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Sevrage benzodiazépines

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion hatsu
  • Date de début Date de début
@Hatsu



Ca rentre trop dans le domaine perso pour moi.
C'est pas que je me ferme, du tout.
Si tu le veux à terme par mp je veux bien échanger et te dire comment ça s'est passé pour moi.
Je ne sais pas pourquoi tu as ce traitement, depuis quand...Je ne te le demanderai pas ici.


J'ai réussi à me sevrer du Stillnox, Puki aussi, tu y arrivera, pour la simple et bonne raison que tu le veux (et que tu as l'air d'en avoir marre...Des fois, c'est quand on en a bien ras le cul qu'on se le bouge justement) : C'est souvent l'outil number 1 : La volonté.

Maintenant les Benzo c'est pas les Anxio : Tu cherches à te sevrer des deux ?

Selon le cas, jouer avec plusieurs molécules dans le terme d'un traitement, c'est de la pure cuisine chimique au cas par cas...
Depuis plusieurs années, je suggère des choix selon état à mon Psy : Et on avisent.
Quand tu veux alléger un traitement, il y a pleins de variables qui dépendent de toi, et tes addictions aussi.

Je sais que les prescriptions se font à la vitesse lumière.
Ensuite le suivi assez souvent pas la hauteur, et des gens peuvent se retrouvent vite bloqués avec des traitements sur du long terme, des addictions, etc.


Moi j'ai arreté les Hypno en premier, ducoup meilleur sommeil, je me réveille moins stressé et anxieux, mieux reposé et clair, et ça marche plutôt dans ce sens. Une fois bien reposée, tu peux mieux faire face à ton anxiété de la journée.
J'ai aussi fait ça dans ce sens car j'avais un gros pb. d'addiction avec les hypnos, et que les anxio me servent pas à me défoncer.
Par chance j'arrête les Anxio toujours très facilement : A mesure que je vais mieux : J’oublie de les prendre, souvent ça s'est passé aussi bêtement que ça...
Comme les clopes, quand je de-stresse : Je me dit : "Merde, j'ai fumé que 3 clopes aujourd'hui..."




@Puki
ça y est enfin : j'ai décroché du zolpidem, après 2 ans
Bien joué :)
J'ai arrêté il y a quelques mois – Libération...

sans compter les fois où j'ai dérapé en buvant en même temps de l'alcool!
J'ai cassé une voiture comme ça...contre une autre...
Et il m'est arrivé de faire des trucs hyper dangereux.
Ce médicament coupe la mémoire à court terme, assez vite.
 
Emarginal a dit:
Bien joué :)
J'ai arrêté il y a quelques mois – Libération...


J'ai cassé une voiture comme ça...contre une autre...
Et il m'est arrivé de faire des trucs hyper dangereux.
Ce médicament coupe la mémoire à court terme, assez vite.

Oui, c'est une vraie libération, j'avoue que je suis fière de moi sur ce coup là !
D'autant que je pensais, jusqu'il y a quelques jours en triant mes ordonnances, que ça ne faisait qu'un an que j'en prenais quotidiennement, alors que c'était le double. Le réflexe d'en prendre est encore là, mais je me retiens, et j'attends
Et oui, l'effet sur la mémoire à court terme est bien présent, j'espère qu'elle reviendra avec le temps...
Alcool+Zolpi (+Xanax aussi)pour moi c'était des états comme défoncée mais sans le côté ludique, ni lucide,(mais sans être un bad), avec une fois des CEV malveillantes, jusqu'à m'écrouler dans des états comateux. Un truc sale, quoi.

Je te transmets plein d'ondes positives, Hatsu !
 
j'espère qu'elle reviendra avec le temps...

Oui, avec le temps on récupèrent pas mal de choses, c'est long mais c'est là.

Ca veux dire quoi cette abréviation ?

Oui, ce sont des états tout nazes, ça use bien la santé et le mental, affaibli, rend accroc au final ni à "ci" ou "ça", mais à la défonce en général (pendant ce temps, le craving fait des pompes et des tractions, pour bien te péter la gueule quand il sortira...).

