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Sevrage benzodiazépines

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion hatsu
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Castel je ne suis pas du tout d'accord avec ton conseil car se dégouter des benzo peut ne jamais arriver. Honnêtement Pokraka je pense aussi que la solution la plus efficace serait en effet d'aller consulter en médecin et d'être le plus honnête possible avec lui.
Pourquoi consomme tu du speed? Pour te réveiller après les benzo? Pourquoi consomme tu des benzo? Parce que tu n'arrives pas à dormir, mais la prise de stimulant aggrave ce problème d'insomnie généralement. En tout cas, te sevrer toi même je pense que c'est la meilleure solution pour avoir un effet yoyo. Tu arrêtes pendant quelques mois puis tu recommences de plus belle, puis tu arrêtes à nouveau etc.
Pour les troubles du sommeil (assez fréquent quand même), tu peux aussi consulter des médecins spécialisés dans le sommeil, tu passera peut être une nuit à l'hopital pour étudier comment tu dors (mais pour cela il faut être clean de tout produit depuis une semaine je crois). Et ensuite ils auront surement des conseils adaptés à tes problèmes.

Les benzo et apparentés peuvent aider de manière ponctuelle pour s'endormir, mais il ne faut pas dépasser une certaine période car ensuite ils aggravent le problème.
Sinon il y a des neuroleptiques qui sont prescrits et qui peuvent aussi aider. Il ne faut pas avoir peur des neuroleptique, ce n'est pas uniquement prescrit pour les psychotiques. En fait comme l'a dit Puki il y a par exemple le théralène qui est un antihistaminique et un neuroleptique atypique, de son petit nom alimémazine. J'en ai pris aussi, le problème pour moi c'est que je suis sujette aux baisses de tension et c'est assez courant avec ce type de produit mais sinon ça marche très bien. Parfois du tercian (cyamémazine) à petite dose est aussi prescrit.

Mais il existe des solutions non médicamenteuse dont la principale consiste à se réconcilier avec le sommeil naturel qui est très différent de celui induit par les médicaments. Pour ma part j'ai toujours l'impression de "mal dormir" parce que je fais plein de rêve et que je me réveille assez tôt. En fait je me suis rendue compte que je n'ai pas besoin de dormir plus, et que ce type de sommeil est en fait de meilleure qualité que l'état de torpeur médicamenteux. Pourtant, j'aime beaucoup la torpeur des médocs (eh ouais), et du coup je choisissais inconsciemment de me priver de sommeil je pense pour pouvoir consommer des médocs. Bon des fois j'arrive vraiment pas à dormir car je suis stressée.
Du coup, comme beaucoup de personnes insomniaques je passais beaucoup de temps dans mon lit à comater mais sans dormir, et c'était une spirale infinie. Ne pas essayer de dormir si tu n'es pas fatigué, chacun a son propre rythme de sommeil.

En conclusion je dirais que les médicaments peuvent aider à retrouver ton rythme, mais qu'ils finiront par le briser. Donc il va falloir que tu acceptes ton sommeil naturel pour ce qu'il est, et que tu l'apprécies. De temps en temps pour te sauver une journée importante ou quoi tu pourra réenvisager la prise ponctuelle et modérée de médicament hypnotique.

AH et aussi pour le sevrage, bon courage, ne force pas l'affaire car les symptomes te pousseraient à augmenter ta conso. Mais tu as cette force au fond de toi, et tu es apte à faire ce chemin, et au final ne sois pas déçu de tes échecs car ils font partie intégrante de ta progression vers le sevrage complet !!
 
Je me permet de déterrer ce topic car je sors d'une prescription quotidienne qui a duré plusieurs mois de Zopiclone, 7,5mg et Prazépam puis Diazépam 10mg .
En parallèle je consomme aussi de la sertraline qui apparemment ne serait pas si adapté sur moi, mais bon il faudra déjà arrêter le Zopiclone et diazepam avant de changer d’AD .

Dans les premiers mois je les prenais pas quotidiennement et je mélangeais très rarement les 2 contrairement à ma prescription que je trouvais abusive, cependant vers le milieu de l'Automne 2020, je suis retombé dans un état assez dépressif et anxieux difficilement supportable et depuis je prenais quasi quotidiennement 10mg de Diazépam et 7,5mg de Zopiclone . A savoir que mon premier psychiatre continuait de me prescrire du Zopiclone bien que je me plaignais d'un effet paradoxal (il me rendait insomniaque et je le prenais au réveil pour l'effet anxiolytique et le Diazepam le soir) .

Du coup maintenant mon nouveau psy et moi avons décidés d'arrêter le Zopiclone et le Diazépam pour passer au Bromazepam a prendre au fur et a mesure de la journée entre 6 et 12mg . Ce qui m’inquiète c’est que 6mg ne me suffisent absolument pas, pour l’instant du moins j’en prend entre 9 et 12mg sinon je fais des crises d’angoisses et je n’arrive pas à gérer mes études ni ma vie sociale . Apparemment la TCC serait efficace sur moi pour me passer des anxios quotidiennement mais ça prend beaucoup de temps…

Bon voilà j’avais juste envie de dire ça, désolé de déterrer un vieux topic pour pas grand chose .

Merci à celles et ceux qui ont postés dans ce topic pas mal de témoignages précieux !
 
