Bijord a dit:
Mais il existe d'autres techniques pour arriver a cet état, bien sur elles sont moins faciles et elles demandent un effort,
je ne pense pas que ces techniques soit plus difficiles et demandent plus d'efforts, bien au contraire.
Il faut quand même bien regarder la prise de drogue dans sa globalité et pas seulement sur le cour laps de temps ou l'on expérimente quelque chose de plus ou moins agréable et qui semble intégralement occulter le contexte général de cette consommation.
Les effets négatifs, qui à mon sens en font quelque chose d'accès très difficile et pour le moins éprouvant, se décline sur au moins 6 étapes.
- la galère pour réussir à trouver un produit et encore plus un produit de qualité.
- L'effet du produit lui même, qui la plupart du temps, à part peut être au tout début (et encore...), n'est pas à la hauteur de ce que l'on en attend (auquel rajouter tout les bad trip potentiels).
- L'effet désagréable, voir très très désagréable des différentes et légendaires descentes ( qui à elle seule peut suffire à faire regretter d'avoir pris ce produit).
- L'addiction (pour le coté le plus obscure), ou de façon plus soft le simple désir de recommencer l'expérience et l'énergie que cela mobilise pour devoir lutter avec sagesse contre ce seul désir.
- Le sevrage est ses joyeusetés (pour les produits addictifs)
- Et l'effet sur le long, voir le très long terme, le plus terrible et le moins connu, car généralement quand on parle d'effets négatifs, on s'adresse ou l'on a comme référence des personnes qui son dans la consommation, entrain de se sevrer ou qui sorte juste du sevrage mais qui sont encore suivi et aidés médicalement ou psychologiquement par une structure d'aide. Les rares personnes concerné par ces effets de très long terme, ne font pas l'objet d'études statistique, enfin pas à ma connaissance, et de toute façon ne doivent pas être légions, vu les ravages fait par la Dame à la faux dans ce type de population .
Donc à mon sens il est beaucoup plus difficile et éprouvant de se droguer (et carrément inutile, utopique,voir très dangereux, de le faire dans une intention de progression spirituel ou d'amélioration sur un plan personnel) que de mettre en place et d'utiliser des techniques (qui sont multiples et adaptable à chaque types d'individu) éprouvés dans leur résultats et garantie sans effets secondaires nocifs autres que celui de se sentir mieux, plus fort et en harmonie avec soi même, avec la vie et les autres êtres vivants.
Mario a dit:
(ainsi que Flash ou le grand voyage (qui est un bouquin que j'aime énormément),
A la la, « Flash ou le grand voyage » mes 15 ans et mon premier trip au Lsd, l'Empereur de la drogue.
Les récits de ce Charles Duchaussois, je ne sais toujours pas si je dois le bénir ou le maudire, les deux à la fois sûrement. (enfin c'est juste une expression, je ne lui souhaite que du bien, et comme il est déjà morts, j'espère sincèrement qu'il à atteint le Nirvana).
Mario a dit:
mais je voulais dire que ça ne représentait que certains cas de toxicomanie, et pas celui de Vixen par exemple (et c'est ça qui m'intéressait, comment l'héroïne s'introduit dans la vie de gens de ma génération, sans que ce soit de gros marginaux pour autant)
Pour faire un peu d'histoire sociologique, 20 ans auparavant, les même cas de figures existent déjà.
J'ai commencé à prendre de l'hèro avec un pote qui était fonctionnaire à la poste, et tout les protagonistes de cette première partie de mon périple avec les drogues dures, étaient pour la plupart insérés socialement.
Une différence majeur cependant, avec actuellement, la possibilité des traitements de substitution, qui peuvent appuyer et je suppose faciliter la décision de stopper sa consommation d'opiacés (enfin c'est une supposition totalement personnelle, Svixen nous diras peut être si cela à joué un rôle déterminant dans sa décision .)
Je me souvient qu'il ne m'avais pas fallu longtemps pour comprendre que je m'étais fait piéger, et j'ai tout de suite voulu y réagir, mais à l'époque, cela impliqué de subir le sevrage à la dure (pas vraiment réjouissant, je vous l'assure), et il m'a fallu 4 ans pour véritablement trouver le courage, pour appuyer ma motivation de stopper l’héroïne (et encore parce que je me suis fait moi même, comme je l'ai déjà raconté plus haut, mon programme de sevrage adapté sans douleurs, parce que c'est sur, pour l'avoir déjà subit de force dans les périodes d'abstinences forcés à cause des ruptures des stocks d’approvisionnements assez régulières, tu n'as pas vraiment envie de te le faire subir à la dure de façon volontaire si tu sais qu'il existe d'autres solutions, mais ça c'est le fruit de l'expérience, et peut être, en tout les cas j'aimerais le croire, que celle ci a aidé à pouvoir déboucher sur les pratiques plus humaines mis en œuvre actuellement pour aider les personnes dépendantes des opiacés))
Mario a dit:
Mais je me demandais si, pour les drogues moins (ou pas) addictives, ça dépendait de quels effets étaient assimilés à cette drogue par l'inconscient, selon si ce dernier ne prenait en compte que les positifs, que les négatifs, ou tous mélangés…
Une ébauche de réponse (bien que je parle de l'alcool qui est super addictive), je sais que l'état de « cuite » provoqué par l'alcool, avec la gerbe, le tangage et le roulis en même temps comme sur un bateaux un jour de tempête, le globale de cette état, ma définitivement vacciné de l’alcool quand j’étais encore ado, et même maintenant, le simple fait de me le remémorer et suffisant pour que je n'ai aucun désir de boire de l'alcool (c'est dire, je suis sur Bordeaux et j'ai horreur du vin, un vrai sacrilège dans la région).
Il faudrait aussi que Bijord précise si c'est une supposition personnel ou si ce qu'il dit s'appuie sur des recherches sérieuses des mécanismes de l'addiction .
J'en profite Mario, pour te remercier chaleureusement, je suis à donf dans Ozric Tentacles, je n'écoute que cela depuis l'autre jours, tout ce qui est disponible sur You tube, c'est mon univers musical. Je kiff grave, cela faisait vraiment longtemps que personne ne m'avait fait découvrir un groupe, sur la musique duquel j'accroche à ce point, ça me replonge dans les années glorieuses de la fin des seventeen. Comme me l'a écrit mon frère après les avoir écouté : "Mais comment a t'on pu vivre sans" ;o)