Et le lendemain ?
Généralement un beau trou noir en guise de souvenir, et avec "chance" le constat visuel qu'il y a eu une session somnambulisme / Nawak pendant la nuit.
 
hatsu a dit:
N'empèche que je suis bien embétée de ne plus réussir à trouver un sommeil réparateur, mais seulement un sommeil lourd induit par le zolpi...

Connais tu les sons isochrones ?
C'est une technique, qui prend le relais des son "binauraux", fruits des dernières avancés en neurologie, qui utilise des sons qui permettent de caler le cerveaux sur une fréquence spécifique selon les différents types d'activités de celui ci.
Par exemple, la fréquence Delta, correspond à l'activité du cerveaux pendant le sommeil profond.
Faire écouter à celui ci, des sons isochrones de cette fréquence, va par empathie et résonance, l'induire à se caler sur la fréquence Delta et manifester l'état de conscience dont elle est l'expression, ici, le sommeil profond.
Pour ce qui t'intéresse, également les ondes Thêta qui produisent une relaxation profonde, pour précéder le sommeil.
Les ondes Alpha sont mesurées quand on est entre l’éveil et le sommeil.
Les ondes Gamma et Bêta agissent sur l'état de veille, à ses différents niveaux.

J'ai personnellement bien testé la fréquence Delta et je trouve que c'est bien efficace.

Si cela t'intéresse, je peux t'envoyer en MP un lien sur lequel, j'ai mis en téléchargement sur un serveur, des séquences de sons isochrones pour chaque type d'ondes.
Le lien est encore valide 18 jours, mais je peux le prolonger à volonté.
 
bonjour , j'avais pris des benzodeazepine pendant 1 mois + alcool + cannabis + champi hallucinogene ( vraiment la chose a ne pas faire j'ai abusé et je ne le referais plus) et suite a une grosse attaque de panique suite a une soiré alcolisé j'ai eu tres peur et jai tout arreté du jour ua lendemain tout de cher tout , les 3 premier mois au été horrible j'ai vécu l'enfer j'ai cru que j'allais mourrir tellement que les angoisses etais forte , maintenant sava faire 7 mois que jai tout arreté je vais beaucoup mieux , mes le probleme c'est que jai encore des crise d angoisse tous les jour mes moin forte que avant des tremblement le matin mes pas tout le temps et des nausé , et si je reboi un peu trop le lendemain ses de nouveau de gorsse crise d angoisse , ma quetion est : est-ce que avec ovec le temps sa ira de mieux en mieux ? donc est-ce que je dois persister comme sa et que dans 1 ans j'irais beaucoup mieux ? ou est-ce que je doi reprendre un traitement puis me resevrer en diminuant progressivement ?? ( merci a selui ou selle qui me répondra car j'ai vraiment besoin de reponse )
 
Bonjour.
Tout d'abord je vais commencer par le commencement :
Peux-tu aller te présenter sur ==>le topic adéquat<== ?
Ensuite si tu pouvais faire un effort sur l'orthographe et la ponctuation (n'hésite pas à mettre des points plutôt que des virgules, et évite les blocs, ça sera plus agréable à lire et les gens seront plus enclins à répondre. :yawinkle:

Passons au vif du sujet. Je t'avoue que je suis assez surpris qu'après "seulement" un mois de consommation tu aies eu ces effets là. Peux-tu préciser ce que tu prenais et en quelles quantité ?
As-tu eu une période alcoolique?
Deuxièmement : la chose à savoir avec l'alcool et les benzos, c'est qu'il faut ABSOLUMENT EVITER d'arrêter d'un coup. En effet, avec les substances qui agissent sur la quantité de GABA -un neurotransmetteur- comme le font l'alcool et les benzos, un sevrage peut s'avérer mortel. C'est d'ailleurs il me semble le seul sevrage qui est potentiellement mortel.
Ensuite, de ce que tu m'a dit et au vu de la durée de consommation qui ne me paraît pas énorme (comparé à d'autres gens), je pense que ce que tu vis est soit un effet rebond (ça peut arriver avec les benzos), ou bien -et c'est là mon hypothèse favorite- que tu vis actuellement un période de ta vie où tu es plus sujet aux crises d'angoisses que d'habitude.
Je ne suis pas médecin, peut-être pourrais-tu aller consulter (et pas forcément chez le même qui t'a prescrit les benzos si tu as l'impression qu'il a la prescription facile).

