les gens qui ne te connaissent pas pensent qu'on y voit [dans le film] la vie de Paul Kalkbrenner, et non une vie fictive ?
Le personnage est assez proche de moi. Je pense même qu'il est plus près de moi qu'Hannes [le réalisateur] ne le croit. Il croit qu'Ickarus est compètement différent de Paul Kalkbrenner. Moi je dirais que les transitions sont fluides, et c'est ça qui crée la tension [traduction possible : le suspense]. Par contre, on part du principe que c'est une histoire fictive où il se passe des choses si énormes que les gens remarqueront bien que ce n'est pas une biographie sur ma vie.
Est-ce que tu t'identifies à Ickarus ?
Oui et non... en fait je dis toujours que je le connais bien, parce qu'il est tel que je n'aurais pas du devenir. Il est mon propre démon, mais un démon qui voudrait bien aller là où Paul Kalkbrenner se trouve peut-être aujourd'hui.

Plus tôt dans l'interview, il explique que le réa est rentré en contact avec lui d'abord pour le consulter dans la création du personnage. Puis, pour faire une track de la BO. Puis, après deux ans de dialogue, le réa, Hannes Stöhr, lui a dit "Allez, tu dois le jouer, je te fais confiance".

J'aime bien ce type, il s'exprime avec beaucoup de modestie.
 
Aller hop j'ajoute Berlin Calling à ma liste, ça m'a l'air d'être tout bon. En plus t'as trouvé d'où vient l'avatar de Jhi-dou :')
 
Stylo 2.0 a dit:
Plus tôt dans l'interview, il explique que le réa est rentré en contact avec lui d'abord pour le consulter dans la création du personnage. Puis, pour faire une track de la BO. Puis, après deux ans de dialogue, le réa, Hannes Stöhr, lui a dit "Allez, tu dois le jouer, je te fais confiance".

J'aime bien ce type, il s'exprime avec beaucoup de modestie.

Ah ouai mais au final il entretient le mystère ahah !

Pour la drogue et le caractère égo-centré du personnage menant à un pétage de câble, c'est tellement typique des artistes que ça doit coller à des passages de sa vie et de sa carrière, après est-ce que ça c'est passé comme ça...

Je me demandais si il avait été jusqu'en HP, mais c'est peut-être vénère quand même et propre au perso d'Ickarus pour le coup.

Je kiffe trop les anciens sons de Paul K ! la froideur harmonique du nord :D

[video=youtube;6pEyv6Vn-zA]
 
Bah, non, je trouve qu'il est assez clair sur le sujet : le personnage est proche de moi, mais représente surtout mon dark side qui ne s'est jamais exprimé avec autant de force. Du coup, l'HP dans la vie de Paul Kalkbrenner, on raye.

Ah bah putain, c'est l'avatar de Jhi-dou !
 
kalkbrenner lol...

Berlin Calling, c'est surtout le délire d'un moment.
 
Ça fait un bail que je n'ai pas vu quelque chose bien fait et marrant.

[video=youtube;IAZEWtyhpes]

Ayé, problème réglé !
 
Voir la pièce jointe 19218

D'ordinaire il est rare que quand un film est salué par une majorité de critiques positives, j'en ressorte avec un avis négatif. Pourtant je savais en me lançant la dedans que j'allais être déçu, l'intuition du cinéphile aguerri surement. Par recherche d'objectivité (ou par naïveté) j'ai pourtant chercher a y croire, en vain...

Au menu, des ETs mongoloïdes, des personnages fades, absents voir régressifs, un parti pris égocentrique assez navrant quand pourtant le film souligne dès les premières scènes le côté universel du sujet, de la mièvrerie qui n'a rien a envier au pire des Twilight. Une insulte à la logique, a l'imagination et au bon sens et qui en plus de ça passe à côté de son sujet principal ; le concept de langage dans ses fondements et applications. Si on y ajoute une bande son à peine passable ainsi que des préjugées qui fleurtent avec le racisme (des Russes sociopathes, des Chinois aggressifs...) on obtient un naufrage intergalactique.

Voir la pièce jointe 19219

En plus d'avoir un faible pour elle j'ai toujours penser que Emma Stone était une actrice prodigieuse qui n'avait jamais trouvé de film à la mesure de son talent, c'est chose faite avec La La Land, il parait même qu'on vient de lui donner un Oscar.

Difficile d'écrire quelque chose sur une comédie musicale quand ma seule référence en la matière son les film de Jacques Demy, alors on va rester du côté des sentiment. La La Land nous emporte dès le début dans un tourbillons colorés et surprend par ses ressort dramatiques pour enfin revenir en fanfare dans un délire impressionniste certes parfois gourmand et maladroit mais tellement efficace. Un classique instantané, pas parfait mais on s'en fou.
 
Je viens d'apprendre que Jonathan Glazer, le réalisateur de Under The Skin a fait d'autres films. Teubé que je suis je n'avais pas fait la recherche.

Donc actuellement je bande dur.
Mais je vais me calmer parce que je sais bien que des attentes trop hautes sont souvent vectrices de deceptions.

Je mate donc prochainement Birth et Sexy Beast.
 
Je te conseille La La Land Sandman, y'a moyen que tu te retrouve dans le discours du personnage principal ainsi que dans l'état d'esprit du film.
 
Ouais tout le monde me le conseille. Je vais regarder par curiosité même si je suis pas friand de comédies musicales.

Et puis avec Emma Stone et Ryan Gosling c'est alléchant.
 
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