Tu peux déjà être fier d'avoir pris cette décision, ça n'a pas dû être facile mais c'était la seule chose à faire. Les benzo à long terme n'auraient fait qu'augmenter tes angoisses avec leur effet rebond et la tolérance s'installant. Bon courage, qui sait, ça ne sera peut-être pas si difficile :-)
 
Hey dans une moindre mesure moi aussi j'ai débuté un sevrage de calmants :P On sera deux comme ça

Un gars trop sympa m'a filé de la prégabaline, à doses "récréatives" (ie dès 30mg, les dosages sur psychonautwiki sont fous) sont dépressogènes sur moi, mais à plus faibles doses ça me permet de dodoter le soir avec juste un demi atarax 25 au lieu d'un entier + 2 à huuum, jusqu'à 5 xanax 0.25 et éventuellement de l'etiz en journée en antidep.
Après 10 ans d'utilisations par périodes ça me nique mes cognitions, et je pouvais plus dormir sans, maintenant ça va doucement aller mieux.
Erf mais moi j'ai la chance de ne plus faire de crises d'angoisses :/ Courage tu vas gérer!

En vrai si le dosage de bromazepan prescrit par ton médecin va pas, parle-lui en l'idée c'est de faire une méthode chinoise j'imagine, perso ça me semble pas grave si tu pars de plus haut que ce qu'il a prévu, ça prendra juste un peu plus de temps pour baisser c'est tout...? Mais bon je connais pas le bromazepan faut dire >.>'
 
Bon courage, tu as l'air sur la bonne voie ! Décider c'est la première étape et la plus dur je pense !

On fait tous un sevrage... XD Moi c'est la clope maintenant que j'ai du cbd+cbg en eliquide.

Ptetre ca peut aider pour ca aussi, ca fonctionne bien cette connerie la.
 
Acacia a dit:
Du coup maintenant mon nouveau psy et moi avons décidés d'arrêter le Zopiclone et le Diazépam pour passer au Bromazepam a prendre au fur et a mesure de la journée entre 6 et 12mg . 
C'est curieux comme choix, il me semble que selon ce manuel de sevrage (Ashton) :
https://benzo.org.uk/freman/index.htm

Le diazépam (ou un autre benzo à demi-vie longue, comme le prazépam) serait bcp plus adapté...
L'avantage avec le diazépam, c'est qu'il existe en goutte et que tu peux réduire vraiment très progressivement.

Bon courage en tous cas, c'est pas une partie de plaisir...mais c'est faisable si on prend son temps.
 
Effectivement je me disais la même chose, surtout que le bromazepam est souvent considéré comme moins anxiolytique (ou même juste moins puissant en général) que le diazepam, du coup entre ça et sa demi vie plus courte t'as augmenté t'as conso de benzo en changeant de molécule... Si t'as des crise d'angoisse pendant une sevrage en douceur c'est qu'il est pas adapté, c'est important de se stabiliser.

https://sites.google.com/site/sevra...diazepines-plus-dangereuses-qu-on-ne-le-pense

C'est clair que le sevrage de benzo c'est pas une partie de plaisir bon courage, mais pour 10mg de diazepam par jour (si j'ai bien suivi + le zopiclone) ça me parait plus simple de juste réduire progressivement le diazepam.
 
Merci pour vos réponses, effectivement c'est un choix curieux mais j'en prend au fur et à mesure de la journée du coup .
Pour l'instant ça va bien prenant mon temps .
 
Bonjour,

J'ai pris de l'etizolam de manière discontinue depuis 1 an et demi, mais parfois de manière quotidienne pendant 4 ou 5 semaines. J'ai plusieurs fois expérimenté des symptômes à l'arrêt (insomnie de plusieurs jours, anxiété, agitation, etc...)
Bref, là je me retrouve sans rien après 5 semaines à environ 3 mg par jour, et ça fait 4 nuits que je dors très peu, impossible de bosser (je suis étudiant en maths) à cause de la fatigue, le manque de concentration, et surtout l'absence totale de motivation (imaginer réfléchir sur des maths là me provoque immédiatement un sentiment de rejet total, je ne peux même pas l'envisager), bref, c'est assez compliqué et ça ne va pas pouvoir durer longtemps sans avoir de répercussions sur ma vie.
Sachant que les fois précédentes, le sevrage a consisté en une semaine d'insomnie assez sévère, et qu'à chaque fois les symptômes sont plus forts, que j'ai commandé des BZD et qu'ils ne sont pas arrivés (le colis s'est peut-être perdu...), vous pensez que je devrais m'inquiéter [EDIT : par m'inquiéter j'entends aller chez le médecin] à l'apparition de quels symptômes, ou après quelle durée à subir ces derniers ?
Les symptômes sont : insomnie (sévère), anxiété, agitation, difficulté de concentration, perte de motivation (absence totale de motivation à quoi que ce soit), mal-être, mais pas d'hallucination, de pensée délirante ni de confusion.


Merci

EDIT : j'ai été suivi par un addictologue pendant un temps pour l'alcool, puis je lui ai parlé de mes problèmes avec les BZD (qui avaient remplacé l'alcool, je trouvais (et je trouve toujours) que c'était "moins pire" parce que ça me permettait de vivre normalement tandis que l'alcool détruisait ma vie à tous les niveaux), ce n'est pas lui qui m'avait prescrit les BZD c'est de l'automédication contre son avis. J'ai cessé de le voir car je ne voyais pas vraiment ce qu'il m'apportait, et j'ai essayé de contrôler moi-même ma conso de benzos, en faisant des périodes d'arrêts, en diminuant progressivement les doses etc, mais là je sens bien que j'ai pas du tout le contrôle et que j'en rachète alors que chaque fois les sevrages sont plus durs...
 
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