Dans tous les cas tu peux essayer des techniques de relaxation, ça peut toujours aider et c'est pas forcément le truc auquel on pense spontanément.
 
je te remercie de m'avoir répondu . je vais faire un effort sur l'écriture , je prenais du lexotan de 6 mg a 9 mg par jour et des fois des temesta 5mg a 7.5 mg , puis ensuite je fesais des grosse soirée alcool,cannabis pour me détendre mes 1 fois par semaine je fumais quelque cigarettes par jour et temps en temps des truffe hallucinogène ( mes il n'y a aucune accoutumance a sa ) ensuite du a une grosse attaque de panique j ai stoppé tout d'un coup , jespere ne pas avoir un syndrome de sevrage prolongé , j'espere que avec le temps je serais comme avant , car avant j'étais fort déprimé je buvais et tout mes je n'ai jamais eu de crise d angoisse ni de tremblement comme sa etc j'espere que le temps va me faire redevenir comme avant ma prise de benzo, j'aimerais encore ton avis silteplais et j'espere avoir plus ou moins bien écrit .
 
franklin01 a dit:
je te remercie de m'avoir répondu . je vais faire un effort sur l'écriture , je prenais du lexotan de 6 mg a 9 mg par jour et des fois des temesta 5mg a 7.5 mg , puis ensuite je fesais des grosse soirée alcool,cannabis pour me détendre mes 1 fois par semaine je fumais quelque cigarettes par jour et temps en temps des truffe hallucinogène ( mes il n'y a aucune accoutumance a sa ) ensuite du a une grosse attaque de panique j ai stoppé tout d'un coup , jespere ne pas avoir un syndrome de sevrage prolongé , j'espere que avec le temps je serais comme avant , car avant j'étais fort déprimé je buvais et tout mes je n'ai jamais eu de crise d angoisse ni de tremblement comme sa etc j'espere que le temps va me faire redevenir comme avant ma prise de benzo, j'aimerais encore ton avis silteplais et j'espere avoir plus ou moins bien écrit .

pas de réponse svp ?
 
Je viens de lire tes post là .
Bon, je ne suis pas Psy, ni médecin, mais par expérience (plusieurs fois renouvelées dans le déroulement de ma vie), à chaque fois que je me suis trouvé dans un état de mal être, qu'il soit physique ou psychique (souvent les deux, mais pas toujours), à la suite de la prise de produits, pendant des périodes assez longues, suffisamment, pour "créer" des états de psychoses ou de simples angoisses profondes.
A chaque fois, après avoir stopper de prendre des produits et sur une durée proportionnelle à la période et à l'intensité à laquelle je les avais consommé.
A chaque fois, j'ai retrouvé l'état de bien être dans lequel j'étais avant de commencer à en consommer.

Psychiquement (sachant que je partais d'un état assez équilibré sans problèmes particuliers à chaque fois).
Les crises d'angoisses, voir les structures psychotiques, induites chimiquement par la prise de produits (dont l'effet, à tendance à se manifester sous cet aspect en cas de prise prolongé ou de surdose, ou des deux à la fois), disparaissent progressivement au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la dernière prise.
Cela peut prendre du temps, c'est sur, mais perso, j'ai à chaque fois retrouvé mon bien être, qui s'est re structuré spontanément (en sus du petit coup de pouce que la sagesse des leçons des erreurs passées m'a permis de donner).

Et c'est sur que le fait de le savoir, permet de relativiser et donc de mieux vivre l'épreuve que l'on traverse dans ces moments, pas du tout enviable dont on ferait bien l'impasse .

