Wuuvgan
Elfe Mécanique
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Concernant le bouddha vu comme divinité, je me permet d'intervenir.
J'ai vécu quelques années au japon, et j'y ai rencontré des pratiquants de l'école de Terre Pure. Dans celle ci, même si le terme divinité n'est pas employé, le (les, en fait) Bouddha est vu comme divin, on le prie comme dans d'autres religions.
Tout dépend de l'école au final, celle que je suivais autrefois (theravada) est à l'opposé complet, l'interprétation est métaphysique. En général, ce sont les écoles issues du mahayana qui y ajoutent une bonne part de divin.
Je ne me considère plus bouddhiste aujourd'hui, même si c'est pour moi un "idéal" que j'aimerai atteindre.
J'ai simplement arrêté de me revendiquer comme tel parce que la prise de drogue est contraire à un des préceptes fondamentaux...
Pour avoir pratiqué, j'ai réussi à atteindre à travers la méditations certains états que peuvent nous offrir les drogues, mais la différence est que d'une part, la quantité d'effort n'est absolument pas comparable (le travail sur soi demandé est terriblement plus important dans la pratique bouddhique), et d'autre part la méditation est totalement respectueuse du corps, alors que dans les drogues il y a toujours une certaine forme de comportement autodestructeur (aucune drogue n'est totalement safe, quoi qu'on en dise! et pour certaines, il y a pire, l'addiction...)
Du coup, je considère la drogue comme une recherche "facile" de la spiritualité, et donc une faiblesse comparée à la spiritualité bouddhiste.
Après tout, il faut se dire que la majorité d'entre nous a une certaine forme d'instabilité psychologique (combien parmi nous sont ou ont été suivis par un psy?), qui en revanche ne se retrouve pas chez les grands pratiquants du bouddhisme... c'est un peu un moyen détourné d'obtenir le même résultat (ou presque), mais avec des risques et des inconvénients.
Mais je vis très bien avec cette idée là, je nourris même l'espoir un jour de pouvoir me passer de drogues pour travailler à nouveau sur moi même de manière saine et honnête !
PS : ce n'est que mon point de vue (acquis par l'expérience cela dit), si certains d'entre vous sont bouddhiste mais prennent tout de même des drogues, ne le prenez pas mal ! l'important est d'être bien dans sa peau, au final
Re-PS : si certains veulent des conseils, informations sur le bouddhisme, hésitez pas à demander (ici même ou en MP, peu importe), je serai heureux de vous répondre, dans la mesure de ce que j'ai pu découvrir au sein de ma pratique, même si mon savoir s'avère parfois bien limité dans certains domaines
EDIT : j'avais pas vu les derniers messages de Gamida ! tu est pratiquant de l'école Shin du coup il semblerait ? C'est très éloigné de celle que j'ai suivi, ca pourra donc être interessant d'apporter deux avis complémentaires aux personnes se posant des questions sur le sujet, non ?
J'ai vécu quelques années au japon, et j'y ai rencontré des pratiquants de l'école de Terre Pure. Dans celle ci, même si le terme divinité n'est pas employé, le (les, en fait) Bouddha est vu comme divin, on le prie comme dans d'autres religions.
Tout dépend de l'école au final, celle que je suivais autrefois (theravada) est à l'opposé complet, l'interprétation est métaphysique. En général, ce sont les écoles issues du mahayana qui y ajoutent une bonne part de divin.
Je ne me considère plus bouddhiste aujourd'hui, même si c'est pour moi un "idéal" que j'aimerai atteindre.
J'ai simplement arrêté de me revendiquer comme tel parce que la prise de drogue est contraire à un des préceptes fondamentaux...
Pour avoir pratiqué, j'ai réussi à atteindre à travers la méditations certains états que peuvent nous offrir les drogues, mais la différence est que d'une part, la quantité d'effort n'est absolument pas comparable (le travail sur soi demandé est terriblement plus important dans la pratique bouddhique), et d'autre part la méditation est totalement respectueuse du corps, alors que dans les drogues il y a toujours une certaine forme de comportement autodestructeur (aucune drogue n'est totalement safe, quoi qu'on en dise! et pour certaines, il y a pire, l'addiction...)
Du coup, je considère la drogue comme une recherche "facile" de la spiritualité, et donc une faiblesse comparée à la spiritualité bouddhiste.
Après tout, il faut se dire que la majorité d'entre nous a une certaine forme d'instabilité psychologique (combien parmi nous sont ou ont été suivis par un psy?), qui en revanche ne se retrouve pas chez les grands pratiquants du bouddhisme... c'est un peu un moyen détourné d'obtenir le même résultat (ou presque), mais avec des risques et des inconvénients.
Mais je vis très bien avec cette idée là, je nourris même l'espoir un jour de pouvoir me passer de drogues pour travailler à nouveau sur moi même de manière saine et honnête !
PS : ce n'est que mon point de vue (acquis par l'expérience cela dit), si certains d'entre vous sont bouddhiste mais prennent tout de même des drogues, ne le prenez pas mal ! l'important est d'être bien dans sa peau, au final
Re-PS : si certains veulent des conseils, informations sur le bouddhisme, hésitez pas à demander (ici même ou en MP, peu importe), je serai heureux de vous répondre, dans la mesure de ce que j'ai pu découvrir au sein de ma pratique, même si mon savoir s'avère parfois bien limité dans certains domaines
EDIT : j'avais pas vu les derniers messages de Gamida ! tu est pratiquant de l'école Shin du coup il semblerait ? C'est très éloigné de celle que j'ai suivi, ca pourra donc être interessant d'apporter deux avis complémentaires aux personnes se posant des questions sur le sujet, non ?