Physiquement, cela suit le m^me déroulement, que tu peux gérer si tu adoptes une bonne hygiène de vie (d'ailleurs, une bonne hygiène de vie, agira bien sur aussi positivement, sur l'aspect psychique, pour ne pas dire que cela est incontournable et que l'un ne peut pas aller sans l'autre [ça c'est l'expérience qui m'impose de le dire] ;o) ).

Voila, en gros, me référant à ma propre expérience, je ne peux que te donner une pensée de réconfort et d'encouragement (et je suis heureux de pouvoir le faire ;o) ), dans la traversé de ce qui j'en suis certain, n'est qu'un passage momentané.

Conséquences naturelles de certain comportement, qui surement mérites réflexions.
Dont tu peux surement, en le méditant un peu, y trouver pour ta vie, une leçon et ses conséquences.
Autant profiter des moments difficiles que nous traversons, pour en tirer le meilleurs et faire que finalement, m^me dans l'adversité, on se sort toujours un peu plus fort et un peu plus apte à faire les bons choix, pour notre plus grand bien et je te le souhaite une petite étincelle de sagesse pour la suite de ton histoire, dont tout le meilleurs est, c'est certain, devant toi ;o).

Ce n'est pas une leçon de morale sur le pourquoi du comment à deux balles, que j'ai essayé de t'exprimer là, vraiment loin de moi cette intention.
Juste envie de te donner une petit lueur d'espoir et de réconfort dans ta traversé un peu sombre de ce que tu peux ressentir en ce moment, pour l'avoir déjà traversé, enfin similaire et dans laquelle je me retrouve un petit peu (enfin, loin quelque part au fond de moi ;o) ).
C'est juste, sans prétention, seulement amical ;o).
 
gamida ,je tiens a te remercier du fond de mon c&#339;ur pour ton message qui ma redonné espoir ! j'avais peur d'avoir abimé mon cerveau pour le restant de ma vie mes tu me rassure maintenant j'ai encore des crise d'angoisse tremblement etc mes je vais persisté et être patient et j'en ai tiré des grosse grosse leçon ses sur !!! je vais adopté une vie saine et avec le temps je serais comme avant si dieu le veut , j espère juste que l arrêt brutal de toute les substance que j'ai pris ne ma pas crée des crise d angoisse a vie enfin voila tu me redonne espoir merci mille fois d'avoir pris le temps de me répondre !!!!
 
Coucou franklin01 ;o).

Je me permet de t'en rajouter une couche là.

Il y a une chose dont je suis sur, c'est qu'il n'y a rien qui est "sans espoir, à vie".
C'est le propre m^me de la vie de se guérir et de se développer spontanément (pour peu qu'on l'aide un peu) vers du mieux être.

Les phases "difficiles", ne sont jamais du définitif (sauf bien sur si tu te coupes un bras par exemple), particuliérement sur les troubles qui ont pour origine une cause chimique comme la prise de produit psychautropes.

Le stop des produits, entraine le stop des effets secondaires.

C'est en tout les cas ce que j'ai observé dans mes expériences, m^me avec des périodes très longues et une consommation très intenses, qui ont engendré des troubles très profonds et très perturbants/désagréables (voir grosses angoisses et grosses souffrances), en conséquences

Bien sur, WARNING, ATTENTION, prendre et entendre ce que je dis avec le minimum de sagesse et d'intelligence qui s'impose.

Juste et uniquement comme un espoir (une relativisation et une dédramatisation), pendant une période difficile que l'on est en train de subir, par ce qu'on l'a déjà créer, par la prise "abusive, ou pas très judicieuse" de produits qui sont loin d'êtres sans danger ni conséquences et qui nous pètes là, à la gueule sans prévenir.

Mais ABSOLUMENT PAS du tout comme une excuse, au fait de se dire, c'est bon, on s'en sort toujours, donc on peut charger la mule et on assumera plus tard au cas ou.

Franklin01 a dit:
j espère juste que l arrêt brutal de toute les substance que j'ai pris ne ma pas crée des crise d angoisse a vie

Tu peux te sortir ça définitivement de la tête et retrouver une sérénité mérité et justifié.
rien n'existe qui puisse créer "une angoisse à vie".
De part la nature même de la vie et de son pouvoir salvateur, qui est au delà de tout ce que l'on peut imaginer.
D'autre par, du fait qu'une angoisse n'est pas une entité existant comme ça par elle même et encore moins de façons définitive.

Juste, avoir à l'esprit, qu'une cause entraine une conséquence, et si tu entretiens cette cause tu maintiens également la conséquence.

Mais c'est le propre de la vie et des êtres vivants de tirer les conséquences (la compréhension et le changement des attitudes néfastes) de ces causes et d'adopter un comportement adéquat, positif, constructif et salvateur, pour éviter de tourner en boucle dans un système de :
causes négatives (contraires au bien être de la vie) qui entrainent obligatoirement comme conséquences la souffrance, (angoisses et détérioration de la Vie et de la Joie de vivre), dans une dynamique infernale certe, mais qui n'a rien de définitive, ça, j'en suis certain et je l'illustre par l'observation de ma propre expérience, avec humilité bien sur et loin d'affirmer que :
"C'est moi, je l'ai fait, c'est moi j'ai raison" ;o) LoL.

Relativise. Garde confiance en toi et en ton devenir (même et surtout, si cela, dans l'instant, ne se profile pas de façons très net).
Tire les conséquences de ce que tu as subits pour éviter d'en reprendre une couche.

Il n'y a rien qui puisse s'opposer dans la suite de ta vie, à ce qui est ton droit inaliénable, celui de tout être vivant :
le droit légitime de la Vie au Bonheur.

:pai:
 
merci gamida tu me rassure énormément sa me fais énormement du bien , que dieu t'aide dans les moment difficile et je te souhaite d'etre heureux ! a la prochaine
 
Merci pour ta généreuse intention qui me va droit au coeur franklin01
 
Gamida a dit:
Merci pour ta généreuse intention qui me va droit au coeur franklin01

derien , je te donne quand meme de mes nouvelles : donc sa fais 10 mois que j'ai tous arreté, mes toujour des crise d'angoisse ,quelque fois tremblement, saut d humeur etc , mes je pense que sa fais partie de mon arret de toute les substance , je vais encore laisser du temps pour que mon systeme nerveux se guérisse jespere que tu te porte bien
 
Je remonte ce topic car je pense avoir un problème avec les benzos et je compte entamer un sevrage prochainement. Je consomme principalement de l'Etizolam, plus rarement d'autres benzos RC, je n'ai aucun suivi médical.

Pour situer le contexte, je pense avoir un sérieux problème d'insomnie. Celui-ci n'est pas dû aux drogues, je me souviens qu'à 10 ans il m'arrivait déjà de faire nuit blanche pour ensuite passer une journée entière d'école sans avoir dormi (ce qui est tout de même épuisant et inquiétant à cet âge là!). Ma mère me dit aussi que même bébé je ne m'endormais jamais, et en fait mes deux parents sont plus ou moins insomniaques eux aussi. Je pense donc qu'il s'agit d'un problème physiologique plutôt que psychologique, peut-être que mon horloge biologique est déréglée, en tout cas si je souffre d'une prédisposition génétique aux troubles du sommeil, je vois pas trop ce que je peux faire pour régler le problème sur le long terme. Donc en attendant j'utilise les benzos RC comme auto-médication. Ah oui, je consomme aussi beaucoup de stimulants, ce qui n'arrange évidemment pas les choses.

J'ai déjà réalisé un sevrage benzo tout seul sans l'aide de médecins. Je tournais à environ 10mg d'Etizolam / jour depuis 2 mois, en général j'en prenais uniquement le soir pour m'endormir. J'ai réussi à diminuer progressivement (sur un ou deux mois environ) jusqu'à un arrêt complet, sans réel symptôme de sevrage, hormis les insomnies évidemment. Il s'en est suivi deux mois sans aucune benzo (ni zolpi ou autre), et en fait quasiment aucune drogue, j'étais assez fier car je ne pensais pas y arriver aussi facilement. En fait j'étais en vacances avec ma soeur pharmacienne, et elle m'a avoué avoir pris un stock d'Alprazolam "de secours" pour moi (sans me le dire), car elle-même craignait que mon sevrage soit trop difficile.

Mais ces derniers mois je suis retombé dedans et j'aimerais répéter cette "success story"... Je tourne à environ 15-20mg d'Etizolam par jour (toujours le soir), auquel il faut rajouter pas mal de speed chaque matin, et je pense que c'est énorme. Tout se passe bien pour l'instant, mes vies professionnelle et personnelle n'en souffrent (presque) pas, mais pour combien de temps encore ? J'ai aussi peur des effets sur le long terme. Donc j'aimerais envisager un sevrage et je prévois de le faire tout seul.

Je pense procéder en diminuant progressivement les doses vu que ça a bien marché pour moi la dernière fois. Par exemple via la "technique du marin" : je prend une fiole de mon stock (mon Etizolam est dilué dans de l'ethanol), la consomme, et rajoute une fiole d'ethanol à mon stock (conservant ainsi le même volume mais diminuant la concentration). C'est plus facile psychologiquement car on n'a pas vraiment l'impression de diminuer les doses de cette manière, et ça se fait tout en douceur (j'ai le temps, je ne compte pas faire un arrêt brusque avec les benzos!).
(On appelle ça "techique du marin" car la légende raconte que c'était la méthode utilisée sur les bateaux au 19ème siècle par les marins rentrant de Chine et souhaitant arrêter leur consommation de laudanum qu'ils avaient commencé sur place.)

Mais j'hésite aussi à passer à une benzo avec une demi-vie plus longue... Mais je crains les black-outs, je risque de continuer à prendre cet autre benzo quotidiennement (vu que la raison pour en prendre, c'est dormir, donc tous les soirs), ce qui au bout de quelques jours me transformerait en zombie vu la parfois très longue demi-vie de ces produits. Ou alors, je risque de tomber accro à une benzo "encore pire", alors que l'Etizolam est (relativement) gentil dans le monde des benzos (ok c'est pas une vraie benzo à cause de l'atome de soufre, c'est bon je suis au courant) .

Bref, d'autres ici qui ont ou ont eu un problème avec l'Etizolam ? Que pensez-vous de ma situation ?

(Je sais, je devrais peut-être aller voir un médecin...)
 
Une question bête… indépendamment du sevrage qui doit être fait lentement (n'hésite pas à te faire aider d'ailleurs! Parce que ce genre de trucs c'est pas anodin comme sevrage)
Essaie peut être "d'autres choses" pour dormir plutôt que ce benzo. Je ne sais pas vraiment si ce que tu essaie est pire ou non (d'autres le diront mieux que moi, parce qu'outre la demie vie y'a aussi la question de la puissance, et là à cette heure ci j'ai un peu de mal à trouver… la fatigue peut être!), mais au pire tu peux faire une période intermédiaire avec d'autres trucs pour les soirs ou tu n'arrive pas à dormir… Type joint par exemple. Sachant que si tu as réussi à arrêter une fois, t'es déjà pas trop mal parti. Bête mais ça compte !

Sachant que le but est quand même de réussir à se passer de benzo à terme… En fait de toi à moi le truc qui m'inquiète le plus c'est ton alternance Benzo/speed… T'arrive vraiment pas à te "réveiller" sans le speed?

Sûr qu'il joue pas en lui même sur l'addiction aux benzol, mais à mon avis il améliore pas les choses. Sans oublier que t'es pas à l'abri d'une seconde addiction, et je ne pense pas t'apprendre que ce petit jeu de bascule risque de ne pas être tenable indéfiniment… Je pense que si tu peux faire sauter le speed déjà, ça serait un bon point. Ensuite voir si tu peux trouver une béquille pour les jours où tu as moins de facilités à dormir.

En tout cas, bon courage, c'est pas évident tout ça, mais si tu l'as fait une fois, je pense que tu peux y arriver une fois encore :)
 
pokraka a dit:
(Je sais, je devrais peut-être aller voir un médecin...)

Salut pokraka,

Oui, perso, je te le conseille vivement!!

Je pense que vouloir stopper l'etizolam par l'étizolam en élaborant un protocole à ta sauce est une mauvaise idée.(tu dis que ça a marcher une fois mais sur une période de 2 mois ça me semble un peu court pour croire que c'est LA solution, surtout que maintenant, d'après tes dires, tu en consomme plus qu'avant ton break...).

Si tu te sens près à faire un sevrage définitif aux benzo, autant le faire avec un accompagnement médical et avec des medocs plus "conventionnels" que l'étizolam (ça reste un RC, faut faire gaffe surtout 20mg/jour ç'est énorme!!)
Je sais que ce n'est pas forcement évident mais essaie de trouver un bon toubib qui saura tout entendre et ne pas te juger (n’hésite pas à en consulter plusieurs pour trouver le bon) et si ta soeur est pharmacienne elle pourrait peut-être t'orienter vers un spécialiste?

puis je pense aussi comme Gleskorry que ta conso de stim joue inévitablement sur ta surconso de benzo. Pas évident d'envisager un sevrage benzo en étant tout speedy...

Bon courage à toi :yawinkle:

ps: le remplacement d'une benzo à demi-vie plus longue n'est pas une mauvaise idée en soi. Je l'ai expérimenté pour me débarrasser du zolpidem par le diazepam il y a de ça quelques années et ça a marché sur moi (il m'est arrivé d'en reprendre depuis, mais de façon très ponctuelle.)
Je voulais t'envoyer mon expérience de ce protocole en mp mais je n'en ai pas encore le droit sur ce forum. Je le ferais dès que je peux. bye!

Diégo.
 
Je pense aussi que si tu diminuais ta consommation de speed, ça irait déjà mieux. D'ailleurs c'est peut-être à ça qu'il faudrait t'attaquer en premier ...
J'ai depuis longtemps des problèmes d'insomnie, et j'ai été dépendante des benzos pendant 4 ans (essentiellement zolpi et xanax).
L'année dernière, suite à de gros dérapages (j'y associais de l'alcool, TRES mauvaise idée, vraiment !), et quelques heures en hp, j'ai réalisé que ça ne pouvait plus durer et avec l'aide de mon toubib, j'ai décidé de me sevrer pour de bon.
J'ai remplacé par le Théralène, un anti-histaminique, que j'ai demandé en gouttes, pour pouvoir réduire petit à petit, le plus précisément possible. Attention, il faut le prendre pratiquement deux heures avant d'aller se coucher, ça met longtemps à agir, et si tu le prends trop tard dans la soirée, tu as vraiment la tête dans le cul le lendemain matin. En un peu moins de deux mois, je n'en ai plus eu besoin.
Je ne dis pas que mon problème de sommeil est complètement résolu, mais déjà je n'ai plus ce réflexe de prendre quoi que ce soit pour dormir, sauf cas exceptionnel.
Les benzos, c'est addictif, on le sait tous, mais je trouve qu'il y a un facteur psy à prendre en compte, qui te conditionne à te dire que tu ne vas pas arriver à t'endormir ou surmonter ta crise d'angoisse sans. De fait, tu y penses, et c'est ce qui se passe.

Sinon, tu peux aussi essayer les techniques de relaxation en parallèle, comme la sophrologie, qui se charge de détendre les tensions multiples de ton corps, accumulées au long de la journée ...
 
Psychologiquement oui Castel, mais physiquement y'a un taf de réduction progressive a faire si on ne veut pas faire un simili DT ou se retrouver aux urgences en crise de tétanie voir de convulsions...
Bref c'est potentiellement mortel quand même.

Il vaut mieux passer par la case toubib pour ce genre de sevrage, c'est con de jouer avec se vie pour si peu...
 
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